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UEO 5 HIS HISTOIRE MODERNE ET CONTEMPORAIN (I)Volume horaire (54H : 28h CM/ 26h TD)-8 crédits Enseignant : M. Jean MOOMOU, Maître de Conférences en Histoire Thème : Les grandes puissances (France, Allemagne, Royaume-Uni, Autriche-Hongrie, Italie, Empire Ottoman) et la question des minorités nationales en Europe et dans les colonies (1848-1914) Contenus : Ce cours a pour objet, l’étude des grandes puissances et la question des minorités nationales en Europe et dans les colonies. La période s’étalant de 1848 à 1914 recouvre une époque charnière de l’histoire politique de l’Europe. Elle caractérise la fin de l’ancienne Europe issue du congrès de Viennes (1815) qui avait réorganisé la carte géopolitique de l’Europe selon le principe de la légitimité dynastique au détriment du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Cette Europe politique disparaîtra avec la première guerre mondiale (1914). Il s’agit à travers ce cours de mettre en évidence la construction des Etats européens à partir de l'explosion des nationalités en 1848 au sein des Etats étudiés. Le thème soulève deux questions majeures qui marquent la vie politique de ces grands Etats : la première est celle de l’ère du nationalisme triomphant et du patriotisme qui s’illustre à travers l’opposition entre les « vieux » Etats-nations, du type de la France et de l’Angleterre, et un Etat multinational comme l’Autriche-Hongrie ou un jeune Etat (Allemagne) à la recherche d’une identité nationale. La deuxième question est celle posée, dans presque chacun de ces Etats constitués, par l’existence de minorités aux revendications diverses : - besoin de reconnaissance de leur existence au sein des Etats (les Juifs), - souhait que le groupe dominant leur accorde une autonomie (Hongrois, Tchèques dans l’Empire autrichien), -réclamation du « Home Rule » (Irlandais catholiques) à la Grande Bretagne. Les revendications des minorités s’opposent à l’affirmation du nationalisme du groupe dominant. Cette idéologie peut être une force de rassemblement (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie), mais également un ferment de désagrégation (Empires autrichien et ottoman). Ce cours abordera également la question des rivalités coloniales (enjeux politique, stratégique et nationaliste) entre les grandes puissances ; montrera comment les Etats coloniaux européens sont aussi confrontés au problème du nationalisme dans leurs colonies ; comparera les grands traits des nationalismes européens et coloniaux : Gandhi, en Inde, appelle à la résistance non violente contre la pénétration européenne (1911) ; à Madagascar avec l’affaire de la V-V-S (1913-1915) contre le colonisateur français ; en Algérie avec le mouvement nationaliste émergeant dès avant 1914. En outre, dans chaque colonie, il y a des minorités que le colonisateur prétend ou non protéger contre la majorité (Syro-libanais, Juifs, Chinois, Indiens d'Inde). Enfin, ce cours mettra l’accent sur le lien entre Etat et nation, mais aussi entre culture et nation. Ces foyers sont au centre du développement politique et identitaire de l’Europe de la seconde moitié du XIXe et au début du XXe siècle. Il s’agit d’insister sur l'invention des identités nationales et leur logique au XIXe siècle. Le thème étudié ici nous interpelle par rapport à ce qui se passe dans l’histoire ultra-contemporaine des sociétés actuelles intégrées dans le processus de mondialisation où la problématique des minorités se pose avec plus d’acuité. Objectifs du cours : • Acquérir des connaissances transversales sur la construction idéologique de l’Europe de la seconde moitié du XIXe siècle. • Connaître les faits historiques, culturels, les idéologies, les personnages marquant de cette période de l’histoire de l’Europe et des colonies. • Se familiariser avec les termes comme nation, nationalisme, pangermanisme, panslavisme, patriotisme. • Lecture de cartes historiques, analyse de documents iconographiques. Travail personnel étudiant : 76 heures
