Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008





télécharger 0.78 Mb.
titreCctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008
page7/31
date de publication10.11.2017
taille0.78 Mb.
typeDocumentos
m.20-bal.com > loi > Documentos
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   ...   31




ARTICLE 3.1. GENERALITES

3.1.1. Conformité aux normes, marques et avis techniques français
3.1.1.1. Possibilités d'équivalence

3.1.1.2. Acceptation ou refus du maître d'œuvre d'une équivalence

ARTICLE 3.2. MORTIERS ET BETONS HYDRAULIQUES POUR LE REJOINTOIEMENT

3.2.1. Définition des mortiers et bétons
( * ) Indiquer le ou les type(s) de mortier choisi(s)
Le rejointoiement traditionnel se faisant sur une maçonnerie composée de pierres, on utilise généralement des mortiers souples ou bâtards composés respectivement, en ce qui concerne le liant, de chaux et de liant hydraulique. Ces types de mortiers sont préférables à un mortier composé d’un seul liant hydraulique qui, trop rigide par rapport à une maçonnerie relativement souple, crée des efforts dans la structure ( Les mortiers hydrofuges, de par leur caractère imperméabilisant et rigide, sont à proscrire). Dans le choix du mortier de rejointoiement, il faut également tenir compte de l’importance du phénomène de retrait.
3.2.1.1. Dosage du mortier
( * ) ( indiquer un dosage )

Le dosage et les constituants dépendent :

- de la nature des matériaux à rejointoyer

- de l’adhérence que l’on attend sur la pierre

- du lieu d’application, en plafond ou verticalement

- de la sollicitation attendue en particulier en ce qui concerne les efforts de cisaillement

- du retrait escompté et du retrait tolérable

Le dosage de l’eau de gâchage doit être tel que le mortier soit onctueux et non coulant.
Voici, à titre indicatif, quelques exemples de dosage en volume (attention au foisonnement) :

(ces dosages concernent des mortiers de rejointoiement par la méthode traditionnelle)



(1) Les types de ciment ou de sable sont choisis en fonction de la coloration de joint souhaitée
Le mortier à utiliser est à choisir en fonction du type de pierres en place, il doit se rapprocher le plus possible du mortier des joints existants.

3.2.2. Constituants des mortiers et bétons


3.2.2.1. Ciments


3.2.2.1.1. Qualité et provenance

3.2.2.1.2. Conditions de livraison des ciments

3.2.2.1.3. Prélèvements conservatoires

3.2.2.1.4. Contrôles et essais

3.2.2.2. Chaux

( * ) La chaux vive, grasse, éteinte à l’eau donne les meilleurs résultats. Elle permet les enduits les plus onctueux, les plus souples et les plus adhérents limitant aussi le faïençage. Le temps de prise ( extinction ) du produit en place est long (au minimum 3 à 4 mois).
3.2.2.3. Sables pour mortier de rejointoiement

3.2.2.3.1 Nature
3.2.2.3.2 Granularité et propreté

( * ) Le choix du sable est très important notamment au niveau de sa couleur.

3.2.2.3.3 Stockage
3.2.2.4. Eau de gâchage et d'apport

( * ) Le choix de l’eau de gâchage et d’apport doit donner lieu à un intérêt particulier, car certaines eaux réagissent mal avec certains ciments.


3.2.2.5. Adjuvants

( * ) Le seul intérêt des adjuvants dans le cas du rejointoiement est d’accélérer la prise. Les chantiers de rejointoiement entrant dans le cadre artisanal, ils peuvent rarement répondre aux exigences de précision que requiert le dosage d’un adjuvant et leur emploi est donc déconseillé.
( ** ) Leur utilisation est avantageuse, car :

- les adjuvants sont dosés avec précision

- ils donnent l’assurance d’avoir une teinte de joint constante
Etant donné que les produits sont prêts à l’emploi, les adjuvants sont plus facilement tolérés, car leur dosage est effectué avec précision.

( *** ) ils présentent des risques importants pour la santé des utilisateurs et pour l’environnement ; ils réduisent fortement les résistances du béton à moyen et long terme et ils apportent des alcalins supplémentaires (bilan des alcalins vis-à-vis de l’alcali-réaction). Il existe des adjuvants non-alcalins performants. On doit utiliser exclusivement ce type de produits.
3.2.2.5.1. Colorants
3.2.2.6. Compatibilité des différents constituants
( * ) « Les constituants du béton doivent être choisis de façon à être compatibles entre eux et ne pas altérer les armatures ; en particulier :

  la quantité maximale d'ions chlore (Cl-) susceptible d'être solubilisée, rapportée à la masse de ciment, est fixée à I % pour les bétons non armés et les mortiers, à 0,65 % pour les bétons armés…. »

«  la quantité maximale d'ions soufre (S2- ) est fixée à 0,5 % de la masse du ciment.

