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Points importants et modifications dans les programmes de cycle 3 en élémentaire Français Le champ du français articule des activités de lecture, d’écriture et d’oral, régulières et quantitativement importantes, complétées par des activités plus spécifiques dédiées à l’étude de la langue (grammaire, orthographe, lexique) qui permettent d’en comprendre le fonctionnement et d’en acquérir les règles. Les activités langagières (s’exprimer à l’oral, lire, écrire) sont prépondérantes dans l’enseignement du français, en lien avec l’étude des textes qui permet l’entrée dans une culture littéraire commune. La maitrise du langage oral fait l’objet d’un apprentissage explicite. En CM1 et CM2, l’entrainement à la lecture à haute voix pour acquérir la fluidité et la rapidité nécessaires à une bonne compréhension doit être poursuivi pour l’ensemble des élèves et en particulier pour ceux qui ont encore des difficultés de décodage. Ces difficultés sont identifiées et font l’objet de situations d’apprentissage spécifiques (mémorisation progressive d’éléments, situations de lecture découverte et d’entrainement, travail cible sur certaines correspondances graphèmes/phonèmes), et d’entrainement à la lecture à haute voix et silencieuse (lectures et relectures). Pour les élèves qui n’auraient pas suffisamment automatisé le décodage à l’entrée en 6ème, l’entrainement doit être poursuivi. L’utilisation d’enregistrements numériques peut aider les élèves à identifier leurs difficultés et à renforcer l’efficacité des situations d’entrainement à la lecture à voix haute. Des temps suffisants de lecture silencieuse doivent être également ménagés tout au long du cycle. Doivent être lus au moins :
Chaque année, dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle, une œuvre cinématographique au moins est vue et étudiée par la classe. Au cours du cycle, si l’offre culturelle le permet, les élèves assistent à au moins une représentation théâtrale. A défaut, des adaptations peuvent être utilisées. Des temps de mise en commun sont également nécessaires, en classe entière ou en sous-groupe, à la fois pour partager les expériences de lecture et apprendre à en rendre compte, pour s’assurer de la compréhension des textes en confrontant ce que les élèves en disent à ce qui est écrit, pour susciter des rapprochements avec son expérience du monde ou avec des textes ou œuvres déjà connus, pour identifier ce qui peut faire l’objet d’interprétations et envisager les interprétations possibles. Il s’agit d’apprendre aux élèves à questionner eux-mêmes les textes, non à répondre à des questionnaires qui baliseraient pour eux la lecture. Il est possible d’entrer également dans la lecture par un questionnement qui amène à résoudre des problèmes de compréhension et d’interprétation qui ont été repérés au préalable. Selon les cas, ces questionnements peuvent donner lieu à un débat délibératif (pour résoudre un désaccord de compréhension auquel le texte permet de répondre sans ambiguïté) ou à un débat interprétatif (lorsque le texte laisse ouverts les possibles). Au cycle 3, l’entrainement à l’écriture cursive se poursuit, de manière à s’assurer que chaque élève a automatisé les gestes de l’écriture et gagne en rapidité et efficacité. Parallèlement, l’usage du clavier et du traitement de texte fait l’objet d’un apprentissage plus méthodique. Les activités reliant l’écriture et la lecture s’inscrivent dans des séquences d’enseignement de 2 à 4 semaines qui permettent de mettre en œuvre le processus d’écriture. En articulation avec le parcours de lecture élaboré en conseil de cycle, tous les genres (différents types de récits, poèmes, scènes de théâtre) sont pratiqués en prenant appui sur des corpus littéraires (suites, débuts, reconstitutions ou expansions de textes, imitation de formes, variations, écriture à partir d’images, de sons…). Les élèves prennent également l’habitude de formuler par écrit leurs réactions de lecteur et de garder une trace écrite des ouvrages lus dans un cahier de littérature, sous forme papier ou numérique. L’étude de la langue prend appui sur les textes étudiés et sur les textes produits par les élèves, à l’écrit et/ou à l’oral. L’enseignement de l’orthographe a pour référence les rectifications orthographiques publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990. La découverte progressive du fonctionnement de la phrase (syntaxe et sens) pose