SETRA : Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
(www.setra.equipement.gouv.fr )
(du ministère de l’Equipement ) (membre de l’EOTA ). SNBPE : Syndicat National des Bétons Prêts à l’Emploi. (www.snbpe.org ) STRRES : Syndicat National des Entrepreneurs Spécialistes de Travaux de Réparation et Renforcement de Structures 3 rue de Berri - 75008 Paris (www.strres.org )
Sommaire
CHAPITRE I 15
CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX 15
ARTICLE 1.1. OBJET DU MARCHE 15
ARTICLE 1.2. DONNEES GENERALES 15
1.2.1. Planimétrie et altimétrie 15
1.2.1.1. Planimétrie 15
1.2.1.2. Altimétrie 15
1.2.2. Réseaux de concessionnaires 16
1.2.3. Protection du site – Déchets – Traitement des eaux de ruissellement polluées 16
ARTICLE 1.3. DONNEES CONCERNANT L'OUVRAGE EXISTANT 16
1.3.1. Données géométriques et fonctionnelles 16
1.3.2. Désordres constatés sur l'ouvrage 17
1.3.3. Dispositifs d'accès, de visite et d'entretien 24
ARTICLE 1.4. CONSISTANCE DES TRAVAUX 24
1.4.1. Travaux compris dans l'entreprise 33
1.4.2. Travaux non compris dans l'entreprise 35
ARTICLE 1.5. DESCRIPTION DES travaux à réaliser 35
1.5.1. Confortation et travaux 38
1.5.2. Aspect des parements 41
ARTICLE 1.6. CONTRAINTES PARTICULIERES IMPOSEES AU CHANTIER 41
1.6.1. Conditions d'accès au site 41
1.6.2. Constructions avoisinantes 41
1.6.3. Réseaux 41
1.6.4. Phasage des travaux et ordre d'exécution 41
1.6.5. Maintien de circulations 42
1.6.6. Moyens mis en oeuvre 42
1.6.7. Limitation des nuisances et respect de l'environnement 42
CHAPITRE II 44
Préparation et organisation du chantier 44
ARTICLE 2.1. STIPULATIONS PRELIMINAIRES 44
ARTICLE 2.2. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR 44
2.2.1. Dispositions générales 44
2.2.2. Liste des documents à fournir 45
2.2.3. Journal de chantier 45
ARTICLE 2.3. PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX 46
ARTICLE 2.4. SECURITE ET PROTECTION DE LA SANTE 46
ARTICLE 2.5. PLAN D'ASSURANCE QUALITE - GENERALITES 47
2.5.1. Composition générale du PAQ 47
2.5.2. Points d'arrêt et points critiques 47
ARTICLE 2.6. QUALITE DE L'ASPECT DES PAREMENTS 49
ARTICLE 2.7. Note d'organisation gEnErale du chantier 50
ARTICLE 2.8. PROCEDURES D'EXECUTION 50
2.8.1. Description des procédures d'exécution 50
2.8.2. Documents annexés aux procédures d'exécution 51
2.8.3. Assurance de la qualité pour le rejointoiement et les reconstitutions locales 51
2.8.4. Assurance de la qualité du mortier utilisé pour le rejointoiement et les reconstitutions locales 51
2.8.5. Assurance de la qualité pour les bétons projetés 51
2.8.6. Assurance de la qualité pour les injections 52
2.8.7 Assurance de la qualité pour les coulis d’injection 52
2.8.8. Assurance de la qualité pour les tirants d’enserrement et épingles 53
2.8.8.1 Assurance de la qualité pour les forages de tirants d’enserrement et épingles 53
2.8.8.2 Assurance de la qualité pour les injections de tirants d’enserrement et épingles 53
2.8.9 Assurance de la qualité pour les tirants précontraints 54
2.8.9.1 Assurance de la qualité pour la foration et les injections de tirants précontraints 54
