I- généralités On distingue en rhumatologie les pathologies mécaniques, inflammatoires et osseuses. Mécanique





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date de publication14.09.2017
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Orthopédie Docteur Champion

Chef de clinique

Les pathologies mécaniques
I- Généralités
On distingue en rhumatologie les pathologies mécaniques, inflammatoires et osseuses.

  • Mécanique : arthrose, lomboradiculalgies, les névralgies cervico-brachiale, les tendinites.

  • Inflammatoires : infectieuses, rhumatismes inflammatoires, rhumatismes microcristallins.

  • Osseuses : cancer, ostéoporose et ostéomalacie.


On distingue les douleurs inflammatoires et mécaniques.

  • Les douleurs mécaniques sont : maximales à l’effort ou après celui-ci, calmées par le repos, sans dérouillage matinale, sans réveil nocturne.

  • Les douleurs inflammatoires sont : maximales la nuit, avec dérouillage matinale, s’améliorant au cours de la journée.


Les examens complémentaires utiles au diagnostic.

  • Recherche d’un syndrome inflammatoire (VS – CRP – NFS)

  • Recherche d’anomalies immunologiques : facteur rhumatoïde, facteur antinucléaire, HLA B27

  • Liquide articulaire

  • Bilan phosphocalcique

  • Sérologies virales

  • Examens radiologiques



II- Arthrose



Définition d’une articulation : interface entre deux structures osseuse (hanche, genou, cheville, pied, épaule, coude, poignet, main…)

Comprenant le cartilage, os sous chondral, la capsule, la membrane synoviale, le liquide synovial.

Définition de l’arthrose : maladie du cartilage aboutissant à une destruction de celui-ci avec remaniement de l’os sous chondral et une inflammation de la membrane synovial.

Facteurs favorisants l’arthrose :

  • Facteurs généraux : age, sexe, surpoids, facteur génétique, le statut hormonal, les apports vitaminiques.

  • Facteurs locaux : traumatisme articulaire, méniscectomie, les activités professionnelles et sportives intenses. L’inégalité de longueurs des membranes inférieurs.

Localisation de l’arthrose, toutes les articulations peuvent être touchées mais les localisations les plus fréquentes sont les genoux, les hanches, les mains.

Diagnostic de l’arthrose : douleurs mécanique, absence d’argument à l’interrogatoire pour une pathologie infectieuse, néoplasique, inflammatoire. Le liquide synovial est mécanique : visqueux, jaune transparent, avec moins de 1500 GB/mm3 et des protéines < à 40 g/l.

Absence de syndrome inflammatoire et d’anomalie immunologique.

Aspect radiologique : pincement localisé de l’articulation, ostéophytes, ostéocondensation et géodes sous chondral.

Aspect particulier de la coxarthrose (hanche) : douleur de siège le plus souvent inguinal mais aussi de cuisse, douleur projetée au genou.

Dans 50%, la coxarthrose est secondaire : liée à une anomalie structurale congénitale (inclinaison du col fémoral, insuffisance de couverture du cotyle) ou acquise (ostéochondrie chez l’homme, épiphysiolyse chez l’adolescent). Liée à un antécédent de fracture, nécrose, coxite, inégalité de longueur.

Aspect particulier de la gonarthrose (genou) : atteinte des articulations fémoro-patellaire, femoro-tibiale, interne ou externe. Atteinte le plus fréquente des membres inférieur. Douleur du genou (antérieur ou postérieur) s’expriment parfois à la marche, en position assise prolongée, à la montée et la descente des escaliers, accompagnée ou non d’un gonflement du genou.

Traitement de l’arthrose : ménagement de l’articulation : éviter les stations debout prolongées, la port de charges lourdes, perte de poids, canne.

Rééducation : entretien des amplitudes articulaires et de la musculature. Orthèses.