Bibliographie sélective : Ouvrages de base : Anderson Benedicte, L'imaginaire national : Réflexions sur l'origine et l'essor du nationalisme, Editions La Découverte, 2006, Paris, 212 p. Bérenger Jean, Histoire de l'empire des Habsbourg, 1273-1918, Fayard, Paris, 1990. Clair Jean (dir.), Vienne 1880-1938, L'apocalypse joyeuse, Éditions du Centre Pompidou, 1986, Paris. Bistolfi Robert, Nations et territoire: quelles institutions?, Ed. L’Harmattan, Paris, 2010. Caron Jean-Claude et Vernus Michel, L'Europe au 19e siècle: Des nations aux nationalismes (1815-1914), Ed. Armand Colin, 2011, Paris, 296 p. Girault René et Borne Dominique, Peuples et nations d'Europe au XIXe siècle, Hachette Education, 1996, Paris, 272 p. Marx Roland, Naissance et triomphe de la démocratie britannique, 1815-1914, PUF, « Dossiers Clio », 1973, Paris Thiesse Anne-Marie, La création des identités nationales, Editions Seuil, 2001, Paris, 310 p. Lectures supplémentaires Droz Jacques, Histoire de l’Allemagne, Presses Universitaires de France, 2003, Paris. Ernest Denis, La question d'Autriche : les Slovaques (3e éd), Hachette, Paris, 2013 Fusi Juan-Pablo, Espagne, nationalités et nationalismes des rois catholiques à la monarchie constitutionnelle, traduit de l’espagnol par Denis Rodrigues, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002. Renouvin P. et Duroselle J. B, Introduction à l’histoire des relations internationales, Ed. A. Colin, Paris, 1966. Roth François, Alsace-Lorraine : Histoire d'un pays perdu, De 1870 à nos jours, Place Stanislas Editions, 2010. UEO 6. Histoire du droit, des institutions, des faits politiques, économiques et sociaux (I). Volume horaire (54H : 28h CM/ 26h TD)-8 crédits Question : Histoire de l’Etat : institutions et idées politiques en Occident, de la cité grecque à Machiavel. Enseignant : Catherine de Firmas, Professeur agrégé d’histoire (CM). M. Clara Palmiste, MCF (TD) N-B : Ce cours sera dispensé sous forme d’enseignement à distance complété de missions. Contenus : Ce cours tentera, dans le cadre de l’Occident, de montrer les constantes et les ruptures épistémologiques de la notion d’Etat et de « bien commun », l’évolution des idées, des représentations et des imaginaires politiques ainsi que leurs adaptations aux réalités historiques. Bibliographie sélective Ouvrages de base (lecture indispensable) Orrieux Cl., Schmitt-Pantel P.: Histoire Grecque, coll. Quadrige, P.U.F., dernière. ed. 2004. Leglay M., Voisin J-L, Le Bohec Y.: Histoire romaine, coll. Quadrige, P.U.F., dernière éd. 2005 Lemarignier J-F. : La France médiévale, coll. U, Armand Colin, 1ère éd. 1972. Bibliographie électronique : • Un site sur la Cité grecque, et les caractéristiques des principales cités grecques (par des Pr. des Univ de Genève et Lausanne) qui pose les bases : http://www.memo.fr/article.asp?ID=ANT_GRE_006 • Des cartes animées sur le monde grec (à consulter absolument) : http://www.histoirealacarte.com/carte/9-antiquite-grece-antique.php • Un site bien fait sur Rome et ses monuments (avec reconstitutions) : http://www.rome-roma.net/ • Une reconstitution en 3D de la Rome antique : http://www.romereborn.virginia.edu/gallery-current.php#videos_2_1 • Un atlas médiéval (cartes extrêmement simplifiées mais assez pratiques) : http://www.histoire-fr.com/Atlas_medieval.htm Plan du cours (indicatif) :
Evaluation : Contrôle Continu - Deux notes au moins, dont un devoir écrit en 4 heures. Rattrapage en 2e session : devoir sur table en 4 heures. U.E.P 5 de PROFESSIONALISATION TRANSVERSALE Sous U.E.P. 5a : Le Développement durable recommandé pour la suite du cursus en Histoire Volume horaire (24H : 12h CM/ 12h TD)-3 crédits Enseignants : M. Latévi Georges LAWSON-BODY, Maître de Conférences en Histoire Contenus : Contenu : L’enseignement intitulé « le développement durable » est assuré par M. Latévi Georges Lawson-Body Une première partie sera consacrée à :