2.8.9.2 Assurance de la qualité pour la mise en tension de tirants précontraints 54
2.8.10. Assurance de la qualité pour les étanchements 55
2.8.11. Assurance de la qualité pour les complexes d’étanchéité 55
2.8.12. Assurance de la qualité pour les ouvrages provisoires 55
2.8.12.1. Généralités 55
2.8.12.2. Dessins des ouvrages provisoires 55
2.8.12.3. Règles de calcul 56
ARTICLE 2.9. SCHEMA D'ORGANISATION ET DE SUIVI DE L'ELIMINATION DES DECHETS 56
ARTICLE 2.10. DOCUMENTS DE SUIVI DU CONTROLE INTERNE 57
ARTICLE 2.11. ETUDES D'EXECUTION 57
2.11.1 Programme des études d'exécution 57
2.11.2. Conditions d'établissement des études d'exécution 57
2.11.3. Bases des études d'exécution 57
2.11.4. Dessins et notes de calculs 58
ARTICLE 2.12. DOSSIER DE RECOLEMENT DE L'OUVRAGE 58
CHAPITRE III 60
PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION 60
DES MATERIAUX 60
ARTICLE 3.1. GENERALITES 60
3.1.1. Conformité aux normes, marques et avis techniques français 61
3.1.1.1. Possibilités d'équivalence 61
3.1.1.2. Acceptation ou refus du maître d'œuvre d'une équivalence 62
ARTICLE 3.2. MORTIERS ET BETONS HYDRAULIQUES POUR LE REJOINTOIEMENT 62
3.2.1. Définition des mortiers et bétons 62
3.2.1.1. Dosage du mortier 63
3.2.2. Constituants des mortiers et bétons 64
3.2.2.1. Ciments 64
3.2.2.2. Chaux 66
3.2.2.3. Sables pour mortier de rejointoiement 67
3.2.2.4. Eau de gâchage et d'apport 68
3.2.2.5. Adjuvants 68
3.2.2.6. Compatibilité des différents constituants 69
3.2.2.7. Cure 69
3.2.3. Composition, fabrication, transport et manutention des mortiers et bétons hydrauliques 70
3.2.3.1. Composition 70
3.2.3.2. Fabrication des bétons 71
3.2.3.3. Transport et manutention 71
3.2.3.4. Assurance de la qualité des bétons 72
3.2.4. Contrôle extérieur 72
ARTICLE 3.3. FOURNITURES DE PIERRES OU DE BRIQUES 72
3.3.1. Pierres de taille 73
3.3.2. Moellons bruts ou taillés 73
3.3.3. Briques 74
ARTICLE 3.4. Coulis d’injection 74
3.4.1 Coulis pour ( * ) 75
3.4.1.1. Eau de gâchage et d'apport 77
3.4.1.2. Ciments 77
3.4.1.3. Chaux 77
3.4.1.4. Sable pour coulis chargés ( * ) 78
3.4.1.5. Adjuvants 78
3.4.1.6. Composition du coulis 79
3.4.1.7. Assurance de la qualité des coulis 81
3.4.2. Contrôle extérieur 82
ARTICLE 3.5. BETON PROJETE 82
3.5.1. Provenance des matériaux 82
3.5.2. Définition et exigences relatives au béton 83
3.5.3. Mélange à projeter fabriqué en usine 84
3.5.4. Constituants 85
3.5.4.1. Granulats 85
3.5.4.2. Sable 85
3.5.4.3. Eau 86
3.5.4.4. Ciments 86
3.5.4.5. Adjuvants 87
3.5.4.6. Additions 87
3.5.4.7. Autres ajouts 88
3.5.4.8. Armatures et connecteurs 88
3.5.4.9. Produits de scellement des armatures 89
3.5.4.10. Cure 89
3.5.5. Composition, fabrication, transport et manutention des bétons 89
3.5.5.1. Composition 89
3.5.5.2. Fabrication des bétons 90
3.5.5.3. Transport et manutention 91
3.5.5.4. Assurance de la qualité des bétons 91
ARTICLE 3.6. Epingles - Tirants d’ancrage et d’enserrement 91
3.6.1 Coulis de scellement ou de protection 91
3.6.1.1 Définition du coulis 91
3.6.1.2 Eau 91
3.6.1.3 Ciment 92
3.6.1.4 Adjuvants 92
3.6.1.5 Essais de convenance du coulis 92