les bases d’une analyse plus approfondie qui ne fera l’objet d’une étude explicite qu’au cycle 4. CM1-CM2 Les élèves identifient les classes qui subissent des variations. Ils maitrisent un faisceau de propriétés (sémantiques, morphologiques et syntaxiques) pour repérer et distinguer les noms et les verbes, ainsi que les déterminants, les adjectifs et les pronoms (pronoms de reprise – pronoms personnels). Ils identifient le groupe nominal, repèrent le nom noyau et gèrent les accords en genre et en nombre. Ils identifient le sujet (soit un groupe nominal – un pronom – un nom propre) et gèrent l’accord en personne avec le verbe (sujet avant le verbe, plus ou moins éloigné et inversé). Ils identifient l’attribut et gèrent l’accord avec le sujet (à rapprocher de l’accord du participe passé avec être). Le verbe : Sur le plan morphologique, les élèves repèrent le radical, les marques de temps et les marques de personne. Ils identifient les marques du sujet aux temps simples (opposition entre les sujets à la 3ème personne du pluriel et à la 3ème personne du singulier –les marques avec des pronoms personnels sujets : NOUS, VOUS, TU et JE). Ils identifient les marques du temps (imparfait – futur). Ils comprennent le fonctionnement du passé composé par l’association avant tout du verbe avoir au présent et d’un participe passé. Pour la liste fermée des verbes qui se conjuguent avec le verbe être, la gestion de l’accord du participe passé est à rapprocher de l’attribut du sujet. Ils poursuivent la mémorisation des verbes fréquents (être, avoir, aller, faire, dire, prendre, pouvoir, voir, devoir, vouloir) à l’imparfait, au futur, au présent et aux 3èmes personnes du passé simple. La phrase comporte deux éléments principaux : le sujet et le prédicat, qui apporte une information à propos du sujet. Le prédicat est le plus souvent composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a. Les élèves apprennent à isoler le sujet de la phrase et le prédicat. Ils repèrent les compléments du verbe (non supprimables, non déplaçables en début de phrase et pronominalisables) et les compléments de phrase (supprimables, déplaçables et non pronominalisables). Au sein du groupe nominal, ils identifient le complément du nom. Littérature, cf tableau pages 23 et 24. (pdf programmes de cycle 3) Lien vers les documents d’accompagnement pour le Français Histoire-géo Le programme est différent surtout en géographie. En histoire, il est plus ramassé et les enseignants devront travailler par focus. CM1 Thème 1 : Et avant la France ?
Thème 2 : Le temps des rois
Thème 3 : Le temps de la Révolution et de l’Empire
CM2 Thème 1 : Le temps de la République
Thème 2 : L’âge industriel en France
Thème 3 : La France, des guerres mondiales à l’Union européenne
CM1 Thème 1 : Découvrir le(s) lieu(x) où j’habite
Thème 2 : Se loger, travailler, se cultiver, avoir des loisirs en France
Thème 3 : Consommer en France
CM2 Thème 1 : Se déplacer
Thème 2 : Communiquer d’un bout à l’autre du monde grâce à Internet
Thème 3 : Mieux habiter
Lien vers les documents d’accompagnement pour l’histoire-géographie Sciences et technologie Au cycle 3, les notions déjà abordées sont revisitées pour progresser vers plus de généralisation et d’abstraction, en prenant toujours soin de partir du concret et des représentations de l’élève. Matière, mouvement, énergie, information L’observation macroscopique de la matière sous une grande variété de formes et d’états, leur caractérisation et leurs usages. Des exemples de mélanges solides (alliages, minéraux…), liquides (eau naturelle, boissons…) ou gazeux (air) seront présentés. Des expériences simples sur les propriétés de la matière seront réalisées avec des réponses principalement « binaires » (soluble ou pas, conducteur ou pas…). L’observation et la caractérisation de mouvements variés permettent d’introduire la vitesse et ses unités, d’aborder le rôle de la position de l’observateur. Les besoins en énergie de l’être humain, la nécessité d’une source d’énergie pour le fonctionnement d’un objet technique et les différentes sources d’énergie. Des premières transformations d’énergie ; les objets techniques en charge de convertir les formes d’énergie sont identifiés et qualifiés d’un point de vue fonctionnel. L’observation de communications entre élèves, puis de systèmes techniques simples permettra de progressivement distinguer la notion de signal, comme grandeur physique, transportant une certaine