Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque





télécharger 123.41 Kb.
titreLe trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque
page2/3
date de publication21.10.2016
taille123.41 Kb.
typeDocumentos
m.20-bal.com > comptabilité > Documentos
1   2   3

Prince et al ; ont étudié l’insensibilité appuyée par le Bupropion avec des doses, allant jusque 'à 200 mg/jour pour étudier si celui-ci avait un effet positif, pour traiter le TDAH chez les adultes avec une dépendance aux substances, et s’il pouvait réduire l'abus de substance.

Ils ont conduit une épreuve d’étude, de six semaines comportant avec 32 adultes diagnostiqués avec TDAH et abus de substance.

Les sujets déjà traités pour l’abus de substance ont été exclus.

Le Bupropion semblait généralement efficace dans ce cas, seulement 19 individus ont été retenus dans l'étude, avec un taux de renvoi de 41%.

Cependant, l'étude a montré des réductions significatives des symptômes du TDAH et seulement la réduction mineure, de la substance l'abus chez les adultes traités avec le Bupropion.

Les participants TDAH de cette étude ont réagi au traitement, et pour la plupart une amélioration de leur abus de substance a été observée.

Réciproquement, 60% de participants dont l'abus de substance a diminué ont également montré une baisse des symptômes du TDAH.

Aucun rapport sur une quelconque interaction avec un abus de substance n’a été découvert.

Riggs et al ; ont eux examiné l'utilisation du Bupropion comme traitement chez les adolescents avec un TDAH et une dépendance aux substances.

Atomoxetine

L’Atomoxetine est également un médicament qui s’est avéré efficace dans le traitement du TDAH chez les adultes.

L’Atomoxetine, est un non stimulant « noradrénergique » qui est un inhibiteur fortement spécifique de la recapture noradrénergique n'est pas associé à la physiopathologie des toxicomanies ou à leurs réseaux neuronaux

Michelson et Al ; ont réalisés deux études de contrôle en 10 semaines et en double aveugle, un rapport sur atomoxetine chez des adultes avec TDAH (N = 536) une réduction significative des symptômes a été observée tant sur les tests de base que sur ceux des tests d’évaluation du TDAH de l’échelle de Conners.

Aucun signe d’abus potentiel n’a été trouvé avec l’ Atomoxetine jusqu'ici non montré.

Par exemple, Heil et al ont mis en place une étude sur l’Atomoxetine pour vérifier comme la responsabilité de celui-ci comme responsable de l'abus de dépendance chez les adultes.


Aucun résultat concluant à cette hypothèse n’a été trouvé avec un dosage thérapeutique.

Très récent les données sur le traitement avec l'atomoxetine chez les adultes avec TDAH et dépendant aux substances montrent une absence de responsabilité aiguë avec ce groupe de traitement (donnée d’étude : Eli Lilly et Cie., Indianapolis, Ind.).

L’Atomoxetine est clairement prometteur comme traitement principal dû à son faible pourcentage de responsabilité dans l’abus et grâce à son absence relative d’interaction avec une dépendance les drogues.

D'ailleurs, l'atomoxetine peut également n’être nécessaire pour tous troubles psychiatriques additionnels, comme le trouble anxieux et le trouble de l’humeur, qu’étant rapportés par les adultes avec le TDAH.

Stimulants

Les stimulants, tels que le methylphenidate et les amphétamines, sont considérés en phase deux dans le traitement des adolescents et adultes atteints du TDAH et avec des addictions.

Quand un stimulant est prescrit, le médecin devrait commencer par un médicament avec un faible risque de dépendance, tel que le Pemoline ou le methylphenidate.

Une étude a suggéré que le methylphenidate n’encourage pas les tendances préexistence sur l’abus de substance, mais la déviation et l'abus du médicament lui-même sont toujours un risque, en particulier chez les personnes touchées par l’abus de substance et prédisposées au TDAH.

L'utilisation des stimulants à libération prolongée est recommandée parce qu'ils peuvent réduire le risque d’abus du médicament.

Dans la plus grande étude réalisée jusqu'ici, Schubiner et al ; ont conduit durant une semaine, une étude sur le methylphenidate chez 48 adultes avec un TDAH et dépendant à la cocaïne.

