Chapitre Introductif : Introduction a la finance d’entreprise (1 séance)





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FINANCE D’ENTREPRISE

Master S2 ESC

(Compilation et Elaboration : Dr. N. Azouani)
1. Motivations et Objectifs

Ce cours est destiné aux étudiants qui désirent travailler dans la communauté financière ou dans des postes à responsabilité financière au sein des grandes entreprises.

L’objectif des cours de Finance d’entreprise est de produire les rudiments de base en finance qui permettent de mieux assimiler les décisions financières relatives a l’évaluation et analyse de valeur des entreprises, le choix d’investissement, planification financière, ainsi que l’appréhension de la dimension du risque.
2. Contenu
Chapitre Introductif : Introduction a la finance d’entreprise (1 séance)

  1. Importance et mondialisation de la finance (1 séance)

  2. Historique

  3. La théorie de la firme

  4. Objectifs de la finance d'entreprise

  5. La création de valeur

  6. Les compétences de l’analyste financier

  7. La loi du prix unique et l’arbitrage

  8. Notions préliminaires sur les grands indicateurs de bourse.


Chapitre I : Analyse Financière des états comptables (2 séances)

  1. Analyse financière et Cadre Conceptuel du SCF

  2. Analyse du Bilan par le principe d’équilibre financier (FR, BFR, T) et Ratios de structure

  3. Analyse du Compte de Résultats (SIG et concepts de performance : CAF, EBE, EBITDA, création de valeur et Ratios)

  4. Solvabilité, notation et fonctions score

  5. Analyse dynamique de l’équilibre financier : Le Tableau de financement

Chapitre II : Analyse de la rentabilité (1 séance)

  1. La rentabilité économique et risque d’exploitation

  2. La rentabilité financière et risque financier

  3. L’effet de levier financier

  4. Le risque de faillite / défaillance



Chapitre III : Politique d’investissement et planification financière (3 séances)

  1. Notion de valeur et impact du temps sur la création de valeur en finance

  2. Capitalisation, actualisation, annuités, et perpétuités

  3. Remboursement d’emprunts

  4. Critères de choix d’investissement et leurs critiques : VAN, délai de récupération, TRI, IP, EVA, et MVA

  5. Détermination et estimation du cash flow

  6. Méthode d’amortissement et VAN

  7. Intégration de l’inflation dans la VAN

  8. Prévision et gestion du BFR : Le FR normatif

  9. Plan de financement

Chapitre IV : Les sources de financement des entreprises (1 séance)

  1. Le financement par fonds propres

  2. Le financement par endettement

  3. Le financement par quasi fonds propres

Chapitre V : Structure de capital, cout de capital et valeur d’entreprise (3 séances)

  1. Présentation du MEDAF (CAPM)

  2. Risque opérationnel et risque financier

  3. Théorie classique de la structure de capital

  4. Thèse de neutralité de Modigliani & Miller

  5. Modèle de M&M avec impôts

  6. Autres facteurs affectant la structure de capital : cout de faillite et cout d’agence

  7. Modèle de double taxation de Miller

  8. Evaluation de l’entreprise 

3. Evaluation

La note finale sera fondée sur un examen intermédiaire (au milieu du semestre) et un examen final (à la fin du cours).

Le test intermédiaire sera d'une durée de 1h15 et aura lieu pendant l'une des séances de cours.

Soit TI la note obtenue à cet examen. Le test final sera d'une durée de 2h30h et aura lieu pendant la période des examens en juin. Soit TF la note obtenue à cet examen.

Si vous devez refaire l'examen, la note finale sera simplement celle de l'examen de rattrapage.

L'examen intermédiaire porte sur tout ce qui aura été traité jusqu'à la séance avant l'examen.

L'examen final et l'examen de rattrapage portent sur l'ensemble du cours.

Conditions d'examen

Le contenu des examens couvrira ce qui a été vu en classe ou lors des séances d'exercice. En cas d'absence à une séance, veuillez donc vous mettre à jour. Les modalités sont les suivantes :

- vous aurez besoin d'une calculatrice de poche non mémorisable ;

- aucun document (notes de lecture, corrigés d'exercice, livres, ...) ne sera autorisé ;

- un formulaire vous sera distribué au moment de l'examen.

Les séries d'exercices font partie intégrante du cours. Les exercices ne seront pas notés et ne sont donc pas à rendre, mais vous devez savoir les résoudre. Typiquement l'examen contient un ou des exercices construits sur ceux qui ont été corrigés en classe.