quantité d’information. Le vivant, sa diversité et les fonctions qui le caractérisent La mise en évidence des liens de parenté entre les êtres vivants peut être abordée dès le CM. Toutes les fonctions de nutrition ont vocation à être étudiées dès l’école élémentaire. Mais à ce niveau, on se contentera de les caractériser et de montrer qu’elles s’intègrent et répondent aux besoins de l’organisme. Matériaux et objets techniques Les matériaux utilisés sont comparés selon leurs caractéristiques dont leurs propriétés de recyclage en fin de vie. L’objet technique est à aborder en termes de description, de fonctions, de constitution afin de répondre aux questions : À quoi cela sert ? De quoi s’est constitué ? Comment cela fonctionne ? Dans ces classes, l’investigation, l’expérimentation, l’observation du fonctionnement, la recherche de résolution de problème sont à pratiquer afin de solliciter l’analyse, la recherche, et la créativité des élèves pour répondre à un problème posé. Leur solution doit aboutir la plupart du temps à une réalisation concrète favorisant la manipulation sur des matériels et l’activité pratique. L’usage des outils numériques est recommandé pour favoriser la communication et la représentation des objets techniques. La planète Terre. Les êtres vivants dans leur environnement La place, les mouvements et la nature de la Terre, parmi les planètes du système solaire, sont détaillés tout au long du cycle par l’observation et la modélisation. De même, les notions de Terre externe (atmosphère et océans) et interne sont détaillées tout au long du cycle. Il faudra veiller à une cohérence avec la progression des outils mathématiques. La mise en relation des paysages ou des phénomènes géologiques avec la nature du sous-sol et l’activité interne de la Terre peut être étudiée dès le CM. Lien vers les documents d’accompagnement pour « Sciences et technologie » MathématiquesDans la continuité des cycles précédents, le cycle 3 assure la poursuite du développement des six compétences majeures des mathématiques : chercher, modéliser, représenter, calculer, raisonner et communiquer. La résolution de problèmes constitue le critère principal de la maitrise des connaissances dans tous les domaines des mathématiques, mais elle est également le moyen d’en assurer une appropriation qui en garantit le sens.
Repères de progressivité : le cas particulier de la proportionnalité La proportionnalité doit être traitée dans le cadre de chacun des trois domaines « nombres et calculs », « grandeurs et mesures » et « espace et géométrie ». En CM1, le recours aux propriétés de linéarité (additive et multiplicative) est privilégié dans des problèmes mettant en jeu des nombres entiers. Ces propriétés doivent être explicitées ; elles peuvent être institutionnalisées de façon non formelle à l’aide d’exemples (« si j’ai deux fois, trois fois… plus d’invités, il me faudra deux fois, trois fois… plus d’ingrédients » ; « si 6 stylos coutent 10 euros et 3 stylos coutent 5 euros, alors 9 stylos coutent 15 euros » ). Les procédures du type passage par l’unité ou calcul du coefficient de proportionnalité sont mobilisées progressivement sur des problèmes le nécessitant et en fonction des nombres (entiers ou décimaux) choisis dans l’énoncé ou intervenant dans les calculs. À partir du CM2, des situations impliquant des échelles ou des vitesses constantes peuvent être rencontrées. Le sens de l’expression « …% de » apparait en milieu de cycle. Il s’agit de savoir l’utiliser dans des cas simples (50 %, 25 %, 75 %, 10 %) où aucune technique n’est nécessaire, en lien avec les fractions d’une quantité. En fin de cycle, l’application d’un taux de pourcentage est un attendu. Lien vers les documents d’accompagnement pour les mathématiques Arts plastiques
Les trois questions au programme sont abordées chaque année du cycle ; travaillées isolement ou mises en relation, elles permettent de structurer les apprentissages. Elles sont explorées à partir de notions récurrentes (forme, espace, lumière, couleur, matière, corps, support, outil, temps), en mobilisant des pratiques bidimensionnelles (dessin, peinture, collage…), des pratiques tridimensionnelles (modelage, sculpture, assemblage, installation…) et les pratiques artistiques de l’image fixe et animée (photographie, vidéo, création numérique), pour développer chez les élèves des habiletés à fabriquer, représenter, mener un projet et s’exprimer sur son travail ou sur une