Le choix et le dosage des différents constituants doivent conférer aux bétons une compacité convenable et leur permettre :

  d'atteindre les niveaux de performances requis…. 

  de respecter les exigences relatives aux parements ;

  de satisfaire aux conditions liées à l'environnement et au type du béton. »

Pour le niveau de prévention requis vis-à-vis de l’alcali-réaction (se référer aux « recommandations pour la prévention des désordres dus à l’alcali-réaction- LCPC 1994- complété par le guide de rédaction des pièces écrites - SETRA 1996 »). ( ** ) dans les cas les plus courants, le niveau est B
3.2.2.7. Cure
( * ) La cure à l’eau est préférable.
( ** ) En espaces confinés ( tunnels…) les produits à base de solvants sont strictement interdits.
3.2.3. Composition, fabrication, transport et manutention des mortiers et bétons hydrauliques
( * ) L’article 3.2.3 n’est à retenir que dans le cas où la méthode de rejointoiement par béton projeté a été choisie.
NOTA : Le rejointoiement par béton projeté utilise des mortiers ou bétons dont les caractéristiques doivent être le plus proche possible de ceux utilisés en rejointoiement classique. En projection par voie mouillée, ce sont des mortiers qui sont projetés, en voie sèche ce sont soit des mortiers ou des bétons à granulométrie 0/8mm maxi.
Dans le cas du rejointoiement par béton projeté, le béton doit répondre à la norme NF P 95-102« Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie - Béton projeté »
3.2.3.1. Composition


3.2.3.1.1. Contenu du mémoire d'étude de composition

3.2.3.1.2. Délais impartis pour l'étude de composition


3.2.3.2. Fabrication des bétons

3.2.3.3. Transport et manutention
( * ) Lorsque les quantités de béton à mettre en œuvre nécessitent plusieurs rotations d’engins de livraison, il est bon de coordonner les opérations de fabrication du béton et de bétonnage pour éviter toute irrégularité d’approvisionnement.
( ** ) L’étude de convenance détermine la formule de béton à adopter pour prendre en compte le transport à la pompe.

3.2.3.4. Assurance de la qualité des bétons

3.2.4. Contrôle extérieur
ARTICLE 3.3. FOURNITURES DE PIERRES OU DE BRIQUES
( * ) L’article 3.3 n’est à retenir pour tout ou partie, que dans le cas de reconstitutions locales et/ou lorsque le rejointoiement nécessite l’utilisation de pierres ou de briques (en remplacement de lacunes ou d'éléments altérés)
( ** ) ( indiquer ici la destination des matériaux, voûte, tympans… )
La fourniture, avec les plans du DCE, de photos des matériaux en place aidera l’entreprise, en première approche, à cibler les types de pierres ou de briques qu’il pourra proposer. ( cf. commentaire article 13.1 )
3.3.1. Pierres de taille

3.3.2. Moellons bruts ou taillés

3.3.3. Briques


ARTICLE 3.4. Coulis d’injection
Le coulis est le liquide que l'on fait pénétrer, à faible pression ou gravitairement par l'intermédiaire de forages munis de tubes injecteurs, à l'intérieur des maçonneries à traiter.
Les caractéristiques principales d'un coulis doivent être :
- La capacité de pénétrabilité découlant de son état de fluidité ou de viscosité, de sa finesse et de sa granulométrie pour imprégner au mieux la maçonnerie défaillante.

- La stabilité durant la phase d'injection. Pour conserver son pouvoir de colmatage homogène des vides et du liant des pierres et des moellons, le mélange doit conserver sa concentration initiale et s'opposer à la décantation, ou à l'essorage, et au phénomène de filtration ou de ségrégation.

- La résistance mécanique. Sans rechercher des possibilités très élevées en compression, le mélange proposé, après sa prise, doit présenter une résistance maximum au moins égale au matériau qu'il colmate.

- La résistance chimique. Lorsque les coulis sont soumis à certaines eaux agressives, ou agents corrosifs ou tout autre phénomène découlant de la compatibilité avec le matériau traité ( ex. alcali réaction ).

- La résistance au délavage. Indispensable pour les coulis réalisés dans les maçonneries soumises à des courants d'eau ou à la nappe phréatique.

