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SUPPORT N° 2 Cabinet Vétérinaire Groupe Veto- Services S.A ‘’ Le Bon Berger’’ Ste Rita Cotonou Face DGPN Zou / Colline Abomey Cel : 97 27 13 49 / 94 10 32 27 Comment limiter les maladies Dans les élevages. Club Vétérinaires sans Frontière Belgique INTRODUCTION L’élevage, loin d’être une activité banale, est une entreprise rationnelle qui, bien pensée et bien conduite, devient une source de revenus durable. L’installation d’un élevage requiert forcément des connaissances techniques de base. Nous énumérerons à travers ce document qui fait office de support de la 2e édition de la formation des éleveurs d’Abomey et environs organisée par L’ONG CIBAD avec l’appui du club VSF (Vétérinaires Sans Frontière) de l’université vétérinaire de Liège à travers Sarah Ouard et Julien, de Vet Services et Veto Services à travers Mr LOKONON Albert qui ont soutenu financièrement et personnellement par l’animation de thèmes, cette formation. Nous tenons aussi à remercier tous les membres de L’ONG CIBAD et ceux qui aspirent à l’intégrer qui se sont pliés en quatre pour le succès de cette formation. L’IDEE DE PROJET D’ELEVAGE Tout projet d’élevage doit faire l’objet d’une étude préalable par un technicien, ceci évite un pilotage à vue qui aboutit souvent à un échec. A l’issue de cette étude, le technicien est en mesure de vous dire si le site que vous avez choisi est propice pour l’élevage que vous envisagez et si vous pouvez avoir accès au marché pour la vente de vos produits. Vous pourrez ainsi juger de votre capacité financière et de votre disponibilité à conduire ce projet. Si vous avez déjà un élevage de poules pondeuses, de porcs, de lapins et de poulets locaux, alors, à travers ce document, nous nous permettrons d’attirer votre attention sur des erreurs à ne pas commettre pour avoir moins de maladies dans vos élevages. Le support de la première édition de la formation des éleveurs d’Abomey et environs organisée par l’O.N.G CIBAD a largement pris en compte les techniques de conduite d’un élevage (porc, lapins, poulets locaux….). Dans ce support-ci, nous ne reviendrons pas sur ces techniques, toutefois, quelques données techniques y figureront en annexe. Nous nous attellerons ici à mettre beaucoup plus l’accent sur les normes à respecter dans les élevages pour réduire les risques de maladies. Nombreux sont les éleveurs qui banalisent ces normes dont nous allons parler, mais qui en fin de compte, se retrouvent dans une situation telle qu’ils dépensent encore plus d’argent à acheter des médicaments pour traiter leurs animaux alors qu’ils auraient pu l’éviter en respectant au départ les normes. En matière de normes, nombreuses sont communes aux divers élevages ; nous en parlerons d’une façon générale avant de donner les spécificités par espèce d’animaux élevés. LES CAUSES FAVORISANT LES MALADIES DANS UN ELEVAGE 1-1- L’humidité L’humidité favorise la multiplication et la survie des microbes. Il faut donc tenir autant que faire se peut les élevages secs pour réduire le risque de multiplication des microbes. Il y a des élevages où l’usage d’eau est abondant ; dans ce cas, il faut une hygiène très stricte.
Tout être vivant est sensible à une forte température ou à une trop faible température. L’un ou l’autre cas peut déséquilibrer son organisme et favoriser l’apparition des maladies. Il y a des normes de température à respecter dans chaque type d’élevage, mieux, il existe une relation entre la température et l’humidité dans un élevage dont il faut tenir compte pour que les animaux soient à l’aise dans votre élevage. Pour mesurer la température et l’humidité, utiliser un thermomètre et un hygromètre.