En dépit de la dégradation de l’étude, ils ont trouvé une réduction significative des symptômes de TDAH sans l’augmentation ou le changement de l’utilisation de cocaïne.

Une étude sur le methylphenidate avec 12 adultes avec un TDAH et dépendant à la cocaïne, une réduction des symptômes du TDAH sans augmenter la dépendance à la cocaïne à travers toutes les phases du test.

Il n’y a pas d’évidence réelle prouvant que le traitement pharmacologique pour le TDAH, lors d’une pendant une phase élevée d’abus de substance, augmente l’addiction.

Les études sur le de Bupropion (antidépresseur) n’ont montré aucune augmentation de l’abus de substance ou de changement d’utilisation de cocaïne en particulier.

D'ailleurs, le traitement avec un methylphenidate n'a pas augmenté l'utilisation de la cocaïne ou modifier son mode d’utilisation selon des données subjectives et objectives.

Ces résultats sont conformes à ceux de Grabowski et Co, qui ont étudié le méthylphénidate comme potentiel agent de blocage de la cocaïne chez des patients non TDAH dépendants à la cocaïne en leur donnant du méthylphénidate ou un placebo.

Si le méthylphénidate n'a pas été efficace pour réduire la dépendance à la cocaïne l'utilisation si on compare avec le placebo, mais aucunes études n’ont démontré que le methylphenidate puisse augmenter ou aggraver le penchant pour la cocaïne.

Des résultats semblables ont été rapportés dans une étude préliminaire en utilisant le dextroamphetamine chez les adultes dépendants aux amphétamines et aucune exacerbation du stimulant n’a été observée pendant à la 12e semaine de l’étude randomisée pendant les différentes phases de l’étude.


Pourcentage et durée d’action au niveau cérébrale de la cocaïne par intraveineuse



Pourcentage et durée d’action au niveau cérébrale de la Méthylphénidate par intraveineuse



Pourcentage et durée d’action au niveau cérébrale de la Méthylphénidate par voie orale



Table sur les études des différents traitements pour les adultes TDAH + un abus de substances







Etude

N

Type d'étude

Substance abusante

Traitement

Durée

Pourcentage

Observation/résultat

Thérapie/traitement supplémentaire

Levin & Al, 1998

12

ouverte

dépendance à
la cocaïne

MPH

12 sem

67%

Amélioration journalier des différents symptômes du TDAH, diminution de l'utilisation de cocaïne (résultat rapportée par la thérapie et l'analyse d'urine)

Thérapie individuelle hebdomadaire afin d'éviter et de prévenir la rechute

Upadhyaya & al, 2001

10

ouverte

alcool et ou
dépendance à
la cocaïne

Venlafaxine

12 sem

40%

Amélioration significative des symptômes du TDAH et baisse de la fréquence d'abus d'alcool

Traitement hebdomadaire avec psychothérapie mensuelle

Levin & Al, 2002

11

ouverte

dépendance à
la cocaïne

Bupropion

6 sem

91%

Réduction des symptômes du TDAH et baisse d'abus de cocaïne (p<0,0 1)

thérapie individuelle hebdomadaire pour empêcher la rechute, réunion hebdomadaire pas de thérapie additionnel

Wilens & Al, 2001

32

ouverte

dépendance
mixte

Bupropion SR

6 sem

59%

Baisse des symptômes du TDAH de 46% et à 22% pour les sévères abus de substance (p<0,01)

Pas de thérapie additionnel

Schubiner & Al , 2002

48

double aveugle, sous contrôle placebo

dépendance à
la cocaïne

MPH

13 sem

58% placebo
et 45% MPH

tendance à baisser les symptômes de l'hyperactivité­l'impulsivité, pas de différence dans l'abus de cocaïne( contrôle par test d'urine)

2 fois par semaine CBT pour l'abus de substance, individuelle CBT pour le TDAH

Total

113

double aveugle=1 et 4 études ouvertes

TDAH et
abus de
substance

mixte

Bupropion =2
MPH =2
Venlafaxine=1

6-13 sem

58%

réduction significative des symptômes du TDAH dans 4/5 des études, réduction moyenne des l'abus de substance

la majorité des sujets ont reçus en même temps une thérapie


CONTRÔLE & SUIVI

Il y a toujours un risque au niveau de la sécurité du traitement chez les adultes avec TDAH et addictions

Les médicaments qui ont des interactions connues avec les drogues dans l'abus de substance (par exemple, la marijuana et l'antidépresseur tricyclique) devraient être évités.

