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République Démocratique du Congo ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE ET SOCIAL I.S.T.S./GOMA FACULTE DE DVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE Agrément définitif : N° 070/MINESU/CAB.MIN/MM/CI/2011 du 29 mars 2011 B.P.169 Goma ![]() COURS DE MEDECINE SOCIALE Destiné aux étudiants de Deuxième année de Graduat en Développement communautaire Volume horaire : 60 heures Animé par CIRHAHONGERWA Jean Paul Année académique 2014-2015 Plan sommaire du cours Introduction CHAP.I. Définition des concepts de base CHAP. II. Notion de participation communautaire CHAP. III. La lutte contre le tabagisme CHAP. IV. Les toxi-infections alimentaires collectives CHAP. V. Les maladies sous surveillance CHAP. VI. La maternité a moindre risque et santé familiale CHAP. VII. Le planning familial CHAP. VIII. Les violences basées sur le genre CHAPITRE IX : Hygiène Du Milieu CHAPITRE X. le diagnostic communautaire OBJECTIFS DU COURS Objectif global
Objectifs spécifiques L’étudiant qui participera attentivement à ce cours sera en mesure de :
INTRODUCTION De nos jours, deux données fondamentales sont à la base de toute réflexion sur l'état de santé et la politique de santé : 1. L'accès aux soins et à la protection de la santé est un droit fondamental de l'homme. Dans ce contexte, chaque pays, compte tenu de son développement économique et social, de son organisation politico-administrative, traduit ce droit dans un système sanitaire qui lui est propre. 2. La santé comme condition indispensable à tout développement socio-économique d'un pays La déclaration d’ALMA ATA a formellement adopté les soins de santé primaire (SSP) comme le moyen de fournir un système global, universel, équitable et abordable des services des soins de santé pour tous les pays. Il a été adopté par l’OMS et ses membres à l’unanimité à ALMA ATA dans l’ancienne République Soviétique du Kazakhstan en ASIE centrale en 1978. Les soins de santé primaire prévoyaient une couverture universelle des services de base tels que l’éducation sur les méthodes de prévention et contrôle des problèmes courants de santé ; la promotion de la sécurité alimentaire et une nutrition adéquate, l’approvisionnement adéquat en eau potable et l’assainissement de base ; la santé maternelle et infantile y compris la planification familiale, la vaccination, la prévention et la lutte endémique, un traitement approprié des maladies et des blessures courantes, la fourniture en médicaments essentiels. La procédure avait changé de l’hôpital le plus grand à celui de prestation des services à base communautaire, avec un équilibre des programmes préventifs et curatifs rentables. L’approche était interactionnelle, impliquant les agents de vulgarisation agricole, les enseignants, les groupes des femmes, les groupes des jeunes et les leaders religieux, etc. La communauté, par l’intermédiaire de ses dirigeants, devait être impliquée dans la planification et l’exécution de ses propres services des soins de santé par le truchement des comités communautaires des soins de santé primaires. Là où les médecins et les infirmiers occidentaux formés n’étaient pas disponibles, les travailleurs de santé de village devraient être formés et utilisés en tant que partie formelle du système de santé. Ainsi avant d’abonder dans le vif de la notion de santé nous allons définir quelques concepts en santé communautaire. CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
En fait pour beaucoup d’auteurs, être en bonne santé, c’est se sentir bien. Ce n’est pas souffrir, pouvoir travailler et se détendre moralement.
Selon l’OMS, La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. Cette définition est celle du préambule de 1946 à la Constitution de l'organisation mondiale de la santé.». Miton TERRIS a proposé de supprimer le terme « complet » et a donné la définition suivante : « la santé est un état de bien-être physique, mental et social et économique avec la capacité de fonctionner, et ne consiste pas uniquement en l’absence de maladie ou d’infirmité » En effet, il ne suffit de ne pas être malade physiquement ou mentalement pour être en bonne santé mais, il faut aussi être bien inséré et intégré dans sa communauté sociale. A cette définition de l’OMS, il est difficile de trouver une personne en bonne santé. En 1974, LALONDE a introduit un concept qui a été par la suite largement accepté en santé publique, définissant la santé comme le résultat de quatre facteurs principaux notamment ‘’ la biologie humaine, le comportement, les soins médicaux et l’environnement, ce dernier s’applique au sens large’’ Selon J. Bury, il existe quatre abords du concept de santé :
Un homme sain est un homme qui vit en parfait équilibre avec les agents pathogènes dans un milieu donné. a. Pour éviter que l'homme ne devienne malade il faut entreprendre des mesures de prévention primaire (exemple : vaccination, assainissement…) b. L'homme peut être apparemment sain, alors qu'il est porteur d'agents infectieux pathogènes. L'ensemble de ces mesures préventives (pour identifier ces sujets) et curatives (pour les traiter), constituent la prévention secondaire. c. L'homme malade peut : 1 - soit guérir et redevenir sain 2- soit guérir en gardant des incapacités, ou des séquelles plus ou moins importantes 3- soit mourir de sa maladie. L'ensemble des mesures de réhabilitation, qui visent à réduire au maximum les incapacités et les séquelles, constituent la prévention
La santé n’est pas un bien qui peut être consommée et échangé. Elle correspond plutôt à un objectif idéal. Celui-ci commence à être revendiqué dans la plupart de pays comme un droit. Sa demande ne se traduit pas obligatoirement par la consommation de santé. On peut en effet, demander sans consommer et consommer sans demander. Sa consommation est tout d’abord proportionnelle à l’intensité de l’exposition aux maladies.
