Baisse de la libido de nombreux médicaments nuisent à la sexualité Les plus concernés sont les traitements de l'hypertension artérielle, des troubles psychiatriques et des maladies de la prostate
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Baisse de la libido de nombreux médicaments nuisent à la sexualitéLes plus concernés sont les traitements de l'hypertension artérielle, des troubles psychiatriques et des maladies de la prostate.D'après le rapport du congrès de l'Association française d'urologie de nombreux médicaments utilisés notamment dans la dépression, les psychoses, l'hypertension artérielle, les douleurs chroniques ou encore les troubles mictionnels ont des conséquences des conséquences sexuelles possibles. Parmi les principales classes thérapeutiques pouvant induire de tels effets, on trouve les anti-hypertenseurs, qui provoquent une impuissance chez certains hommes traités. Selon le dossier de l'AFU, "seuls les diurétiques thiazidiques accroissent de manière significative le risque de dysfonction érectile (multiplié par deux, par rapport au placebo)". Côté antidépresseurs, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (type Effexor) sont responsables d'effets secondaires sexuels fréquents, la sérotonine ayant une influence inhibitrice sur les fonctions sexuelles féminines et masculines. Les neuroleptiques (le Largactil et ses cousins) comportent aussi des effets secondaires sexuels importants, mais qui pourraient aussi être attribués à la maladie psychotique traitée. Les anti-épileptiques, les anti-parkinsoniens, les antalgiques de niveau 3 (analgésiques opiacés ou opioïdes) ont parfois aussi des effets néfastes sur la sexualité. Quant aux traitements de l'hypertrophie bénigne de la prostate, ils n'ont pas tous les mêmes conséquences. Les anti-androgènes n'altèrent pas la libido, mais certains d'entre eux peuvent être à l'origine de troubles de l'éjaculation, réversibles à l'arrêt du traitement. Une autre famille (les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase) peut être responsable de troubles de l'éjaculation, d'impuissance et d'une diminution de la libido. Et la combinaison des deux traitements augmente les troubles. En présence d'un cancer de la prostate, la majorité des hommes sous "castration chimique" se plaignent d'une baisse de leur libido. Mais "la littérature n'établit pas de corrélation systématique entre taux de testostérone et activité sexuelle, sauf lorsque la testostérone est très diminuée", précisent les rapporteurs, qui insistent sur la nécessité d'un bon dialogue entre le médecin et son patient pour tenter de trouver les solutions les mieux adaptées. Les solutions homéopathiques ,ou phytothérapiques n'ont pas ce type d'effet secondaires ; il semble préférable de les utiliser en première intention et recourir à la médecine chimique qu'en cas d'efficacité insuffisante et dans la mesure du possible à faible dose |
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