Rhinites purulentes et rhinosinusites => Lavage





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Mercredi 15 avril 2009

L’Oto-rhino-laryngologie (ORL) :


C’est un domaine qui concerne les maladies du nez, de la gorge et des oreilles :

- nez : fosses nasales, sinus, troubles de l’olfaction

- gorge : cavité buccale, pharynx, larynx, cou, thyroïde

- oreille : pathologie infectieuse, traumatique, tumorale, sensorielle (2 sens, audition & équilibre)
Extensions :

- pathologies de la communication (audiophonologie ou phoniatrie=problème d’émission vocale).

- anatomique : la base du crâne

- technique : endoscopie, chirurgie assistée par ordinateur, exploration fonctionnelle

I. Le Nez :



    1. Pathologies :




  • Pathologie inflammatoire :

Rhinites vasomotrices allergiques : « le rhume des foins » qui se caractérise par des éternuements, un nez bouché, des écoulements (traitement par corticoïdes, antihistaminiques, désensibilisation). Par fois pas allergique mais périodique. Traitement antiH1, cortico locaux. Diagnotisic bio : IgE & tests cutanés.
Rhinites médicamenteuses : pulvérisations de vasoconstricteurs locaux (Aturgyl, Derinox, Deturgylone…). Règle des 8 jours : il ne faut pas dépasser 8 jours de traitement sinon les tissus enflent après l’arrêt du traitement !
Polypose nasosinusienne (asthme, intolérance à l’aspirine) : obstruction sans écoulements ni éternuements, gonflement des tissus, absence d’olfaction (anosmique) => corticoïde local ou bollus général. Muqueuse des sinus devient hyertrophique et empeche les molécules d’atteindre la plaque olfactive. Presque toujours associé à l’asthme. Traitement : cortico locaux


  • Pathologie infectieuse :

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Sinusites d ’origine dentaire ou nasale, habituellement unilatérale

      • Aigues

        • Diagnostic : douleur & rhinorrhée unilatérales + endoscopie

        • Traitement ATB : telithromycine, amox + ac clav

      • Chronique

        • Diagnostic : Pas de douleur, mais rhinorrée unilatérale

        • Traitement chirurgical.



Epistaxis (= hémorragie nasale). Les carotides internes et externes se rejoignent dans le nez, peut être le signe d’HTA, maladie de rendu osselaire (anomalie des capillaires), maladie du nez. On intervient localement, cautérisation, coagulation de l’artère.

      • Enfant : souvent en rapport avec rhinite

      • Ado masculin : Fibrome nasopharyngien de la puberté masculine

      • Adulte : peut être très grave



  • Les fosses nasales et les sinus :


 Petit rappel anatomique :





Diagnostic :

Exemple d’une femme atteinte : c’est bouché : pus dans le sinus, paupière enflée



C’est une urgence !





    1. L’épistaxis :


Le nez est un organe très vascularisé.

Une épistaxis est une hémorragie provenant des fosses nasales. Ce saignement est très fréquent et la plupart du temps, bénin. On l'appelle communément un « saignement de nez ».


  • Interventions selon la gravité du saignement :




 On se bouche le nez :
 On met en place un « Mérocel » :



Mérocel 





    1. Types de pathologies :



  • Pathologie traumatique :

 Fractures du nez ou fractures faciales

 Corps étrangers provoquant une rhinolithiase rhinorée purulente unilatérale


  • Pathologie tumorale :

 Cancer de l’ethmoïde : travailleur du bois, respire de la poussière de bois, inflammation chronique qui devient un cancer

 Cancer du sinus maxillaire (sinusite chronique non soignée chez le sujet âgé par exemple)


  • Pathologie sensorielle : troubles de l’olfaction comme la polypose par exemple



II. Voies aériennes supérieures :

A. Rhinopharynx :


  • Pathologie infectieuse : rhinopharyngites (pas d’antibiotiques chez l’enfant)



  • Pathologie tumorale :

 Bénigne : fibrome nasopharyngien de la puberté masculine. Epistaxis de 10 à 18 ans, peut être mortel donc nécessite une opération.

 Cancer du rhinopharynx : cancer indifférencié (ethnie particulière : S-E asiatique, Maghreb et Alaska, et virus d ’Epstein-Bar). Mononucléose inféctieuse

 Lymphome 

B. Cavité buccale et oropharynx :


  • Pathologie infectieuse :

 Pharyngites 

 Angines (= amygdalites). Si blanche infectieuse => antibiothérapie, sinon origine virale. Complications : endocardite, glomérulonéphrite, rhumatismes articulaires aigus.

 

  • Pathologie tumorale :


Alcool + Tabac
Cancer de l’amygdale

 Cancer du plancher buccal

 Cancer de la langue


  • Pathologie sensorielle : troubles de la gustation, pas de sensation salée, sucrée… Suite à une chirurgie de l’oreille ratée…

C. Larynx et Hypopharynx :


  • Pathologie infectieuse :

 Laryngites :

- enfant : Larynx inflammé, muqueuse augmente dyspnée laryngée (= bradypnée inspiratoire avec tirage et cornage (bruit) au contraire de l’asthme qui est une dyspnée expiratoire) : gravité++ Dépression thoracique, Epiglote peut boucher, l’enfant se penche en avant pour pouvoir respirer, il ne faut pas le toucher !

-

adulte : dysphonie chronique ? Cancer !


