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GUIDE DU VETERINAIRE SANITAIRELe vétérinaire pourra se référer pour de plus amples précisions au guide européen du copa cogeca disponible à l’adresse suivante : cette suppression avait été validée par le groupe de travail le 02/06/09 et il avait ét convenu qu’il serait fait référence aux guides validés. La visite sanitaire a pour objet de collecter des données et des informations dans le domaine de la santé publique vétérinaire et de contribuer à la programmation par les DD(CS)PP de leurs contrôles officiels et ce, en fonction des risques sanitaires. Son objet est également de renforcer le dialogue entre l'éleveur et le vétérinaire sanitaire sur les moyens d'améliorer, le cas échéant, le niveau de maîtrise des risques sanitaires que présente l'exploitation. Les données et informations collectées concernent les locaux et équipements de l'élevage, les animaux et leur gestion sanitaire, le fonctionnement de l'élevage en lien avec les risques sanitaires ainsi que les documents sanitaires. Avertissement : Le présent guide ainsi que le formulaire de visite qu’il précise concernent de manière générale l’ensemble des élevages. Il convient de tenir compte dans l'évaluation des items, des cahiers des charges pour les différents modes de production. Ex : L'absence de séparation entre espèces élevées et sauvages et donc de clôture est un facteur de risque. Pour un élevage plein air, un défaut de clôture sera considéré comme non satisfaisant. A contrario, l'absence de clôture pour un élevage " liberté" n'est pas une non conformité : si les autres points sont satisfaisants, la conclusion peut donc tout à fait être "satisfaisant".pourquoi focaliser sur l’élevage plein air ? I - PROTECTION SANITAIRE DE L’ELEVAGE
1.1.1. - Références réglementaires
1.1.2. - dangers et facteurs de risque 1.1.2.1. - les oiseaux sauvages J’avais noté le 02/06/09 que toute cette partie serait revue par Brice Robineau. quelles modifications ont été faites ? Les oiseaux sauvages peuvent introduire le virus de l’Influenza aviaire et peuvent être vecteurs de salmonelles, pouvant ainsi contaminer les élevages. Les volailles sont le plus souvent porteurs sains mais leurs productions (viandes et oeufs) consommées peuvent être à l’origine chez l’homme de toxi-infections alimentaires collectives (Salmonella Enteritidis et Typhimurium) se traduisant par des troubles gastro-intestinaux et une déshydratation souvent très prononcés. L’impact économique résultant de l’apparition de cette pathologie est important. Les oiseaux sauvages (palmipèdes dans une mare, moineaux à l’intérieur des bâtiments…) peuvent être sources de contamination botulique, le botulisme étant une intoxination due à une neurotoxine bactérienne produite par Clostridium botulinum responsable de cas humains( serotype E) et animaux (serotypes C et D) mortels. Une contamination directe par les oiseaux sauvages paraît peu probable dans les élevages hors sol, en claustration, et donc sans contact avec d’autres animaux. En ce qui concerne l’élevage en plein air, ce mode de contamination peut être envisagé. Ainsi, suite à des cas de botulisme chez des autruches en Vendée en 1995, l’hypothèse d’une origine de contamination fécale par les oiseaux sauvages a été retenue. Malgré tout, les foyers de botulisme hydriques observés chez les oiseaux sauvages ne correspondent pas géographiquement aux bassins de production avicole, ce qui rend peu fréquente l’inter-contamination. D’autre part, des études ont montré l’existence d’une corrélation entre présence d’oiseaux sauvages à proximité des volailles et prévalence de campylobacteriose dans l’élevage. Pour rappel, cette maladie est une enterite, avec exceptionnellement des complications. De manière beaucoup plus rare que pour les salmonelloses, on observe des septicémies avec fièvre et complications. Ce sont en fait les syndromes post infectieux qui sont à redouter du fait des séquelles neurologiques graves (telle qu’une polyneuropathie démyélinisante aigüe inflammatoire avec dégénérescence axonale secondaire majoritaire