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Jeudi 4 juin : Aéroport MARSEILLE- MARIGNANE – 17h30 départ sur vol régulier AIGLE AZUR – 18h20 accueil à ORAN la SENIA – Transfert et installation à l’hôtel EDEN PALACE -Dîner et logement.
Vendredi 5 juin (vendredi : férié en Algérie)Matinée libreVers 11h30 Excursion aux Adalouses
Déjeuner au bord de mer puis visite prévue à Santa Cruz , les Planteurs, le Palais du Bey, Centre ville d’Oran
Retour à l’hôtel vers 18 heures pour début de rencontres bilatérales .
20 heures accueil de M.le Consul Général de France , puis dîner à l’hôtel
Samedi 6 juin: 7h 30 départ pour la journée à MOSTAGANEM
9 h 30 . Accueil par la CCI de Mostaganem.
10 h Visite de l’Université de Mostaganem et accueil par Pr Seddiki, recteur
11 h- Port de Mostaganem , visite succinte
12 h 30 – déjeuner restaurant “Royal”
14 h 30 – Exposé du M le Directeur des PME et PMI Monsieur Larbi Saïd et M.Miloud Albouche, consultant
15 h – Mise en relation personnalisé avec les chefs d’entreprises sur leur site
17 h – Réception à l’Hôtel de Ville
18 h – Visite guidée de Mostaganem par M. Bencheïda
19 h – Visite d’un complexe touristique aux Sablettes
20 h –Dîner officiel, soirée musicale
Retour à l’hôtel à Oran
Dimanche 7 juin: - 8heures Départ de l’hotel
A partir de 9 heures : rencontres bilatérales d’entreprises
13 heures 30 – déjeuner
17 h - transfert à l’aéroport – Assistance à l’embarquement
19h20 Départ sur vol régulier AIGLE AZUR pour MARSEILLE- MARIGNANE 22h05
ASSOCIATION FRANCE ALGERIE PAYS CATALAN
Annexe : programme de mise en relation/partenariat
MOSTAGANEM
15 h00 départ personnalisé depuis l’Ex ITA
17h00, retour à la mairie réception officielle
M. PATTE Snilf (Sté internationale Alaoui M’hamed SODACOMED
Fruits et légumes (St-Charles) Production export fruits légumes
M. PELTIER Fertiplus Exploitation Benzaza, Aïn Nouissy
M.CORTADA Bennes Sempère Betchim Entreprise
M.PUJOL Agly Métal Construction Sid Ali Menuiserie industrielle
M. BANULS Cat Alu Sarl OPTIMA PVC M.Bechlaine
M.BRAJOU Frédéric Service relations Ahmed Chaalal, Vice recteur, Relex
Internationales Université Halbouche Miloud Dir Labo de recherche,
Pr Mimi Dr Hamzaoui (Doyens facultés) Larid Med, Abbou Med, Chouieb Med (chercheurs)
M. BATAILLOU Christian Viticulture Ouali Farid, VGO
Cave Benabdelmalek Ramdane
Mme BAYAR Michèle Mme Belabbassi Maison de la Culture
Atelier d’écriture, remise de livres aux enfants
Mme POMMERT Jacqueline Directeur Radio Mosta
Centre équestre
Ce programme a été arrêté après consultation de M. Seddiki, Recteur de l’université de Mostaganem suite à la réunion tenue en son bureau samedi 30 mai 2009 de 11h30 à 13 h00. Etaient présents : Larbi Said, directeur PME/PMI, wilaya de Mostaganem, Bezzaouche Abdelkader, vice président CCI Dahra, Aziz Mouats, universitaire.
