B. la perception définition





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la perception


I.sensation et perception



Comment construisons-nous nos représentations du monde extérieur ?
Pour représenter le monde dans nos têtes, nous devons détecter l’énergie physique émanant de l’environnement et la coder sous former de signaux neuronaux : c’est le processus appelé sensation.

Nous devons choisir, organiser et interpréter nos sensations : processus appelé perception.

A.la sensation



définition : stimulation des récepteurs sensoriels et transmission de l’information sensorielle au système nerveux central.
La stimulation des sens est mécanique. Elle provient des sources d’énergie (lumière, son, substances chimiques, …). Les systèmes sensoriels convertissent ces sources d’énergie en messages neuronaux qui peuvent être compris et interprétés par le cerveau : c’est la transduction sensorielle.

Il existe des sensations non descriptibles et des sensations descriptibles.


  • cf. document 2 du polycopié


Quels stimulis physiques pouvons-nous détecter ? A quel niveau d’intensité ?

Le seuil absolu est la stimulation minimale qui nous est nécessaire pour la détecter.

B.la perception




1.définition



La perception n’est pas mécanique contrairement à la sensation. C’est la transformation des sensations sans signification en perception ayant une signification.

Nous devons organiser notre perception :

  • distinguer les objets de leur environnement.

  • voir ces objets avec une forme ayant une signification et une constance.

  • percevoir leur distance et leur mouvement.


La perception est le processus d’organisation et d’interprétation des sensations formant une représentation intérieure du monde.

La perception exige beaucoup plus que les sensations.

Elle reflète l’apprentissage et les attentes de la façon dont nous organisons les informations reçues.


2.perception visuelle



le globe oculaire

L’œil est un système optique convergent et peut être comparé à une caméra avec un zoom. On dit que la fonction de l’œil est optique, cela signifie simplement qu’il permet la projection des rayons lumineux qui sont réfléchis par les objets sur la rétine. Cette projection est permise par la transparence de l’œil, la cornée. Après la cornée, on trouve le cristallin. Devant le cristallin il existe un diaphragme unique constitué de muscles circulaires, l’iris. Ce muscle entoure la pupille (point noir qui est en fait un trou) à travers laquelle passe la lumière ; la pupille se rétracte quand la lumière est trop forte, elle s’agrandit quand elle est trop faible. Au niveau de la cornée, le globe oculaire est bombé et renferme un organite ovoïde, le cristallin ; le cristallin a le rôle de zoom.
la rétine

La lumière traverse les différents éléments de l’œil et arrive au niveau de la rétine. La rétine est un tissu nerveux extrêmement différencié et complexe constitué de plusieurs couches. Elle possède des récepteurs visuels (cônes et bâtonnets) et des neurones (cellules horizontales, bipolaires, amacrines et ganglionnaires).

L’énergie lumineuse traverse l’œil et arrive aux cônes et aux bâtonnets. Cette énergie lumineuse va être transformée en signaux neuronaux par des réactions photo-

-chimiques : ces réactions chimiques stimulent les cellules bipolaires, celles-ci activent les cellules ganglionnaires qui convergent pour former le nerf optique qui transmet les informations au cerveau.


  • L’œil humain


Cônes Bâtonnets
Nombre 6 millions 120 millions

Localisation dans la rétine centre périphérie

Sensibilité à la lumière faible faible élevée

Sensibilité à la couleur oui non

C.la perception et le traitement de l’information




1.le traitement de l’information par le sportif





  • Le parcours de l’information


registre  mécanisme  mécanisme  mécanisme  mouvemement

sensoriel perceptif de décision d’effection

et musculaire
Sensation Perception Décision Action

description environnement solution organisation de la réponse

adressant au système musculaire

les gestes appropriés


2.les mécanismes impliqués : la reconnaissance des formes



La psychologie s’intéresse donc à la reconnaissance des formes.

La reconnaissance des formes est le processus par lequel les signaux externes perçus par les organes sensoriels sont transformés en expériences perceptives significatives.
Un principe de reconnaissance des formes : l’appariement de gabarit.



