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Palettes et conteneurs aériens Pour le transport aérien, la contrainte d’accès aux portes des avions a exigé la définition d’unité de charge unitaire : ULD (united load Devices) : il s’agit de palettes métalliques plates sur les quelles sont empilés des cartons entourés d’un filet, ces palettes conviennent aux systèmes de manutention horizontale (roules et treuils) et verticale (par ascenseur) utilisé dans les aéroports Les lignes aériennes favorisent leurs utilisations moyennant des tarifs spéciaux appelés fret tout genre (FAK)
Le transport de produits dangereux doit être accompagné d’une déclaration d’expédition de marchandises dangereuses faite sur des imprimés réglementaires standards et faire l’objet d’un marquage réglementaire devant comporter la certification de l’emballage, l’identification du produit et la nature de danger. Le marquage est régi par des normes internationales pour l’envoi des produits dangereux, élaborées pour chaque mode de transport et qui comprennent entre autres les instructions pour le marquage.
Les matières dangereuses sont réparties en différentes classes selon le type de danger qu’elles présentent Chaque produit fait l’objet d’un numéro à 4 chiffres conformément à la classification de l’ONU. Chaque classe est divisée en catégorie de produits : les produits d’une même catégorie présentent des propriétés chimiques ou physiques très semblables. Chacune de ces catégories de produits est caractérisée par un chiffre de 1 à 9 Dans un certain nombre de cas, les catégories sont également divisé en sous-groupes qui sont identifiés par une lettre : exemple la lettre c indique un danger moindre.
Dans cette catégorie se trouvent les produits alimentaires (fruits et légumes, viandes et ses dérivés, poisons et fruits de mers, fleurs fraîches et feuillages…) Le commerce mondial des produits périssables connaît un développement grâce aux progrès technologiques en matière de réfrigération, climatisation,…
En amont et en aval de transport, un entreposage de qualité est essentiel : il faut contrôler la température (pour régler le mûrissement des fruits tropicaux) et assurer un contrôle d’air sous contrôle hygrométrique (pour conserver la fraîcheur) ou également assurer un contrôle chimique de l’atmosphère (cas des bananes) En général la température recommandée varie entre 7 et 13° C et il faut veiller à éviter les problèmes de chocs thermiques (symptômes du coup de froid)
Leurs emballages est particulièrement étudiés (boites, cartons,…disposés dans un contenant sous température maintenu entre 7 et 10°C avec calage par poche contenant une gélatine congelant)
Certaines espèces sont particulièrement sensibles aux variations de température et demandent des précautions spéciales (exemple les roses).
Ceux-ci peuvent être considérablement réduits si une protection appropriée a été prévue assurant l’amortissement des chocs. Il existe sur le marché des matériaux très efficaces tels que les dérivés du plastique, mousse de polyuréthane par exemple. Pour sélectionner le matériau approprié et l’épaisseur qui convient il faut connaître le poids et la surface de l’objet à emballer pour déterminer l’amortissement requis. Le risque majeur pendant les opérations de manutention est la chute accidentelle de la charge (rupture d’élingues, décrochage, basculement…) Pendant le transport on doit tenir compte des causes mécaniques de détériorations (vibrations et conditions de trajet) et de l’effet d’inertie du aux accélérations ou décélération du véhicule La cause principale de détérioration pendant le stockage est l’écrasement dû à l’empilement incorrect des charges ; il faut connaître le poids maximum pouvant être supporté par la charge placés au sol sans danger d’écrasement et d’en déduire le nombre de colis pouvant être placé au dessus. Des dégâts peuvent également survenir pendant les opérations de manutentions des produits (mauvais élinguage, mauvaise prise par chariot élévateur..) il faut respecter les indications et recommandations devant être apposés sur les charges au moyen des pictogrammes ISO.
Pour le transport maritime, les navires actuels permettent l’embarquement de ce type de chargement moyennant une surtaxe par rapport au tarif de base de fret (appliqué aux cargaisons lourdes ou extra longues). Chapitre IV : Les Incoterms
Incoterms est la contraction de « International commercial terms », se sont des termes commerciaux qui rétablissent dans le cadre d’une transaction internationale les obligations réciproques de l’acheteur et du vendeur au regard des risques, des frais et des documents. Ils déterminer le transfert du risque et des frais mais pas le transfert de propriété. Les Incoterms ont été développée par la Chambre de Commerce Internationale depuis 1936, la version la plus récente était publiée en 2000 et contient 13 Incoterms. La référence aux Incoterms n’est pas obligatoire. Par conséquent, en cas de leur utilisation il est recommandé toujours de spécifier dans le contrat de vente la mention « …Incoterms 2000 » Les Incoterms représentent un langage commun à la disposition des opérateurs du commerce international, auquel se réfère le contrat de vente pour préciser les points de transfert des frais et des risques et lister les documents à fournir. Leur utilisation contribue à réduire les malentendus et les risques de conflits entre vendeurs et acheteurs. Les Incoterms sont d’origine anglaise, les sigles utilisés se réfèrent donc à la langue anglaise. Publiés pour la 1ère fois en 1936 par la CCI les Incoterms ont fait l’objet de plusieurs amendements dont les plus récents ceux de 1990 et de 2000. La révision de 1990 avait pour but essentiel de :
La révision de 2000 concerne deux points principaux :
Remarque : les Incoterms doivent faire l’objet d’une révision qui devrait corriger les imprécisions et être en meilleure adéquation avec la pratique internationale.
Au cours des quarante dernières années la CCI a établi 14 Incoterms, qui depuis la révision de 1990, sont au nombre de 13. La CCI a développé un code d’abréviations employant des sigles de trois lettres :
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