dans les pays occidentaux) et des décès (syndrome de Guillain Barré) . La présence de ces oiseaux représente aussi une cause non négligeable de maladies d’élevages (Newcastle, bronchite infectieuse, mycoplasmose…) 1.1.2.2. - les animaux familiers et autres productions Les oiseaux domestiques (basse cour, poulets fermiers, dindes, canards, oies…) présentent le même profil de risque que les oiseaux sauvages. Concernant les mammifères, ce sont des éventuelles causes de contamination botulique, surtout lors de la présence de leurs cadavres. En effet une étude a montré que les cadavres de vertébrés semblent jouer un rôle prépondérant dans la persistance de Clostridium botulinum dans l’environnement, constituant des milieux de prolifération pour la bactérie. D’autre part, les ruminants, les porcs, les chiens et chats peuvent être des vecteurs indirects de salmonelles. Les ruminants notamment, fréquemment porteurs sains, excrètent de manière intermittente des doses considérables de salmonelles et entretiennent le cycle sur l’exploitation. Il est très important de couper complètement les contacts et de suggérer d’interdire leur pâturage sur les parcours des volailles plein air. Leur circuits doivent être éloignés des circuits du site avicole. 1.1.2.3. - les nuisibles Il existe une corrélation entre la présence de ténébrions (coléoptères) dans le sas et la contamination par Campylobacter, les insectes sont décrits comme vecteurs potentiels. Ces mêmes insectes seraient également vecteurs potentiels de salmonelles. Les invertébrés, principalement les insectes, sont aussi sources de toxines botuliques. Les larves de diptères (asticots), qui se nourrissent de cadavres, ingèrent la toxine présente dans la chair en décomposition et la concentrent à des taux variables. L’ingestion de ces asticots peut donc être à l’origine de foyers de botulisme. Les poux rouges sont des vecteurs de salmonelles chez les poules pondeuses ,et touchent de nombreux élevages provoquant une baisse de productivité non négligeable, sans compter les désagréments occasionnés pour le personnel d'élevage. Les rongeurs sont aussi sources d’autres portages tels que celui de salmonelles (et pas uniquement le sérotype Typhimurium) , de campylobacter… 1.1.2. - Objectifs de maîtrise Sensibiliser les éleveurs sur les facteurs de risque les plus courants. 1.1.3. - Méthode et critères d'évaluation Pour chaque item le vétérinaire marquera «satisfaisant», «à améliorer» ou «non satisfaisant» Le vétérinaire évalue la qualité des dispositifs de protection mis en place. Il prend également en considération l’évolution des pratiques depuis la précédente visite. Il notera «satisfaisant» dans le cas ou l’élevage est bien délimité, ne permettant pas l’entrée d’autres animaux dans l’exploitation. Les mangeoires et les abreuvoirs devront être protégés en cas de présence sur les parcours plein air. Un plan de lutte contre les insectes et les rongeurs doit être entrepris. Dans le cas où le dispositif est mis en place mais n'est pas entretenu, le vétérinaire notera «A améliorer». Il notera «non satisfaisant» en cas d' absence de dispositif. 1.1.3. - Recommandations Le vétérinaire précise, parmi les mesures de prévention insuffisantes, celles qui lui paraissent prioritaires. Il pourra insister en particulier sur la lutte contre les nuisibles afin de réduire au maximum la possibilité de contamination des aliments pour animaux et des litières. Si la pression des ténébrions est importante, un deuxième traitement adulticide et larvicide sera recommandé lors de la mise en place de la litière surtout en saison chaude. Il peut proposer à l’éleveur des modalités pratiques et concrètes pouvant être mises en œuvre dans l’exploitation. Le vétérinaire rappellera à l’éleveur l’importance de ces mesures pour être protégé de l’Influenza aviaire. L’éleveur pourra se référer au guide de bonnes pratiques validé par la filière et dans l’attente aux guides communautaires en cours de validation s’il est éleveur de poulettes, pondeuses, poulets de chair.
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