4. Références


  1. Berk J. et DeMarzo P., Finance d’entreprise, Pearson Education, 2008.

  2. Brealey R., Myers S., Allen S. et Thibierge C., Principes de gestion financière, 8e édition, Pearson Education, 2006.

  3. Farber A., Laurent M-P, Oosterlinck et Pirotte H., Finance, 2e édition, Collection Synthex, Pearson Education, 2008.

  4. Gillet R., Jobard J-P., Navatte P. et Raimbourg P., Finance, 2e édition, Dalloz, 2003.

  5. Goffin R., Principes de finance moderne, 5e édition, Economica, 2008.

  6. Parrino R. et Kidwell D., Fundamentals of Corporate Finance, Wiley, 2009.

  7. Vernimmen P., Quiry P. et le Fur Y., Finance d’entreprise, 7e édition, Dalloz, 2008.

  8. Ross, S. A., R. W. Westerfield, et J. Jaffe (2005, 7ème édition), Corporate Finance, McGraw Hill.


Chapitre 1 : INTRODUCTION
La finance d'entreprise est le champ de la finance relatif aux décisions financières des entreprises. Son objet essentiel est l’analyse et l’accroissement de la valeur de marché des sociétés, c’est-à-dire l’amélioration des profits monétaires futurs sous la contrainte de la limitation des risques courus. Elle est, aux côtés de la finance de marché, l’une des deux grandes branches de la finance.

Les principales problématiques de la finance d’entreprise sont :

  • d'évaluer la pertinence des décisions d’investissement

  • d'améliorer les conditions de financement

  • de rétribuer les apporteurs de capitaux

  • d'optimiser la structure du bilan des sociétés


La théorie de la finance d’entreprise est un champ d’étude se rapprochant de la microéconomie vu qu’elle étudie les décisions optimales d’agents économiques supposés rationnels. Son objet principal est la définition d’un rapport optimal entre l’espérance d’une rentabilité financière et son incertitude, c’est-à-dire son risque.

L’intuition fondamentale liant risque et rentabilité est qu’un investisseur demandera une espérance de rentabilité plus forte pour un investissement dont le succès est plus incertain. 

1. Importance et mondialisation de la finance

La finance est certainement une des rares disciplines d’économie et de gestion qui soit autant en prise avec une réalité quotidienne extérieure à l’entreprise, venant affecter notablement la manière de penser ou agir à l’extérieur.

Circonstance aggravante, ces événements ne proviennent pas de l’environnement immédiat de l’entreprise, mais d’un contexte mondial, dans la mesure où les économies aujourd’hui en sont elles-mêmes au stade de la mondialisation.

Ainsi les décisions que peuvent prendre les Etats-Unis en matière de déficit budgétaire n’affectent pas seulement l’emploi et l’activité économique de ce pays, mais aussi l’ensemble des activités économiques de par le monde. Dans le même ordre d’idées, les décisions prises par les responsables de la FED (Federal Reserve) en matière de circulation monétaire ont des conséquences qui se répercutent immédiatement sur les marchés financiers.

Un autre phénomène nouveau consiste également en la rapidité à laquelle l’information circule. Ainsi, pour tel ou tel événement affectant les marchés financiers, la bourse de Frankfurt surveille le comportement de la bourse de New York et de celle de Tokyo, pour anticiper sur sa propre réaction.

Un autre domaine de la vie des entreprises réside dans la possibilité de lier de nouvelles alliances de par le monde, mais les entreprises pourront craindre aussi en retour des attaques venant de l’extérieur ‘OPA), qui peuvent parfois avoir pour conséquence la perte de leur intégrité, voire de leur indépendance.

Enfin, on peut également citer la volatilité (instabilité) des taux d’intérêts et de change qui, depuis les différents chocs pétroliers ont atteint des niveaux de volatilité considérables. Ainsi, un emprunt réalisé dans de bonnes conditions à un moment donné, s’avère tout à fait dommageable pour l’entreprise à la suite d’un changement de conjoncture.

2/ Historique

Le développement de la société anonyme a été pour beaucoup dans le développement de la finance. C’est ainsi qu’avec l’avènement de l’épopée industrielle au début du 20e siècle que s’est généralisée la collecte de l’épargne permettant à chaque individu de déterminer une part de propriété des grands fleurons de l’industrie américaine.

Avec la grande crise de 1929, la finance a su réorienter sa réflexion et apporter une réponse au grand problème du moment :

Puisqu’on ne pouvait trouver des fonds à l’extérieur de l’entreprise, pourquoi ne pas en chercher à l’intérieur ? C’est donc la grande époque de la mise en place des systèmes de contrôle qui va permettre de réaliser des économies et d’assurer la meilleure orientation des activités.

Initialement limitée à la description du marché des capitaux, avec l’avènement des innovations technologiques puis à la suite de la crise de 1929, la finance d’entreprise s’est attachée au problème du financement de la firme et à la définition d’une structure financière solide.

Mais, c’est surtout avec la réglementation et la diffusion des renseignements financiers (Security and Exchange Commision « SEC » en 1933) que la finance d’entreprise se précisa ; d’abords extérieure, cad faite du point de vue des tiers (préteurs ou investisseurs), elle évolua vers la gestion interne centrée sur les mouvements de trésorerie à l’intérieur de la structure de la firme.