La composition des coulis doit répondre de manière très spécifique à chaque cas :

- état de cohésion,

- grosseur des vides,

- charges auxquelles est soumise la maçonnerie.

Dans ce but, l'épreuve d'étude a pour objet de vérifier que la formule nominale proposée à l'acceptation du maître d'œuvre permet de satisfaire aux exigences des spécifications; elle est effectuée avec des moyens de laboratoire, en tenant compte des paramètres propres au chantier, sur la base d'essais portant sur les caractères spécifiés.
3.4.1 Coulis pour ( * ) préciser ici la destination du coulis, piles, joints...
On peut classer en quatre grandes familles les différents types d'injection actuellement employés :

1/ Les coulis chimiques. ( ils ne sont pas adaptés à la régénération des maçonneries )

2/ Les coulis de ciment ou de chaux ( coulis binaires )

3/ Les coulis de ciment adjuvantés ( coulis ternaires )

4/ Les mortiers ( coulis chargés )
********
( ** ) plusieurs rédactions possibles :
Rédaction 1 : Coulis hydraulique de ciment

Rédaction 2 : Coulis hydraulique de chaux naturelle

Rédaction 3 : Coulis hydraulique de ciment adjuvanté de bentonite

Rédaction 4 : Coulis hydraulique adjuvanté de bentonite et chargé de sable
Les coulis de ciment ou de chaux ( coulis binaires ) : Ces coulis sont faits de suspension de ciment ou de chaux dans l'eau. L'utilisation de la chaux est à proscrire dans les réparations de maçonneries sous l'eau. Les coulis de ciment sont plus répandus.
Ils sont définis par le rapport C/E = quantité de ciment/quantité d'eau, ces coulis sont de suspension instable, et ne sont homogènes que tant qu'ils sont maintenus en mouvement.
Avec ces coulis instables, les grains de ciment décantent rapidement dans le matériau imprégné. De plus, la pression d'injection provocant un léger essorage du coulis, on aboutit à un produit final de résistance assez élevée et qui s'avère être adapté principalement au collage des fissures ayant une ouverture de quelques millimètres dans la maçonnerie.
De rendement faible, le "blocage" ou "refus" est obtenu très rapidement et entraîne un rayon d'action insuffisant. Dans le cas de vides importants, cette solution devient prohibitive et doit être remplacée, le plus souvent par un coulis chargé moins coûteux.
De fabrication simple, ces mélanges nécessitent un malaxage très énergique et une mise en œuvre rapide pour éviter une très grande décantation.

C'est le type de coulis à privilégier notamment pour des injections de régénération de maçonnerie en petites quantités.
Les coulis de ciment adjuvantés ( coulis ternaires ) : Par rapport aux coulis binaires, ces mélanges perdent en fluidité mais gagnent en homogénéité, en stabilité et en résistance mécanique.

Ils sont obtenus par adjonction de bentonite ( pour l'effet thixotropique de l'argile ).
Définis aussi par le rapport C/E, ces compositions peuvent avoir des caractéristiques rhéologiques intéressantes ( forme de l'écoulement, viscosité...).

La stabilité de ces coulis leur confère des possibilités d'action très élargies. Conservant leurs propriétés initiales malgré la distance parcourue, ils sont d'un rendement accru et permettent des interventions éloignées ou en site exposé telles que :

- résistance à l'essorage due à un cheminement sur moellons poreux ou mortier de pose filtrant.

- résistance au délavage dans le cas de maçonneries immergées.
La fabrication de ces coulis nécessite quelques installations complémentaires ( bac de délayage pour la bentonite ), demande une grande précision et des soins tout particuliers quant à la composition régulière du mélange.
Ces coulis sont adaptés à la presque totalité des réparations de maçonneri,. sous réserve que les quantités à injecter soient suffisantes pour l'amortissement du matériel spécifique et que l'entreprise maîtrise bien la régularité du mélange
Les mortiers ( coulis chargés ) : dans le but d'abaisser les coûts ( surtout lorsque les quantités à injecter sont importantes ), il peut apparaître intéressant de charger les coulis par des produits inertes peu coûteux tels que les fillers, les cendres volantes, les sables fins...
En regard des résistances mécaniques recherchées, on peut faire varier le rapport charge/ciment jusqu'à 1,5 voire même 2. L'économie du projet s'en trouve largement améliorée, mais il est indispensable d'utiliser un matériel plus puissant ( pression d'injection plus élevée ) et surtout d'essayer, dans la mesure du possible, de surveiller la progression du coulis ( forage de contrôle ) pour éviter une trop grande ségrégation du mélange dans la maçonnerie à traiter.