  • cf. polycopié


3.traitement de l’information



La perception d’un objet découle de deux modes de traitement de l’information qui interviennent presque toujours de façon simultanée :

  • traitement dirigé par des données : fondé sur l’analyse des données, c’est-à-dire des caractéristiques physiques des objets (bottom up processing).

  • traitement dirigé par des concepts : s’effectuant à partir de la signification attribuée à un objet ou à un événement qui va, dès lors, influencer l’identification des caractéristiques qui le constituent (top down processing).


II.l’organisation perceptive



Selon la théorie de la gestalt, notre perception est organisée.

Description et analyse des mécanismes perceptifs :

  • façon dont les perceptions s’organisent en unités cohérentes selon certains principes.

  • organisation des sensations en une « gestalt » : une forme, un tout. On ne perçoit pas les éléments qui composent une figure.

  • organisation des sensations en perceptions avec une cohérence.

Principes, règles de l’organisation perceptive.

  • ces organisations perceptives vont servir de signaux :

  • de référence à nos actions

  • reconnaissables permettant d’anticiper sur les situations à venir.

  • l’ensemble de ces règles est appelé lois de l’organisation perceptive.


A.la perception figure / fond



Le premier principe du processus perceptif est d’appréhender les figures comme distinctes de l’environnement (le fond).
Le fond peut parfois devenir ambigu : il peut y avoir une inversion fond / forme – forme / fond.

ex : - la gravure d’Escher (cf. document 8)

  • le vase de Rubin (cf. document 9)

B.lois de l’organisation perceptive



Notre cerveau cherche toujours à regrouper, à organiser nos perceptions selon certains principes :

  • proximité : tendance perceptive à regrouper les objets qui sont proches les uns des autres.

  • similitude : tendance perceptive à regrouper les objets qui sont semblables (cf. document 10).

  • continuité : tendance à percevoir une série de points ou de lignes comme ayant une unité (continuité).

  • fermeture : tendance à percevoir des unités complètes et non des parties disparates.

  • sort commun : tendance à percevoir les éléments qui se déplacent collectivement comme appartenant au même ensemble.


III.perception du mouvement




A.mouvement réel



Perception du mouvement provoquée par le déplacement objectif (réel) du stimulus dans le temps et dans l’espace.

B.mouvement apparent



Le mouvement apparent est une illusion de mouvement (cf. document 12).

Il y a trois indices du mouvement apparent :

  • effet autocinétique : implique la perception du mouvement sans déplacement spatial ou temporel du stimulus.

  • mouvement stroboscopique : illusion visuelle par laquelle la perception de mouvement est engendrée par une série d’images stationnaires légèrement différentes, présentées en succession rapide.

  • phénomène phi : perception du mouvement résultant de la présentation séquentielle de stimuli visuels (on crée une illusion de mouvement).


IV.la perception de l’espace





  • Etude de Gibson et Walk (1960).



Il y a deux sortes d’indices dans la perception de l’espace :
indices monoculaires (qui exige le fonctionnement d’un seul œil)

 perception innée de la profondeur et de la distance:

  • taille relative (cf. document 14)

  • interposition ou recouvrement (cf. document 15)

  • netteté ou clarté relative (cf. document 16)

  • gradient de texture (cf. document 17)

  • hauteur relative (cf. document 18)

  • perspective linéaire (cf. document 19)

  • brillance relative

  • les ombres (cf. document 20)


indices binoculaires (qui exige le fonctionnement des deux yeux)

perception des distances :

  • disparité rétinienne : les yeux perçoivent les choses d’autant plus différentes que les objets sont éloignés  principe des images 3D en relief)

  • convergence des globes oculaires (cf. page 10)



Des exemples : limites de l’organisation perceptive.

  • les formes impossibles (cf. page 11)

  • la chambre de Ames (cf. page 12)


V.les constantes perceptives



La constance perceptive est la perception inchangée d’un objet alors que les stimuli que nous recevons de lui se modifient (distance, position, luminosité, …).

