Conception des installations sanitaires





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date de publication19.11.2017
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AQUISAV - DOCUMENTATION

[Contenu de cours]


MÉTIER :

Sanitaire Génie Climatique

DOMAINE DE COMPÉTENCES :

Conception des installations sanitaires

CODE AQUISAV :

COM-201304-015570

INTITULÉ DE LA COMPÉTENCE :

Dimensionner un adoucisseur

NIVEAU :

3

INTERMÉTIER : Liste des autres métiers partageant la compétence




IMAGE :








ÉTAPES D’AUTO-CONTRÔLE DE MA RÉDACTION

Réalisé : Oui = X

COMMENTAIRES DU RELECTEUR

1

J’ai consulté sur Aquisav la hiérarchisation du domaine de compétences, et la fiche compétence avant de rédiger la documentation

X




2

J’ai écrit la documentation de la compétence qui se trouve en amont de cette compétence-ci dans la hiérarchisation, avant de faire cette documentation







3

Je me suis assuré que ce que je veux écrire n’est pas présent sur Aquisav dans une autre compétence ou en cours de rédaction par un autre rédacteur

X




4

J’ai bien indiqué mon métier au début du document, ainsi que les autres métiers partageant la compétence (= Intermétier)







5

J’ai bien indiqué le domaine de compétence au début du document

X




6

J’ai indiqué le code Aquisav COM-…-… de la compétence au début du document

X




7

J’ai indiqué le nom de la compétence au début du document, et il s’agit du nom que l’on peut voir sur Aquisav

X




8

J’ai placé l’image représentant la compétence au début du document

(la même image que celle qui est sur Aquisav pour la compétence)

X




9

J’ai supprimé les conseils pour savoir comment insérer une image dans Word, au début du document

x




10

J’ai supprimé les numéros de sommaire qui ne servent pas en page 4 du document

x




11

Je n’ai pas recopié « telles quelles » de phrases compliquées écrites par d’autres dans des livres, sur des sites web, …

x




12

J’ai bien noté les références des livres, magazines, guides, sites web, etc. qui m’ont servi pour écrire ma documentation dans les tableaux de « Références bibliographiques et sites web »







13

Le niveau de difficulté de la documentation est adapté au niveau de la compétence

X




14

J’ai fait des phrases courtes et compréhensibles par les jeunes : sujet + verbe + complément

X




15

J’ai illustré mes écrits par des images, des schémas, des tableaux, etc. avec leur légende dessous

X




16

J’ai parlé des règles d’hygiène et de sécurité du travail, pouvant être liées à la compétence







17

J’ai parlé des conseils de gestes et postures, d’ergonomie







18

J’ai parlé des principes de respect de l’environnement







19

J’ai parlé des normes et réglementations







20

J’ai parlé des principes de qualité et d’autocontrôle du travail







21

J’ai parlé des principes de communication écrite et orale, liées au travail en équipe / hiérarchie










AUTRES COMMENTAIRES DU RELECTEUR :




Sommaire détaillé


  1. Introduction

  2. Le titre hydrométrique de l’eau à traiter (TH)

  3. La consommation d’eau

  4. Cas concret


Références bibliographiques et sites web


TYPE DE DOCUMENT

(Livre, magazine, …)

AUTEUR(S)

TITRE

ÉDITION

ANNÉE DE PUBLICATION















































































NOM DU SITE WEB

AUTEUR(S) / ORGANISME / ENTREPRISE

DATE DE PUBLICATION / MISE À JOUR

LIEN WEB

EAU DE FRANCE







http://www.eaufrance.fr/

WIKIPEDIA







http://fr.wikipedia.org/






































Documentation
1/ Introduction

Un adoucisseur d'eau est un appareil qui réduit la dureté de l'eau en réduisant la quantité de calcaire (carbonates principalement de calcium et de magnésium) en suspension dans l'eau. Il existe deux types d'adoucisseurs principaux selon les techniques utilisées. Il faut faire attention à ne pas confondre un adoucisseur et un « anti-tartre », qui ne supprime pas le calcaire.

Lorsque l’on parle d’adoucisseur, on parle de dureté de l’eau.

La dureté de l’eau est également appelé titre hydrométrique exprimé en degré français (°f), ou en mg/l de carbonate de calcium (CaCO3). Le degré français équivaut à 10 mg/l de CaCO3.


TH (°f)

0 à 7

7 à 15

15 à 25

25 à 42

Supérieur à 42

Eau

Très douce

Douce

Moyennement dure

Dure

Très dure

Résultat

Eau très agressive et corrosive

Eau faiblement minéralisée

Minéralisation idéale 15°f

Eau incrustante à chaud (au-dessus de 55°C)

Eau incrustante à chaud, entartrage à chaud par transformation des bicarbonates de Ca et Mg en carbonates insolubles

Eau incrustante avec formation de dépôts


On adoucie l’eau pour avoir une valeur comprise entre 5 et 15°f, car les détergents perdent en efficacité en présence d’eau dure. Les ions calcium (Ca) et magnésium (Mg) font précipiter les anions carboxylate à longue chaîne présent dans le savon, c’est-à-dire ils sont très peu solubles. De plus, certains équipements sont sensibles à une eau trop dure comme par exemple les machines à laver, la robinetterie. Avec une eau adoucie leur durée de vie augmente.



Dans le collectif, le dispositif doit être placé sur le réseau de canalisation alimentant les appareils de production d’eau chaude. En effet, il est rappelé que dans chaque logement doit être aménagé un point de puisage mettant à disposition des usagers l'eau de la distribution publique, sans traitement complémentaire. (Circulaire du Circulaire du 27 mai 1987 relative à l'emploi des résines échangeuses de cations pour le traitement des eaux destinées à la consommation humaine)

Par contre, une eau trop douce est corrosive, ce qui provoque les fuites.