Traitement médicamenteux :

  • Antalgiques (paracétamol – codéine – morphine)

  • AINS en respectant les contre-indication, sont réservées au poussée douloureuse et/ou congestives

  • Traitement anti-arthrosiques

  • Infiltration de corticoïdes à réserver au poussée douloureuse résistante au AINS ou s’il existe des contre indication à ceux traitement

  • Traitement chirurgical conservateur pour corriger les anomalies de morphologie de la hanche ou ostéotomie de réaxation du genou

  • Prothèse : à ne proposer que ‘s’il existe un retentissement fonctionnel et/ou douloureux important. Il existe des prothèses de hanche, de genou mais maintenant aussi de la cheville et de l’épaule.


Déroulement d’une ponction infiltration d’une articulation :

  • Vérifier l’absence de contre indication (anticoagulant, antiagrégant, anomalie de l’hémostase)

  • Radio de l’articulation à ponctionner

  • Lavage des mains

  • Désinfection de la peau

  • Gants stériles

  • Ponction de l’articulation

  • Analyse du liquide (bactériologique, BK, cristaux, parfois biochimie et anatomo-pathologie)

  • Infiltration d’un dérivé cortisonique



III- Lombalgies et lomboradiculalgies



Rappel anatomique :

  • Disque intervertébrale

  • Vertèbre

  • Fourreau dual

  • Articulation postérieur


Lumbago : lombalgie aigue avec douleur  une impotence fonctionnelle.

Mécanique, pathologie discale. Evolution favorable en quelques jours.

Traitement : repos, AINS, antalgique, contention.

Lombalgie chronique :

  • Lombalgie mécanique

  • Important retentissement socio-économique

  • Absence de trouble neurologique

  • Etiologies : discopathie, arthrose articulaire postérieure

  • Traitement : repos, AINS, antalgique, contention, rééducation


Lombalgies secondaires :

  • Tumorale maligne (myélome, métastase)

  • Tumorale bénigne (ostéome-ostéodite, neurinome)

  • Méningiome, angiome vertébral

  • Infectieuses ‘spondylite, spondylodiscite)

  • Inflammatoire

  • Ostéopathie déminéralisante (tassement, fracture de sacrum)


Lomboradiculalgies :

Lombalgies associées à des radiculalgies :

  • Sciatiques : L5/S1

  • Cruralgies : L4/L3

Mécanique : urgence chirurgicale si :

  • Syndrome de la queue de cheval

  • Déficit neurologique

Etiologies :

  • Hernie discale

  • Arthrose articulaire postérieure

  • Canal lombaire rétréci

Traitement : repos, antalgique, AINS, contention lombaire, rééducation.

Infiltration :

  • Epidurale

  • Intra durale

  • Articulaire postérieure

  • Foraminale

  • Intra discale


Chirurgie en urgence si syndrome de la queue de cheval ou déficit neurologique sinon en échec d’un traitement médical bien conduit.

Imagerie et pathologie vertébrale :

  • Rx standards

  • TDM

  • IRM

  • Saccoradiculographie



IV- Cervicalgies et névralgies cervico-brachiale




Cervicalgie aigue ou torticolis


Cervicalgie chronique :

  • Mécanique

  • Absence d’anomalie neurologique

  • Etiologie (arthrose, disque)

  • Traitement : repos, antalgique, AINS, collier, rééducation

Névralgie cervico-brachiale :

  • Cervicalgies associées à des douleurs radiculaires (C5 – C6 – C7 – D1)

  • Etiologie (arthrose – hernie discale)

  • Eliminer une anomalie neurologique (syndrome pyramidal)

  • Traitement : repos, antalgique, AINS, collier, rééducation

  • Infiltration :

      • Articulaire postérieur

      • Foraminale

Chirurgie en urgence et anomalie neurologique sinon échec d’un traitement médical bien conduit.
V- Tendinite
C’est une pathologie péri articulaire (ligaments, tendons, gaine tendineuse) et juxta articulaires (aponévrose, muscle).

  • Etiologies :

      • Microtraumatismes

      • Inflammatoire (infectieuse, microcristaux, rhumatisme)

      • Iatrogène (injection, quinolone)

  • Imagerie :

      • Echographie

      • IRM

  • Traitement : repos, antalgique, AINS, immobilisation, rééducation, infiltration

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