France Algérie Pays Catalan – Siège 4 rue des Cerisiers –66000 Perpignan – Bureau 4 place Zamenhoff-66390 Baixas
Tél 33 6 03 84 20 61 – email afa.payscatalan@yahoo.fr
Association loi 1901 n°w662001377 – n° siret 4996379400014
وهران
| Le nord ouest algérien | Janvier 2009 |
© MINEFI – DREE/TRÉSOR
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Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
| Présentation générale | Une ouverture géographique et historique |
Carte de l’Algérie
En rouge, la région du nord ouest
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Le nord-ouest algérien comprend les wilayas (circonscriptions administratives décentralisées) de Tlemcen, d’Ain Temouchent (région de la Tafna), d’Oran et Sidi Bel Abbès (l’Oranie) et de Relizane, de Mascara, de Mostaganem (le Dahra). La région est frontalière du Maroc sur sa façade ouest. L’ensemble de la région couvre une superficie de près de 30 000 km² pour une population de plus de 5 millions d’habitants qui se répartit comme suit :
Wilaya
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Superficie (km²)
|
Population
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Ain Témouchent
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2 379
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384 334 hab
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Mascara
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5 941
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776 729 hab
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Mostaganem
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2 175
|
717 750 hab
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Oran
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2 121
|
1 420 261 hab
|
Relizane
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4 870
|
723 805 hab
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Sidi Bel Abbès
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9 150
|
611472 hab
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Tlemcen
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9 061
|
981 613 hab
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Source : census.gov
Située à 600 km de la capitale Alger, Oran (Ouahrân) est la deuxième agglomération d'Algérie et peuplée d’environ un million d’habitants.
Deuxième pôle économique du pays, l’Oranie possède des potentialités industrielles et touristiques importantes. De par son histoire, elle bénéficie d’une ouverture qui la place parmi les régions les plus dynamiques d’Algérie.
Source : Google Map
| Économie | Une vocation agricole et pétrochimique |
Le méthanier de Gaz de France au port d’Arzew
Statistiques économiques de la Wilaya d’Oran de la direction de la planification et de l’aménagement du territoire :
http://www.dpat-oran.dz/
Pour la liste complète des implantations françaises en Algérie, se référer au guide de l’implantation (sur le site de la mission économique ou Ubifrance, la librairie du commerce internationale)
Ce guide a pour objectif de donner toutes les informations économiques et juridiques nécessaires à une implantation en Algérie.
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L’économie de la région repose sur l’agriculture, notamment les cultures maraîchères, fruitières et céréalières. La géographie de la région et son exposition lui permettent également de se distinguer comme la plus vinicole du pays. L’agriculture constitue encore la principale source d’emploi (près de 25% de la population active de la Wilaya de Sidi Bel Abbés, plus de 31% de la population active de la Wilaya de Relizane).
En plus de sa vocation agricole, la région bénéficie de la présence du port d’Arzew. Premier port de transit des hydrocarbures en provenance de Hassi Messaoud et Hassi M’Rel, Arzew dispose de capacités de transit de 60 millions de tonnes (près de 60% des capacités algériennes). Tirant profit de la présidence tournante de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), actuellement exercée par le Minsitre algérien de l’énergie et des mines, M. Chabib KHELIL, la ville d’Oran est va accueillir le 17 décembre 2008, le prochain sommet de l’OPEP, prélude à l’organisation du 10ème sommet international GNL (Gaz Naturel Liquéfié) en 2010.
Parallèlement au port d’Arzew, l’industrie pétrochimique se développe à Béni Saf (wilaya d’Ain Temouchent). Le français BCEOM (Groupe EGIS) a remporté le marché relatif à l'étude de l'aménagement de la future zone industrielle et la réalisation d'un port à hydrocarbures autour du futur gazoduc MEDGAZ reliant l’Algérie à l’Espagne. Le site de Béni Saf a également été choisi pour accueillir le futur projet d’usine d’aluminium d’Afrique, construite conjointement par la SONATRACH et le consortium émirati Dubal-Mubadala en cours d’étude de faisabilité.
Les industries parapétrolières et chimiques, notamment la plasturgie constituent également des secteurs en fort développement dans la région.
Avec trois zones industrielles (Arzew, Hassi Ameur et Es Senia) d’une surface totale de 3100 ha, Oran demeure le pôle économique le plus dynamique de la région. Son tissu industriel est principalement axé sur la sidérurgie, le secteur de la construction et l’électronique.
La Wilaya de Sidi Bel Abbés est, quant à elle, destinée à accueillir à terme un pôle de compétitivité TIC et celle de Tlemcen a vocation à devenir un pôle de compétitivité du Bâtiment des Travaux Publics et de l’Habitat (BTPH).