  • Constance des formes et des grandeurs : on perçoit un objet plus petit lorsqu’il est éloigné, cependant ce mécanisme de constance des formes et des grandeurs nous permet de savoir la taille réelle de cet objet.

  • Constance de la clarté et des couleurs.

VI.les illusions perceptives



Les illusions perceptives sont des situations où les données perceptives sont en désaccord avec la réalité de l’objet (= perception erronée, illusion).

Une illusion perceptive est une déformation perceptive systématique concernant un paramètre ou une partie d’un objet ou d’une figure dont les raisons sont à chercher dans ses relations avec d’autres paramètres ou parties de cet objet ou de cette figure.
Il y a deux types d’illusions perceptives :

  • illusion optico-géométrique

  • illusion tactilo-kinesthésique


Exemples (cf. page 13)  : - illusion de Hering-Hemholtz

- illusion de Müller-Lyer

- illusion lunaire

VII.déterminants de la perception



La perception est un phénomène complexe. Elle est régie par le cerveau qui permet de nous adapter mais qui commet parfois des erreurs ( illusions).
La perception est très importante en sport et notamment en sport collectif ( perception visuelle) et en natation (perception kinesthésique).
Techniques sportives :

  • aspect perceptif

  • aspect moteur


Nous avons montré que :

  • La perception est organisée en principes perceptifs.

  • Notre système perceptif se caractérise par la constance.

  • Il peut aussi faire des erreurs : illusions perceptives.


mais
Des déterminants influencent la perception. Ils sont :

  • liés au contexte social (influence sociale, culture).

  • liés à l’individu (facteur de développement, besoins, défenses perceptives, expérience du sujet, apprentissage, niveaux de vigilance, syles cognitifs).

VIII.les déterminants contextuels de la perception

1.aspects généraux de la perception et du contexte




  • Influence sociale : expérience de Asch (1952)


Etalon ---------
Lignes -------

------------

------------------
Résultats :

  • en situation normale (personne seule) : bonne performance où 93% des sujets répondent correctement (un bon ajustement).

  • en situation de pression (influence exercée par une autre personne) : les complices de l’expérimentateur donnent des réponses fausses au sujet ; la performance passe à 67%.



  • Valeur sociale


Expérience : - enfants de 10 ans

- tâche de régler le diamètre d’un cercle lumineux sur des disques de carton et sur des pièces de monnaie
Résultat : surévaluation du diamètre des pièces de monnaie pouvant aller, pour le groupe entier, de 15% à 35% du diamètre réel.


  • La culture


 explication de l’illusion de Muller-Lyer.

La culture va jouer un rôle sur la façon dont on perçoit les choses.

Des études ont été faites sur la manière de percevoir les choses selon les cultures.

2.aspects spécifiques de la perception et du contexte dans le domaine du sport




  • La perception du mouvement




  • paramètre physique : vitesse, durée, distance du stimulus à percevoir et à interpréter.

ex : la passe en mouvement demande toute une organisation perceptive.

  • arrière-plan

  • éclaircissement

 incidence sur la vitesse de la balle

ex : au tennis de table, il y a définition d’une certaine lumière



  • Perception de la distance des objets dans l’espace




  • indices de recouvrement, de lignes convergentes, d’éléments présents dans l’environnement.



  • Perception de la vitesse d’un projectile


Plus l’objet est petit, plus on a une illusion de vitesse.
Pus l’objet est gros, plus on a une illusion de « lourdeur ».

Chez l’enfant, il faut des balles plus ou moins grandes et plus ou moins lourdes pour développer la souplesse perceptive.



  • Perception et état psychologique




  • Le temps de perception augmente avec la fatigue et la stress.

La tension musculaire va inhiber les mouvements du sportif.

Par conséquent, il faut développer un esprit ‘relâché’ dans une compétition pour un sportif pour que le sportif puisse exploiter toutes ses capacités physiques.

  • La pression sociale.

Ex : l’enfant effectue son premier match ; il est sous le regard des parents.

