UNIVERSITE JEAN MONNET
Pôle santé innovation
FACULTE DE MEDECINE
Jacques LISFRANC
LABORATOIRE D’ANATOMIE
10 chemin de la marandiere
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Année 2015-2016
DIPLOME UNIVERSITAIRE
D’ANATOMIE APPLIQUEE
A L’IMPLANTOLOGIE
Mémoire Présenté par Docteur Amin KHALDI Titre du Mémoire PREVENTION DES RISQUES ANATOMIQUES EN IMPLANTOLOGIE ORALE PAR L’IMAGE SCANNER
Directeur du Mémoire Docteur Robert GAUTHIER
UNIVERSITE JEAN MONNET
Pôle santé innovation
FACULTE DE MEDECINE
Jacques LISFRANC
LABORATOIRE D’ANATOMIE
10 chemin de la marandiere
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Année 2015-2016
DIPLOME UNIVERSITAIRE
D’ANATOMIE APPLIQUEE
A L’IMPLANTOLOGIE
Mémoire Présenté par Docteur Amin KHALDI Titre du Mémoire PREVENTION DES RISQUES ANATOMIQUES EN IMPLANTOLOGIE ORALE PAR L’IMAGE SCANNER
Directeur du Mémoire Docteur Robert GAUTHIER
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION
2 LE SCANNER APPLIQUE A L’IMPLANTOLOGIE
2.1 Le scanner conventionnel
2.2 Le Cone beam ou imagerie a faisceaux conique ou CBCT
3 ANATOMIE CRANIO FACIALE APPLIQUEE A L’IMPLANTOLOGIE
3.1 Le maxillaire
3.2 La mandibule
4 LES OBSTACLES ANATOMIQUES A PREVENIR AU SCANNER
4.1 Au Maxillaire
4.2 A la Mandibule
4.3 Les zones de faibles et de fortes densités osseuses
5 CONCLUSION
6 BIBLIOGRAPHIE
[9] GIMEL Pierre, HUBERT Jacques : Prog Urol 2002 ; 1310 : Apport du scanner de dernière génération dans le bilan pré-opératoire du cancer du rein.
[14] Site Internet : Index/S_Commun/Biblio/ANATOMIE/Web_anat/Osteologie/Os_crane_face/Maxillaire
1INTRODUCTION
La cavité buccale est une zone anatomique complexe.
L’étude des spécificités anatomiques du maxillaire et de la mandibule se révèle être indispensable dans l’optimisation du succès en implantologie orale.
Ces zones anatomiques sont aussi variables que complexes et servent d’ancrages à la pose de prothèse dentaire.
L’étude du scanner en implantologie orale constitue une étape cruciale dans le bilan pré -implantaire.
Elle permet de confirmer l’indication, et de choisir le site d’implantation en fonction de la taille de l’implant, et de la quantité osseuse pour une réhabilitation orale optimum.
La prise en compte des obstacles anatomiques est primordiale dans la prévention des complications.
Elle permet surtout de faire un état des lieux :
De la denture, de l’os alvéolaire, des bases osseuses et des différentes pathologies des arcades et des régions adjacentes (sinus, fosses nasales…).
Dans une premier temps nous étudierons le principe du scanner et son application en implantologie orale.
Puis nous étudierons les caractéristiques anatomiques du maxillaire et de la mandibule servant d’ancrages osseux, pour ensuite évaluer les différents obstacles anatomiques à travers l'examen scanner 3D.
2LE SCANNER APPLIQUE A L’IMPLANTOLOGIE
2.1Le scanner conventionnel
Le 8 novembre 1985 Wilhelm Conrad Röntgen fut la première personne à découvrir les rayons X. Cette dénomination est tirée de l’inconnue X en mathématique, puisque Wilhelm en 1985, ne savais pas de quoi il s’agissait. En reprenant les travaux d’Allan MacLeod Corm qui a déterminé les fondements de la tomodensitometrie à rayons X, Godfrey Newbold Hounsfieldack, ingénieur britannique a mis au point le scanner médical en 1972.
Celui-ci a été commercialisé en 1975, avec la mise en place du premier scanner crânien.

