animation pédagogique maternelle GS année scolaire 2002-2003
Le langage au cœur des apprentissages
Ecriture et production d’écrit à partir de l’oral
objectifs
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Mise en œuvre en GS
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Liaison GS-CP
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Découvrir les principales fonctions sociales de l’écrit
Cela se fait à l’école et en dehors de l’école. A l’école, c’est par la manipulation de différents objets écrits et par la verbalisation de l’adulte que les élèves comprennent à quoi ils servent.
Dans toutes les situations de l’école où l’écrit intervient, l’enseignant doit amener les élèves à se poser les questions suivantes.
Qu’est- ce que c’est ?
Une histoire, une lettre, un article de journal, une poésie, un mot aux parents, une recette, un mode d’emploi, un compte-rendu de sortie, …
A qui et à quoi ça sert ?
- pour garder en mémoire,
- pour communiquer,
- pour le plaisir d’inventer
Se familiariser avec le français écrit
Cela se fait par le va et vient entre l’écoute de textes lus par le maître et la production écrite des élèves eux-mêmes.
Cela veut dire que les élèves ont accès à toutes les formes que l’écrit peut prendre aussi bien dans sa réalisation finale qu’en cours de réalisation (écriture en script, cursive, utilisation du traitement de texte)
Cela implique de nombreuses interactions verbales entre élèves et enseignant ; les élèves reformulent avec leurs propres mots les lectures entendues ou tout autre texte (récit, expérience…) Ils passent de la langue écrite au langage oral et inversement ; ils vérifient ainsi la compréhension du texte.
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Les élèves peuvent comprendre à quoi sert un écrit en produisant eux-mêmes des écrits :
- affiche pour une circonstance particulière
- page de journal
- livre : décloisonnement en individuel (même structure de départ simple, puis dictée individuelle à l’adulte, puis écriture du texte et illustrations selon des méthodes différentes selon les pages)
- avec des étiquettes à retrouver, et le modèle en script, écrire la date en cursive.
- à partir de fiches modèles, se fabriquer un catalogue des engins de chantier : illustration, et écriture du nom exact.
Histoires ou contes lus ou entendus :
Il s’agit d’albums ou de contes sur lesquels on a travaillé un peu plus qu’une simple lecture, et que les enfants se sont donc mieux appropriés (plusieurs lectures, ou plusieurs versions, ou travaux plus spécifiques autour).
Les enfants connaissent-ils tous les contes classiques, exotiques, des origines ? Liste à établir depuis la PS ?
Reformulation des élèves :
- conte partagé : un conte est lu plusieurs fois en classe. Chaque enfant le raconte à ses parents qui transcrivent ce qu’il a reformulé, à l’intention du maître pour évaluation. Problème si les parents sont quasiment analphabètes, ou ne parlent et n’écrivent pas le français. Ne pas évaluer la syntaxe qui peut être arrangée par les parents, mais la compréhension de l’histoire.
- même principe, mais l’enfant va raconter l’histoire à un groupe d’une autre classe : PS ou CM2
- un enfant vient raconter aux autres le livre qu’il a pris à la bibliothèque ; on remplit une “fiche de lecture” sur laquelle la maîtresse a scanné le titre, le nom de l’auteur, l’image du personnage principal désigné par l’enfant, ainsi que sa scène préférée (argumenter) ; elle a aussi écrit le résumé qu’il lui en a dicté (importance de la trace écrite). On demande à l’enfant un avis global argumenté : est-ce qu’il conseille ce livre aux autres ou non ?
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Un exemplaire de chaque production sera passé au CP comme référence de type d’écrit
Histoires ou contes lus ou entendus à passer au CP, pour permettre de repartir sur un terrain connu.
Travail sur différentes versions de 4 contes, sur la structure du récit fait en GS : les travaux réalisés seront passés au CP qui les utiliseront pour rebondir sur un même type de travail avec d’autres contes l’an prochain.
La liste des contes lus aux élèves en maternelle (et sensés être connus par eux) sera passé au CP. Cette liste servirait surtout à veiller à ce qu’un éventail suffisamment large ait été balayé.
ex : pour lire “Le loup est revenu” de Geoffroy de Pennart, il faut connaître auparavant un certain nombre de “classiques”.
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animation pédagogique maternelle GS année scolaire 2002-2003
Le langage au cœur des apprentissages
Ecriture et production d’écrit à partir de l’oral
objectifs
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Mise en œuvre en GS
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Liaison GS-CP
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La dictée à l’adulte permet la construction globale de la compétence “connaître les différentes fonctions de l’écrit”.
Cette activité doit prendre son sens dans sa fonction sociale (voir ci-dessus) ; elle s’appuie sur une action de la vie de la classe.
L’élève dicte au maître un énoncé se rapportant à un projet (voir ci-contre) et l’enseignant exige de lui un énoncé oralisé qui se rapproche de la forme écrite de la langue : la dictée devient un écrit oralisé. Il y a interaction entre l’enseignant et l’élève pour que celui-ci réussisse à dicter mot à mot.
Cette activité peut se faire avec un ou deux élèves, avec un petit groupe ou bien avec la classe entière ; cela dépend du projet et de l’objectif visé.
La médiation d’une marionnette peut aider les enfants qui ont des difficultés à parler devant le grand groupe
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Dictée à l’adulte
Correspondance, fiches bricolage, message personnel pour le départ des aide-éducatrices, texte commentant la représentation d’une activité en motricité, écriture dans le cahier de vie pour les parents, commentaires de dessins, de photos, recherche du diction du jour (rimes), invention, rédaction, d’une histoire, et fabrication de l’album en petit groupe.
Le “Quoi de neuf ?” :
Sur un grand tableau, on note chaque jour la date, une phrase relatant un événement arrivé à la classe ou à un enfant, et un dessin fait par la maîtresse pour l’illustrer ; une ligne par jour. Quand la feuille est pleine, elle est reproduite en plus petit, et insérée dans le cahier de vie pour être relue avec les parents. Les mots connus sont repérés en rouge. Cela constitue petit à petit une banque de mots que l’on peut réutiliser.
Construction de phrases :
- phrases farfelues construites à partir d’étiquettes de groupes de mots (collectif, puis individuel) ayant servi dans des phrases “normales” écrites ensemble en début d’année. Production écrite avec les étiquettes, puis la photocopie, ou la copie à l’ordinateur.
Chacun a son propre stock d’étiquettes dans une enveloppe collée dans le cahier de phrases farfelues ; possibilité de trier celles qu’on reconnaît ou non ; prévoir des étiquettes avec ou sans majuscules initiales.
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La terminologie exacte (virgule, mot, phrase, syllabe, ...) est utilisée dès la maternelle puis est reprise naturellement au CP.
Les textes produits en dictée à l’adulte pourront être passés au CP.
Le “Quoi de neuf ?” :
Continuité avec les CP : ils ont leur cahier individuel, et en fin d’année, produisent et écrivent seuls leurs phrases.
On peut envisager la classification par couleur (critères grammaticaux) mais cela nécessite un accord avec le CP. L’ensemble constitue une banque de mots réutilisables, et qui serviront de départ à la lecture au CP.
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production d’écrit GS Page sur
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