Pour palier des ressources hydriques déficientes, les wilayas de l’ouest ont ouverts d’importants chantiers : le système de transfert Mostaganem-Arzew-Oran (M.A.O) qui approvisionnera en eau les wilayas de Mostaganem et Oran à hauteur de 155 millions de m3 par an. Ce système de transfert d’eau - dont l’usine de traitement est en cours de réalisation par DEGREMONT - sera mis en service en 2009. Enfin le singapourien HYFLUX construit une usine de dessalement d’au de mer d’une capacité de 500 000 m3/jour à Oran. Ces projets devraient combler les besoins en eau de l’ensemble de l’Oranie.
Présence française :
Les entreprises françaises sont présentes dans tous les secteurs d’activités et particulièrement dans le secteur de l’énergie (matériel et services), ainsi que la sécurisation des installations pétrochimiques.
Parmi les grands groupes, on peut citer ALSTOM qui a en cours la réhabilitation de deux centrales électriques à Terga (Ain Temouchent) et Relizane ou encore AREVA T&D. Le groupe TOTAL initie en parten un vapocraqueur dont le contrat de 1,5 Mds USD fut signé lors de la visite du Président Nicolas SARKOZY en décembre 2007. THALES et SECURE-TECHNOLOGIES ont obtenu l’étude, la fourniture, l’installation et la mise en route d'un système de télésurveillance, de contrôle d'accès et de protection périmétrique pour les installations pétrolières d’Arzew. CEGELEC assure la rénovation et l’extension du réseau électrique de la raffinerie d’Arzew. SAFIR, une filiale conjointe entre SONATRACH, SONELGAZ et MARAIS conçoit l’ingénierie et la construction d'un centre de stockage et de conditionnement de gaz. PETROGAZ EQUIPEMENTS, ADVANTYS MAGHREB et MATTEN via une filiale algérienne, BATENCO-OUEST sont également présents sur la plateforme d’Arzew pour la sécurisation des personnes et des installations ou la construction de bac de stockage pour la dernière.
La présence des entreprises françaises est également marquée dans les secteurs de l’eau et de l’environnement. Ainsi outre DEGREMONT, MERLIN a en charge la réhabilitation du réseau en eau d’Ain El Turck (Oran). Le groupe STEREAU est également présent dans la région via la réalisation d’une station d’épuration.
Le secteur des transports attire également les groupes français. Ainsi, ALSTOM, COLAS-Rail, EGIS-Rail et TSO sont présents dans la région dans la réalisation de voies ferrées ou la signalétique.
| Transports | Des infrastructures qui connaissent un fort développement |
Chantier de l’autoroute est-ouest
Vue d’Oran et de son port depuis la chapelle de la Santa Cruz
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Les Wilayas de l‘ouest bénéficient d’un réseau et infrastructures de transport développés. Ainsi la seule wilaya d’Oran possède plus de 1 000 km de routes dont plus de 20% nationales et 56% départementales. La vocation économique et commerciale de la région va être renforcée par l’axe autoroutier est-ouest qui traversera l’ensemble des wilayas. La construction des 365 km de la portion ouest a été confiée au groupement chinois associant CITIC à CRCC. Le français EGIS-ROUTE a été désigné pour assurer le contrôle et suivi de l’achèvement du projet. Parallèlement, des voies rapides permettent de désenclaver les wilayas de l’arrière-pays et rapprocher les agglomérations et pôles économiques.
La région de l’ouest est reliée au trafic maritime méditerranéen grâce à trois ports de dimension régionale et nationale : le port d’Oran, et ceux de Mostaganem et Ghazaouet. Le plus important d’entre eux, le port d’Oran a enregistré un tonnage cumulé en 2007 de près de 4 MT tonnes, dominées essentiellement par les importations (93% du total composés de marchandises diverses et de vracs solides). Le trafic à l’export, a enregistré un volume de 266 000 tonnes constitué principalement de produit pétroliers et de denrées alimentaires. Le Ministère des Transports prévoit d’aménager le port d’Oran afin de permettre l’accostage de porte-conteneurs de type Panamax. Ce projet, réalisé en deux temps devrait coûter plus de 150 MEUR.
Le port de Mostaganem s’est quant à lui spécialisé dans l’importation de produits agricoles, notamment des céréales, de part la présence des minoteries Métidji, principal minotier de l’ouest algérien.
Enfin, l’ouverture de la région aux différentes wilayas d’Algérie et à l’étranger est complétée par la présence de deux aéroports internationaux : Oran-Es Sénia (plus de 900 000 de passagers en 2007) et Tlemcen.