3.6.1.6 Coulis d’injection des tirants précontraints 92
3.6.2 Produits de scellement et de calage 92
3.6.2.1 Généralités 92
3.6.2.2 Scellement au coulis 93
3.6.2.3 Scellement au mortier 93
3.6.2.4 Scellement à base de mortier de résine 93
3.6.2.5 Scellement mécanique 94
3.6.2.6 Produit de calage des plaques d’appui 94
3.6.3 Barres constituant les tirants et épingles 94
3.6.3.1 Barres HA 94
3.6.3.2 Barres de précontrainte 94
3.6.3.3 Autres barres 95
3.6.3.4 Boulonnerie 95
3.6.3.5 Protection contre la corrosion des tirants précontraints 95
3.6.4 Plaques d’ancrages 95
3.6.4.1 Plaques simples 96
3.6.4.2 Plaques en croix 96
3.6.4.3 Plaques en croix architecturales 96
3.6.5 Conduits 96
3.6.6. Contrôle extérieur 97
ARTICLE 3.7. ETANCHEMENT 97
ARTICLE 3.8. PRODUITS DE SCELLEMENT ET D’ACCROCHAGE 97
ARTICLE 3.9. Barbacanes 97
ARTICLE 3.10. DECHETS 98
CHAPITRE IV 99
MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX 99
ARTICLE 4.1 INSTALLATIONS DE CHANTIER 99
ARTICLE 4.2. OUVRAGES PROVISOIRES 99
ARTICLE 4.3. BATARDEAUX EN TERRE - EPUISEMENTS 99
4.3.1. Batardeaux en terre 100
4.3.2. Épuisements 100
ARTICLE 4.4. NETTOYAGE DU FOND DE LIT 101
ARTICLE 4.5. BARBACANES 101
ARTICLE 4.6. NETTOYAGE PREALABLE DE L'OUVRAGE 102
ARTICLE 4.7. REJOINTOIEMENT DES MAçONNERIES 102
4.7.1. Reconnaissances préliminaires 102
4.7.2. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise 103
4.7.3. Les essais de convenance 103
4.7.4. Suivi de chantier 104
4.7.5. Préparation avant rejointoiement 104
4.7.5.1. Le dégarnissage 105
4.7.5.2. Mise en état de recette 107
4.7.6. Rejointoiement 107
4.7.6.1. Mise en œuvre 107
4.7.7. Contrôle extérieur 110
ARTICLE 4.8. RECONSTITUTIONS LOCALES DES MAçONNERIES 110
4.8.1. Réalignement de maçonneries 110
4.8.2. Reprise des pierres altérées et lacunes 110
4.8.3. Démontage et reconstruction 111
ARTICLE 4.9. INJECTIONS DES MAçONNERIES 111
4.9.1. Reconnaissances préliminaires 111
4.9.2. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise 112
4.9.3. Les essais de convenance 112
4.9.4. Suivi de chantier 113
4.9.5. Forages 113
4.9.5.1. Graisses et lubrifiants 114
4.9.6. Injecteurs 115
4.9.7. Injection ( * ) 115
4.9.7.1. Préparation de l'injection ( rédaction 1 ) 116
4.9.7.2. Injection 116
4.9.7.3. Matériel 117
4.9.7.4. Contrôles d'exécution 117
4.9.7.1. - Description des travaux ( rédaction 2 ) 118
4.9.7.2. - Matériel d'injection 119
4.9.7.3. - Processus d'injection 120
4.9.7.4. - Pression d'injection 120
4.9.8. Rapports d'injection 120
4.9.9. Méthodes d'injection 121
4.9.10. Rebouchage des forages 121
4.9.11. Contrôle des coulis 122
4.9.12. Rapport de chantier 122
4.9.13. Dessins 122
4.9.14. Contrôle extérieur 122
ARTICLE 4.10. PROJECTION DU BETON 123
4.10.1. Préparation du support 124
4.10.2. Armatures 125
4.10.2.1. Mise en place des armatures 125
4.10.2.2. Ancrage des armatures 126
4.10.3. Ajouts de fibres 126
4.10.4. Projection du béton 127
4.10.4.1. Arrêts et reprises 128
4.10.4.2. Aspect des parements 129
4.10.4.3. Cure des bétons 129
4.10.4.4. Bétonnage par temps froid 130
4.10.4.5. Bétonnage par temps chaud 130
4.10.5. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise 130