IX.les déterminants individuels de la perception




1.développement des aptitudes perpétuelles



 facteurs de développement (cf. Piaget)
 La perception de la distance, du temps et de la vitesse évoluent avec le développement intellectuel de l’enfant (stades piagétiens).


2.les défenses perceptives



Il y a une influence conjuguée de la familiarité et de la résonance affective sur la perception des mots (N=132).
Résonance affective
faible forte
maison amour

forte table baiser

garçon désir
lampe cancer

faible tapis suicide

soldats cadavre



seuils de reconnaissance plus élevés
Les contenus déplaisants constituent un frein psychologique, une défense.


3.l’expérience du sujet



Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’influence de l’expérience sur la perception.


  • Degré de familiarité

L’étude de Bagby (1957) démontre l’importance de l’expérience antérieure sur la perception :
Sujets : - enfants originaires du Mexique

- enfants originaires des Etats-Unis

Matériel : - série de paires d’images qui sont des scènes de la vie mexicaine (ex : toredo) et des scènes de la vie américaine (ex : joueur de base-ball).
Résultats :  les enfants ont tendance à voir l’image qui correspond à leur origine, c’est-à-dire des scènes de la vie courante qui leur sont familières.
 L’attention est sélective.


  • Indice disponible dans l’environnement

La figure de Boring (1948)
indices
Menton Nez crochu

Collier Bouche

Oreille Œil
figure ambiguë


  • L’apprentissage peut influencer la perception


En fonction de ses expériences passées, tout sportif est capable d’identifier et d’interpréter les stimuli en comparant les données présentes et celles identiques ou proches rappelées en mémoire.
ex : Un joueur de tennis, grâce à son système perceptif, va être capable de :

  • déterminer le type de lancer : balle rapide, trajectoire rapide, vitesse du lancer, localisation, temps d’arrivée de la balle sur le terrain.

  • d’évaluer la situation : plan d’action.

  • il doit recevoir et analyser l’information sensorielle : réponses motrices élaborées.


La capacité à prédire des actions diverses et à anticiper sur le trajectoire de la balle est capitale. Cette aptitude dépend des expériences antérieures du joueur. On dira aussi que le traitement de l’information va être facilité par :

  • sa capacité d’anticipation (schéma d’action, tactiques en mémoire).

  • son attention.



4.processus attentionnel dans la perception



Au cours d’un match de tennis, le joueur n’aura pas de réactions identiques vis-à-vis de tous les stimuli qui vont lui parvenir.

Il ne prêtera pas attention au bruit des voitures aux alentours, aux déplacements des spectateurs au bord du court, aux avions dans le ciel, …

Le joueur va orienter son attention sur d’autres stimuli tels que les faits et gestes de son adversaire, sur sa technique de jeu, et va négliger les autres.

Il va résister aux stimuli distrayants et se concentrer sur ceux qu’il juge pertinents.

Cette capacité que nous avons de sélectionner les informations est connue sous le terme général d’attention.
Définition : L’attention est l’activité par laquelle un sujet augmente son efficience à l’égard de certains contenus psychologiques.

L’attention se caractérise par un haut niveau de vigilance qui a pour conséquence une meilleure réceptivité aux stimulations possibles provenant de l’environnement.

L’attention est sélective :

  • l’intérêt porte sur une seule information.

 la capacité de se focaliser sur un message en éliminant les autres messages non pertinents. La capacité attentionnelle correspond à la quantité d’informations que le sportif est capable de traiter à un moment donné dans une situation sportive donnée. La capacité attentionnelle est limitée. Le sportif ne peut pas stocker toutes les informations visuelles, auditives, kinesthésiques offertes lors d’une activité sportive. Il va recueillir les informations utiles et nécessaires pour accomplir sa tâche et réaliser sa performance.

  • on mémorise aussi les informations auxquelles on n’a pas dirigé notre attention (paradigme de l’écoute dichotique)


ex : « Pendant ma course de 110m haies, tout mon attention se fixe sur la haie qui suit immédiatement celle que je m’apprête à franchir ».