La seconde partie traitera du dernier oxymore du paradigme, le « développement durable », et des alternatives à la « mondialisation ». Bibliographie sélective : Ouvrages de base (lecture indispensable) ROSTOW W. W., Les étapes de la croissance économique, un manifeste non communiste, 3e édition, Éd. Économica, 1990, Paris. PARTANT François, La fin du développement Naissance d’une alternative ? Éd. François Maspero, 1982, Paris. RIST Gilbert, Le développement, histoire d’une croyance occidentale, Éd. Presses de la fondation des Sciences Politiques, 1996, Paris. BESSIS Sophie, L’occident et les autres, Histoire d’une suprématie, Éd. La Découverte, 2001, Paris Recommandations : FEYSSINET Jacques, Le Concept de sous-développement, Éd. Mouton & Cie, 1966, La Haye AMIN Samir Le développement inégal, Essai sur les formations sociales du capitalisme périphériques, Éd. de Minuit, 1973, Paris. GUNDER Frank André, Le développement du sous-développement, l’Amérique latine, Éd. François Maspéro, 1972, Paris. MICHALET Charles-Albert, Le capitalisme mondial, Éd. PUF, 1976, Paris. LATOUCHE Serge, Faut-il refuser le développement ? Éd. PUF, 1986 Paris. La Ligne d’Horizon, Défaire le développement, Refaire le monde, Éd. Paragon, 2003, Paris Evaluation : Contrôle Continu (au moins deux notes dont un devoir sur table de 4 heures). ATTENTION Pas de rattrapage en 2e session. Sous U.E.P. 5b : Introduction à la sociologie de l’éducation recommandé pour la suite d’un cursus dans l’enseignement Volume horaire (24H : 12h CM/ 12h TD)-3 crédits Enseignant : M. Rosan RAUZDUEL, Maître de Conférences en Sociologie. Question au programme : Qu'est-ce que la sociologie de l’éducation ? Contenu : L’éducation est un fait social. Elle ne peut être définie dans l’absolu, elle varie d’une époque à l’autre au cours de l’histoire et d’un groupe social à l’autre au sein de chaque société. 1. Le système éducatif français : une mise en perspective historique A. Les structures du système éducatif : Ségrégation sociale et ségrégation scolaire. Unification, massification, démocratisation B. Le corps enseignant : sociologie d’une profession 2. Socialisation et sélection A. Les déterminants de la réussite scolaire B. Théories sociologiques 3. Sociologie des inégalités scolaires A. Réussite et échec dans l’institution scolaire B. Une querelle d’interprétation : P. Bourdieu et la reproduction, C. Baudelot et R. Establet : l’école capitaliste, R. Boudon et l’agrégation des comportements individuels 4. Nouvelles perspectives en sociologie de l’éducation Bibliographie sélective : Ouvrages de base (lecture indispensable) : Cherkaoui M., Sociologie de l’éducation, Collection Que sais-je ?, 2008. De Queiroz J-M., L’école et ses sociologies, Paris, Nathan, 1995. Ruano-Borbalan J-C., Eduquer et former, Editions Sciences Humaines, 2008. Recommandations : Fournier M. Les mutations de l’école, Editions Sciences Humaines, 2005. Troger V., Une histoire de l’éducation, Editions Sciences Humaines, 2006. Van Haecht A., L'école à l'épreuve de la sociologie, Bruxelles, Editions. Université De Boeck, (2ème éd), 1998. Van Zanten A., L'école. L'état des savoirs. Paris, La découverte, 2000. Evaluation : Contrôle Continu - Deux notes au moins, dont un devoir écrit en 4 heures. ATTENTION Pas de rattrapage en 2e session. Autres Choix d’UEP dans la liste suivante : - Entrainement à l’oral, l’exposé, le débat… (voir filière Lettres modernes) - Administration et gestion de l’entreprise (voir filière LEA) - Introduction à la psychologie 2 (voir filière Lettres modernes) UEP 6 DISCIPLINAIRE INTRODUCTION HISTORIQUE AU DROIT Volume horaire (24H : 12h CM/ 12h TD)-3 crédits Enseignant : M. Jean-François NIORT, Maitre de Conférences en Histoire du droit et des institutions. Contenu : ce cours présente l’évolution de la notion et des grands principes du Droit depuis l’Antiquité romaine jusqu’à nos jours (droit français actuel) et invite à une réflexion personnelle de l’étudiant en ce sens. |
![]() | «probatoire» qui permet aux étudiants ayant choisi les sciences humaines et sociales de vérifier si leur choix a été le bon et de... | ![]() | «exactes» (sciences du vivant, sciences des matériaux ) que des sciences sociales (droit, économie, gestion ) et des sciences humaines... |
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![]() | «Orientation active en lettres, langues, sciences humaines: Veni, Vidi, Vici», Université de Paris 12, Université Paris XII créteil... | ![]() | «Nous sommes attachés aux êtres et aux choses par des liens si fragiles qu’ils se brisent, souvent, à notre insu.» (Edmond Jabès,... |
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