Les patients devraient être surveillés pour la mise au point du plan de traitement, afin d’éviter qu’ils abusent des médicaments ou qu’ils les revendent.

En outre, les patients peuvent croire ce traitement pharmacologique est en conflit avec l’idéologie de la liberté des drogues à laquelle il adhère.

Il est donc important de leur rappeler, qu'ils prennent un médicament qui est prescrit, et pas une drogue illégale.

Le contrôle du traitement pour les adultes avec le TDAH et dépendance doit être fréquent tant par le questionnement, que par le suivi, il faut également mettre en place des objectifs de toxicologique, et un plan d'urgence.

Les spécialistes doivent savoir comment réagir et mettre en place un nouveau plan de traitement, si leur patient continue à prendre des substances.

Il faut que progressivement des mesures soient prises avec les patients, afin d’arrêter sa dépendance aux substances.

Par exemple, faire des analyses d'une urine au patient, car cette analyse est très fiable pour le test sur les drogues, le diriger vers des groupes tels que des alcooliques anonymes ou des narcotiques anonymes

Si le patient continue à user de substance, le spécialiste pourrait insister sur le fait que lui ou elle doit se faire traiter en consultation pour son addiction.

Si le traitement du patient n'est pas efficace, le spécialiste pourrait demander au patient de considérer l'hospitalisé comme solution.


CONCLUSION

Les adultes atteints du TDAH, court plus de risque d’être dépendant aux substances que ceux qui n’ont pas le TDAH et particulièrement quand les facteurs de prédisposition les sont présent.

Le TDAH peut également changer le type de dépendance aux substances chez les adultes.

L’automédication a été considérée comme cause possible du taux élevé d'abus de substance chez les adultes avec TDAH, mais aussi le traitement avec des stimulants.

La recherche sur ces sujets est peu concluante, mais récemment les études ont indiqué que pharmacothérapie réduisait, et n’augmentait pas le risque de dépendance aux substances chez les adultes avec TDAH.

En priorité, le traitement des adultes TDAH et dépendant aux substances devrait commencer par la stabilisation de la dépendance en priorité, pour garantir le succès du traitement pour le TDAH

La psychothérapie et pharmacothérapie sont les deux points importants dans le traitement des adultes avec TDAH et abus de substance.

On a constaté également l’efficacité de plusieurs autres médicaments, avec des bons résultats sur la diminution des symptômes du TDAH y compris l’antidépresseur Bupropion, les non stimulants, tels que l’Atomoxetine et les Stimulants.

Toutefois, lorsque le risque de dépendance est écarté, les stimulants devraient être prescrits, mais il faudrait au préalable vérifier la réponse du patient au traitement aux médicaments non stimulants.


REFERENCES

1. Hiedertuan r. Attenunn-deficisinperzrtiviry disoder a Life--:fian penpec­tive. J G1ia Psychiany 1995:59Sppl 7):4-16

Eiedertuan I: 'Miens I. Mick E. et a]. PSytbD3C131•2 71111e111ZE

disorders in 3du1ts wi.th annum deficit lanaerarmigy disorder (ADHD): effecss of AD:r11. and pr.....rhianir rcuicdadity. Ani.JPsychiatry I441:132:1652-1655

  1. Kande! D. CLen K; %ME LA. et al. Prevzieure and demographic cone­Lites cf ryLuptenis if lass year depeudeuce cn 3:mnd:1:lutine: manjuata and eocaine iu the U.S. populanon. D1112 .1cal.acl Depend 1997:44:11-29

  2. MatltitIZZ3 S. Klein RG. Bessler A; es al. Adult Dutenue krpetactive boy echcabcd. achie•emens; occmpaticnal. Sud psythiatric ssatus.
    Aret, Get Plyrhiacry 1593:50:561-f. 76

  3. WELIM. G, Herhtulau L. MiLroy T, et aL Psychiatrie ssatus of hyperactives as adults: a cart.:lied prospective 15-year Follow-up af 63 hypetactive chibiten JA.tu Acad Chiba Psyclaiau-.... 198524:211-220