Le stress, c’est tout déséquilibre sur le plan physiologique d’un animal le fragilisant et favorisant l’apparition de maladies ou la baisse de performances. Il y a des stress passagers : - Manipulation diverses (débecquage des poules, castration, sexage, bousculades etc. …………) - Changement brusque de formules alimentaires. - Traitements tel que les vaccinations qui outre la manipulation qu’ils induisent, fragilisent les animaux en demandant une réponse de la part de l’organisme. Il y a des stress qui durent :
Alors, chers éleveurs, dès que vous avez des problèmes de santé ou de baisse de production dans vos élevages, ne vous accrochez pas exclusivement aux médicaments, chercher aussi à voir si vos animaux ne subissent pas des stress. 1-4- Les contaminations 1-4-1- Les contaminations internes Quand vous élevez dans un même enclos différentes bandes d’animaux, l’une peut contaminer l’autre ; il faut donc éviter d’élever dans un même enclos des animaux de différents âges et / ou de diverses provenances. Votre propre site d’élevage peut devenir une source de contamination de vos animaux ; en effet, il faut éviter d’élever sans interruption (vide sanitaire) sur un même site pendant des années plusieurs lots d’animaux ; car cela entraînera une surcharge de microbes sur votre site et vous ne manquerez plus désormais d’avoir des problèmes de maladies successives dans votre élevage. La propreté générale (hygiène) est une barrière pour les contaminations. Vous devez respecter dans votre élevage un circuit des éléments propres vers les éléments souillés. Les ouvriers et le matériel d’élevage doivent respecter des normes strictes d’hygiène (nettoyage régulier et désinfection) Les aliments que vous préparez vous-même, s’ils sont défectueux, constituent une source de contamination dans votre élevage. 1-4-2- Contamination externe Les insectes, la poussière, les rats et souris, les visiteurs sont des vecteurs de microbes ; ils peuvent en introduire dans vos élevages ; vous devez les contrôler. Les véhicules que vous louez sur les parcs pour faire déplacer vos animaux constituent aussi une source importante de contamination, désinfectez-les avant de faire monter vos animaux. Quand vous achetez du matériel d’élevage, prenez soin de bien les désinfecter avant de les introduire dans votre élevage. 1-4-3- Autres causes de contaminations - Des aliments de mauvaises qualités que vous achetez - Des médicaments et vaccins de mauvaises qualités. - Des animaux de mauvaise qualité. - Des infrastructures d’élevage de mauvaise qualité - Des matériels d’élevage de mauvaise qualité - Des surdosages ou sous dosage des médicaments. Ce sont autant d’éléments qui peuvent accroître les risques de maladies dans vos élevages. Alors, pour réussir et rentabiliser votre élevage, prenez toujours conseils auprès d’un technicien. LIMITER LES MALADIES DANS UN ELEVAGE DE POULES PONDEUSES. Pour qu’il y ait moins de maladies dans un élevage de poules pondeuses, il faut respecter des normes :
L’humidité Il existe une norme d’humidité à respecter au sein des élevages, mieux, il existe une relation entre l’humidité et la température à respecter. Votre technicien pourra vous y aider. Pour mesurer l’humidité qui prévaut dans votre élevage, vous pourrez utiliser un hygromètre. La température La température qui prévaut dans votre élevage est fonction du plan de construction que vous avez suivi et des matériaux de construction utilisés. Une chose est sûre, une forte température n’est supportable pour aucun être vivant. Toutefois, à l’étape poussin, il y a des normes que votre technicien vous aidera à respecter dans les poussinières. Il est conseillé de ne pas construire les poulaillers dans les agglomé-rations, de respecter les normes de construction des poulaillers pour qu’il y ait une bonne aération(voir en annexe un exemple de poulailler). En effet, même si les poules ne supportent généralement pas les fortes températures , une bonne ventilation pourra permettre en cas de forte chaleur d’en atténuer l’effet sur les poules. Avant toute construction de poulailler, prendre l’avis de votre technicien. Le Stress Le stress est la conséquence de toute mauvaise condition dans laquelle on met les poules, tout manquement au respect des normes engendre un stress qui se manifeste de plusieurs manières soit par une baisse de production soit par le déclenchement d’une maladie. Même si toutes les normes sont respectées, il y a des pratiques qui stressent les animaux d’où différentes sortes de stress :
Les manipulations inadéquates des poules Entrée de corps étrangers dans le poulailler Bousculades diverses (vaccinations orales)
Une alimentation inadéquate ou changement brusque de formule alimentaire sans transition. Traitement par des antibiotiques, surdosages de médicaments…
Toute incommodation du poulailler ou du matériel d’élevage (batterie de ponte, mangeoire, abreuvoirs etc…) pouvant mettre mal à l’aise la poule provoque un stress. Les contaminations Les causes de contamination d’une bande de volailles sont multiples et multiformes. Il y a des pratiques à éviter pour limiter les contaminations.