« Au basket, le joueur qui vient de prendre possession du ballon doit pendant qu’il court en dribblant, être capable de se situer constamment par rapport au panier tout en repérant la position de ses adversaires et de ses partenaires pour décider de l’action de tir ou de passe qu’il va enclencher. »

entrées sensoriellesfiltre mécanisme perceptif


  • action des adversaires information Mécanisme décision

  • mouvements du ballon pertinente

  • commentaires des spectateurs Mécanisme effecteur


stimuli proxygènes Réponse motrice

- informations sensorielles - intérêt par la tâche

(sensation musculaire) - pour la personne

- informations cognitives - nouveauté inhabituelle

(le présental) - stimuli complexes

concurrence des tâches : processus contrôle et processus automatique
Lorsqu’il y a interférence ou concurrence entre 2 tâches, il y a une surcharge d’informations. L’intérêt porte sur plusieurs informations. Dans ce cas, la performance est détériorée.

Il y a 2 manières de traiter plusieurs tâches :

  • de façon sérielle et volontaire : traitement d’une opération à la fois.

  • de façon parallèle et involontaire : réalisation de nombreuses opérations de traitement de l’information en même temps que d’autres opérations sans interférer avec la performance.


Shiffin et Schneider ont effectué des recherches dans ce domaine en 1977. Ils ont effectué une expérience :

  • tâche : déceler une lettre cible parmi d’autres stimuli.

A    …

cible distracteurs

  • le nombre de distracteurs varie. Plus ce nombre augmente, plus le temps mis par le sujet pour détecter la cible augmente.

  • après 24000 essais sur plusieurs jours, le nombre de distracteurs cesse d’être gênant.



tâche secondaire tâche secondaire

tâche principale tâche principale

Tâche principale simple Tâche principale complexe

- espace élevé pour la tâche secondaire - espace réduit pour la tâche secondaire

- performance bonne à la tâche secondaire - performance faible à tâche secondaire

Le traitement de l’information fait intervenir 2 types de processus :

  • le processus contrôlé lent et qui exige de l’attention. Le traitement de l’information est alors sériel : on ne traite qu’une seule information à la fois. Ce processus est volontaire.

  • le processus automatique rapide et qui ne requiert pas d’attention. Le traitement de l’information est parallèle : on réalise le traitement de nombreuses informations en même temps. Ce processus est involontaire.



Cependant, l’effet d’automatisation d’une tâche peut aussi exercer un rôle d’interférence : c’est l’effet Stroop.

L’effet Stroop montre comment une activité qui est devenue automatique va gêner la capacité à être attentif à une tâche demandée.
Expérience :

Il y a 3 conditions expérimentales :

  • liste de noms de couleur imprimée à l’encre noire.

Variable dépendante : le temps mis pour lire la liste.

  • série de tâches colorées.

Variable dépendante : le temps mis pour dénommer la couleur.

  • liste de noms de couleur écrits avec une couleur différente (ex : mot « bleu » écrit à l’encre verte).

Variable dépendante : le temps mis pour dénommer la couleur.

Dans le 3e exercice, il y a une tâche interférente (le nom de la couleur qui est différent de la couleur de l’encre utilisée), ce qui provoque une chute des résultats.

5.exemple de différence individuelle : les styles cognitifs



dépendance ou indépendance à l’égard du champ perceptif
Au cours des travaux de psychologie générale, on a mis en évidence des différences individuelles dans la perception, dans la mémorisation, et dans la résolution de problèmes. Ces différences sont appelées par M.Muteau des styles cognitifs.

Parmi ces styles cognitifs, la dépendance ou l’indépendance à l’égard du champ perceptif a été étudiée comme un déterminant de la performance chez les sportifs.
Dans les années 40, 2 théories proposaient des mécanismes différents pour expliquer la perception de la verticale :

  • une 1ere théorie proposait uniquement des références visuelles.

  • une 2e théorie expliquait la perception de la verticale par une référence posturale.


Pour dissocier ces 2 mécanismes, Witkin et Asch ont mis en place une expérience : l’épreuve de la baguette dans le cadre (ex : un sujet placé dans l’obscurité essaie de positionner à la verticale une baguette lumineuse).

