Le Département de Médecine Générale et le Collège local ont uni leurs efforts pour organiser cette première édition de la Journée Universitaire de Médecine





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Le Département de Médecine Générale et le Collège local ont uni leurs efforts pour organiser cette première édition de la Journée Universitaire de Médecine Générale de Grenoble
Cette initiative prend toute son importance pour notre discipline dont les travaux et initiatives nécessitent une meilleure lisibilité tant de la part des professionnels que des institutionnels
Nous avons souhaité que l’ensemble des médecins généralistes du sillon alpin soit convié à cette manifestation.
Elle a pour objectifs d’être le reflet de l’activité de recherche clinique, indispensable à la profession et à l’activité quotidienne de chacun des Médecins généralistes que nous sommes , de susciter la réflexion collective et de stimuler l’envie de chacun d’être chercheur.
A partir de l’exposé de travaux de jeunes et de moins jeunes talents locaux ; au nom du Département de Médecine Générale, je remercie très vivement l’ensemble de ceux qui ont œuvré pour que cette journée connaisse la réussite :

en premier lieu l’équipe du collège réunie autour d’ Olivier Marchand son président, le Comité scientifique et Yoann Gaboreau, chef de clinique de Médecine générale qui se sont dépensés sans compter pour sélectionner des travaux de qualité et optimiser les conditions matérielles nécessaires au succès de cette journée.
Je remercie Bernard Sèle, Doyen de notre UFR, de soutenir cette manifestation par la mise à disposition des locaux et de l’honorer de sa présence.
Je suis particulièrement heureux de saluer la présence de Pierre Louis Druais, président du Collège de la Médecine Générale, qui a la tête du CNGE, a fait opérer un pas décisif à la reconnaissance et à l’essor de notre discipline.
Je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous d’excellents travaux ainsi que de bonnes fêtes de fin d’année

Gérard ESTURILLO

Professeur Associé de Médecine Générale
Chers Participants,
Nous avons le plaisir de vous accueillir pour cette première Journée Universitaire de la Médecine Générale de Grenoble. Son existence marque une avancée importante pour notre discipline, preuve de son existence universitaire qui se construit chaque jour sous l’impulsion du Collège Inter alpin des Médecins Enseignants (CIME) et du Département de Médecine Générale.
C’est donc naturellement que ces deux structures co-organisent cette journée qui est appelée à devenir un évènement majeur pour les généralistes de la Drôme, l’Isère et des deux Savoie.
En effet, nous avons voulu que ce tremplin qui valorise les travaux de recherches essentiellement des internes de médecine générale reste proche des problématiques quotidiennes des praticiens.
Nous souhaitons que tous nous puissions nous reconnaître dans cette recherche en médecine générale et qu’elle soit accessible à chacun d’entre nous, que ce soit en tant qu’investigateur, en tant que directeur de thèse ou bien comme lecteur et auditeur.

La recherche en médecine générale, si elle se pratique essentiellement dans le cadre universitaire existe aussi autour de nous au sein du CIME et elle est l’affaire de tous.

Je souhaite une longue et riche vie à la JUMGEG et je vous remercie de votre participation attentive et passionnée.
Olivier MARCHAND

Président du CIME


Organisation
Organisateurs :

  • Département de Médecine Générale (CIME) de la Faculté de Grenoble, Université Joseph Fourier ; Grenoble 1

  • Collège Interalpin des Médecins Enseignants (CIME)


Objectifs de la journée :

  • Conforter la spécialité Médecine Générale en tant que discipline universitaire

  • Promouvoir la formation médicale initiale et continue, et la recherche en Médecine Générale

  • Valoriser des travaux de recherche des médecins généralistes

  • Favoriser la rencontre MG installés, MG remplaçants et internes.

  • Développer les relations MG installés – DMG


Comité de Pilotage :

  • Dr Olivier MARCHAND, Président du Collège Interalpin des Médecins Enseignants (CIME)

  • Dr Guillaume de VERICOURT, Chargé d'enseignement

  • Dr Yoann GABOREAU, Chef de Clinique Universitaire de Médecine Générale


Comité d'organisation :

  • Pr Bernard SELE, Doyen de la Faculté de Médecine de Grenoble.