  4. Ledn FR: Evans KLeber BD. Prarneal guideliues For the sreatuieut
    oFsubssance abrusersm.th adult atentior-defteit Lwerar mit-y diorde. Fsychizt Seri; 1999;50:1001-1003

  5. 'nem ADHD and mbstzuce abuse. In: Spencer T. ed.Aclult ADHD­ Philadelphie. Pa: Psyrhianic C links or...Tortil Amettea. In press

  6. DeMilic L. Psychiatrie syinclrzmes ua adeleseens substance abrusers. ALL JPsychiany 1989;146:1212-1214

Hop etiS KT: C matweRDP: Kitiakos F. Psychiatrie conicibiclity in licspital.- ized adolescaut substance alyuEers. J Ani Acad Child AdoLesc Psychiatr". 1994;33:476-483

  1. Milin R, alias JA: Melm JE. et al PsycLopatLotzgy amonz E•bstance abustng lira emle tiffecudets. J Am Acad Child Adolesr Psychizty 1991;3-0: f 69-f 74

  2. Sc•biner H; Tzelepis A; ']berger S. et aL Prevakre of rtentica­deficisimierartiviry disorder and englue disorder .1.111C3.2 FilbS1-11KE abusers. J Cliu Psyr1..uany 200.):61.:12f.1

  3. Ledn FR. Evans SM. Kleber HD. Prevalence if adula attoition-defimt b,peraccivisy diordet aincng cceaine 2151.1SEfF SEek13.2 treztuent Dru g Alcchol Depeud 1998; f. -L:15-25

  4. 'Filons TE ADD tie atd arention defimtlyperactinty discrder. Atrobo1 Healdi Res World 1998;22:127-130

  1. Shelam'P•rO.ASMICT RF. Hess E et al. A chnical and damer raphic prcffle of a :ample cf ad....dt1 with atrensuan defuf.t Lueraruigy diorder reliduz! state. Conty.' PFychian7 1990;31:416425

  2. Biedermar Mem E. et aL IS ADHD a rAi. facto fo pFychc 
    active zubstauce 3E disordets? finings hm a bur-vear prolpective follex-up ?Ad ;Lad Child Adrlesc Psychiasty. 1997;36:21-29


  3. %Miens IE. Diederman J; Mick E. et aL Attention dearit tryperactrvity &soder (ADED) ts associated w74L early cnset subata3tce u e discuiets. I Nem Ment Dis 1997;185:475482

  4. Wlem TE . Sibstance abuse and ADD. SyLlibus and Przeeedings
1   2   3

similaire:

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconRÉsumé Le déficit de I'attention/hyperactivité (Attention Deficit...
«d'être calme et/ou attentif» que comme un trouble de «l' autorégulation» ou de «l'autocontrôle»

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconConfrontation des pratiques européennes au sujet du Trouble Déficit...
«je suis très facilement distrait», l’hyperactivité souvent caractérisée par une agitation importante «je bouge trop et je ne peux...

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconLe risque de cancer n’est pas augmenté chez les patients avec SpA traités par anti-tnf

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconApproche naturelle du tdah trouble de déficience de l’attention /hyperactivité Par Bruno Lacroix

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque icon1. L’approche anglo-saxonne de l’hyperactivité
«neuro» marque le caractère neurobiologique des théories de référence, défini selon trois caractéristiques principales : l’hyperactivité,...

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconAnnée 2015-2016 Demande d’allocation doctorale
«Combiné» (tdah-c), (II) D’autres présentant majoritairement une hyperactivité-impulsivité correspondant au phénotype «Hyperactif-Impulsif»...

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconQuestionnaire d’aide a l’evaluation du risque chimique
«Oui», le risque est maitrisé et/ou des actions suffisantes ont été mises en place. Dans la mesure où le risque est présent, IL doit...

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconPharmacologie Antibiotiques
«substances vénéneuses» avec risques divers. Ceux de la liste I ont en principe un risque + élevé

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconÉlimination de kystes dans les selles
La giardiose est fréquemment rencontrée en France tant chez les adultes que chez les enfants avec toutefois une prédominance pour...

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah) est un facteur de risque d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque iconLa fibrillation auriculaire
«facteurs de risque cardiovasculaire», le risque de faire des caillots cardiaques est faible, et le traitement de la cause va permettre...





Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
m.20-bal.com