Eviter de mettre dans un même poulailler des oiseaux d’âges différents et de diverses provenances. Respecter le vide sanitaire tant au niveau des poulaillers que du site d’élevage. Veiller à ce que les litières ne soient pas mouillées et trop sales. Désinfecter tous les mois mangeoires et abreuvoirs. Bien entretenir les pédiluves à l’entrée des poulaillers. S’assurer que l’aliment distribué est de bonne qualité.
Votre bande de volailles peut avoir été contaminée lors du transport des poussins quand il est fait avec du matériel souillé (carton à poussin, véhicules etc...). L’une des sources de contamination les plus importantes mais peu soupçonnée se trouve être les rats et les souris qui transportent des microbes d’un poulailler à un autre et qui sont également des porteurs sains de certains microbes. Il faut de ce fait les bannir des élevages. Les visiteurs peuvent contaminer vos élevages, le nombre de personnes entrant dans votre élevage doit être réduite au minimum. Les matières premières contaminées, les médicaments vétérinaires et vaccins périmés ou mal conservés, des poussins provenant d’élevages infectés, sont autant de causes pouvant contaminer votre élevage. Il faut remarquer que nous venons de parler de quatre éléments à surveiller pour limiter les maladies dans les élevages. Ce sont l’humidité, la température, les stress et les contaminations. 2- L’environnement de l’élevage des poules pondeuses L’humidité Elle sera favorisée par les bas-fonds, les zones inondables, les dépressions. La températureEn agglomération, il y a moins d’aération, donc forcément plus de chaleur. Les stressLes bruits de diverses sources provenant de l’environnement de l’élevage sont en question ici (voiture, moulin, cris…….) Les contaminationsQuand l’environnement est favorable à la prolifération des rats, des souris, à l’envahissement de l’élevage par la poussière et la traversée de l’élevage par tous les passants, la contamination est aggravée. 3- La provenance, le transport et l’accueil des poussins L’humidité Les poussins issus des reproducteurs élevés en zone inondable ou de couvoirs installés en zone humide sans biosécurité poseront plus de problèmes à l’élevage. La températureLes poussins transportés dans les malles arrière sont soumis à un étouffement certain. A l’opposé, les poussins transportés sur les portes bagages sont soumis à un refroidissement. Quand la poussinière est mal conçue ou inadaptée, soit il fait trop chaud, soit il fait trop froid. Les Stress Les secousses sur les voies, les grands vents pendant le transport, les moyens de transport inadaptés sont autant de cause de stress. Contaminations Le transport des poussins dans les cartons de sucre ou de tomates ou dans les cartons qui ont servi à transporter les poussins précédents, le transport des poussins avec un véhicule non désinfecté, l’accueil des poussins par des ouvriers qui travaillent dans d’autres poulaillers ou avec du matériel souillé sont autant de facteurs de contamination.
