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Le groupeur : il agit en tant que commissionnaire, il recherche le fret, assure le groupage dans des unités de chargement qu’il remet à une compagnie aérienne de son choix en bénéficiant également d’un tarif privilégié L’agrée en douane : il accomplit les diverses formalités douanières requises par l’administration de douane que cette fonction soit exercée à titre principal ou à titre complémentaire. Du point de vue juridique il est considéré comme mandataire. à ce titre il doit se conformer aux instructions de son mandant. V - L’entrepreneur de transport multimodal ETM : L’ETM: c’est un entrepreneur qui assure une opération de transport de bout en bout moyennant une responsabilité unique L’entrepreneur de transport multimodal assure une opération de transport par deux modes de transport ou plus impliquant un seul document de transport multimodal DTM (connaissement FIATA ou connaissement de transport combiné). On distingue:
Chapitre III : Emballage palettisation conteneurisation
L’emballage correspond à l’habillage nécessaire de la marchandise pendant son déplacement (transport ou manutention) : L’utilisation des emballages découle d’une préoccupation logistique en vue de protéger le produit pendant les manipulations, les stockages, et les déplacements tout au long de la chaîne logistique. Le conditionnement (emballage de vente ou commercial) correspond à une présentation commerciale du produit. Il doit posséder certaines qualités de robustesse afin d’éviter les fuites de produits ou détérioration de contenu pendant les manipulations usuelles. Son rôle est de présenter une image commerciale du produit auprès de la clientèle. Le conditionnement découle d’une démarche marketing en vue de faire vendre le produit. Emballage : « tout produit constitué de matériaux de toute nature destiné à contenir et à protéger des marchandises données allant des matières premières aux produits finis ; à permettre leur manutention et leur acheminement du producteur au consommateur ou à l’utilisateur ; et à assurer leur présentation. Tous articles à jeter utilisés aux même fins doivent être considérés comme emballages » On définit :
Le groupage des UTP sur des palettes et dans des conteneurs permet de rationaliser les distributions en plus les UTT doivent assurer la standardisation des opérations de la chaîne logistique globale (respect des délais de livraison, maîtrise des délais et sécurité des envois).
Une opération de transport international met en œuvre plusieurs modes de transport qui génèrent des risques variés auxquels l’emballage optimum devra faire face :
A ces risques de transport s’ajoutent des risques liés aux envois internationaux qui engendrent de longues distances et des temps de transport généralement élevés :
Le mode de transport retenu détermine dans une large mesure les spécifications de l’emballage à titre d’exemple les envois par voie aérienne réclament un emballage plus léger que les autres modes de transport ce qui peut induire une économie d’exécution et une réduction du coût de fret. On distingue :
Face à ces dangers l’emballage devra assurer un triple rôle :
L’emballage doit répondre à certaines règles et pratiques devant permettre d’assurer un transport en toute sécurité. Le degré de protection dépend en premier lieu de :
Puis il faut également tenir compte de :
Il faut tenir compte de toutes ces contraintes pour retenir une protection prioritaire. D’autres facteurs sont à prendre en compte pour le choix définitif de l’emballage : il s’agit des coûts, réutilisation de l’emballage, emballage perdu ou récupérable… On remarque enfin que 25% des marchandises perdues sont des marchandises volées : une protection par cerclage est à envisager tout en respectant les normes de marquages
D’un coût plus élevé un emballage extrêmement résistant et solide limite considérablement les risques d’avarie pendant les manutentions de stockage et de transfert d’un mode de transport à un autre. D’un coût moins élevé, un emballage plus fragile entraînera des dommages et le mécontentement du client. Le montant des primes d’assurances dépend du nombre de sinistres enregistrés, un juste milieu doit être trouvé entre le degré de sophistication de l’emballage (donc de son coût) et de la fréquence de sinistre (donc du montant de la prime) Il faut donc tenir compte :
Si grâce à la qualité et à la robustesse de l’emballage, aucun sinistre n’a pas été enregistré, l’exportateur a la possibilité de négocier le montant des primes d’assurances. En effet en cas d’augmentation du nombre de sinistre, les primes seront automatiquement élevées. 2) Emballage et incoterms Selon le type de terme commercial utilisé il convient à l’acheteur ou au vendeur de supporter les opérations d’emballages et de marquage des produits en usine ou au dépôt de départ (sous le triple aspect : coût, risque et qualité). Normalement cette opération est à la charge de vendeur pour la majorité des INCOTERMS. Sauf pour la marchandise expédiée en vrac ou sans emballage, la responsabilité de l’emballage incombe toujours sur le vendeur.
