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Point de vue utilisé : la technique.
Sommaire
COURS 2 : REGLAGES EN PHOTOGRAPHIE 7
COURS 3 : ESTHETIQUE EN PHOTOGRAPHIE 9
COURS 4 : TECHNIQUES PHOTOGRAPHIQUES 10
COURS 5 : TRAITEMENTS 11
COURS 6 : GESTION DE LA COULEUR ET DES MEDIAS NUMERIQUES 14
COURS 7 : MEDIAS NUMERIQUES 15
COURS 8 : COMPRESSION ET FORMATS 18
COURS 1 : MATERIEL POUR LA PHOTOGRAPHIE NUMERIQUE
Intro Distinction numérique/analogique : le 1er est continu contrairement au second qui est discret et codé ce qui implique la nécessité d’un support (ordi par exemple) pour décoder les informations. La numérisation des informations récoltées par un appareil photo n’enlève pas le bruit qu’il a aussi retranscrit.
Les appareils ils sont tous composés d’un boitier, un objectif, un capteur, un système de visée et un écran LCD.
Compacts objectifs non interchangeables visée optique indépendante de celle utilisée pour prendre les photos entrainant des problèmes de parallaxe capteurs minuscules

Bridges plus gros, avec plus de possibilités de réglages possibilité de très gros zoom visée numérique petits capteurs

Reflex objectifs interchangeables visée reflex (image réfléchie par un miroir)

Moyen/grand format plus gros que les reflex objectifs et dos interchangeables (possibilité de changement de l’argentique vers le numérique et inversement) changement de visée possible
Télémétriques pas de miroir (appareil plus fin) 3 chemins de la lumière -> 2 « yeux » qui permettent la mise au point (manuelle)
Objectifs Composés de lentilles qui bougent pour faire la mise au point, zoomer et fermer/ouvrir le diaphragme parfois périscopiques (à l’intérieur du boitier)
Peut être interchangeable (sur les reflex), fixe (sur les compacts) ; mais aussi variable (permettant les zooms) ou non.
Focale = distance entre capteur et la lentille. Des groupes de lentilles sont mobiles pour agrandir/rétrécir la focale (donc zoomer/dé zoomer). Focale standard = 50 mm. En dessous, on a les grands angles, au dessus les téléobjectifs (peuvent déformer la perspective et produire une photo « écrasée »). Plus la focale est longue, plus l’angle de vue est petit.
Les valeurs de focale sont données pour un capteur 24*36, la « vraie » valeur de focale change en fonction de la taille du capteur -> utilisation d’un coefficient de conversion focale pour connaitre l’équivalent, égal au rapport des diagonales des capteurs.
Diaphragme augmente/réduit la quantité de lumière qui vient toucher le capteur. L’ouverture du diaphragme permet de quantifier cette valeur : plus ce nombre est élevé, plus le diaphragme est fermé. L’ouverture maximale est importante et permet d’appréhender la luminosité de l’objectif : plus ce chiffre est élevé, plus l’objectif sera lumineux.
Capteurs Matrice de cellules photosensibles (photo sites) mesurant la quantité de lumière qu’elles reçoivent.
Pour obtenir image en couleur, on place devant le capteur une mosaïque RVB (filtre rouge, vert ou bleu devant chaque carré de photo sites ; 2 filtres verts pour un bleu et un rouge car l’œil perçoit plus de détails dans le vert) pour ne récupérer qu’une composante de la lumière. Pour assembler l’image, on utilise une interpolation (moyenne des couleurs captées autour d’une cellule pour trouver la couleur portée par la cellule) -> importance du nombre de sites
Les images sont donc à l’origine légèrement floues, ce qui est corrigé en ajoutant des filtres mais des problèmes peuvent apparaitre (halos clairs, bruit ou diagonales trop accentués…) -> solutions : capteur avec 3 couches de cellules photosensibles (limites = nombre de pixels, sensibilité), filtre passe bas qui supprime le moiré, filtre absorbeur d’infra rouges, réseau de micro lentilles qui maximisent le rendement dans l’obtention de la lumière (évite donc les aberrations chromatiques) et permettent d’avoir des appareil avec une très grande dynamique.
Dans l’environnement du capteur, on trouve notamment : filtre anti poussière, stabilisateur.
