Plan du cours Transport Externe Durée : 120 heures





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date de publication10.10.2017
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Le groupeur : il agit en tant que commissionnaire, il recherche le fret, assure le groupage dans des unités de chargement qu’il remet à une compagnie aérienne de son choix en bénéficiant également d’un tarif privilégié

  • L’agrée en douane : il accomplit les diverses formalités douanières requises par l’administration de douane que cette fonction soit exercée à titre principal ou à titre complémentaire.

    Du point de vue juridique il est considéré comme mandataire. à ce titre il doit se conformer aux instructions de son mandant.
    V - L’entrepreneur de transport multimodal ETM :
    L’ETM: c’est un entrepreneur qui assure une opération de transport de bout en bout moyennant une responsabilité unique

    L’entrepreneur de transport multimodal assure une opération de transport par deux modes de transport ou plus impliquant un seul document de transport multimodal DTM (connaissement FIATA ou connaissement de transport combiné).

    On distingue:

    • Les ETM opérant avec des navires : Vessel Operating Common Carrier (VOMTO)

    • Les ETM n’opérant pas avec des navires : Non Vessel Operating Common Carrier (NVOMTO) : c’est un groupeur qui constitue des unités de charge complètes et remet son groupage au transporteur de son choix.

    Chapitre III : Emballage palettisation conteneurisation


    1. Généralités sur l’emballage :




    1. Définition de l’emballage :

    L’emballage correspond à l’habillage nécessaire de la marchandise pendant son déplacement (transport ou manutention) : L’utilisation des emballages découle d’une préoccupation logistique en vue de protéger le produit pendant les manipulations, les stockages, et les déplacements tout au long de la chaîne logistique. 

    Le conditionnement (emballage de vente ou commercial) correspond à une présentation commerciale du produit. Il doit posséder certaines qualités de robustesse afin d’éviter les fuites de produits ou détérioration de contenu pendant les manipulations usuelles. Son rôle est de présenter une image commerciale du produit auprès de la clientèle. Le conditionnement découle d’une démarche marketing en vue de faire vendre le produit.
    Emballage : « tout produit constitué de matériaux de toute nature destiné à contenir et à protéger des marchandises données allant des matières premières aux produits finis ; à permettre leur manutention et leur acheminement du producteur au consommateur ou à l’utilisateur ; et à assurer leur présentation. Tous articles à jeter utilisés aux même fins doivent être considérés comme emballages »

    On définit :

      • L’unité de transaction transport  UTT : il s’agit des unités de transport, de manutention et de stockage qui permettent la manipulation du produit

      • L’unité de transaction produit UTP : Il s’agit des unités de conditionnement qui permettent de présenter le produit sous une forme commerciale)

    Le groupage des UTP sur des palettes et dans des conteneurs permet de rationaliser les distributions en plus les UTT doivent assurer la standardisation des opérations de la chaîne logistique globale (respect des délais de livraison, maîtrise des délais et sécurité des envois).


    1. Emballage et transport :  

    Une opération de transport international met en œuvre plusieurs modes de transport qui génèrent des risques variés auxquels l’emballage optimum devra faire face :

      • Risques mécaniques (vibrations, chocs, oscillations…)

    • Risques physiques (stockage, manipulation, déplacement…)

    • Risques thermiques (chaleur ou froid, moisissures, humidité…)

      • Risques spécifiques à chaque mode de transport exemple ralentissement/accélération pour le transport terrestre, décollage/atterrissage pour l’aérien, tangage, houle, oscillation en transport maritime…

    A ces risques de transport s’ajoutent des risques liés aux envois internationaux qui engendrent de longues distances et des temps de transport généralement élevés :

    • .risques de vol ou de pillages à craindre pendant les transferts

    • risques d’incendie : inflammations, combustion spontanée…

    • risques de contamination quand les produits précédents ont laissée des traces ou des odeurs ou en cas de produits incompatibles. Risque lié aux produits alimentaires.

    Le mode de transport retenu détermine dans une large mesure les spécifications de l’emballage à titre d’exemple les envois par voie aérienne réclament un emballage plus léger que les autres modes de transport ce qui peut induire une économie d’exécution et une réduction du coût de fret.

    On distingue :

    • La protection externe contre l’écrasement, la pression, l’eau, la température, le vol…

    • La protection interne par rembourrage, consolidation, calage…

    1. Rôle de l’emballage ;

    Face à ces dangers l’emballage devra assurer un triple rôle :

      • assurer une protection polyvalente des marchandises

      • faciliter le déplacement de la cargaison, son stockage, et son transfert dans les meilleures conditions

      • il a une incidence favorable sur la réduction du coût de l’assurance en plus la constitution d’unité de chargement réduit sensiblement les taux de fret.

    1. Précautions de l’emballage ;

    L’emballage doit répondre à certaines règles et pratiques devant permettre d’assurer un transport en toute sécurité.