S’assurer d’abord que les poussins que vous avez commandés sont de bonnes qualités sinon, vous en souffrirez tout le temps de leur élevage. Démarrer les poussins dans de très bonnes conditions (norme d’humidité et de chaleur, nombre suffisant de mangeoires et abreuvoirs, nombre suffisant d’éleveuses). En fonction de la spécificité de votre site d’élevage et des matériels dont vous disposez, votre technicien pourra vous aider à respecter les normes. Les poussins doivent être alimentés de façon spécifique, une bonne carrière de ponte se prépare dès l’étape poussin. Des poussins mal nourris seront demain de mauvaises pondeuses (voir une proposition de formule alimentaire en annexe) Suivre rigoureusement un programme sanitaire répondant à la zone tropicale. Il y a des techniques et des normes à respecter pour réussir les vaccinations. Il est important de bien suivre les programmes de vermifugation (4 fois par an) et de vaccination Toujours se référer à son technicien pour ces genres d’opérations. Rationner rigoureusement les poulettes en suivant l’évolution pondérale (voir normes en annexe) REDUIRE LES PROBLEMES DE MALADIES ET DE CONTRE PERFORMANCES DANS LES ELEVAGES DE LAPINS Le lapin est un animal fragile mais sympathique, prolifique et de petite taille ; son élevage ne nécessite pas un grand espace mais exige assez de soins et d’attention. La réussite d’un élevage de lapins, repose essentiellement sur le choix de bons reproducteurs. Un élevage de lapins avec de bons reproducteurs, conduit avec le respect des normes d’hygiène, d’habitat et de techniques d’élevage a de très bons résultats. 1 - LE CHOIX DES REPRODUCTEURS C’est la clé de la réussite de tout élevage de reproduction. Pour choisir de bons reproducteurs, il faut suivre les critères de performances zootechniques suivants :
En plus de tous ces critères, il faut s’assurer que le géniteur ne provient pas d’une union entre des géniteurs de mêmes parents. Il ne faut pas non plus accoupler les reproducteurs de mêmes parents entre eux, donc éviter de mettre dans un même élevage des reproducteurs mâles et femelles de mêmes parents. Un reproducteur mâle doit être âgé de 5,5 à 6 mois et doit peser 2 ,5 à 3kg. La femelle doit être âgée de 4,5 à 5 mois et peser 2,2kg. Ils doivent être en bonne santé. Quand les reproducteurs choisis sont identifiés, il faut les accueillir et les installer dans de bonnes conditions. 2 - L’ENVIRONNEMENT D’UN ELEVAGE DE LAPINS L’humidité L’humidité favorise le développement de nombreux microbes et parasites. Le lapin étant naturellement fragile et très sensible aux microbes, il est donc déconseillé de mener un élevage de lapins dans une zone humide comme les bas-fonds et les zones inondables. Il est alors clair que les infrastructures et le matériel d’élevages doivent être conçus pour éviter au maximum l’humidité dans l’élevage, même s’il se fait dans un milieu sec. La température Le lapin ne supporte ni la forte chaleur, ni la fraîcheur ; il faut donc installer l’élevage de lapins dans un endroit ou l’air circule pour une bonne aération. Le stress Le stress, c’est un état de choc qui fait le lit à des baisses de performance voir à des maladies. Il y a plusieurs causes qui peuvent stresser les lapins : a) Les frayeurs Le lapin est un animal peureux et qui a des réactions vives ou violentes devant une personne étrangère à l’élevage, aux bruits, aux chiens et aux rats Les situations qui paniquent les lapins peuvent entraîner des avortements, des destructions de nid voire des lapereaux etc… En somme, éviter qu’il y ait une source de bruit près d’un élevage de lapins. b) Le transfert Le fait de déplacer le lapin d’un élevage à un autre ou d’une cage à une autre va causer son dépaysement (nouveau climat, nouvelle alimentation, nouvel environnement etc ...). Il faut donc le faire avec beaucoup de précautions pour éviter le stress. Le sevrage est une source de grand stress chez le lapin. Un sevrage mal fait aura des conséquences fâcheuses. Pour réussir le sevrage, il est conseillé de le faire vers 45 jours surtout dans notre contexte où l’alimentation n’est pas très équilibrée. Quelques jours avant le sevrage, et quelques jours après, il faut habituer les jeunes à la nourriture qui leur sera destinée. Pour éviter les mortalités post sevrage, il faut s’y prendre avec beaucoup de précautions, la distribution de lait en cette période est conseillée. c) Le lapin n’aime pas être vu Si vous désirez un bon résultat, cachez-vous lors de l’accouplement des