  • Pr Gérard ESTURILLO, Professeur Associé, Coordonateur du Département de Médecine Générale (DMG)

  • Pr Christophe PISON, Professeur Universitaire de pneumologie, CHU de Grenoble

  • Dr Dominique LAMY, Maître de Conférence Associé

  • Dr Françoise PAUMIER, Maître de Conférence Associé

  • Dr Marion CHAUVET, Chef de Clinique Universitaire de Médecine Générale

  • Dr Christophe FOUILLARD, Chargé d'enseignement

  • Sophia CHATELARD, Interne

  • Damien MAURIN, Interne


Comité Scientifique :

  • Pr Patrice FRANCOIS, Professeur Universitaire d'Épidémiologie, CHU de Grenoble

  • Pr Patrick IMBERT, Professeur Associé de Médecine Générale

  • Pr Jean Pierre JACQUET, Professeur Associé de Médecine Générale

  • Dr Gaëtan GAVAZZI, Maitre de Conférence Universitaire de Gériatrie, CHU de Grenoble

  • Dr Alain EL SAWI, Responsable Scienfifique du CIME

  • Véronique GARNIER, Interne


Partenaires :

  • CDOM : Conseils Départementaux de l'Ordre des Médecins de Haute-Savoie, Savoie et Drôme

  • VARAPP : VAlorisation et Recherche pour l'Amélioration des Pratiques Professionnelles

  • ARAVIS : Association Représentante des IMG des Alpes,Vallée de l'Isére et des Savoies

  • MdM : Association Médecins de Montagne

  • ReAGJIR Rhône Alpes : Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants

  • CHU de Grenoble

  • AEMG Grenoble: Association des Etudiants en Médecine Générale de Grenoble

  • URML RA : Union Régionale des Médecins Libéraux en Rhône-Alpes


Programme


8h45 - 9h15 : Accueil des participants
9h15 - 9h45 : Ouverture de la journée

  • Le Doyen de la faculté, Pr Bernard SELE

  • Le Président du Collège de la Médecine Générale, Pr Pierre Louis DRUAIS

  • Le Président du Collège Interalpin des Médecins Enseignants, Dr Olivier MARCHAND


9h45 - 11h05 : Communications Orales (amphi Boucherle)

  • Mesurer les gradients sociaux dans l'accès aux soins de prévention. Audit clinique auprès de 671 patients d’un cabinet de trois médecins généralistes. C PILOD

  • The Care Mesure: un outil d'évaluation de la prise en charge globale, centrée sur le patient, pour les internes en Médecine Générale. AC ZIPPER

  • Représentations ayant changé chez les soignants suite à la co-formation « santé et gens du voyage ». A propos d’une étude qualitative. B GALES

  • Les antibiotiques, c'est plus automatique ? A GERY-COLLOMB


11h05 - 11h20 : Pause
11h20 - 12h20 : Communications Orales (amphi Boucherle)

  • Dénutrition et démence du sujet âgé, comparaison des déterminants à la pratique du dépistage par le médecin généraliste en Isère et en Savoie. Y GABOREAU

  • Les motivations du choix des internes de médecine générale aux épreuves classantes nationales 2009 pour la faculté de Grenoble : approche qualitative. V CHEILAN

  • Déterminants du lieu de consultation pour les soins primaires de gynécologie obstétriques. Enquête auprès de 521 femmes consultant au CHU de Grenoble. J WITTMANN

11h20 - 12h20 : Posters Commentés (Salle Mazaret)

  • La présence du partenaire lors d'une demande d'IVG, une étude propective. G PRUDHON CHATELAIN

  • Vers quelle structure de proximité orienter les blessés évacués par les services des pistes ? M CHAUVET

  • Utilité d'un test validé pour le dépistage d'un risque de chute, d'une dépendance fonctionnelle, ou d'un risque de malnutrition en médecine générale chez les patients de 80 ans et plus. F TRINCHERO

  • Apport d'un réseau de médecins correspondant du SAMU à la prise en charge des urgences. D LACROIX

  • Analyse du médecin généraliste en montagne. Étude et analyse du temps des actes de traumatologie, et des facteurs influençant ce paramètre dans 11 stations de ski. S CLAUDE


12h30 - 12h50 : Prix de thèse du CIME et sa présentation (Amphi)
12h50 - 13h00 : Clôture de la journée

  • Le Coordonateur du Département de Médecine Générale de Grenoble, Pr Gérard ESTURILLO


13h00 : Brunch offert par le CIME

ABSTRACTS

Mesurer les gradients sociaux dans l'accès aux soins de prévention. Audit clinique auprès de 671 patients d’un cabinet de trois médecins généralistes.