œuvre. Le professeur favorise une rencontre régulière, directe ou médiatisée, avec des œuvres d’art de référence, contemporaines et passées, occidentales et extra occidentales, pour nourrir la sensibilité et l’imaginaire des élèves, enrichir leurs capacités d’expression et construire leur jugement. Il veille à aborder la diversité des pratiques, des époques et des lieux de création dans les références culturelles exploitées. Le professeur est attentif à l’acquisition d’un vocabulaire spécifique, à partir du travail sur les entrées du programme : diversité, richesse et justesse du lexique portant sur les sensations, les perceptions, les gestes, les opérations plastiques, les notions… Ce lexique permet d’aller progressivement au-delà de la description vers la caractérisation, l’analyse, l’interprétation. Le professeur veille à organiser l’espace de travail pour favoriser l’accès à l’autonomie. Lien vers les documents d’accompagnement pour les arts plastiques Éducation musicaleLes différentes compétences sont mobilisées et travaillées de concert. La pratique vocale suppose l’écoute et, inversement, l’écoute profite de la mobilisation de la voix (chant d’une mélodie structurante par exemple) comme du geste (formule rythmique frappée ou organisant un mouvement danse par exemple) pour s’enrichir. Durant chaque année du cycle, les élèves apprennent un répertoire d’au moins quatre chants et découvrent un ensemble quantitativement plus important d’au moins six œuvres (ou extraits d’œuvres). Choisies dans des styles et des époques divers, les œuvres écoutées posent de premiers repères organisant la richesse de l’environnement musical dans l’espace et dans le temps. Lien vers les documents d’accompagnement pour l’éducation musicale EPS Pour développer les compétences générales, l’éducation physique et sportive propose à tous les élèves, de l’école au collège, un parcours de formation constitue de quatre champs d’apprentissage complémentaires :
Lien vers les documents d’accompagnement pour l’EPS Langues vivantes (étrangères ou régionales)Pas de changement majeur, le niveau attendu est le niveau A1 du CECRL sans s’y limiter car le niveau A2 peut être atteint par un grand nombre d’élèves dans plusieurs activités langagières. Niveau A1 : L'élève est capable de comprendre des mots familiers et des expressions très courantes sur lui-même, sa famille et son environnement immédiat (notamment scolaire).
Des connaissances linguistiques et des connaissances relatives aux modes de vie et à la culture du ou des pays ou de la région où est parlée la langue confortent cet usage. C’est l’exposition régulière et quotidienne à la langue qui favorise les progrès des élèves ; son utilisation en contexte donne du sens aux acquisitions. Un début de réflexion sur le fonctionnement de la langue permet aux élèves d’acquérir une certaine autonomie dans la réception et dans la production et renforce la maitrise du langage. Indissociable de l’apprentissage de la langue, l’élargissement des repères culturels favorise la prise de conscience de certaines différences, développe curiosité et envie de communiquer. Les contacts avec les écoles des pays ou des régions concernés, les ressources offertes par la messagerie électronique, l’exploitation de documents audiovisuels contribuent à découvrir des espaces de plus en plus larges et de plus en plus lointains et à développer le sens du relatif, l’esprit critique, l’altérité. Lien vers les documents d’accompagnement pour les langues vivantes L’éducation morale et civique (EMC)Les programmes sont sortis l’an dernier, notre billet sur le sujet avec de nombreux liens vers des pistes concrètes est ici. Lien vers les documents d’accompagnement pour l’EMC L’éducation aux médias et à l’information (EMI) Il est précisé dans le volet 1 des programmes que : « L’éducation aux médias et à l’information permet de préparer l’exercice du jugement et de développer l’esprit critique. » Malgré nos vives protestations il n’existe un référentiel d’EMI que dans les programmes de cycle 4. Le CSP devrait en élaborer un mais nous ignorons quand il sera prêt et publié. En attendant vous trouverez dans ce billet notre proposition de référentiel qui pourra vous guider. Le numérique Il est très présent dans ces nouveaux programmes, nous avons écrit un billet complet sur le sujet avec ce qui est nouveau, comment faire et des liens utiles. Liens utiles :
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