lapins, autrement, votre présence pourrait les stresser. d) Le lapin aime beaucoup boire Il ne doit pas manquer d’eau, même pas une minute, dans votre élevage. e) Le clapier Un clapier mal conçu peut causer des blessures chez les lapins au niveau des pattes ou du museau et cela va entraîner un grand stress chez l’animal. Si le plancher de votre cage est en grillage ; que ce dernier soit alors de maille fine et solide. Contaminations Les contaminations peuvent venir d’autres élevages : Si vous y aller acheter des géniteurs, mettez-les en quarantaine en dehors de votre élevage et soyez sûr qu’ils ne sont porteurs d’aucune maladie avant de les introduire dans votre élevage. Si vous allez visiter un élevage ou si vous manipulez un ou des animaux malades ou morts, vous devez vous nettoyer et vous désinfecter correctement les mains avant d’entrer dans votre élevage et de manipuler des animaux sains. Que celui qui travaille dans l’élevage consacre deux tenues réservées à cet effet. Eviter de construire des cages dont les coins retiennent les fientes, ceci est une grande source de contamination des lapins. Les cages doivent être construite de façon qu’aucune fiente n’y soit retenue. Eviter de donner à manger des provendes souillées, moisies, ne donner à manger que des fourrages propres. Eradiquer de l’environnement des lapins, les souris et les rats qui sont sources de maladie. Veiller à la bonne propreté des abreuvoirs et des mangeoires. Il est conseillé qu’ils soient en plastique soutenus à l’extérieur par du ciment pour une bonne hygiène. Pour éviter l’auto- contamination, il est conseillé de disposer de râtelier dans les cages. Toujours enterrer loin de l’élevage et profondément dans la terre les lapins morts. Tous les 2 ans, procéder à un vide sanitaire dans l’élevage au moins pour trois mois. Si vous respecter tous ces principes, vous êtes assurés d’avoir moins de maladies dans votre élevage. QUELQUES PRINCIPES DE BONNE CONDUITE D’ UN ELEVAGE DE LAPINS 1- La reproduction Il faut 1 mâle pour 6 à 7 femelles. Isoler les jeunes femelles pendant 1 mois avant la saillie pour les préparer à la maternité. Pour qu’un jeune mâle apprenne à accoupler, lui donner pour les premières saillies une femelle bien en chaleur et ayant déjà mis bas une à deux fois. A une jeune femelle, donner un mâle bien expérimenté. Pour plus de prolificité mettre 14 à 16 heures par jour de luminosité (éclairage) dans les élevages. Pour ne pas essouffler les mâles géniteurs, se limiter à une saillie par jour. Après accouplement, retirer immédiatement la lapine, vérifier si le sperme est versé sur la cage ou sur sa queue ; contrôler si la femelle a aussi uriné. Dans tous ces cas, considérer que la saillie est ratée. N’introduire la boîte à nid dans les cages qu’au 27e jour de la gestation soit 3 jours avant la mise bas. Dès que les lapereaux naissent, visiter chaque matin le nid pour enlever les morts éventuels. Toujours se frotter les mains avec les poils de la lapine avant de toucher les lapereaux, sinon les lapines rejettent les petits. Vérifier que la lapine produit bien du lait et que tous les lapereaux tètent. Pour éviter la reproduction anarchique et précoce, faire le sexage à 6 semaines d’âge et les séparer. Tout reproducteur à deux ans d’activité doit être réformé pour optimiser les performances dans l’élevage. 2- L’alimentation Pour l’engraissement, respecter une densité de 12 -14 lapereaux par m². Quand l’alimentation est correcte, en 8 à 12 semaines, on peut obtenir un poids moyen de 2kg. Nettoyer tous les matins mangeoires et abreuvoirs. Il est préférable de fractionner en trois la nourriture journalière et d’en distribuer à des heures fixes le matin, à midi et le soir. Si vous ne disposez pas d’assez de temps, vous pouvez servir la ration en une seule fois mais ceci le soir et seulement aux plus âgés. Les lapereaux à l’engraissement doivent recevoir par fraction leur ration pour éviter des inégalités dans la croissance. En France, les lapins à l’engraissement sont nourris à volonté, sauf en cas d’entérocolite. Voir en annexe de ce document une proposition de formule de provende pour lapins. Pour tout problème de maladie, contactez votre vétérinaire. LIMITER LES MALADIES DANS UN ELEVAGE DE PORCS En général, le porc est un animal rustique ; toutefois, il ne résiste pas devant certaines maladies. Que faire pour éviter que ces maladies apparaissent dans les porcheries ? Il s’agira de veiller à l’assainissement de l’environnement de la porcherie, de procéder