C PILOD

chloe.pilod@yahoo.fr
Mots clés : inégalités sociales de santé, accès aux soins, prévention, EPICES.
Contexte : Les inégalités sociales de santé se définissent comme le gradient de morbimortalité selon la catégorie socioprofessionnelle. En France, ces inégalités restent préoccupantes. Leur réduction, si elle relève essentiellement des politiques publiques sur des déterminants de type sociaux, concerne aussi directement la pratique de la médecine générale. Or la démarche préventive parait en théorie plus efficace que la démarche curative pour lutter contre ces inégalités. Pour caractériser les populations concernées, l'approche subjectivée de la vulnérabilité sociale semble plus pertinente que la classique distribution par catégories socioprofessionnelles.

Cette étude a pour objectif de comparer la pertinence de la catégorie socioprofessionnelle à celle du score de vulnérabilité sociale EPICES (Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les Centres d’Examens de Santé) pour mesurer les gradients sociaux de distribution des soins de prévention.
Méthode : l’accès aux soins de prévention est approché par un outil composite comportant :

  • vaccination antitétanique

  • dépistages de 3 cancers (colon, sein et col utérin).

Les caractéristiques sociales sont étudiées par :

  • score EPICES

  • données sociales classiques (catégories socioprofessionnelles, niveau d’étude, minima sociaux, situation face à l’emploi).


Résultats : malgré des caractéristiques sociales défavorables (38% de la population vulnérable selon EPICES), les taux de couverture vaccinale antitétanique et de dépistage des 3 cancers (colon, sein, col utérin) apparaissent élevés (respectivement 84,9%, 83,7%, 90,7%, 91,8%). Il n’a été possible de mesurer qu’un seul gradient social, modeste, pour la vaccination et uniquement grâce à EPICES.
Discussion : deux hypothèses explicatives se distinguent. Coté patient, la population de l’étude appartient à la patientèle d’un cabinet médical donc présente d’ores et déjà une aptitude au recours aux soins. Coté médecin, un engagement particulier des acteurs en faveur de la prévention est à souligner.
Conclusion : cette étude locale met en évidence un meilleur accès aux soins de prévention que dans la population générale et l'absence de gradient social dans la distribution du dépistage de trois cancers. Etendre ailleurs cette exploration permettrait de mieux caractériser ces résultats qui pourraient être attribués à l’implication des médecins généralistes concernés.


The Care Mesure : un outil d'évaluation de la prise en charge globale, centrée sur le patient, pour les internes en Médecine Générale

AC ZIPPER

anneclairezipper1983@yahoo.fr

Contexte : ce travail propose un questionnaire explorant l’empathie des internes en médecine générale auprès des patients, lors du stage chez le praticien. C’est un outil permettant une évaluation de la prise en charge globale de l’interne. La mesure de l’empathie par un questionnaire au cours de la consultation est développée par le Dr MERCER (DMG de Glasgow et d’Edimbourg, 2004) pour évaluer l’empathie au sens large du terme dans une relation thérapeutique, par une approche holistique, centrée sur le patient.
Méthode : 1. Traduction selon la méthode de traduction inversée double (back-to-back) 

- double traduction anglais - > français séparée, comparaison puis synthèse

- double retraduction français -> anglais séparée, comparaison puis synthèse

Prise en compte des remarques des traducteurs

Etablissement de la version à tester

2. Evaluation de la compréhension du questionnaire lors de la consultation du médecin stagiaire chez le praticien:

-proposition du questionnaire, temps de remplissage, entretien semi directif enregistré

-retranscription des enregistrements, analyse.
Résultats : l’analyse des données montre que le questionnaire ne pose pas de problème de compréhension. L'expression « élaborer un plan d’action » nécessiterait une reformulation et certains items ne semblent pas adaptés à tous les motifs de consultations.
Discussion : un questionnaire est une construction unilatérale d'un échange d'où l'inadéquation possible du questionnaire face à la variabilité des motifs de consultations. Une traduction est le passage d'un univers de références culturelles à un autre, une analogie et non une synonymie.

Evaluer la compréhension de quelqu'un d'autre, c'est croire accéder directement à la pensée de l'autre alors que cet accès est humainement « médiée » par le langage. Il est illusoire d'accéder « immédiatement » à ce que pense l'autre. Le nombre de patients est insuffisant.
Conclusion : l’analyse de cette étude ne montre pas de difficultés de compréhension du questionnaire traduit. On pourrait proposer le questionnaire aux internes lors de leur stage chez le praticien comme outil d'auto-évaluation, et ainsi permettre de le finaliser en prenant en compte les retours des utilisateurs.