  • Pathologie traumatique :

 corps étranger : enfant surtout

 externe : accident de la voie publique Fracture du larynx

=> Urgence extrème !

 interne et iatrogénique : intubation


  • Pathologie tumorale :

 bénigne : polypes, nodules : tabac +/-effort vocal => Cancer

 cancer du larynx : tabac ++

 cancer de l’hypopharynx : (paroi postérieure et sinus piriforme)


II. L’oreille :

A. Pathologie infectieuse :


  • Otite externe :

 Survient après une baignade surtout (champignon). On tire sur l’oreille, si douleur alors le diagnostic est bon ! Otalgie bénigne de l’adulte.
 On traite par des gouttes auriculaires antiinflammatoires et antibiotiques ou antifongique selon otoscopie. Chez sujet âgé c’est important, car une otite externe va devenir une ostéite de la base du crâne, hospitalisation et quinolone en IV => otite externe maligne ou nécrosante (on perdait la moitié des patients avant).



  • Otites moyennes : entre tympan et interne

    • Abcès de l’oreille moyenne.

    • L’otalgie n’est pas toujours une otite moyenne aigue & presque jamais chez l’adulte.


 Aigüe : origine rhinopharyngée, enfant surtout

        • L’otalgie n’est pas toujours une otite moyenne aiguë, rarissime chez l’adulte! Ça se traite par des ATB.

 Chroniques (dure plus de 3 semaines) :

        • O
          Le Chlolesteatome :


          tite séromuqueuse
          (oreille avec de la glue). Chez enfant quand rhinite surdité légère, baisse de l’audition et de l’attention.

Exemple typique : l’enfant n’entend pas donc fait des conneries en cours et devient chiant comme Kéké.

        • Aérateur post-tympanique, prise d’air pour faire sortir le liquide = comme un Flamby qu’on démoule.

        • Otite muqueuse ou otorrhée tubaire : gouttes auriculaires interdites

        • Cholesteatome = peau « normale » dans l’oreille moyenne. C’est « l’otite qui tue». Le tympan est aspiré dans l’oreille par des défauts de fonctionnement de la trompe d’Eustache, et la peau va macérer, odeur de pied, développemet germes pyocyaniques et destruction de tout ce qui s’y trouve à commencer par les osselets = surdité, paralysie faciale, méningite, oreille qui coule. Le pronostic vital est sérieusement engagé. A RETENIR.


B. La surdité :


  • Surdité de transmission :


 Elle est liée à un obstacle à la transmission de la vibration sonore au niveau du conduit auditif externe, du tympan ou de la chaîne ossiculaire. La cochlée est saine.

 Sur un audiogramme la courbe de conduc­tion osseuse (oreille interne directement interrogée par un vibrateur posé sur la mastoïde) est normale alors que la courbe de conduction aérienne (son diffusé par un casque) est abaissée.





  • Surdité de perception :


La surdité de perception est liée à une atteinte de l’appareil de perception : cochlée, nerf auditif ou voies auditives centrales. Les courbes de conduction aérienne et de conduction osseuse sont superposées.


C. Pathologie sensorielle :
Il s’agit des vertiges et plus généralement des troubles de l’équilibre.


  • Grand vertige aigu :


 La névrite vestibulaire : vertige qui dure plusieurs jours, bon pronostic si isolé. Pas de traitement médical mais rééducation vestibulaire

 Maladie de Menière = vertiges itératifs de quelques heures, associés à une surdité unilatérale et des acouphènes. Traitement : betahistine (agoniste H1 + antagoniste H3)

 Vertige paroxystique positionnel bénin = vertige de quelques secondes qui apparaît toujours dans la même position (habituellement en decubitus latéral droit ou gauche = couché sur le dos en se retournant à droite ou à gauche). On fait une manipulation pour déplacer le calcul à un endroit ou cela ne sera plus gênant. Traitement kiné.

Otolithes présents dans l’oreille donne l’information de la position du corps : debout/allongé.


  • Pathologie traumatique :

 Fractures du rocher : paralysie faciale, surdité et vertiges

 Iatrogénique : même chose


  • Pathologie tumorale :

 Cancer de l’oreille externe / moyenne

 Neurinome du nerf auditif : tumeur bénigne mais situation intracrânienne dangereuse, une intervention est souvent nécessaire.


  • Pathologie sensorielle : surdités :

Transmission : oreille externe, tympan et osselets = assez facilement curables : cophochirurgie (remplacement du marteau et de l’étrier).

Perception : oreille interne habituellement incurable

      • unilatérale : conséquences pas trop sévères

      • bilatérale :

        • enfant prélingual dramatique : pas d’acquisition du langage, la solution actuelle est un implant cochléaire éventuellement impérativement avant l’âge de deux ans.

        • enfant scolarisé : difficultés scolaires

        • adultes : Trauma sonore professionnel ou walkman

          • perte d’emploi / reclassement professionnel / isolement




  • Dépistage :

 à la maternité (précoce) 1/1000

 ensuite tous les professionnels de santé : surtout ne pas rassurer la maman lorsque l’enfant devient sourd dans la 1ère année… 1/1000. Au total 2/1000 deviennent sourds.

Il existe maintenant un traitement en implant cochléaire chez les enfants nés sourds pour leur permettre d’apprendre le langage (avant 2 ans) !



Sémiologie - Chapitre V : L’Oto-rhino-laryngologie (ORL) - p. /

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