COURS 2 : REGLAGES EN PHOTOGRAPHIE Vitesse d’obturation détermine le temps d’exposition de la prise de vue vitesse rapide = temps d’exposition court vitesse lente = temps d’exposition long
Rapport ouverture/vitesse d’obturation la même luminosité est obtenue : f/2 1/1000 f/2.8 1/500 f/4 1/250 f/5.6 1/125 f/8 1/60 f/11 1/30 f/16 1/15
Profondeur de champ Varie en fonction de l’ouverture, la focale, la distance de mise au point et ka nature du capteur. Plus l’ouverture est grande, plus la profondeur de champ est petite (1er plan net, le reste est flou). Plus la distance de mise au point est grande, plus la profondeur de champ est grande.
Sensibilité Compensation du triplet ouverture/sensibilité/vitesse : augmenter la sensibilité permet de recueillir moins de lumière (luminosité doublée lorsque la sensibilité double) mais augmente le bruit
Modes semi automatiques Modes P (programme) = l’appareil gère l’ouverture et la vitesse (mode automatique) A (apperture) = on règle l’ouverture, l’appareil gère la vitesse S/Tv (speed) = on règle la vitesse, l’appareil gère l’ouverture M (manuel) = on peut tout régler
Exposition Mesure de la lumière spot (en prenant en compte une petite zone centrale), pondérée centrale (prend en compte une large partie centrale) ou multizone Niveau global d’exposition (en général) = 18 % (valeur qui permet le calibrage de l’appareil et la correction des photos) Utilisation de l’histogramme pour déterminer si il y a sur/sous exposition, mais attention : tout dépend de l’objet considéré, il faut toujours comparer l’histogramme et la photo.
Profondeur de champ On peut jouer sur l’ouverture pour déterminer zone de netteté entre avant (1/3) et arrière (2/3) de la photo, mais elle est aussi fonction de l’appareil utilisé, la distance de mise au point et la focale. Plus le capteur est petit, plus la profondeur est grande.
Balance des blancs Outil qui permet de changer la teinte d’une photo et permet de s’adapter à l’éclairage ou aux conditions météo.
COURS 3 : ESTHETIQUE EN PHOTOGRAPHIE La technique contrôle l’esthétique : la photo ne se limite pas à la sensation personnelle du photographe, il existe un langage de la photographie qu’il faut maitriser pour que les autres comprennent nos photos.
COURS 4 : TECHNIQUES PHOTOGRAPHIQUES Compenser une sous exposition - utiliser la correction d’exposition - utiliser le mode manuel - changer le mode de mesure de la lumière
Corriger une sur exposition Mêmes méthodes (correction d’exposition, mode manuel ou mode de mesure de la lumière) à employer.
De nuit
Spectacles - réussir l’exposition - faible luminosité -> grande ouverture, haute sensibilité - risque de flou de bougé de l’appareil et du sujet : utiliser trépied - respect des couleurs : balance des blancs tungstène ou manuelle avec éclairage neutre
Paysages -avec trépied : utiliser faible sensibilité, haute sinon - utiliser format raw, chartre gris neutre pour la balance des blancs - utiliser 1 objectif lumineux et stabilisé - utiliser 1 télécommande, le retardateur, lester le trépied ou faire paravent pour éviter de flou de bougé de l’appareil
Macro -rapport 1/1 entre objet photographié et rendu - utilisation d’objectifs spécifiques avec distance de mise au point très petite - intercaler soufflet entre le capteur et l’objectif pour augmenter la distance focale - photographier un objet propre - utiliser vitesse très élevée et haute sensibilité
Architecture - utiliser objectif à décentrement pour éviter d’avoir des lignes fuyantes, sinon correction de la perspective possible avec Photoshop - utiliser 1 grand angle et prendre la photo en « regardant droit » - possibilité d’ajouter le mouvements des voitures, passants à côté du bâtiment mis en valeur en utilisant un filtre gris neutre et une pose longue
Panoramique - rapport hauteur/largeur très important (à partir de 16/9) - utilisation de 2 techniques : assemblage ou recadrage - pour obtenir une exposition correcte de la photographie, il faut prendre les photos en mode manuel et noter les vitesses d’obturation, on utilisera la moyenne pour prendre les photos utilisées dans un logiciel de montage - ne pas faire tourner l’appareil par rapport à soit même : il faut le faire tourner par rapport à l’axe de l’appareil, donc utiliser un trépied - les réglages doivent être identiques sur toutes les photos : 1 mise au point, 1 balance des blancs, 1 focale, vitesse d’obturation moyenne - utiliser niveau à bulles
Flash - lumière directe très dure // éclairage indirect au mur ou au plafond : lumière plus douce - utilisation du flash au 1er rideau : portraits // au 2e rideau : paysages - utiliser temps d’exposition long pour voir arrière plan.