à de bons choix de reproducteurs et à une bonne conduite des élevages. I - L’ENVIRONNEMENT D’UNE PORCHERIE A tort, la majorité des humains pensent que le porc est l’animal le plus sale ; mais si l’occasion est donnée au porc d’être propre, il le reste, il suffit que son environnement lui permette de satisfaire à tous ses besoins. L’humidité Ici, le porc affectionne particulièrement l’eau ; mais ce n’est pas une raison pour le laisser patauger dans la boue. Retenez que le porc ne transpire pas, dépourvu de glandes sudoripares ; pour réguler sa température, il a donc fréquemment besoin d’eau pour se rafraîchir. Il faut donc tenir compte de ce paramètre pour construire une porcherie qui doit donner au porc accès aux rayons solaires quand il en a besoin ou à l’ombre (voir support N° 1 de l’année 2007). Il arrive que l’on retrouve mort dans une porcherie un animal apparemment bien portant il y a quelques minutes. Ceci est souvent causé par un coup de chaleur dans des porcheries qui n’offrent aucun autre choix au porc que de supporter la chaleur sans ombre ni aération. Contrairement aux poules pondeuses et aux lapins, une porcherie peut se construire non loin d’un cours d’eau mais toutes les mesures doivent être prises pour un bon drainage de la porcherie. L’eau ne doit pas stagner dans la porcherie ni autour de la porcherie. Le Stress Tout défaut dans la construction du logement du porc induit des stress permanents aux animaux ; ces défauts peuvent concerner : a- Le manque d’abri pour protéger l’animal contre le soleil, la pluie et le vent. b- Le non respect des normes de construction des loges d’où un mélange d’animaux de gabarit ou d’âges différents ce qui crée des problèmes de dominance entre les animaux, source de grands stress. Il est donc très important de consulter son technicien avant toute construction de porcherie. La manipulation des porcs doit aussi se faire dans le respect des normes : - Ne pas chercher à faire avancer le porc par devant quand on ne lui a pas ouvert une porte qui va le mener là où on voudrait qu’il aille. - Eviter de brutaliser l’animal lors des soins, utiliser souvent un lasso pour le maîtriser. Les contaminations Il y a des maladies chez le porc qui n’ont pas de vaccins ni de médicaments comme la peste porcine africaine. Le seul moyen d’éviter ce genre de maladies, c’est de tout faire pour qu’elles ne rentrent jamais dans sa porcherie. Alors, il revient une fois encore de construire sa porcherie en respectant toutes les normes afin de réduire les risques de contamination. Il faut aussi prendre toutes les mesures d’hygiène à savoir :
2 - LE CHOIX DES REPRODUCTEURS C’est l’une des clés de réussite des élevages de porc. Des producteurs bien choisis et une porcherie conduite sans consanguinité limite fortement les mauvaises performances et les risques de maladie. Pour procéder au choix de bons reproducteurs, il faut prendre en compte les données suivantes :
Il est conseillé de solliciter le concours d’un technicien pour apprécier toutes ces données avec vous. 3- LA CONDUITE D’UNE PORCHERIE Il y a des erreurs à éviter dans la conduite des porcheries. C’est de cela que nous parlerons ici, pour la conduite en terme propre, consulter le support N° 1.
COMMENT LIMITER L’APPARITION DES MALADIES CHEZ LES POULETS LOCAUX. Pour qu’il y ait moins de malaies dans votre élevage de poulets locaux, il faut respecter un certaines nombres de principe ; 1- La Biosécurité Construire un poulailler facile à désinfecter. Eviter de mettre ensemble dans un même local poulet, pintade, canard, petits ruminants. Eviter que le poulailler soit mouillé soit par la pluie ou par l’eau de boisson. Nettoyer tous les jours le poulailler et enlever les fientes. Désinfecter une fois par mois avec du virunet ou D4+. 2- Le suivi de la reproduction Eviter au maximum la consanguinité ; éviter de choisir dans le même poulailler des poules reproductrices et des mâles reproducteurs. Renouveler les mâles après 6 mois de reproduction. 3- La prophylaxie Du 1e jour à 15 jours, donner un anti- stress (alfaceryl ou alfavitacycline forte). Traiter régulièrement la coccidiose. A une semaine d’âge, vacciner contre la pseudopeste par un vaccin oral. A un mois d’âge faire le rappel du vaccin contre la pseudopeste, vacciner tous les oiseaux ayant au moins un mois d’âge contre la variole et ceci deux fois par an. Vacciner tous les oiseaux avec ITA- new au moins deux fois par an. NB : En ce qui concerne la conduite de l’élevage, voir le support N° 1. |