Représentations ayant changé chez les soignants suite à la co-formation « santé et gens du voyage ». A propos d’une étude qualitative.

B GALES

brieuc.gales@gmail.com
Contexte : les co-formations sont un nouvel outil pédagogique dans le cadre de la lutte contre les exclusions. La communauté des gens du voyage est victime d’une certaine exclusion du système de soins participant à une espérance de vie estimée de vingt ans moindre que le reste de la population. La co-formation « santé et gens du voyage » a été organisée afin de faire évoluer la pratique des soignants et des voyageurs concernant les soins.
Méthode : nous avons mené une étude qualitative descriptive à partir de quinze entretiens semi-dirigés des soignants ayant participé à cette formation. Cette étude a recherché les changements de représentations des soignants envers les gens du voyage, notamment dans leur rapport à la santé. Les principales représentations ayant changé sont :

La notion d’un référent dans un groupe de voyageurs.

L’organisation du groupe, et le rôle des femmes concernant les questions de santé.

Une angoisse très présente chez les voyageurs concernant les maladies, chaque symptôme pouvant être vécu, pour eux, comme annonciateur de mort.

La mauvaise compréhension des explications de la communauté médicale.

Un sentiment de persécution dans la communauté des voyageurs

Une vision très négative de l’institution hospitalière, vécue comme hostile envers eux.
Résultats : les changements de représentation ont conduit à des changements de pratique, prenant en compte la culture des gens du voyage.

Prendre un référent pour s’adresser à un groupe

Leur proposer un référent du côté soignant

Prendre le temps d’expliquer

Prendre le temps de rassurer
Discussion : cette co-formation a apporté un plus par rapport à une formation classique : une expérience, et des échanges humains riches. Ceci semble être une des pierres d’angle des co-formations.
Conclusion : cette étude est le premier travail extérieur dans le champ de la santé sur une co-formation, abordé comme une introduction à d’autres travaux ultérieurs : étudier les co-formations

Du point de vue des patients, à travers un travail qualitatif exploratoire.

Comme outil de recherche, en comparant les données issues des co-formations à celles issues de la littérature, puis confirmer les données nouvelles par d’autres méthodes de recherche.

Comme outil pédagogique dans la formation initiale ou continue des soignants, dans un cadre pluridisciplinaire.

Les antibiotiques, c'est plus automatique ?

A GERY-COLLOMB

audrey.gery@gmail.com

Justification : depuis la découverte des antibiotiques, leur utilisation a révolutionné le paysage de la santé en France. De ce fait, ils ont été largement prescrits ayant permis de sauver des dizaines de milliers de vie. Cependant, par surconsommation, le spectre des bactéries multirésistantes et la peur de voir resurgir des infections non traitables ont poussé les autorités de Santé à mettre en place une campagne de sensibilisation en 2002 (CNAM) visant à réduire la préscription d'antibiotiques accompagnée de Recommandations de Bonnes Pratiques (AFSSAPS, HAS). Après des objectifs atteints nous restons le 2ème plus gros prescripteur d'antibiotique en Europe avec une recrudescence depuis 2007.
Question : Pourquoi en prescrivons nous toujours trop ? Comment moins les prescrire en médecine générale ?
Méthode : revue bibliographique.
Résultats : Les motifs de prescriptions inadéquates prennent source au moment de la consultation selon 11 situations “critiques”. Deux déterminants du côté du médecin apparaissent : la manque de temps et la fatigue. La relation médecin-malade est quant à elle à double effet (positif ou négatif). En cas de refus du médecin, le patient serait mécontent dans 30% des cas alors que le médecin vit un sentiment d'échec dans 1 cas sur 2 en cas de prescription inappropriée avec sentiment d'échec, de culpabilité, de dévalorisation. Des stratégies seront proposées pour une issue heureuse dans ce type de consultation.
Discussion : les stratégies proposées sont à contre courant de la cascade prescriptive (consultation découpée en signes, diagnostic et traitement). Celles ci nécessitent un temps de négociation plus important mais sans prise de temps supplémentaire et donc une modification de pratique. Les médecins généralistes sont ils prêts à discuter du refus du traitement antibiotique avec leur patient ? la pression ressentie de la prescription d'un traitement efficace est il associé à la prescription systématique d'un traitement antibiotique ? Quelles sont les représentations des soignants et des patients du traitement efficace ?

Dénutrition et démence du sujet âgé, comparaison des déterminants à la pratique du dépistage par le médecin généraliste en Isère et en Savoie.