Destination et durée des vols à partir de l’aéroport d’Oran
Destination
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Alger
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Constantine
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Paris
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Lyon
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Durée de vol
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45 min
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1h15
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2h10
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1h50
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| Perspectives | Un potentiel touristique et industriel |
Champ d’oliviers dans la wilaya d’Ain Témouchent
Plus d’informations sur le site du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’environnement et du tourisme :
http://www.matet.dz/index.php?option=com_content&task=view&id=38&Itemid=135
Le site internet de l’Entreprise Nationale des Manifestations Economiques, EMEC, organisatrice de la FIO :
http://www.emecoran.com/
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Les potentialités de développement des Wilayas de l’Ouest sont à la hauteur de l’engagement financier des autorités politiques. Ainsi Oran, à l’instar d’Alger et de Constantine ers en train de se doter d’infrastructures modernes, notamment d’un tramway. La mise en service de ce dernier est prévue pour 2010 et représente un montant total de 355 M EUR (39 Mds DA). Il évoluera sur une ligne de 18 km qui s’étend d’Es-Sénia à Sidi Maârouf, en passant par la place du 1er Novembre et desservira au total 32 stations. La réalisation du tramway d’Oran a été attribuée, en novembre 2007, au consortium espagnol ALSTOM Espagne et ISOLUX. La maîtrise d’œuvre est confiée à l’hispano-portugais ENSYTRANS.
Par ailleurs, un complexe olympique, la réalisation d’échangeurs et d’artères urbaines, sur 22 km visant à désengorger la ville du trafic automobile sont également des projets en cours.
Au-delà des grands projets d’infrastructures, il existe des niches de développement importantes dans les industries de petite ou grande transformation. L’industrie agro-alimentaire, la production et commercialisation de produits biologiques, notamment le vin ou l’huile d’olive sont des créneaux considérés comme porteurs.
La situation géographique privilégiée de l’Oranie, à proximité du Maroc, et bénéficiant d’espaces naturels encore préservés et non valorisés (125 km de plages) rend viables les projets touristiques. Avec 37 zones d’expansion touristique (Z.E.T) et 18 projets d’investissements en cours, la région dispose de 269 hôtels pour une capacité de 22 000 lits soit 26% de l’ensemble du pays. Avec près de 300 000 visiteurs chaque année, les besoins en infrastructures et services sont nombreux mais insuffisamment satisfaits à l’heure actuelle.
La Foire Internationale d’Oran, vitrine économique de la région :
Principal évènement économique de la région, la Foire Internationale d'Oran (FIO) est une excellente plate-forme pour démarrer une prospection sur l'Ouest algérien. En 2007, 58 entreprises françaises ont participé sur le Pavillon FRANCE labellisé par UBIFRANCE, à la foire inaugurée lors de la Journée FRANCE du 24 octobre par M. Hervé NOVELLI, Secrétaire d'Etat chargé des Entreprises et du Commerce Extérieur. La plupart des entreprises françaises présentes se sont déclarées satisfaites de leur participation et reviendront en 2008 sur cet événement qui leur a permis de prendre des contacts utiles dans la région de l'Oranie. La prochaine édition de la FIO sera organisée en 2009.
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Copyright
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Auteur : Mission Economique d’Alger
Adresse : Mission Economique Ambassade de France à Alger, 25 chemin Abdelkader GADOUCHE
16035 Hydra, Alger
Rédigée par : Nicolas BROUTIN
Revue par : Marc BOUTEILLER
Version originelle du
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Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger
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«Nous voulons diversifier notre coopération avec l’Algérie»
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2 Juin 2009
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Intervenant dans le pavillon français de la FIA, Son Excellence, l’ambassadeur de France à Alger a déclaré que «Michelin est le premier exportateur de pneus en Algérie. La France s’implique non seulement dans le secteur des hydrocarbures actuellement dominé par les Etats-Unis d’Amérique, mais également dans les autres secteurs, tels que les PME, l’engineering, les services (assurances, banques), les pièces de rechange, les industries pharmaceutiques, la construction navale et portuaire». Il estime aussi que la législation et la règlementation algérienne en matière d’investissement doivent être plus claires pour attirer des opérateurs économiques étrangers afin de permettre aux entreprises françaises de s’impliquer davantage en Algérie.
Les entreprises françaises possèdent le savoir-faire et les capacités technologiques et humaines pour travailler en étroite collaboration avec des entrepreneures algériens.