COURS 5 : TRAITEMENTS Intro
Original numérique = fichier brut qui sort de l’appareil photo (équivalent du négatif en argentique)
L’information ne peut pas être créée : chaque traitement effectué ne pourra rien rajouter à l’original
Format jpeg = format de publication : il est déjà traité par rapport au raw et perd des informations a chaque enregistrement
Jpeg : 8 bits/couche soit la précision de l’œil humain // raw : 24 bits/couche soit 8 pour le bleu, 8 pour le vert et 8 pour le rouge. Donne accès à 24 millions de couleurs et permet d’éviter la perte d’information durant le développement numérique.
Le vignettage
| Les lignes pas droites
| Les aberrations chromatiques
| La perspective
| Les déformations
| Rotation/recadrage
| Les couleurs
| Le contraste la luminosité
| La correction du bruit
| La netteté
| Nettoyage
| Détourage
|
Des corrections peuvent être effectuées sur : Comment traiter ces corrections et dans quel ordre
Déformation, vignettage et aberrations chromatiques : Utilisation du filtre déformation dans Photoshop pour la déformation de l’objectif, du tampon par exemple pour les aberrations chromatiques.
Rotation
Recadrage : Appliquer un script ou utiliser l’outil de recadrage de Photoshop si peu de photos à traiter.
Contraste et luminosité Travail avec l’histogramme ou les courbes ou utiliser un calque de niveau.
Couleurs Pour la balance des blancs, utiliser un calque balance des couleurs, possibilité de jouer aussi sur le contraste par exemple.
Bruit Utiliser un filtre approprié pour obtenir une image plus lisse.
Nettoyage Outil correcteur de tons directs, pièces ou tampon.
Détourage Outil lasso magnétique, plume…
COURS 6 : GESTION DE LA COULEUR ET DES MEDIAS NUMERIQUES Gestion de la couleur
L’utilisation professionnelle du numérique implique des contraintes de volumes et de qualité, donc de gestion des couleurs : - contrôle de la lumière lorsqu’on regarde une photo imprimée - contrôle du rendu des couleurs sur l’ordinateur.
Tout ceci implique : - une gestion des profils de couleurs (caractérisation de la façon dont un dispositif renvoi/reçoit les couleurs) - l’utilisation d’une sonde qui mesure le décalage entre la couleur renvoyée par le dispositif et la « vraie » couleur (mesure du degré d’erreur puis correction) - un contrôle du rendu sur l’imprimante car l’imprimante utilise la synthèse soustractive des couleurs alors que le moniteur utilise la synthèse additive.
Modes de conversion employés : - perceptif -absolu -relatif -saturation.
Gestion des médias numériques
Un document numérique est composé de données codées en binaire (0,1). Ces données peuvent être : - utilitaires (système d’exploitation, applications…) - de contenu (création d’un document –à ne pas confondre avec un fichier- ou autre)
Nécessité de sauvegarder et d’archiver les données contenues sur un ordinateur afin de les conserver. Lors d’une sauvegarde, les données sont copiées alors que si on veut les archiver, elles sont déplacées.
Risques liés à l’utilisation d’une mémoire externe : problème de surtension, de virus, d’incendie, de vol, perte, d’inondation, de piratage, de défaut de magnétisme, bugs, possible erreur humaine…
Règles à suivre pour la sauvegarde : - sauvegarder 2 exemplaire, au cas ou il y ait un sinistre - le faire avec une fréquence adaptée au rythme et a l’importance de la production des données
Certaines entreprises utilisent des standards d’organisation pour l’archivage de leurs données comme le système OAIS.
Analyser et indexer des fichiers implique donc de gérer les données et métadonnées liées à ces fichiers, mais aussi de gérer les droits associés à ceux-ci (dans le cas d’une utilisation professionnelle).
COURS 7 : MEDIAS NUMERIQUES Les médias les plus courants sont : le texte, l’image, le son et la vidéo.
Deux modèles sont étudiés :
Modèle 1 : Modèle 2 :


L’image
L’image
Deux types d’images correspondent aux modèles étudiés :
Les images vectorielles (modèle 2) : pas de pixel visible même si on zoome à l’infini, les 0, 1 renvoient à une description de forme ;
Les images bitmap : pixels visible lorsque l’on zoome, les 0, 1 codent pour une couleur.