Y GABOREAU

yoann.gaboreau@gmail.com
Mots Clés : sujet âgé, dépistage, dénutrition, démence, médecin généraliste
Contexte : la gériatrie est devenue un objectif prioritaire de Santé Publique. Dans un contexte socio-démographique où la population vieillissante augmente, où la démographie médicale diminue et où la majorité de cette population vit en communauté, l'optimisation des pratiques et des moyens devient nécessaire. Le médecin généraliste a donc ici un rôle prépondérant. Parmi les pathologies associées au vieillissement, la dénutrition et la démence présentent des prévalences et taux d'incidence élevés mais aucune donnée française concernant l'étude des facteurs associés aux pratiques de dépistage de ces pathologies en santé primaire n’existe. Nous nous sommes donc attachés à chercher les déterminants à la pratique systématique par le médecin généraliste du dépistage annuel de ces deux pathologies phares chez le sujet âgé de 75 ans et plus.
Méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique, transversale analytique. Tous les médecins généralistes installés de Savoie et Isère ont été interrogés par courrier électronique puis par courrier postal pour les non répondeurs à partir d'un questionnaire anonyme. 493 retours analysables ont été récoltées (26,9%). Les tests utilisés au risque d'erreur α = 5% sont des tests de Chi deux, Student et régression logistique.
Résultats : promoteurs et freins significatifs varient en fonction de la pathologie dépistée : «l'insuffisance de connaissances» est commun aux deux problématiques, alors que la «dégradation des conditions de travail», «l'oubli du dépistage» que pour la dénutrition, «adresser au spécialiste» et le «manque de temps» que pour la démence. Par régression logistique, le sentiment d'utilité du dépistage est un promoteur commun à la réalisation du dépistage systématique des deux pathologies; la qualité de l'information reçue pour la dénutrition; le département d'exercice, l'âge du médecin, les difficultés sociales ressenties pour la démence.
Discussion : les biais de mémorisation et de sélection sont probablement présents. La majorité de nos résultats sont en accord avec les données de la littérature mais quelques facteurs significatifs apparaissent. Sont-ils spécifiquement français ?
Conclusion : au total, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer nos résultats, d'autres centrées sur les représentations, les comportements adoptés autour de ces pathologies pourraient mettre en évidence d'autres pistes de travail dans la promotion du “mieux vieillir”.

Les motivations du choix des internes de médecine générale aux épreuves classantes nationales 2009 pour la faculté de Grenoble : approche qualitative

V CHEILAN

cheilanviolaine@yahoo.fr
Mots-Clés : enquête, qualitatif, pédagogie, médecine générale, internes
Contexte : à l’issue des Epreuves Classantes Nationales 2009, Grenoble a été la première ville de faculté choisie par les internes pour y réaliser le DES de médecine générale. L’objectif de notre étude est de mettre en évidence les motivations des internes de médecine générale à choisir de réaliser leur cursus de troisième cycle dans la subdivision de Grenoble.
Population et méthode : critères d’inclusion : être interne de médecine générale issu de la promotion 2009-2010

Méthode utilisée : étude qualitative

Des entretiens collectifs (focus groupes) ont été réalisés pour effectuer cette étude : cinq focus groupes représentant environ la moitié de la promotion.
Résultats : la qualité de la formation pratique et théorique est une caractéristique importante pour les personnes interrogées. La considération des internes, la diversité, la qualité des stages ainsi que la réalisation de la maquette en 2 ans participent à la valeur donnée à ce DES.

Le cadre géographique est un des autres critères évoqués. La situation de la ville de Grenoble au cœur des Alpes, la proximité et la qualité des villes des périphériques attirent les étudiants.

Enfin, les raisons personnelles et familiales participent au choix de la faculté avec une qualité de vie apparaissant comme prioritaire aux yeux des étudiants.
Discussion : les résultats de notre étude concordent avec 3 autres études précédemment réalisées. Cependant, des critères comme la formation théorique, la maquette en 2 ans, la considération des internes sont des caractéristiques qui n’ont jamais été citées auparavant, constituant donc une piste pour les facultés afin d’attirer les futurs généralistes.

Par ailleurs, l’importance qu’accordent les étudiants à la réalisation de stages chez le praticien durant leur cursus souligne la nécessité d’une campagne de recrutement de maîtres de stages.
Conclusion : nous pouvons dire que cette étude nous a permis de mettre en évidence de multiples raisons concernant le choix des étudiants pour la faculté de Grenoble.