    Le degré de protection dépend en premier lieu de :

      • la nature de marchandise : en fait et en fonction de ses caractéristiques physiques et chimiques le produit peut être sensible aux agents dégradateurs: l’eau, l’air marin, la température,…

      • les matériaux utilisés pour les emballages : métal, bois, papier, carton, verre, plastique et qui sont plus ou moins sensibles à la corrosion, à la chaleur, au feu…

      • type d’emballage ; palette, bidons, conteneurs, caisses, bouteilles, fûts,…et qui sont plus ou moins maniables.

      • Protection interne des produits fragiles contre les vibrations et les chocs engendrés par les moyens de transport et de manutention en utilisant de nombreux matériaux de calage et des techniques d’amortissements tels que la fixation, le rembourrage, la consolidation et l’immobilisation de la marchandise à l’intérieur des unités de transactions transport 

    Puis il faut également tenir compte de :

    • Du type et du mode de transport utilisé

    • Du nombre et des divers moyens de manutention qui sont mis en œuvre tout au long de la chaîne logistique

    • Des caractéristiques du stockage éventuel : durée, lieu…

    • des divers contraintes auxquels l’emballage devra résister : température, humidité, torsion, compression…

    Il faut tenir compte de toutes ces contraintes pour retenir une protection prioritaire. D’autres facteurs sont à prendre en compte pour le choix définitif de l’emballage : il s’agit des coûts, réutilisation de l’emballage, emballage perdu ou récupérable…

    On remarque enfin que 25% des marchandises perdues sont des marchandises volées : une protection par cerclage est à envisager tout en respectant les normes de marquages


    1. Aspect administratif de l’emballage :




    1. Emballage et assurance : D’une manière générale, l’opérateur de commerce international doit faire un arbitrage entre le coût de l’emballage et le taux d’endommagement causé à la marchandise et ses répercussions.

    D’un coût plus élevé un emballage extrêmement résistant et solide limite considérablement les risques d’avarie pendant les manutentions de stockage et de transfert d’un mode de transport à un autre. D’un coût moins élevé, un emballage plus fragile entraînera des dommages et le mécontentement du client.

    Le montant des primes d’assurances dépend du nombre de sinistres enregistrés, un juste milieu doit être trouvé entre le degré de sophistication de l’emballage (donc de son coût) et de la fréquence de sinistre (donc du montant de la prime)

    Il faut donc tenir compte :

    • Des conséquences d’un sinistre imputé à des défauts d’emballage : non paiement, demande de remboursement, indemnisation non acceptée et détérioration de l’image de marque

    • Du milieu concurrentiel et de la satisfaction du client c'est-à-dire du seuil de dommages à partir duquel il y a un risque de le perdre.

    Si grâce à la qualité et à la robustesse de l’emballage, aucun sinistre n’a pas été enregistré, l’exportateur a la possibilité de négocier le montant des primes d’assurances. En effet en cas d’augmentation du nombre de sinistre, les primes seront automatiquement élevées.
    2) Emballage et incoterms

    Selon le type de terme commercial utilisé il convient à l’acheteur ou au vendeur de supporter les opérations d’emballages et de marquage des produits en usine ou au dépôt de départ (sous le triple aspect : coût, risque et qualité).

    Normalement cette opération est à la charge de vendeur pour la majorité des INCOTERMS.

    Sauf pour la marchandise expédiée en vrac ou sans emballage, la responsabilité de l’emballage incombe toujours sur le vendeur.

    1. Les conséquences d’un emballage défectueux

    Les conséquences d’un mauvais emballage sont dramatiques pour l’exportateur.

    Un mauvais emballage peut conduire à :

    • Un préjudice commercial si l’aspect extérieur du produit n’a pas été valorisant ni sécurisant quant à la qualité de son contenu

    • Un préjudice financier si le destinataire refuse le payement ou la prise en charge de la marchandise

    • Un préjudice de point de vue couverture des risques car les assurances refusent d’indemniser des avaries dues à des emballages considérés comme défectueux (sauf cas d’emballeur professionnel).




    1. Aspect technique de l’emballage :




    1. Emballage et produit :

    S’il s’agit d’une cargaison constitué de colis isolé (boites, fûts, sacs,…), le conditionnement de produit doit avoir la qualité nécessaire pour assurer directement une protection polyvalente (interne et externe).

    Pour la marchandise unitisée (palettisée ou conteneurisée), la palette ou le conteneur devra prendre en charge une partie de la protection. On note sue le conteneur demeure le moyen le plus sur et le plus efficace sous condition d’un empotage correcte.

    L’emballage devra garantir les caractéristiques des produits périssables en les isolants des conditions extérieures (la combinaison de matériaux d’emballage isotherme et d’un conditionnement de température est souvent nécessaire).

    L’emballage devra protéger les produits fragiles contre les chocs et les vibrations engendrées par les manutentions et les moyens de transport en utilisant de nombreux matériaux de calage (liège, mousse, fibres naturelles…) ainsi que de techniques sophistiqués (équipements électroniques

    L’emballage de produits dangereux est strictement réglementé par les accords internationaux auxquels il convient de se conformer.