Modes de couleur disponibles : - RVB (8 bits pour chaque couleur) - CMJN - niveaux de gris - couleurs indexées
Ces modes de couleur définissent la façon dont l’image sera perçue par l’œil. Pour que l’œil humain ne fasse pas de distinction entre 2 points différents, il faut au minimum 256 couleurs.
Le son
Les modèles 1 et 2 correspondent respectivement à : - un son reproduit (donc d’origine naturelle) - un son synthétisé (donc créé artificiellement)
Il existe des sons « intermédiaires », c'est-à-dire un mélange de sons synthétisés et reproduits, par exemple un son enregistré puis modifié.
La vidéo
On peut définir la vidéo comme étant une succession d’images accompagnée d’une bande son. On distingue dans cette catégorie la vidéo (modèle 1) du film d’animation (modèle 2).
En fonction de la qualité d’image que l’on souhaite obtenir, il existe différentes tailles de capture : - SD (480*480) - HD (1280*720 ou 1920*1080) - 2K film 2048*1536)
On observe toujours un effet peigne dû au temps de latence entre l’enregistrement des 2 trames (lignes impaires et lignes paires). Pour y remédier on peut utiliser un filtre de désentrelacement.
Le texte
Il est difficile de trouver un exemple qui correspondrait au modèle 1. On peut cependant scanner un texte puis utiliser un logiciel de reconnaissance des caractères pour le modifier puis l’imprimer. Par contre, on peut citer pour le modèle 2 l’exemple d’un texte entièrement tapé avec un logiciel de traitement de texte puis imprimé.
On peut faire une distinction entre texte brut (composé de caractères affichables et/ou de contrôle) et un texte riche (c'est-à-dire un texte brut avec une mise en forme et une mise en page).
COURS 8 : COMPRESSION ET FORMATS Afin d’enregistrer un quelconque document numérique, on nous propose souvent de nombreux formats. Le mauvais choix d’un format entraine souvent une perte de qualité. Par exemple, on pourrait enregistrer un logo en jpeg, ce qui risquerait de créer des problèmes de bruit autour dudit logo, ainsi que l’apparition de carrés de 8 pixels de côtés. Il est donc nécessaire d’être conscient de toutes les conséquences liées à l’enregistrement d’un fichier et d’en tenir compte.
Facon dont sont organisées les données
Compression
Format 0, 1
Compression Comprimer, c’est réduire l’espace nécessaire pour le stockage des données, sans changer la nature du média.
Il existe 2 types de compression : - compression destructive (mp3, jpeg…) : très efficace mais le fichier décodé aura perdu en qualité (donc en informations) par rapport à l’original. - compression non destructive (png…) : moins efficace mais pas de problème de perte de données.
Compression et décodage correspondent à 2 codecs et à 2 algorithmes : l’un pour décoder le fichier, l’autre pour l’encoder.
Réduction Ici, on diminue également l’espace nécessaire pour le stockage des données, mais on change également la nature du média.
Exemples : - diminuer la taille d’une image - mettre une photo en noir et blanc - jouer sur la fréquence ou la précision d’un son lors de son enregistrement - changer le nombre d’images par seconde pour une vidéo
Exemples de compression :
Compression RLE Non destructive, celle-ci est basée sur la redondance de certains caractères et est utilisée pour le format BMP (enregistrement de logo). Illustration : UTTTCCCCCC -> UTTT\6C
Compression C2W Basée sur le motif créé par l’enchainement de caractères, cette compression repose sur la construction d’un dictionnaire contenant les enchainements de lettres. Elle fonctionne avec seulement une passe.
Compression MP3 Celle-ci est basée sur la suppression des données négligeables, elle est donc destructive.
Le JPEG Ce nom renvoie à plusieurs choses : - un consortium - le codec utilisé pour l’enregistrement de photos - le nom du format - le nom de l’extension (jpg ou jpeg)
Nature d’un objet Un même média peut renvoyer à plusieurs éléments, voici l’exemple d’un film : - extension = .mov - format = quicktime (format conteneur qui peut renvoyer à plusieurs codecs) - consortium = apple - codec = au choix
Formats conteneurs (mp4, avi…) Peut renvoyer à plusieurs codec, compris ou non dans les logiciels utilisés. Schéma explicatif :
VLC… Téléchargement Lecture Logiciels
Codecs
vidéo
Flavie COQUEL
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