Afin de maintenir ce rang au sein des épreuves classantes nationales, il nous semble primordial d’améliorer la communication.

Déterminants du lieu de consultation pour les soins primaires de gynécologie obstétrique. Enquête auprès de 521 femmes consultant au CHU de Grenoble

J WITTMANN

juliette.wittmann@laposte.net
Mots clés : gynécologie ; obstétrique ; soins primaires ; consultation ; déterminants
Contexte : historiquement, le suivi gynécologique et obstétrical des femmes était massivement assuré par les gynécologues. La diminution du nombre de ces médecins a modifié les choix des femmes. L’objectif de cette étude est de déterminer les raisons de l’orientation des femmes pour leurs soins primaires gynécologiques vers les spécialistes d’organe exerçant à l’hôpital.
Méthode : il s’agit d’une étude déclarative basée sur un questionnaire remis aux femmes consultant dans l’unité de gynécologie obstétrique du CHU de Grenoble en Mars 2008. Étaient exclues les femmes adressées par un gynécologue obstétricien.
Résultats : 521 questionnaires (73,18% des consultations) ont été retournés, 347 ont été exploités : 265 femmes (76.36%) consultant de leur propre initiative et 82 femmes adressées par un médecin généraliste ou urgentiste. Les soins primaires représentent la majorité des motifs de consultation, d’autant plus pour les femmes qui viennent de leur propre initiative. Les médecins de ville relayent les cas complexes au spécialiste, essentiellement en ce qui concerne les pathologies chroniques et les troubles de la fertilité (p<0,0001). 65 à 70% des femmes ont notion d’une compétence du médecin généraliste dans ce domaine (p<0,0001) et leur font confiance. Les femmes consultant de leur propre initiative préfèrent le gynécologue parce qu’elles pensent qu’il est plus compétent et parce qu’elles en ont l’habitude. Elles acceptent éventuellement la prise en charge du généraliste, en particulier si elles l’ont déjà consulté dans ce domaine auparavant (p<0,0001).
Discussion : il serait utile d’analyser le contenu des consultations afin de savoir si les femmes adressées par des généralistes présentent des pathologies plus complexes que celles venues de leur propre grès. Cette étude permet de constater que le déterminant essentiel de consultation pour les soins primaires de gynécologie obstétrique chez le gynécologue est le manque d’information des patientes sur les compétences des généralistes.
Conclusion : il semble donc urgent de mettre en oeuvre une campagne d’information promouvant les compétences des médecins généralistes en soins primaires de gynécologie obstétrique.

La présence du partenaire lors d'une demande d'IVG, une étude prospective

G. PRUDHON CHATELAIN

gillesprudhonchatelain@yahoo.fr

Mots clés : intéruption volontaire de grossesse ; avortement ; étude prospective ; présence partenaire ; hommes ; accompagnement ; mineures
Introduction : la place de l’homme dans l’IVG, auparavant occupée par les seuls médecins a évolué avec la loi Veil. L’homme en tant que partenaire n’est plus tenu à l’écart de l’avortement, il prend part à la décision et en partage donc la responsabilité. Sa présence est-elle à la fois morale et physique? Existe-il des facteurs de risque de consultation non accompagnée?
Matériels et méthodes : une étude prospective a été réalisée au centre d’IVG du CHU de Grenoble sur une période de 15 jours d’activité. Un échantillon de 95 femmes a été étudié durant cette période à l'aide d'un questionnaire rempli durant l'entretien pré-IVG. Les données ont été analysées selon le test du Khi2, le coefficient Q de Yule, et le test de Student, après vérification de la répartition gaussienne des échantillons et de l'homogénéité de leurs variances grâce au facteur de Snedecor.
Résultats : 24 femmes étaient accompagnées par leur partenaire (25,3%); 71 ne l’étaient pas (74,7%).
Analyses : une femme a 2,5 fois plus de chance d'être accompagnée si elle est mineure (RR=2,59), p < 0,01 avec 1ddl. Plus une femme est jeune, plus elle a de chance d'être accompagnée par son partenaire lors d'une demande d'IVG, p<0,005 (t=2,671 ; ddl=100).
Discussion : il existe sans doute un facteur intermédiaire expliquant le lien entre la technique et l'accompagnement, ce biais aurait sans doute pu être évité en recueillant l'âge gestationnel. Devant la faible proportion de mineures se présentant pour une IVG, la puissance de l'étude n'était pas suffisante; un échantillon de plus grande taille permettrait sans doute de mettre en évidence un accompagnement plus fréquent par le partenaire que dans le reste de la population. Seuls 14 partenaires sont volontairement absents, soit 15% de la population étudiée.
Conclusion : l'Interruption Volontaire de Grossesse est plus qu'une histoire de femmes. Les raisons de l'absence du partenaire au cours d'une demande d'IVG sont multifactorielles mais résulte surtout d'une dynamique de couple et n'est pas uniquement le fait d'un homme fuyant ses responsabilité.

