2017 proposition de profil d’emploi : Maître de Conférences Contractuel
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 version 8 juillet 2017 2017 PROPOSITION DE PROFIL D’EMPLOI : Maître de Conférences Contractuel INTITULE DU POSTE : Appréciation quantitative des risques microbiologiques : Optimisation de procédés – sécurité des aliments – risque & bénéfice Département d’enseignement d’affectation : BPSA Unité pédagogique d’affectation : Microbiologie Alimentaire & Industrielle Unité de recherche d’affectation : UMR 1014 SECALIM INRA - Oniris Nature de l'emploi- Etablissement : Oniris - Grade de recrutement : Maître de Conférences contractuel - Section CNECA : 4 Chimie - Technologie – Sciences des aliments - Disciplines à pourvoir : Appréciation du risque microbien - Microbiologie des procédés alimentaires - Sécurité des aliments - Type de recrutement : Concours ARGUMENTAIRES ET OBJECTIFS GENERAUX Les maladies infectieuses bactériennes d’origine alimentaire (Salmonelloses, campylobactérioses, listérioses… etc.) restent aujourd’hui la principale cause d’hospitalisations et de décès liés à l’alimentation en France et en Europe (Global Burden Disease, 2015). La sécurité des aliments et la réduction des pertes alimentaires représentent des enjeux de santé publique et de développement économique du secteur agro-alimentaire français. Oniris, grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, est le seul établissement du grand ouest alliant des compétences de formation et de recherche dans le domaine de la sécurité des aliments, de la santé publique vétérinaire et de l’ingénierie des procédés agro- alimentaires. L’une de ses ambitions fortes est de contribuer activement au concept «one world, one health» notamment dans l’interface : santé et alimentation. L’appréciation quantitative des risques microbiologiques (« QMRA » en anglais) s’intègre dans la démarche d’évaluation des risques & bénéfices, discipline scientifique émergente qui vise à quantifier les risques et bénéfices (aspects chimiques, microbiologiques et nutritionnels) de façon globale. Des questions de recherche à visée sociétale (par ex. optimisation de procédés en industries alimentaires ; santé du consommateur) mais également des questions de recherche plus cognitives (par ex. quantification de la variabilité biologique, décision sous incertitude) se posent. Oniris forme des ingénieurs et des vétérinaires et développe des enseignements transversaux de niveau master. Dans le cursus de formation des ingénieurs, l’enseignement de la microbiologie des procédés alimentaires porté par l’Unité pédagogique MAI du département BPSA a été développé pour répondre à des besoins de formation dont les objectifs sont d'apporter les connaissances scientifiques et technologiques nécessaires à la transformation des denrées alimentaires de l’Homme. L’UMR1014 « Sécurité des Aliments et Microbiologie » (SECALIM) est une unité mixte de recherche entre l’INRA et Oniris. SECALIM se donne pour mission de produire et diffuser des connaissances et des méthodes scientifiques dans le domaine de la sécurité microbiologique des denrées pour répondre aux demandes sociétales (consommateur, état, entreprises). Son expertise en sécurité des aliments, et plus généralement en microbiologie est largement établie auprès de la communauté scientifique, des industriels et des autorités sanitaires françaises (Anses, DGAl). L’objectif de ce recrutement est de développer les compétences de la modélisation du risque microbien d’Oniris, au sein des équipes MAEI et SECALIM. MISSIONS ENSEIGNEMENT : Le MCC devra participer aux réflexions pédagogiques du Département, participer à l'élaboration de supports d'enseignement éventuellement mutualisés, intra et inter-départements. Il/elle contribuera au développement de supports pédagogiques innovants. A moyen terme il assurera l’animation d’enseignements. Il/elle sera plus particulièrement chargé(e) de l’enseignement de la microbiologie quantitative. Il devra développer de nouveaux contenus et de nouvelles méthodes d’approche de cet enseignement. Dans ce cadre, il présentera les principes de la microbiologie prévisionnelle et leurs applications