Il s’agit d’un bien mis au service d’une fin. On n’investit pas dans la santé, la limite du concept investissement dans la santé, se matérialise dans l’organisation de la prise en charge des individus non productifs (vieillards, personnes avec handicap, …).
Les actions de la santé se décomposent en trois grands domaines :
Les conditions indispensables à la santé sont :
D’hygiène du milieu, La lutte contre les maladies transmissibles Le concept de santé publique a été élargie pour aboutir à une discipline autonome qui s'occupe de la santé globale des populations sous tous ses aspects : préventifs, curatifs et promotionnels. D'où la nouvelle définition: « La santé publique peut se définir comme la synthèse de toutes les activités spécifiques qui ont pour but de rétablir, maintenir ou de promouvoir la santé dans une communauté ». La santé publique recouvre la désignation des organismes officiels chargés de : 1. Organiser le contrôle de l’environnement, 2. Appliquer la réglementation sanitaire, 3. Planifier et mettre en œuvre les programmes et les actions de santé, 4. Evaluer les programmes et les actions de santé (amélioration de l’état de santé), 5. Réguler le système de santé
C’est la science et l’art de promouvoir et de maintenir la santé de la communauté avec la participation de celle-ci. On parle de la santé communautaire lorsque les membres d’une communauté géographiquement et socialement définie et conscients de leur appartenance à un même groupe, réfléchissent en commun sur le problème de santé, expriment leurs besoins prioritaires et participent activement à la mise en œuvre et à l’évaluation des activités les plus aptes à répondre à leurs besoins prioritaires. Cette approche est théoriquement mise sur pied par un groupe associant le personnel de santé et la population locale. Notons que ce concept santé communautaire est né de la santé publique et sa priorité repose sur la promotion de la santé.
C’est la science et l’art de la prévention des maladies, de la prolongation de la vie, de la promotion de la santé et de l’efficience dans le cadre d’un effort collectif organisé. C’est aussi l’ensemble d’actions et des prescriptions relatives à la préservation et la protection de la santé des citoyens à l’échelon d’un groupe donné de population ou à celui de la nation et dépendante de la collectivité. En effet, les responsables de la santé publique étudient les différents facteurs qui interviennent dans l’apparition des maladies et les caractéristiques de leurs manifestations (fréquence, répartition, mode de transmission et évolution). Ils édictent les règles (édicter : établir, prescrire par une loi, promulguer) de dépistage des facteurs de risques et déterminent les maladies éventuelles de la prévention et du traitement de ces maladies. Ils s’appliquent à améliorer l’organisation de la prise en charge publique des maladies et le rapport coût-efficacité des diverses maladies de cette dernière. Ces responsables s’intéressent notamment aux maladies qui par leur gravité et leur fréquence perturbent sévèrement la vie d’une société : maladies contagieuses et épidémiques, toxicomanies, maladies mentales graves, maladies et traumatismes néonataux, accidents domestiques ou routiers. En outre, si la santé publique est une discipline enseignée à l’Université, elle repose sur l’étude des rapports entre la santé et la collectivité et sa priorité est la protection de la santé de la collectivité Santé publique et santé individuelle ne sont pas deux concepts opposés. Si la santé individuelle se gère au niveau de l'individu, la santé publique s'envisage au niveau de la population. Cela ne signifie pas que cette dernière nie les particularismes du vécu et des besoins de chacun, bien au contraire la satisfaction des besoins individuels est au cœur de ces préoccupations. Traditionnellement la santé publique recouvrait essentiellement les domaines : D’hygiène du milieu, La lutte contre les maladies transmissibles Le concept de santé publique a été élargie pour aboutir à une discipline autonome qui s'occupe de la santé globale des populations sous tous ses aspects : préventifs, curatifs et promotionnels. D'où la nouvelle définition: « La santé publique peut se définir comme la synthèse de toutes les activités spécifiques qui ont pour but de rétablir, maintenir ou de promouvoir la santé dans une communauté ». La santé publique recouvre la désignation des organismes officiels chargés de : |
![]() | ![]() | «Freins à la vaccination tuberculinique» en cours (rédaction protocole en cours) | |
![]() | «Quizz 70 ans de la sécurité sociale» du 01 au 31 octobre 2015 à minuit, dont la participation est gratuite | ![]() | |
![]() | «Toute personne en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale» | ![]() | «La mobilité sociale est la circulation des individus entre différentes positions de la structure sociale.» |
![]() | «médecine fondée sur des preuves ou médecine factuelle» dont le concept a été développé à l'université de médecine Mc Master (Canada)... | ![]() | |
![]() | «Sécurité Sociale Professionnelle» afin de garantir et assurer la qualité des transitions professionnelles. Plus précisément, notre... | ![]() |