    La valeur du produit est aussi un élément) prendre en compte pour la définition de l’emballage qui doit être prédéfini avec soin pour le cas de marchandises de forte valeur ; au contraire les produits) faible valeur marchande utilisent des techniques d’emballages de moindre coût quoique suffisante.


    1. Les matériaux utilisés :

    A partir des caractéristiques des modes de transport utilisé, on peut choisir parmi une grande variété de matériaux, ceux qui s’adaptent le mieux au produit. Le choix du type d’emballage et des matériaux d’emballage suppose une bonne connaissance des différents aspects de l achaine logistique.

    Il existe une grande variété d’emballage : caisses, bois, coffres, bidons, cylindres, sacs, ballots, conteneurs, en vrac…

    Les principaux matériaux utilisés dans l’emballage de produits pour le transport sont :

    • Le bois : c’est l’un des matériaux les plus utilisés pour l’emballage, matière première abondante, facilement recyclable, perdu ou récupérable.

    Cependant il peut être un vecteur de contamination (insectes, champignon…), c’est pourquoi beaucoup de pays exigent un certificat de traitement des emballages en bois.

    La caisse est le type d’emballage bois le plus courant utilisant le contre plaqué ou le bois pressé pour la réalisation d’emballage léger.

    Les fruits, légumes, produits de la mer sont souvent conditionnés en emballages en bois ou dérivés ainsi que les machines légères.

    • Fibres naturelles : elles servent à la fabrication de sacs, à la confection de ballots, ou comme matériel d’amortissement. Les plus communes sont le coton ou le jute utilisé sous forme de toile pour la confection de ballots de fibre végétale ou animale.

    Les fibres sont appréciées pour leurs flexibilités d’emploi et leurs coûts modérés. Elles entrent en concurrence avec le papier et le plastique

    • Carton ondulé : le plus courant et le plus universel à cause de ses nombreuses qualités : faible poids, résistance, perméabilité à l’air,…

    Il n’est pas recommandé dans les milieux humides ou de températures élevées, encore que des traitements adéquats lui permettent de résister à ces agressions : recouvrement plastique, imperméabilisation…

    • Papier/carton : on distingue par papier les matériaux en feuille produits à partir de fibres végétales, minérales ou synthétiques (poids inférieur à 224 g /m au-delà de ce seuil il s’agit de carton)

    Le papier sert à la fabrication de sacs de toutes contenances et les big bags pour le semi vrac.

    Combiné avec d’autres substances comme l’acide sulfurique, asphalte, cire, fibres de verres, plastique,…le papier acquiert des qualité accrues de protection, une plus grande souplesse mécanique, des propriétés anti-corrosion, anti-taches, une perméabilité aux liquides organiques et aux graisses…

    Le papier est employé pour la fabrication de sacs utilisés comme récipients à parois multiples et flexibles avec une certaine résistance à la pression.

    Son principal inconvénient est qu’il est sensible à l’eau et à d’autres liquides ainsi qu’) la rupture.

    C’est un matériau recyclable et biodégradable, il entre en concurrence avec le métal pour la fabrication de l’emballage unitaire.

    • Métaux : la tôle et la feuille mince d’acier, de laiton, d’aluminium sont largement utilisé pour la confection de récipients divers pour le conditionnement de liquides, poudres, cristaux,…

    Des défaut d’étanchéité peuvent apparaître,ainsi que des problèmes d’oxydation surtout en transport maritime ou les tonneaux ou baril en acier peuvent être oxydés par l’eau de mer s’ils ne sont pas convenablement protégés par un traitement ou une peinture appropriés.

    L’acier inoxydable est employé pour la fabrication des citernes destinées au transport des liquides alimentaires (lait, vin, bière…)

    • Plastiques : le développement des matériaux plastiques a servi pour la production d’une nouvelle génération d’emballages ; contenants, sur emballage, matériaux d’amortissement et de calage…

    Les immenses ressources de la chimie des plastiques conduisent à l’utilisation de techniques très variées pour la réalisation de l’emballage : thermoplastique (assouplissement et moulage par la chaleur), monopolistique (durcissement par polymérisation et chaleur).

    La pellicule plastique s’utilise fréquemment dans les emballages et présente des avantages tels que : protection contre l’humidité, et la poussière, cohésion des unités de chargement, facilite l’identification et le marquage de produits ainsi que les opérations d’emballage et de déballage, légèreté…

    Exemple de pellicule en plastique : le cellophane plastifié qui peut être employé comme pellicule de sur emballage de charges unitaires assurant ainsi une protection efficace contre l’humidité,la poussière,les intempéries, et maintiennent la cohésion des unités de charge tout en facilitant l’identification.

    Pour l’amortissement et le calage des produits fragiles, on utilise fréquemment la mousse
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