Nous savons que les bactéries se développent plus facilement aux points de corrosion. De plus la corrosion augmente la concentration en minéraux issu du type de canalisation.

Par exemple : augmentation de cuivre dans une canalisation en cuivre, de plomb dans une canalisation en plomb… des substances qui peuvent être nocives à la consommation.

Une eau très douce contribue à dégrader la qualité de l’eau dans les canalisations.

C’est pour ces raisons qu’il faut bien dimensionner son adoucisseur.

Le titre hydrométrique n’est pas identique, il varie en fonction du sol, par conséquent des régions ont une eau naturellement douce comme l’Auvergne et la Bretagne (inférieur à 15°f) alors que le Nord Pas de Calais et la Lorraine ont une eau particulièrement dure (supérieur à 30 °f).



Pour dimensionner un adoucisseur il faut :

  • Connaitre le Th de l’eau à traiter.

  • Connaitre le Th de l’eau traité

  • Connaître la consommation en eau du bâtiment

  • Connaitre le débit à 1 bar de perte de charge.


2/ Le Th de l’eau à traiter

Il n’existe pas de normes, mais selon la réglementation française, l’eau ne doit pas être adoucie à moins de 15°f.
Plusieurs tests existent pour mesurer la dureté de son eau, soit par bandelette soit par des gouttes (plus précise).

  • Pour les bandelettes, il suffit de les tremper dans l’eau, et de les comparer avec le nuancier fourni avec le kit





  • Pour le test avec les gouttes :

-Verser l’eau à analyser dans le tube à essai jusqu’au repère.

- Ajouter les gouttes de réactif, puis agiter

- Si la couleur est bleue, le Th = 0, l’eau est douce

- Si la couleur est violette, l’eau à une certaine dureté, il faut ajouter goutte à goutte le réactif Th. Il faut compter le nombre de gouttes jusqu’à obtenir une coloration bleu. Le nombre de gouttes correspond au Th de l’eau.
3/ La consommation d’eau

Pour connaitre la consommation en eau, il y a plusieurs solutions.

Si le bâtiment est déjà habité, on peut utiliser les factures d’eau pour nous donner une moyenne journalière des consommations.
On peut faire une approximation sachant qu’en 2006, la consommation d’eau par foyer était de 137 litres par jour et par personne.


4/ Cas concret

Prenons comme exemple, un pavillon avec comme donné :

  • Un th de 35°f

  • 6 personnes avec une consommation de 137 litres par jour et par personnes

  • Sachant qu’il faut une régénération tous les 3 à 5 jours, on prendra une tous les 4 jours.

On a, une consommation en eau journalière de :

137 x 6 = 822 l/jr
Sachant que l’on une régénération tous les 4 jours, cela nous permet de calculer le volume d’autonomie que nous disposons pour cela il suffit de multiplier la consommation quotidienne par le nombre de jour avant chaque régénération.

Alors on a :

822 x 4 = 3288 l

Nous avons besoin de 3,288 m3 d’eau d’autonomie
On va parler de capacité d’échange, qui correspond à un taux de traitement de Th pour 1 volume donné.
Dans notre exemple nous avons 35°f à traiter, pour un volume de 3,288 m3.

Si on multiplie :

35 x 3,288 = 115 °f.m3

Sachant qu’un litre de résine traite de 4 à 6 °f.m3 en fonction des fabricants, nous pouvons calculer le nombre de résine que nous allons avoir besoin :

115 / 4 = 28,75 et 115/6 = 19,17

Il nous faudra choisir un adoucisseur qui répond au mieux à nos besoins.

J’ai choisi de prendre 2 fabricants pour vous montrer la différence.



Si on choisit un adoucisseur dans le premier tableau, on choisira le 3ème, Cillit Aquium 120 bio Compact car il répond tout à fait à notre demande. Une capacité d’échange de 120 °f.m3 pour un volume de résine de 20 litres.

On peut remarquer que l’on a un coefficient de 6 pour la capacité d’échange

6 x 20 = 120
Si on choisit un adoucisseur dans le deuxième tableau, le dernier l’Aqua Perla 30 semble le plus judicieux.

Car pour l’aqua perla 20 la capacité d’échange est inférieur à celle que nous avons déterminé ce qui aura pour conséquence d’avancer la période de régénération.

105/35 = 3m3

On a 3m3 d’autonomie pour une consommation journalière de 0.822 m3

3/0.822 = 3.65
C’est-à-dire une régénération tous les 3 jours
Dans le cas de l’Aqua Perla 30, on a une capacité d’échange de 150 °f.m3
Refaisons les calculs

150/35 = 4,29m3

4.29/0.822 = 5.2 jr
Avec cet adoucisseur nous aurons une régénération tous les 5 jours.

On remarque que le coefficient pour la capacité d’échange est de 5 dans ce cas.


Une fois que l’on connaît la fréquence des régénérations et la consommation d’eau lors de la régénération et de sel (donné constructeur). Cela nous permet de calculer la consommation annuelle.

Nombre de jour dans une année (365) / le nombre de jour entre chaque régénération = nombre de régénération
Dans notre exemple :

365/4 = 91.25

Soit 92 régénération si à chaque régénération on utilise 100 L d’eau et 3 kg de sel

Ça nous fait

92 x 100 = 9200 l soit 9.2 m3 d’eau

3 x 92 = 276 Kg de sel
Si on prend comme prix 3,63€ pour 1 m3 d’eau

On a 33.40 € de facture d’eau
Si on prend comme prix 7.10€ pour un sac de 25kg de sel

On a 276/25 = 11.04

11 X 7.1 = 78€


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