4.10.6. Les essais de convenance 130
4.10.7. Suivi de chantier 130
4.10.8. Contrôle extérieur 130
4.10.9. Dernières opérations préalables à la réception du béton projeté 130
ARTICLE 4.11. Epinglages - Tirants d’ancrage et d’enserrement 130
4.11.1. Reconnaissances préliminaires 130
4.11.2. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise 130
4.11.3. Les essais de convenance 130
4.11.4. Suivi de chantier 130
4.11.5. Forages 130
4.11.5.1. Implantation 131
4.11.5.2. Diamètre 131
4.11.5.3 Exécution des forages 131
4.11.5.4 Forages d’enserrement débouchant 131
4.11.5.5 Forages des épingles 132
4.11.6. Mise en œuvre des tirants passifs 132
4.11.6.1Mise en œuvre des tirants passifs 132
4.11.6.2. Injections des tirants passifs 132
4.11.6.3 Essais de contrôle des épingles ou tirants 132
4.11.6.4 Scellement par mortier de résine 133
4.11.7. Mise en œuvre des tirants précontraints 133
4.11.7.1 Mise en placedes tirants 133
4.11.7.2 Injections des tirants précontraints 133
4.11.7.3 Essais de contrôle des tirants précontraints 134
4.11.7.4 Mise en tension des tirants précontraints 134
4.11.7.5 Protection contre la corrosion des tirants précontraints 134
4.11.8. Plaques d’ancrage 134
4.11.8.1 Dimensions et implantation des plaques 134
4.11.8.2 Mise en œuvre des ancrages de tirants passifs 134
4.11.8.3 Protection contre la corrosion des plaques d’ancrage 135
4.11.9. Contrôle extérieur 135
ARTICLE 4.12. Etanchement 135
ARTICLE 4.13. ACHEVEMENT DES TRAVAUX 135
ARTICLE 4.14. REMISE EN ETAT DES LIEUX ET NETTOYAGE FINAL 135
Bibliographie 137
ARTICLE 1.1. OBJET DU MARCHE
( * ) indiquer ici le nom et la localisation de l'ouvrage concerné par les travaux
et supprimer le type de réparation non prévue ARTICLE 1.2. DONNEES GENERALES 1.2.1. Planimétrie et altimétrie
(*) Faire un choix
1.2.2. Réseaux de concessionnaires (*) Décrire les réseaux de concessionnaires
1.2.3. Protection du site – Déchets – Traitement des eaux de ruissellement polluées
ARTICLE 1.3. DONNEES CONCERNANT L'OUVRAGE EXISTANT
1.3.1. Données géométriques et fonctionnelles ( * ) Les indications qui doivent figurer dans cet article concernent tous les renseignements connus sur l'ouvrage : - type d'ouvrage
- année de construction
- caractéristiques géométriques de l'ouvrage
- caractéristiques des voies et obstacles intéressés par l’ouvrage
- réseaux divers
- niveaux caractéristiques des eaux pour les ouvrages en site aquatique ( Plus Hautes Eaux Connues, Plus Basses Eaux Connues, cote d’étiage… )
- événements particuliers de la vie de l'ouvrage
- matériaux constituant l’ouvrage
- forme et épaisseur des joints
- résultats d'investigations...
AVERTISSEMENT : « le rédacteur doit veiller à ne faire figurer ici que les éléments certains et vérifiés, et à renvoyer toutes les autres indications dans une notice non contractuelle du bordereau II du DCE »
POUR LES EPINGLES, TIRANTS D’ANCRAGE OU D’ENSERREMENT : Ce présent CCTP ne traite pas des réparations sur les voûtes biaises.
Ces ouvrages présentent des problèmes spécifiques et nécessitent des études particulières qui ne relèvent pas du présent CCTP.