pour déterminer la durée de vie des aliments, en améliorer la qualité et optimiser les procédés de stabilisation. Il participera également aux enseignements concernant la microbiologie alimentaire et l’outil de maitrise de la qualité. Il interviendra dans les enseignements de type pluridisciplinaire de la formation ingénieur agro-alimentaire et biotechnologie de la santé. Dans un esprit de transversalité et de transdisciplinarité, il interagira avec les EC du département MSC (Management Statistique & Communication) en participant puis en prenant en charge, à moyen terme, l’animation de la dominante SEQuOIA (Sécurité Environnement Qualité Organisation Industrielle Alimentaire); et avec les enseignants du département SAESP (Santé des Animaux d’Elevage et Santé Publique) pour le développement d’enseignements mutualisés, co-conçus ou distanciels pour la formation vétérinaire (notamment UE 102, et/ou formation d’approfondissement). Il devra s’impliquer dans la pédagogie par projet (Ing1, Ing2, Ing3) et dans les enseignements pluridisciplinaires d’intégration (EPI). Le MCC prendra part également à la formation des ingénieurs par apprentissage Le MCC participera aux formations de 3ème cycle dans le domaine de l’appréciation du risque, notamment dans le programme pédagogique MAN-IMAL (lauréat des Investissements d’Avenir en Formation Innovante, ANR – 11 – IDFI-003) et dans l’Intensive Programme Erasmus+ QSafe « Quantitative Tools for Sustainable Food and Energy in the food chain». Il pourra aussi développer ce domaine d’intervention en s’impliquant dans les formations de master, plus particulièrement dans les mentions co-accréditées d’Oniris. A moyen terme, le MCC participera à la construction de réponses aux besoins des industriels, ainsi que des vétérinaires pour la formation continue dans le cadre de la détermination de DLC, la validation barèmes de traitement thermique, l’utilisation d’atmosphères modifiées, la mise en place de challenge-tests , l’utilisation d’outils de microbiologie prévisionnelle, notamment en tenant compte de l’interface entre la formulation des aliments et les procédés de fabrication. RECHERCHE : Au sein de l’UMR 1014 Secalim la mission de recherche du MCC s’inscrira dans le cadre de l’appréciation quantitative du risque microbien et de l’évaluation des risques-bénéfices. Les activités de recherche viseront à développer des modèles d’appréciation quantitative du risque en vue de les appliquer à la fois pour optimiser des procédés utilisés en industries alimentaires et pour proposer des recommandations auprès autorités de santé publique, et la production de connaissances et de méthodes :
Ce travail sera basé sur l’acquisition de données biologiques en particulier en microbiologie, et sur le développement des outils de modélisation appropriés : analyse statistique, théorie des probabilités, mathématiques appliquées... Les travaux seront conduits en région en collaboration avec des partenaires académiques tels que des équipes de recherche d’Oniris, de l’UBL (en particulier le Lubem), l’INRA (Toulouse et Clermont-Ferrand), l’ANSES de Maison-Alfort, et des partenaires industriels. Le MCC devra également s’impliquer dans le renforcement de collaborations scientifiques internationales avec notamment l’Université de Wageningen, l’Université College de Dublin, l’Université de Thessalonique et l’Université de Gand. PROFIL DU CANDIDATLe-la candidat-e devra justifier ou être en préparation d’un doctorat d’Université. Il-elle aura des connaissances des systèmes de production agro-alimentaire, de microbiologie des procédés alimentaires de l’appréciation quantitative des risques microbiologiques (notamment théorie des probabilités, modélisation mathématique, statistiques appliquées à la biologie). Il-elle fera preuve de réelles aptitudes pédagogiques et de bonnes capacités pour le travail en équipe. Son parcours (doctoral, post-doctoral) permettra de démontrer son intérêt pour la recherche finalisée, son autonomie, son adaptabilité et sa polyvalence. La maîtrise de l’anglais est demandée en vue de son utilisation comme vecteur de communication dans les activités d’enseignement et de recherche. / |