Résultat : il est possible de situer les individus sur un continuum ‘visuel-postural’ ou ‘dépendant-indépendant’.
visuel postural

dependant du champ indépendant du champ

 informations visuelles dans  informations proprioceptives.

l’estimation de la verticale.
Les styles cognitifs décrivent des différences individuelles relatives à des modes généraux de fonctionnement psychologique.
La façon de percevoir n’est pas innée, elle peut être modifiée par l’apprentissage.

autre expérience : reconnaissance de formes simples dans des formes complexes.
dépendant du champ indépendant du champ
Attitude analytique

Faible Elevée

La structure est très prégnante. Destruction facile des éléments de

Difficile à briser. de leur contexte.

Capable de faire abstraction du contexte.
Plan pédagogique

Besoin d’un matériel structuré. Capacité à donner une structuration

Attitude passive dans la résolution à un matériel non structuré.

de problèmes. Attitude active.

La performance augmente à partir

d’un niveau de complexité d’une

tâche.

Plus créatif.

Plus grande flexibilité mentale.

Corrélation positive entre

l’indépendance du champ et le QI.

Lien avec la performance.

Caractéristiques

Diminue avec l’âge jusqu’à 17ans. On est plus indépendant avec l’âge.

Augmente à nouveau et se renforce

chez le vieillard.

Plus élevée chez les filles que chez

les garçons à tous les âges.
Quelles explications ?

Pratique de la mère fondée sur Pratique éducative favorisant

l’autorité et la sévérité. l’autonomie.
Relations sociales

Recherche les activités en Faible propension sociale.

relation avec autrui.

- sociabilité élevée - créateur

- influençable - autonome

- faible résistance à l’autorité - stable, perspicace

- introverti - extraverti
Choix professionnel

Toute activité au contenu social Domaine où l’analyse et la

élevé, aux relations interpersonnelles structuration dominent

(carrières sociales, commerciales, (carrières médicales et sciences humaines, enseignement). scientifiques).
Et le sport ?

Les athlètes de haut niveau seraient

plus indépendants du champ que

des étudiants en STAPS et que des

étudiants en médecine.

Les 2 styles cognitifs sont importants en sport.

La flexibilité par rapport au contexte serait importante en sport.

(environ 40% des sportifs sont capables de passer d’une dépendance à une indépendance au champ).

Pourquoi aborder la question de la perception en psychologie du sport ?

Un acte moteur de déroule en trois temps :

  • perception

  • décision

  • exécution



1. perception


Stimulus Attention

Informations  Sens  Perception  Sélection

Signaux Anticipation
2. décision

Perception  Décision  Mémoire  Choix d’un  Programme  Exécution

plan d’action moteur

sélection du geste stockage des techniques

3. exécution de la réponse motrice

La phase de l’exécution comporte, en général, plusieurs étapes :

  • étapes de lancement du geste et d’activation des muscles

  • ajustement pendant lequel le geste est affiné

  • transition vers le geste suivant


Apprentissage d’une habileté motrice :

  • apprentissage effecteur

  • apprentissage perceptif

  • apprentissage décisionnel


Exécution : Lancement du geste
Contraction musculaire
Mobilisation des différentes parties du corps
Stimulation des divers récepteurs

(proprioceptifs, visuel, auditif)
Information sur la situation
Contrôle, ajustement du geste
Transition vers le geste suivant

résumé du cours :
Sensat = stimulat mécaniq des récepteurs sensoriels par des sources d’NRJ et transmiss de l’info. sensorielle au SNC par l’intermédiaire de messages neuronaux (processus de transduct sensorielle).

Seuil absolu = stimulat minimale détectable.

Percept = processus d’organisat et d’interprétat des sensats formant une représentat intérieure du monde.

Reconnaissance des formes = processus par lequel les signaux externes perçus par les organes sensoriels sont transformés en expériences perceptives significatives (ex : l’appariement de gabarit).

Traitemt de l’info. par le sportif :

Sensat  Percept  Décis  Act  Mouvemt

20417.doc - -

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