Les conséquences d’un mauvais emballage sont dramatiques pour l’exportateur. Un mauvais emballage peut conduire à :
S’il s’agit d’une cargaison constitué de colis isolé (boites, fûts, sacs,…), le conditionnement de produit doit avoir la qualité nécessaire pour assurer directement une protection polyvalente (interne et externe). Pour la marchandise unitisée (palettisée ou conteneurisée), la palette ou le conteneur devra prendre en charge une partie de la protection. On note sue le conteneur demeure le moyen le plus sur et le plus efficace sous condition d’un empotage correcte. L’emballage devra garantir les caractéristiques des produits périssables en les isolants des conditions extérieures (la combinaison de matériaux d’emballage isotherme et d’un conditionnement de température est souvent nécessaire). L’emballage devra protéger les produits fragiles contre les chocs et les vibrations engendrées par les manutentions et les moyens de transport en utilisant de nombreux matériaux de calage (liège, mousse, fibres naturelles…) ainsi que de techniques sophistiqués (équipements électroniques L’emballage de produits dangereux est strictement réglementé par les accords internationaux auxquels il convient de se conformer. La valeur du produit est aussi un élément) prendre en compte pour la définition de l’emballage qui doit être prédéfini avec soin pour le cas de marchandises de forte valeur ; au contraire les produits) faible valeur marchande utilisent des techniques d’emballages de moindre coût quoique suffisante.
A partir des caractéristiques des modes de transport utilisé, on peut choisir parmi une grande variété de matériaux, ceux qui s’adaptent le mieux au produit. Le choix du type d’emballage et des matériaux d’emballage suppose une bonne connaissance des différents aspects de l achaine logistique. Il existe une grande variété d’emballage : caisses, bois, coffres, bidons, cylindres, sacs, ballots, conteneurs, en vrac… Les principaux matériaux utilisés dans l’emballage de produits pour le transport sont :
Cependant il peut être un vecteur de contamination (insectes, champignon…), c’est pourquoi beaucoup de pays exigent un certificat de traitement des emballages en bois. La caisse est le type d’emballage bois le plus courant utilisant le contre plaqué ou le bois pressé pour la réalisation d’emballage léger. Les fruits, légumes, produits de la mer sont souvent conditionnés en emballages en bois ou dérivés ainsi que les machines légères.
Les fibres sont appréciées pour leurs flexibilités d’emploi et leurs coûts modérés. Elles entrent en concurrence avec le papier et le plastique
Il n’est pas recommandé dans les milieux humides ou de températures élevées, encore que des traitements adéquats lui permettent de résister à ces agressions : recouvrement plastique, imperméabilisation…
Le papier sert à la fabrication de sacs de toutes contenances et les big bags pour le semi vrac. Combiné avec d’autres substances comme l’acide sulfurique, asphalte, cire, fibres de verres, plastique,…le papier acquiert des qualité accrues de protection, une plus grande souplesse mécanique, des propriétés anti-corrosion, anti-taches, une perméabilité aux liquides organiques et aux graisses… Le papier est employé pour la fabrication de sacs utilisés comme récipients à parois multiples et flexibles avec une certaine résistance à la pression. Son principal inconvénient est qu’il est sensible à l’eau et à d’autres liquides ainsi qu’) la rupture. C’est un matériau recyclable et biodégradable, il entre en concurrence avec le métal pour la fabrication de l’emballage unitaire.
Des défaut d’étanchéité peuvent apparaître,ainsi que des problèmes d’oxydation surtout en transport maritime ou les tonneaux ou baril en acier peuvent être oxydés par l’eau de mer s’ils ne sont pas convenablement protégés par un traitement ou une peinture appropriés. L’acier inoxydable est employé pour la fabrication des citernes destinées au transport des liquides alimentaires (lait, vin, bière…)
Les immenses ressources de la chimie des plastiques conduisent à l’utilisation de techniques très variées pour la réalisation de l’emballage : thermoplastique (assouplissement et moulage par la chaleur), monopolistique (durcissement par polymérisation et chaleur). La pellicule plastique s’utilise fréquemment dans les emballages et présente des avantages tels que : protection contre l’humidité, et la poussière, cohésion des unités de chargement, facilite l’identification et le marquage de produits ainsi que les opérations d’emballage et de déballage, légèreté… Exemple de pellicule en plastique : le cellophane plastifié qui peut être employé comme pellicule de sur emballage de charges unitaires assurant ainsi une protection efficace contre l’humidité,la poussière,les intempéries, et maintiennent la cohésion des unités de charge tout en facilitant l’identification. Pour l’amortissement et le calage des produits fragiles, on utilise fréquemment la mousse |