Les nouvelles techniques de choix des investissements amenèrent vers 1950 à la théorie de l’utilisation la plus efficiente des capitaux à l’intérieur de l’entreprise. Cette théorie essentiellement américaine, donne à la finance d’entreprise pour but de rendre maximale la richesse de l’actionnaire (objectif primordial de la théorie néolibérale) considérée aux Etats-Unis comme un des facteurs essentiels de prospérité nationale ; à cet effet, le dirigeant oriente son action dans trois directions :

_ Il cherche à minimiser le cout du capital, fonction de la structure du passif, qui est le taux de rentabilité minimum que doit rapporter un nouvel investissement pour que le capital de l’actionnaire conserve la même valeur ;

_ Il cherche à obtenir des actifs une rentabilité supérieure au cout du passif ;

_ Il cherche à déterminer la proportion des bénéfices à distribuer et le taux d’augmentation annuel des dividendes pour valoriser au maximum les actions.

La finance d’entreprise utilise très largement les techniques de prévision de l’incertain fondées sur les calculs de probabilités, en particulier dans le domaine du choix des investissements, facteur d’enrichissement de l’actionnaire, de la firme et de l’Etat.

En Algérie, comme en France d’ailleurs, le souci de sauvegardes des intérêts des actionnaires, en particulier minoritaire, est moindre (en France) ou carrément inexistant (en Algérie).

La théorie financière

La théorie moderne de la finance a presque un demi-siècle. Les contributions des grands auteurs, Miller, Modigliani, Tobin, Samuelson, Merton, Sharpe, Markowitz, Black, Scholes, Roll, Fama, Jensen et encore bien d’autres, forment l’ossature de cette théorie de la finance. En schématisant, on peut résumer l’évolution de la théorie financière au cours des cinquante dernières années en quatre vagues :

– les années 1950 et 1960 sont celles de la théorie des choix de portefeuille.

C’est à cette époque qu’émergent la formalisation de la relation rentabilité/ risque, le concept de diversification et les premiers modèles d’équilibre des marchés financiers comme le MEDAF (modèle d’évaluation des actifs financiers) « CAPM » ;

– dans les années 1960 à 1970, les notions d’efficience et d’arbitrage émergent et demeurent la clé de voûte du modèle d’évaluation d’options et d’analyse de la structure financière des entreprises ;

– les années 1980 voient converger la théorie financière et la théorie des organisations. L’entreprise n’est plus considérée comme une boîte noire et l’on s’interroge sur les effets des asymétries d’information, avec l’émergence de la théorie de l’agence et de la théorie des signaux ;

– avec l’essor des NTIC, la très forte diminution de son coût d’utilisation, et la multiplication des bases de données financières et de marché, se développent à la fois l’étude de la microstructure des marchés financiers dans les années 1990, et la finance comportementale, dont le champ d’investigation n’a cessé de progresser, notamment à la suite de l’éclatement de la bulle internet.
3. La théorie de la firme

La firme n’est devenue un objet à part entière de la théorie économique que récemment. En effet, la représentation néo-classique de l’économie repose sur des hypothèses qui limitent considérablement les possibilités d’analyse du fonctionnement de la firme.

Les conceptions théoriques de la firme se sont affinées au fil des années grâce à l’apport de plusieurs courants de pensée et de l’analyse économique contemporaine

Paradoxalement, alors que l’entreprise peut être considérée à bon droit comme « cette cellule élémentaire où la richesse se forme et les emplois se créent », dans la théorie néoclassique standard, que ce soit dans le modèle d’équilibre général des analyses de marché ou une grande partie de l’économie industrielle qui s’intéresse aux relations inter firmes, la firme est un « boîte noire » dont on refuse d’analyser la réalité et de voir la complexité de son organisation

Elle est pensée comme un agent passif et un organisme réflexe, plutôt que comme un acteur véritable, pesant sur le cours des choses : c’est une « firme point », une « firme automate » (Voir Coriat et Weinstein, 1995)

Les théories qui vont suivre vont entrouvrir cette « boîte noire » et chercher à répondre à deux séries de questions essentielles :

Pourquoi la firme existe-t-elle ? Pourquoi s’est imposée une forme d’organisation économique distincte du marché, alors même que ce dernier est considéré comme la forme supérieure de coordination des activités et des allocations de ressources ? Cette question est celle posée par R. Coase en 1937, elle sera le point de départ de la reconstruction théorique, elle explique fondamentalement l’existence de la firme par les défaillances de marché et plus particulièrement par les coûts de transactions.

A partir de ce travail initial, d’autres questions liées à la « nature » ou plutôt à l’ « existence » même de la firme se posent aujourd’hui de manière plus « urgente » : Qu’est-ce que finalement une entreprise, quelle est sa nature ? Comment la caractériser en tant qu’organisation complémentaire au marché ?

N’est-elle que le lieu de rencontre où se noue une relation contractuelle entre agents économiques aux ressources complémentaires ?

Est-elle au contraire une institution à part entière à laquelle peut échoir une finalité et un objectif aux horizons plus « consensuels » ?

Au delà d’une « conception agentielle », qui est aujourd’hui la vision dominante, et qui conçoit la firme moderne entièrement subordonnée aux intérêts des actionnaires, ne peut-on légitimement, sur le plan politique, pour davantage de démocratie, sur le plan social, pour une plus grande sécurité, et sur le plan économique, pour plus d’efficacité, prôner une vision « partenariale » de l’entreprise, tournée vers un objectif commun ?
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