Vers quelles structures de proximité orienter les blessés évacués par les services des pistes ?

M CHAUVET

doc.m.chauvet@gmail.com
Mots clefs : médecine de montagne, législation, radiologie, traumatologie, pistes de ski
Introduction : les cabinets médicaux de montagne traitant les blessés évacués par les services des pistes, se heurtent à l'absence de définition officielle du « centre de soins approprié », alors même que les maires des stations de sports d’hiver sont responsables jusqu’à l’arrivée du blessé dans ces centres. Ce travail souhaite expliciter cette problématique et proposer une organisation structurelle adaptée.
Matériels : ce travail s’appuie une revue de la littérature des normes et réglementations qui s’imposent aux cabinets médicaux afin de dégager un cahier des charges pour ces centres.
Résultats : il existe un certain nombre d’obligations qui régissent tout centre de soins : sécurité incendie, accueil des handicapés, normes d’électricité et gestion des déchets d’activités de soins à risque infectieux. Les questions d’hygiène sont quant à elles couvertes par des recommandations de bonne pratique. En stations de montagne s’ajoutent les normes réglementant la radiologie. On se placera dans le respect du code de Déontologie Médicale et de l'Arrêt MERCIER.
Discussion : une structure médicale de proximité, permettant une prise en charge rapide des blessés des pistes, devra donc s’adapter : la station, le nombre de blessés, les types de lésions, les équipes médicales qui y exercent.

De plain-pied, sur une superficie d’au moins 80 m² (pouvant aller jusqu’à 300 m² si une équipe importante y accueille tous types de blessés), elle sera accessible aux ambulances et comprendra salle d’attente, cabinet de consultation, salle de radiologie, salle de soins techniques, sanitaires accessibles aux handicapés et local ménage voire secrétariat, deuxième salle de soins ou autre salle d’attente.
Conclusion : le coût de telles structures est élevé. Une réflexion sur leur financement s’impose. Afin de maintenir l’offre de soins de proximité souhaitée par la loi HPST, les collectivités et autres instances doivent s’investir pour aider les candidats à cette pratique, leur permettant, à moindres frais pour la société, de financer immobilier, équipement et fonctionnement du cabinet.
Utilité d’un test validé pour le dépistage d’un risque de chute, d’une dépendance fonctionnelle, ou d’un risque de malnutrition en médecine générale chez les patients de 80 ans et plus ?

F TRINCHERO

franck.trinchero@ch-chambery.fr
Introduction : on constate un vieillissement de la population française. En parallèle, il existe une augmentation de l’incidence des facteurs de risques associés aux syndromes gériatriques. L’utilité d’un test validé pour la détermination d’un risque de chute, d’une dépendance fonctionnelle ou d’un risque de malnutrition chez des patients de 80 ans et plus, n’est pas établie en médecine générale. L’objet de ce travail est de comparer l’identification de ces trois facteurs de risques par les médecins traitants, sans tests validés, aux résultats de tests validés de référence.
Méthode : vingt-six médecins généralistes savoyards ont accepté de compléter un questionnaire pour savoir si, d’après eux, il existait chez deux de leurs patients âgés de 80 ans ou plus, sélectionnés au hasard, un risque de chute, une dépendance fonctionnelle ou un risque de malnutrition. On évaluait la concordance de leurs réponses avec les résultats d’un test validé considéré comme la référence : test chronométré de l’appui unipodal pour le dépistage d’un risque de chute, ADL-IADL pour le dépistage d’une dépendance fonctionnelle, shortMNA-MNA complet pour le dépistage d’un risque de malnutrition protéino-énergétique.
Résultats : les prévalences (mesurées par les tests) du risque de chute, de dépendance fonctionnelle et du risque de malnutrition étaient respectivement de 73%, de 75%, et de 33%, tandis que les médecins identifiaient ces risques à respectivement 63,5%, 50% et 4%.  Pour le risque de chute, la concordance du résultat du test était faible avec la réponse du médecin traitant (coefficient Kappa 0,341 ; p<0,05). Pour la dépendance fonctionnelle, la concordance du résultat du test, était modérée avec la réponse du médecin traitant (coefficient Kappa 0,423 ; p<0,05). Pour la malnutrition, on constatait une indépendance des réponses des médecins (coefficient Kappa 0,039 ; p>0,05) vis à vis du test.
Discussion : cette étude pilote révèle un dépistage insuffisant du risque de chute, d’une dépendance fonctionnelle ou d’un risque de malnutrition sans l’utilisation d’un test validé dans la population âgée de 80 ans et plus en médecine générale. Cette étude réaffirme l’intérêt d’une consultation dédiée de prévention gériatrique avec les outils appropriés.
Apport d'un réseau médecins correspondants du SAMU à la prise en charge des urgences