Ce CCTP ne traite que des réparations d’ouvrage et non des renforcements destinés à augmenter le niveau de service. 1.3.2. Désordres constatés sur l'ouvrage
( * )
POUR LE REJOINTOIEMENT ET LES RECONSTITUTIONS LOCALES :
Une maçonnerie est constituée par un assemblage de blocs ( pierres de taille, moellons bruts ou briques ). L'assemblage de ces blocs est assuré par un mortier à l'exception des maçonneries de pierres sèches où la tenue des éléments se fait par contact direct et par frottements entre éléments. Dans une maçonnerie courante, on distingue le mortier de hourdage et le joint.
Le mortier de hourdage sert à assurer la liaison entre les différentes pierres et moellons constituant la maçonnerie. Ce mortier doit bien remplir l'espace et avoir une résistance mécanique suffisante tant en compression qu'au cisaillement pour transmettre les efforts appliqués dans l'ensemble de la structure.
Le joint se rencontre en parement. Il remplit l'espace entre les pierres de parement et masque le mortier de hourdage dont il constitue la protection vis-à-vis des agressions extérieures. Son rôle principal est d'assurer l'étanchéité de la maçonnerie ainsi que la continuité du parement. Il a également un rôle esthétique. Le disjointoiement est la détérioration naturelle des joints tandis que le déjointoiement est l'opération de démolition mécanique des joints pour effectuer ultérieurement l'opération correcte de rejointoiement.

Types de joints
( * ) Voici la liste des désordres constatés sur un ouvrage pouvant donner lieu à un rejointoiement ou à des reconstitutions locales: - Dégradations des joints en place (fissuration, mauvaise adhérence, caractère faible, ramollissement, attaque par la végétation, lacunes).
- Des concrétions calcaires parfois importantes, signes de circulation d’eau par absence d’étanchéité, laissant craindre une décomposition en profondeur des joints.
- Mouvements relatifs de moellons entre eux par déstabilisation de la structure.
- Lacunes de pierres.
- Désorganisations locales de maçonneries. NOTA : Les zones à traiter seront validées, au début des travaux, lors d’un relevé contradictoire entre l’entreprise et le maître d’œuvre. Cas des tunnels : Les travaux en souterrains sont réalisés par des entreprises spécialisées et le maître d’ouvrage aura souvent intérêt à traiter globalement toutes les avaries de l’ouvrage pour limiter les coûts fixes d’installation de chantiers répétés et les contraintes imposées au trafic. Sauf réparation d’urgence immédiate de sécurité, une inspection détaillée de l’ouvrage conduite par des spécialistes devrait précéder la définition des réparations à effectuer.
Les rejointoiements de maçonneries sont des réparations bien adaptées à l’entretien d’un tunnel routier. L’exploitant devra privilégier cette technique pour effectuer les réparations d’urgence destinées à éviter les dégradations irréversibles pouvant menacer la sécurité des usagers. Les réparations d’urgence de rejointoiement peuvent être réalisées par des entreprises qui ne sont pas spécifiquement qualifiées en travaux souterrains. POUR LA PROTECTION PAR BETON PROJETE : Une maçonnerie est constituée par un assemblage de blocs ( pierres de taille, moellons bruts ou briques ). L'assemblage de ces blocs est assuré par un mortier à l'exception des maçonneries de pierres sèches où la tenue des éléments se fait par contact direct et par frottements entre éléments. Les parements des ouvrages en maçonnerie sont soumis à des agressions multiples. Selon la nature de leurs éléments constitutifs, ces parements peuvent être sujets à des altérations plus ou moins importantes.