Par : A. A.
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EL MOUDJAHID
Edith Cresson, ancien Premier ministre et ancien commissaire européen, à la journée française de la Foire internationale d'Alger
“Les entreprises françaises sont de très loin les plus actives sur les Salons spécialisés algériens”
Mme Edith Cresson, ancienne Premier ministre et ancienne commissaire européenne, est arrivée hier à Alger pour une visite de travail de trois jours, au cours de laquelle elle aura des entretiens avec les autorités algériennes, notamment la chefferie du gouvernement, le ministère du Commerce et la wilaya d'Alger.
Mais c'est surtout en tant que présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie qu'elle visitera le pavillon algérien de la Foire internationale d'Alger (où elle sera accueillie par M. Brahim Bendjaber, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie CACI), ainsi que le pavillon français où exposent, cette année, près de 135 entreprises françaises qui présentent leur savoir-faire et leurs technologies.
«Ce chiffre témoigne de l'intérêt toujours très fort des sociétés françaises, en particulier des PME, pour le marché algérien, et de leur désir de nouer des partenariats avec des opérateurs algériens», a indiqué Mme Edith Cresson. «D'autant que la participation aux Salons spécialisés (hors FIA) est en forte croissance, au total, ce sont 750 entreprises françaises qui participeront aux différentes expositions et manifestations professionnelles prévues en Algérie sur l'année 2009, soit 20% de plus qu'en 2008». Et l'ancienne Premier ministre de préciser : «Ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré et dépasse de très loin celui de nos principaux concurrents. Rien que lors des deux derniers Salons qui se sont déroulés dernièrement à Alger (Djazagro et Med-It), il y avait plus de 200 sociétés françaises qui étaient présentes.»
La venue de Mme Cresson intervient dans un contexte particulièrement porteur. Au cours de l'année 2008, les échanges entre la France et l'Algérie ont progressé de 41%, excédant pour la première fois le seuil des 10 milliards d'euros, selon les Douanes françaises.
Mais c'est surtout dans le domaine des investissements que la progression a été la plus spectaculaire : d'après la Banque d'Algérie, les IDE en provenance de France ont crû de 50% en 2008. Une étude réalisée récemment par la mission économique de l'ambassade de France en Algérie mettait en évidence que les 430 sociétés françaises installées en Algérie employaient directement 35.000 personnes (100.000 avec les emplois indirects) et que leurs efforts de formation avaient été multipliés par 5 depuis 2005.
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Mme Cresson et M. Mocilnikar, représentants du Quai d’Orsay à la FIA
La France profite de la Foire d’Alger pour relancer l’UPM
L’ancienne Premier ministre française, Mme Edith Cresson, et le représentant de la présidence française, Antoine-Tristan Mocilnikar, ingénieur en chef des mines et responsable des questions environnement et développement durable, se sont rendu hier à la Foire internationale d’Alger (FIA) pour exprimer «l’intérêt plus que jamais» de leur pays au marché algérien et profiter de l’occasion pour relancer les discussions sur l’Union Pour la Méditerranée.
Mme Cresson, en tant que représentante officielle de son pays et en tant que présidente de la commission économique au sein de la fondation France- Algérie qui travaille en étroite collaboration avec le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE), est à Alger pour densifier les relations économiques entre les deux pays.
A ce sujet, Mme Cresson a déclaré que «la France s’intéresse plus que jamais au marché algérien et ma présence à la Foire d’Alger démontre de la volonté de la présidence française de densifier ces relations».
Mme Cresson s’est rendue dans la matinée au pavillon algérien pour s’enquérir de l’évolution des entreprises algériennes. Pour elle, en dépit de «la crise économique mondiale les relations algéro-françaises ne changent pas, pour preuve la présence de M. Mocilnikar en tant que représentant de la présidence française».
Pour sa part, M. Mocilnikar a indiqué que «le président de la République française a régulièrement insisté sur la densification des relations entre la France et l’Algérie et la présence de Mme Cresson participe à cette densification des relations. Personnellement je travaille à la mission d’Union Pour la Méditerranée (UPM)», dont la création a été proposée l’année dernière par les 43 pays membres de l’UMP.
