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Le marquage L’opération de marquage est un élément essentiel car elle assure l’identification de chaque partie de la cargaison. Elle est étroitement liée à la réalisation de l’emballage et doit être effectuée en respectant les recommandations suivantes :
Le marquage doit comporter clairement l’adresse du destinataire, les marques devront être lisibles, indélébiles, conformes et discrètes concernant le contenu des marchandises (marquage anonyme masquant l’identité de l’exportateur et la nature de la marchandise pour assurer une protection contre le vol) Les différents types de marques sont :
Une marchandise avariée ou perdue par défaut de marquage exonère le transporteur et l’assureur de leur responsabilité
Cette liste est une pièce indispensable aux différents intermédiaires de la chaîne de transport, de l’expéditeur au destinataire : elle est exigée par les services des douanes. Elle indique pour chaque colis son identification (marques, numéros, poids bruts, poids net, dimensions, cubage et contenu) Elle donne également les totaux de l’expédition (nombre de colis, volume, poids brut)
Pour permettre à tous les intervenants de la chaîne logistique de répondre aux exigences de l’évolution de la distribution, il a fallu standardiser l’information concernant les produits. Les très nombreux produits ont été classés dans des catégories homogènes et présentés dans des nomenclatures auxquelles les divers intervenants sont amenés à se référer La mise en œuvre de la traçabilité consiste à :
L’attribution des codes pour chaque unité permet de :
La codification est la représentation standardisée d’une information : elle consiste à attribuer à chaque produit un code. La codification peut être :
La codification est une relation bijective au sens mathématique du terme : l’unicité du code pour chaque type d’articles élimine toute confusion lors de l’identification de l’article Plusieurs solutions de codification sont envisageables telles que la codification classique et la codification à barres. Le code à barre : Le code à barre est une suite de chiffres qui traduit l’information stockée concernant le produit. Au niveau international, l’Association Internationale pour la numérotation des articles EAN gère le code à barres à l’échelle internationale : l’information concernant le produit est traduite en code à barres pour lecture optique et rapide identification Deux options s’offrent aux opérateurs de commerce international pour l’impression du code à barre :
La lecture du code à barres demande un équipement très développé comme : Des lecteurs laser, Des crayons lecteurs à poste fixe ou portable, Lecteur radiofréquence (lecteur via une antenne) Les pictogrammes ISO : C’est un ensemble de symboles graphiques relatif à la manutention des marchandises qui ont été développés depuis 1985par l’ISO pour tous produits (sauf pour les marchandises dangereuses) Les étiquettes des pictogrammes permettent la transmission des messages nécessaires à la manutention des marchandises quel que soit le degré d’alphabétisation ou la langue des exécutent à l’embarquement comme au débarquement dans le monde entier. Ces symboles de hauteur 100 à 200 mm, doivent être apposé en noir sur fond blanc (ou clair). Si des instructions de manipulation sont nécessaires, elles doivent être libellées dans une des langues utilisées habituellement dans le commerce international, ou dans la langue du pays destinataire.
La palette est constituée d’un plateau surélevé apte à supporter tout un lot de colis ainsi rassemblés en une seule unité de chargement protégée d’une housse ou d’un filet ou encore d’un cerclage et permettant le passage des fourches d’un chariot élévateur pour la manutention. Il existe différents types de palettes : * palette simple *palette réversible *palette à double plancher *palette à deux ou à quatre entrées pour le passage des fourches d’élévateurs de manutention Les palettes répondent à des dimensions normalisées (palettes ISO 80*120 cm, palettes EURO 100*120 cm) Les matériaux de construction des palettes sont multiples : le bois, le plastique, matériaux composites… Les palettes sont fournies gratuitement avec la marchandise donc non récupérables par l’expéditeur ; ou elles sont gérées par des intermédiaires qui en assurent la récupération après livraison. Le développement des palettes a eu des retombées positives en matière de transport et d’entreposage (faciliter les opérations de manutention et de stockage, diminuer le coût de la distribution de produit, assurer la cohésion des colis et protéger la marchandise…)
Le conteneur est une caisse pouvant contenir des lots de marchandises à transporter sans rupture de charge par plusieurs moyens de transport. Il passe du train au navire, du navire à la remorque, en un minimum de temps grâce aux portiques et engins normalisés permettant l’inter modalité des modes de transport. Le conteneur est résistant, robuste et interchangeable, il a un usage répété et il est équipé de dispositifs qui facilitent sa manutention. Il existe différents types de conteneurs pour les transports de surface (routier, ferroviaire et maritime), les conteneurs de charge générale à usage multiples sont les plus courants. S’ils sont à usage spécifiques ils comportent des particularités de construction : conteneur citerne, bâché, réfrigéré, de demi-hauteurs pour les cargaisons lourdes, avec châssis pour de grandes charges, ouvert pour les charges de forme irrégulière… L’exportateur doit veiller à contrôler l’état du conteneur : vérifier et contrôler l’état du plancher, du toit, des proies, l’étanchéité, les fermetures, et procéder au nettoyage du plancher et l’effacement du marquage antérieur L’opération de chargement du conteneur est appelée empotage. L’opération de déchargement est appelée dépotage L’empotage du conteneur doit être réalisé dans un lieu protégé et il y a lieu d’isoler les marchandises des proies et du plancher pour résoudre le problème d’humidité qui demeure la principale source d’avarie (moisissure, rouille, perforation de carton, trempe de sacs,…). Pour éviter la chute des colis lors de l’ouverture des portes, on utilise des filets ou des sangles. Les conteneurs ne doivent être pas manutentionnés par passage de fourche sous le plancher, il faut utiliser des portiques portuaires ou des chariots élévateurs avec palonnier Le développent des utilisations des conteneurs a permis de : * éliminer les ruptures de charges * protéger les marchandises * améliorer la sécurité des marchandises * accélérer les opérations de manutention *standardiser les opérations successives * faciliter les opérations de transport intermodal (c’est à dire qui utilise différents modes de transport) Lorsque le conteneur est complet il offre l’avantage de faire voyager les marchandises de domicile à domicile sans rupture de charge. Cette condition est appelée FCL (full container load) Dans le cas contraire on procède à un groupage de lots de marchandises provenant d’un ou de plusieurs expéditeur et destinés à un ou plusieurs destinataires. Le conteneur est alors qualifié de LCL (less container load) Le conteneur peut être complet ou non au départ ou à l’arrivée ; il en résulte quater cas possibles :
Les conteneurs 20 pieds sont l’unité de références : TEU (Longueur ; 6.058m Largeur : 2.438m ; hauteur : 2.438m ; poids brut maximal : 20.320T) Conteneur 40 pieds : Longueur ; 12.192m Largeur : 2.438m ; hauteur : 2.438m ; poids brut maximal : 30.480T |