( * ) Voici la liste des désordres constatés sur un ouvrage pouvant donner lieu à la réalisation d’une protection en béton projeté : Dégradations de moellons ( feuilletage, délitage, éclats dus au gel )
Absences importantes de moellons dans le cas de moellons bruts
Désorganisations des maçonneries des parements dont il faut s’assurer qu’elles ne révèlent pas des mouvements de la structure Toutes les dégradations citées ci-dessus ont pour conséquence de nuire, à terme, à la bonne tenue de la maçonnerie. Elles diminuent aussi le caractère esthétique des ouvrages. Ces différents dommages proviennent de la fragilité des éléments et joints constituant les maçonneries ( matériaux tendres, gélifs... ). NOTA : Les zones à traiter seront validées, au début des travaux, lors d’un relevé contradictoire entre l’entreprise et le maître d’œuvre. Cas des tunnels :
Les voûtes en maçonnerie déterminent un gabarit d’ouvrage souvent insuffisant par référence aux gabarits réglementaires actuels. De même, les maçonneries figent la possibilité de rectification des tracés existants qui ne sont pas toujours adaptés au trafic ( par exemple : virage de sortie trop serré ). Les anciens ouvrages en maçonnerie ne correspondent plus aux exigences du trafic routier actuel ( capacité, géométrie, étanchéité … ). Les travaux de réfection de ces ouvrages sont en principe limités à l’entretien des maçonneries, la modernisation globale d’un tunnel pouvant conduire à supprimer un tronçon en maçonnerie.
Les coques de protection en béton projeté réduisent le gabarit routier des tunnels existants. Cette conséquence est à prendre en compte dans l’établissement d’un projet dans lequel, pour préserver le gabarit de l’ouvrage, il pourra notamment être prévu un décaissement de chaussée.
Pour pérenniser les réparations, les coques de protection doivent aussi assurer un rôle de confortation des maçonneries par un renforcement des différents éléments de constitution de la coque ( treillis, connecteurs, épaisseur de béton ). Ces dispositions sont précisées dans le CCTP. Dans le cas de disjointoiements profonds affectant la sécurité immédiate des usagers, le gestionnaire pourra localement traiter les maçonneries par joints matés ( reconstitution du hourdage ) et rejointoiement. La réparation de maçonnerie par une protection en béton projeté doit être envisagée comme une confortation, dans le cadre d’une réhabilitation de l’ouvrage, qui traite aussi généralement l’amélioration de l’étanchéité. Le projet doit être en conséquence établi par des spécialistes. POUR LES INJECTIONS : Une maçonnerie est constituée par un assemblage de blocs ( pierres de taille, moellons bruts ou briques ). L'assemblage de ces blocs est assuré par un mortier à l'exception des maçonneries de pierres sèches où la tenue des éléments se fait par contact direct et par frottements entre éléments.
Dans une maçonnerie courante, on distingue le mortier de hourdage et le joint.
Le mortier de hourdage sert à assurer la liaison entre les différentes pierres et moellons constituant la maçonnerie. Ce mortier doit bien remplir l'espace et avoir une résistance mécanique suffisante tant en compression qu'au cisaillement pour transmettre les efforts appliqués dans l'ensemble de la structure.
Le joint se rencontre en parement. Il remplit l'espace entre les pierres de parement et masque le mortier de hourdage dont il constitue la protection vis-à-vis des agressions extérieures. Son rôle principal est d'assurer l'étanchéité de la maçonnerie ainsi que la continuité du parement. Il a également un rôle esthétique.

Le disjointoiement est la détérioration naturelle des joints tandis que le déjointoiement est l'opération de démolition mécanique des joints pour effectuer ultérieurement l'opération correcte de rejointoiement. ( * ) Voici la liste des désordres constatés sur un ouvrage pouvant donner lieu à des injections: Dégradations des joints en place (fissuration, mauvaise adhérence, caractère faible, ramollissement, attaque par la végétation, lacunes).
Des concrétions calcaires parfois importantes, stalactites et bavettes, laissant craindre une décomposition en profondeur des joints.
Des arrivées d'eau présageant d'une absence ou d'une destruction du liant en profondeur.
Mouvements relatifs de moellons entre eux ( descentes de voussoirs, décalages de pierres...).
Des fracturations de pierres.
Des déformations locales ( bombements...) montrant un manque de cohésion de la structure.
Des mouvements des chaînes d'angle d'appui indiquant une faiblesse des matériaux internes.
Des dislocations locales de maçonnerie.
Des mouvements d'ensemble de structures dont le schéma statique originel demande à être rétabli ( mouvements de voûte d'arc surbaissé, arc de décharge sur appuis...).