D LACROIX

dianelacroix35@yahoo.fr
Mots Clés : aide médicale urgente, médecin correspondant du SAMU, urgences vitales, zones de montagne isolées, médecins de montagne.
Introduction : depuis novembre 2003, l’Aide Médicale Urgente de notre région se dote de MCS, qui interviennent pour prendre en charge les urgences vitales, dans l’attente de l’arrivée des SMUR en zones de montagne isolées, lorsque ces derniers ne peuvent être sur les lieux dans des délais acceptables. Nous avons voulu mettre en évidence les apports d’un tel réseau.
Matériel et méthode : nous avons effectué une étude longitudinale à partir d’un registre prospectif de 2814 fiches d’intervention MCS s’étant déroulées entre décembre 2003 et mars 2009. Toutes les fiches ont été inclues. La population prise en charge, l’évolution du nombre de missions et de MCS, le déclenchement des médecins, le devenir des patients, les gains de temps de médicalisation, les interventions (durée, lieux, acteurs), les diagnostics, ont été analysés. Toutes les statistiques ont été effectuées avec les logiciels EPI 2000® et Excel 2007®.
Résultats : l’âge moyen des patients est de 41,6 ans (1 jour à 104 ans) avec un sexe ratio de 1,8 en faveur des hommes. Le nombre de missions a plus que doublé depuis la mise en place du réseau, le taux de MCS répondeurs est passé de 71% à 92,4%. Le SAMU est à l’origine de 27,2% des missions et est présent dans 36,8% des interventions. 50,2% des missions se déroulent hors du cabinet dont 18,3% en montagne. Le gain de temps de médicalisation est en moyenne de 28 minutes. 77,5% des patients sont hospitalisés (632 d’entre eux ont bénéficié d’un transport médicalisé par le MCS), 17,85% sont entièrement pris en charge au sein du cabinet. La traumatologie (48%) et la cardiologie (18%) représentent la majeure partie de l’activité ; 38,4 % des ACR sont admis en USI, 30,1% des patients ont bénéficié d’une analgésie et 27 patients d’une thrombolyse par le MCS pour un SCA ST+.
Discussion/Conclusion : nos résultats révèlent l’intérêt des MCS dans la prise en charge des urgences, notamment cardio-vasculaires, du fait de la réduction du délai entre l’appel et les premiers soins (28 minutes). Leur rôle ne se limite pas à la prise en charge de l’urgence vitale, l’antalgie des patients occupe également une place prépondérante. L’implication des généralistes est importante. Le défaut de remplissage des fiches d’intervention constitue la principale limite de l’étude. Malgré cette dernière, le réseau MCS s’intègre à l’AMU dans notre région.


Travail du médecin généraliste en montagne. Etude et analyse du temps des actes de traumatologie, et des facteurs influençant ce paramètre dans 11 stations de ski.

S CLAUDE

sophieclaude74@wanadoo.fr
Mots Clés : médecins de montagne, traumatologie, consultation, temps de consultation, auxiliaires médicaux.
Objectif : détermination et mesure du temps des différentes séquences (temps total, temps de soin, temps « périphérique », durée de participation des auxiliaires médicaux) pour les actes de traumatologie et les consultations du médecin généraliste installé en montagne, afin de mettre en évidence une variation de ces temps avec le nombre d’intervenants, l’âge et l’expérience des médecins.
Matériel et Méthode : étude prospective dans 11 cabinets médicaux de stations de sports d’hiver en saison d’hiver 2006-2007 répondant aux critères d'inclusion de l'étude. Mesure des temps de prise en charge des actes traumatologie et consultation sur le terrain, à l’aide de plusieurs chronomètres, puis analyse des données obtenues.

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