La fibrillation auriculaire





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date de publication14.09.2017
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LA FIBRILLATION AURICULAIRE

Généralités- Définition :

Trouble du rythme le plus fréquent, la fibrillation auriculaire touche 1 adulte de plus de 60ans sur 25 et 1 de plus de 80ans sur 10, aux USA. Elle peut aussi toucher les adultes jeunes, mais cela est plus rare.

I
OREILLETTES

VENTRICULES
l s’agit de petits circuits électriques situés dans les oreillettes, qui se déclenchent suite à un signal.

Comparé au système électrique normal, qui suit un chemin bien défini et entraine la contraction régulière et harmonieuse du cœur, la fibrillation auriculaire entraine des contractions anarchiques, rapides, au niveau de l’oreillette, qui entrainent une contraction irrégulière des ventricules, et donc de l’ensemble du cœur. Dans les oreillettes, le sang circule moins bien et peut entrainer la formation de caillots chez des personnes qui par ailleurs ont d’autres problèmes au niveau du cœur ou généraux (Hypertension artérielle, angine de poitrine, maladie cardiaque, diabète principalement). Le risque est par contre très faible chez une personne jeune, et sans problème cardiaque autre. Les caillots ont un risque de partir vers les artères du cerveau (et entrainer un AVC), ou plus rarement vers les artères des jambes ou des bras.

Il peut y avoir un terrain familial, mais cela n’est pas la majorité, des gènes de susceptibilité ont été récemment identifiés.

Les signaux qui peuvent déclencher l’arythmie sont variables d’une personne à l’autre :

-Les dérèglements de la thyroïde qui sont toujours recherchés.

-L’anémie, une infection avec une forte fièvre.

-L’alcool (notamment en cas d’ingestion importante, c’est la «  FA du samedi soir »).

-Les excitants comme la caféine, cocaine, drogues…

-Une pratique sportive importante.

- des repas trop lourds…

Si ces signaux déclenchent la Fibrillation auriculaire, et que le cœur est normal, que le patient n’a pas de « facteurs de risque cardiovasculaire », le risque de faire des caillots cardiaques est faible, et le traitement de la cause va permettre souvent d’éviter les récidives.

Mais le plus souvent, la fibrillation auriculaire survient chez des personnes ayant une maladie cardiaque ou des artères du cœur (coronaires), il y a une forte association avec l’hypertension artérielle, notamment chez les patients de plus de 60ans. L’obésité, le syndrome d’apnée du sommeil, l’âge peuvent aussi favoriser l’arythmie. Le diabète est aussi un facteur à prendre en compte.

Dans ce cas là, le cœur n’est pas considéré comme strictement normal, et le risque de caillots augmente, on s’aide alors d’un score (CHAD2) pour déterminer s’il est nécessaire de prendre un traitement pour fluidifier le sang, qui sera soit uniquement de l’aspirine à faible dose soit un traitement plus lourd et qui nécessite un suivi régulier, les anticoagulants oraux, ou antivitamines K…Mais qui peuvent favoriser les saignements.

LE TRAITEMENT DE LA FIBRILATION AURICULAIRE :

Toujours le traitement des facteurs déclenchant quand il y en a.

Le cardiologue détermine le risque de faire des caillots et donne un traitement adapté à chaque situation : soit rien, soit de l’aspirine, soit des piqures d’anticoagulants relayés par un traitement par la bouche.

Le traitement de l’arythmie va permettre de remettre le cœur d’aplomb en arrêtant le circuit anormal, cela peut être réalisé grâce à des médicaments, souvent donnés initialement à forte dose, ou bien en cas d’échec, à un choc électrique externe qui se fait à l’hôpital, au cours d’une brève hospitalisation.
Si le cœur n’est toujours pas d’aplomb, on peut choisir de donner un traitement uniquement pour ralentir le cœur.

Si l’arythmie a tendance à revenir, il faudra prendre un traitement tous les jours pour éviter les récidives.

Si la gêne est importante, et que les médicaments ne conviennent pas au patient, on peut envisager une ablation par radiofréquence : cela se fait dans des centres spécialisés, et nécessite une ponction de la veine en générale fémorale, sous une anesthésie légère, cela permet de « bruler » les zones où circulent les circuits électriques anormaux, et donc de guérir de la fibrillation. Sachant que souvent une deuxième procédure sera nécessaire, qu’il y a des effets secondaires à connaitre.

Docteur Viviane RICHAND

Cardiologue.

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