Des circulations d'eau internes même non apparentes en cas de joints en bon état. Ces circulations d'eau se remarquent principalement dans les ouvrages en site aquatique ( mur de quais, bajoyers d'écluses, ouvrages soumis au marnage...) mais peuvent aussi intéresser les ouvrages en site terrestre ( manque d'étanchéité de surface, présence de nappe ou de source...).
Des sous-pressions dégradant les radiers. NOTA : Les zones à traiter seront validées, au début des travaux, lors d’un relevé contradictoire entre l’entreprise et le maître d’œuvre. Cas des tunnels : Les voûtes en maçonnerie déterminent un gabarit d’ouvrage souvent insuffisant par référence aux gabarits réglementaires actuels. De même les maçonneries figent les possibilités de rectification des tracés existants qui ne sont pas toujours adaptés au trafic (par exemple : virage de sortie trop serré).
Les anciens ouvrages en maçonnerie ne correspondent généralement plus aux exigences du trafic routier actuel (capacité, géométrie, étanchéité,..). Les travaux de réfection dans ces ouvrages sont en principe limités à l’entretien des maçonneries, la modernisation globale d’un tunnel pouvant conduire à supprimer des tronçons en maçonnerie.
Le CCTP type ne traite que des injections internes aux maçonneries.
Les excavations souterraines soutenues ou protégées par des maçonneries sont souvent caractérisées par la présence d’une zone décomprimée à leur périphérie, principalement en voûte. Cette zone décomprimée a souvent favorisé la création d’un vide entre le terrain et la maçonnerie. Il ne serait pas pertinent de prévoir une réparation par injection du corps des maçonneries sans avoir vérifié le contact voûte/terrain et prévu d’injecter le cas échéant le vide existant.
Dans les tunnels routiers la justification des investissements d’injection doit être vérifiée en fonction de l’insertion de l’ouvrage dans l’itinéraire.
Il existe de nombreux types d’injections dans la réparation d’ouvrages souterrains (injections de collage, de remplissage, de régénération, d’étanchement, etc.) L’Association Française des Travaux en Souterrain (AFTES) a émis des recommandations relatives à « l’emploi des injections pour la réhabilitation d’ouvrages souterrains visitables » en 1997 qui traite de l’ensemble du domaine.
Les excavations souterraines soutenues ou protégées par des maçonneries sont souvent caractérisées par la présence d’une zone décomprimée à leur périphérie, principalement en clé de voûte. Les contraintes périphériques de l’excavation rocheuse associées aux cycles de gel/dégel dans les zones humides ont fréquemment entraîné dans le temps, la création d’un vide entre le terrain et la maçonnerie. Il ne serait pas pertinent de prévoir une réparation par injection du corps des maçonneries sans avoir vérifié le contact voûte/terrain et prévu d’injecter le cas échéant le vide existant.
Le CCTP type ne concerne que des injections internes aux maçonneries, il n’est donc pas adapté aux réparations d’entretien d’urgence d’un tunnel routier.
Dans les cas de disjointoiement profond affectant la sécurité immédiate des usagers, le gestionnaire pourra localement traiter les maçonneries par joints matés (reconstitution du hourdage) et rejointoiement.
La réparation de maçonneries par injections en tunnel ne doit être envisagée que dans le cadre d’une réhabilitation de l’ouvrage, dont le projet sera établi par des spécialistes. POUR LES EPINGLES, TIRANTS D’ANCRAGE OU D’ENSERREMENT : On s’appuie sur l’Inspection détaillée ou sur le rapport IQOA pour décrire dans ce paragraphe les principaux désordres observés sur l’ouvrage. La liste doit être la plus exhaustive possible tout en restant synthétique. Il est judicieux de fournir dans le bordereau 2 des pièces non contractuelles mais servant à l’intelligence du dossier, tel le rapport complet d’inspection.
( * ) Les désordres suivants :
décollements des bandeaux
fractures longitudinales proches des bandeaux
déversement des tympans
déversement des murs en retour
bombements des tympans
bombement des murs
peuvent être traités par des techniques décrites au présent CCTP. Le choix de la technique appropriée est défini par l’étude préalable.

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| 1 décollement des bandeaux et des chaînes d’angles
| 2 fractures longitudinales proches des bandeaux
| 5 et 6 bombements des tympans et des murs
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