Figure 1 : HOUNSFIELD En 1987 son application est optimisée en implantologie orale (Schwarz et al, 1987) Cet examen est basé sur l’absorption des rayons X, par l’organisme qui est suivi par un traitement informatique, avec reconstitution des images en 2D, avec mise en place de coupes coronales, en panorex, obliques ou 3D.
 Figure 2: Image scanner en 2D
 Figure 3 : Image scanner en 2D et 3D L’image est obtenue en 3 étapes : acquisition, reconstitution, formatage. Des plans de références sont utilisés en implantologie en vue de l’obtention d’images 2D et 3D.
Le plan axio-orbitaire, relie l’angle externe de l’œil et le milieu du conduit auditif externe.

Figure 4 : Plan axio orbitaire Les plans palatins, mandibulaires et occlusales sont aussi des plans de références en imagerie buccale.
Sur un scanner le patient est positionné en décubitus dorsal, la tête vers le statif.
Les mouvements sont limités et la respiration est douce.

Figure 5 : Position allongé scanner [11]
Au départ le scanner était caractérisé par un anneau qui tourne autour du patient.
Un détecteur est lié à un tube de rayons X de façon diamétralement opposé.
La table où se trouve le patient se déplace de quelques millimètres et l’acquisition d’une coupe se met en place par rotation du tube à chaque déplacement.
Cette séquence d’acquisition était assez longue et les coupes n’étaient pas jointives car elles étaient séparées par l’espace du déplacement de la table.
L’acquisition spiralée a permis d’obtenir de meilleurs images en mettant en place une technique d’acquisition plus efficace.
Le tube tourne en permanence autour du patient et la table.
Les coupes forment une spirale, un ressort et le patient est découpé «comme une peau d’orange ». Le formatage par ordinateur permet de reconstruire des acquisitions perpendiculairement à l’axe de déplacement de la table.

Figure 6 : Acquisition d’un scanner spiralé [9]
Le scanner multi coupes spiralées est une technique d’acquisition plus performante.
Le principe de base est celui du scanner spiralé mais au lieu d’avoir un seul récepteur en face du tube RX il y en a plusieurs côte à côte.
Donc plusieurs coupes sont réalisées au cours de la même rotation.
Par ailleurs, en plus du premier tour, tous les points d’une coupe sont étudiés 64 fois (64 détecteurs).
Il s’agit du principe de l’entre laçage.
Les images obtenues sont de plusieurs types : panorex, coronales, et horizontales
Les coupes sont espacées de1 mm. La résolution est spatiale, avec variation de la taille de la matrice et du champ de reconstruction.
La résolution se fait aussi en densité (ou en contraste), avec étude du Rapport Signal / Bruit. La fenêtre correspond au nombre de niveau que l’on veut étudier.
Le choix de la fenêtre est primordial car plus la fenêtre est large et plus la résolution sera spatiale.
En revanche plus elle est petite et plus la résolution sera en fonction de la densité osseuse.
L’os de forte densité apparaît en gris clair, en revanche celui de faible densité apparaît en gris sombre.
La TDM donne des renseignements de morphologie et donc aussi de densité osseuse. Par rapport à des techniques d’imageries récentes le scanner présente l’inconvénient d’être assez irradiant, d’où la nécessité d’optimiser au maximum ses indications. Cette optimisation d’irradiation délivrée se fait d’abord par la justification des ses indications en implantologie.
Par ailleurs la dosimétrie doit être contrôlée.
Les scanners 64 barrettes (64 tubes) disposent d’un temps d’exposition de 1 à 4 secondes.
Les constantes doivent être réglées à minima en tension et en intensité, respectivement de
80 à 120 Kv et de 40 à 100 mA.
L’exploration doit être limitée au volume d’os à étudier à fin de limiter au maximum l’irradiation
Cependant face à la venue du Cone beam cet examen en implantologie orale est de moins en moins utilisé, et ses indications reposent aujourd’hui sur les limites du CBCT.
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