Pour lui, la présence du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, le 13 juillet dernier au lancement de l’UPM, dénote de l’importance de l’Algérie pour les 43 pays membres. «Nous sommes ici pour parler de l’Union Pour la Méditerranée qui a pour projet de mettre sur la table des projets concrets pour la Méditerranée». Il a ajouté que «l’Algérie a toute sa place» car elle présente des avantages dans plusieurs domaines comme le solaire à Hassi R’mel, les villes durables et nouvelles comme celle de Hassi Messaoud, des infrastructures de transport qui permettent de désenclaver les régions comme l’autoroute Est-Ouest.
De son côté, l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a confirmé le souhait de son Etat de renforcer les relations économiques avec l’Algérie et que les opérateurs français portent un intérêt particulier au marché algérien et souhaitent investir en Algérie. Cependant, ils attendent un signal fort de la part des autorités algériennes concernant les dernières mesures prises par le gouvernement algérien sur l’investissement et le partenariat étranger.
Le diplomate français ne cache cependant pas les hésitations de ses compatriotes à investir davantage en Algérie, tout en continuant à exprimer le plus grand intérêt à ce marché, comme Renault qui est toujours intéressé par le marché algérien. Il citera le cas de Saint Gobin qui, après une année d’investissement dans l’usine d’Oran, qu’il n’arrive toujours pas à occuper ainsi que le cas du réassureur français AXA qui attend ses autorisations.
Fella M.
Copyright 2003 Le Jour d'Algérie. Conception M.Merkouche
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Selon l’Ambassadeur du Canada Patrick Parisot : « L’Algérie renferme beaucoup d’opportunités »
La présence des entreprises canadiennes en Algérie devient de plus en plus significative, si l’on tient compte des déclarations de l’ambassadeur du Canada en Algérie, Patrick Parisot, lors d’une conférence de presse animée au Pavillon G de la Safex où se trouvent les stands des dix entreprises canadiennes qui prennent part actuellement à la 42e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA).
Le même responsable indique que 61 entreprises canadiennes activent actuellement en Algérie. Entre-temps, 176 autres entreprises « ont identifié l’Algérie comme un marché potentiel ». Aussi, poursuit-il : « Le service des délégués commerciaux de l’ambassade du Canada répond annuellement à plus de 400 demandes de services à ses clients canadiens intéressés par l’Algérie. Au profit de ces derniers, il anime un réseau de plus de 600 contacts d’affaires. Au premier trimestre de l’année en cours, il a identifié et fait suivre 76 occasions d’affaires solides. » Le même intervenant relève qu’en matière de commerce bilatéral, l’Algérie est le 9e pays partenaire économique du Canada, qui est le 6e de notre pays. Ainsi, les exportations algériennes en matière d’hydrocarbures vers le Canada pour l’an dernier ont atteint 5,4 milliards de dollars. Hors hydrocarbures, ce dernier a importé des dattes pour une valeur de 1,5 million de dollars. Cela dit, quel est l’impact de la crise économique mondiale d’octobre 2008 et des récentes réglementations imposées par le gouvernement algérien aux promoteurs économiques étrangers, auront-elles sur les relations économiques algéro-canadiennes ? Pour Patrick Parisot, l’Algérie « n’est pas secouée d’une manière violente par la crise économique mondiale, car elle n’a pas totalement intégré l’ordre économique planétaire qui prévaut jusque-là. Elle a réglé ses problèmes de dettes extérieures et possède des réserves de change importantes. D’où notre optimisme quant au développement de nos relations économiques. Pour les nouvelles réglementations du gouvernement algérien, pour l’instant, aucune entreprise canadienne qui active en Algérie n’a soulevé des difficultés en conséquence. Dans notre vision, l’Algérie est un pays fertile et qui renferme beaucoup d’opportunités que les deux parties peuvent exploiter ensemble ». D’après lui : « Le Canada est en mesure de répondre aux besoins des Algériens dans plusieurs domaines parce que nous maîtrisons les technologies et pouvons les transmettre. Le fait que les compagnies canadiennes ne se contentent plus de vendre simplement des produits mais qu’elles décident d’investir en Algérie, en y créant des partenariats durables ou des filiales, confirme l’importance des relations économiques algéro-canadiennes. Nos compagnies ont démontré leur fiabilité et leur volonté de partager leur savoir-faire et leurs technologies avec leurs partenaires algériens. »
Par Amnay idir |