La mise en oeuvre des mortiers chargés est plus délicate car elle présente pour l'ouvrage des risques liés aux pressions d'injection plus élevées


3.4.1.1. Eau de gâchage et d'apport

3.4.1.2. Ciments


3.4.1.3. Chaux

( * ) La chaux vive, grasse, éteinte à l’eau donne les meilleurs résultats. Elle permet les coulis les plus onctueux, les plus souples et les plus adhérents. Le temps d’extinction est long (au minimum 3 à 4 mois).


3.4.1.4. Sable pour coulis chargé
( * ) Comme précisé ci-dessus, dans le but d'abaisser les coûts ( surtout lorsque les quantités à injecter sont importantes ), il peut apparaître intéressant de charger les coulis.

La décision de charger un coulis est prise sur chantier, pendant l’injection, s’il s’avère que les quantités à injecter sont plus importantes que prévu et/ou que la présente de vides est suspectée en cours de chantier.

3.4.1.4.1 Nature

3.4.1.4.2 Stockage
3.4.1.5. Adjuvants

( * ) Pour un chantier de petite réparation, on limitera le type d’adjuvant à l’emploi de bentonite.
3.4.1.5.1. Bentonite
( * ) La bentonite est une argile qui gonfle au contact de l’eau et possède un grand pouvoir dissolvant. Son utilisation permet une stabilité du coulis en évitant la décantation trop rapide du ciment.

Toutefois, il ne faut pas dépasser les 2% préconisés, car en surabondance la bentonite provoque un effet « savonnette » qui risque de déstabiliser les maçonneries.


3.4.1.6. Composition du coulis
( * ) La formulation du coulis peut être demandée dans le mémoire technique à remettre par les candidats et être l'objet d'un critère technique lors de l'analyse des offres.
( ** ) Type de composition possibles :

1 : Coulis hydraulique pour injection de joints
Le coulis hydraulique utilisé pour injecter les joints doit avoir les caractéristiques suivantes:
- caractéristiques physiques principales :
- liant anhydre : surface spécifique : 7 000 cm2/g

masse volumique : 3,12 g/cm3

adjuvants organiques agréés

coulis : eau de gâchage = 40 %
- adhérence sur prisme reconstitué (norme NFP 18894)

support sec : 5 MPa

support humide : 6 MPa
- injectabilité à la colonne de sable (norme NFP 18891)

milieu sec : 180 secondes

milieu humide : 85 secondes
- résistance au fendage (norme NFP 18892)

milieu sec : 4,3 MPa

milieu humide : 3,5 MPa
- écoulement au cône de Marsh (diamètre : 10 mm)

écoulement initial : 11 secondes environ

écoulement à 90 mn : 14 à 18 secondes
L'entrepreneur doit indiquer de façon détaillée le matériel et les installations de dosage, malaxage et d'injection qu'il compte utiliser. Ce matériel et ces installations doivent être soumis à l'agrément du maître d’œuvre et une épreuve de convenance doit être réalisée avant le démarrage du chantier.
Le coulis d'injection doit avoir un rapport C/E ≃ 0.4.
2 : Coulis hydraulique ternaire pour injection de maçonneries et comblement de vides
Les coulis d'injection utilisés pour les injections des maçonneries doivent être des coulis stables, constitués de ciment, de bentonite, d'eau.
Avant leur emploi, les coulis de ciment doivent faire l'objet d'essais en Laboratoire aux frais de l'entrepreneur et en particulier de l'établissement de diagramme complet comportant :

- les courbes d'équiviscosité,

- la courbe de décantation limite,

- la courbe d'égale résistance mécanique,

- la courbe de viscosité maximale possible pour l'injection.
La viscosité est mesurée à l'aide d'un viscosimètre type cône de Marsh (ajutage de 8 mm). Le temps d'écoulement en référence est défini au cours d'une épreuve de convenance.

Le temps de début de prise de ces coulis ne doit pas être supérieur à 24 heures.
L'Entrepreneur doit indiquer de façon détaillée le matériel et les installations de dosage, malaxage et injection qu'il compte utiliser. Ce matériel et ces installations doivent être soumis à l'agrément du maître d’œuvre et à une épreuve de convenance avant le démarrage effectif du chantier.
Le coulis d'injection doit avoir un rapport C/E compris entre 0,9 et 1,1 qui doit être précisé par une étude préliminaire qui assure le compromis injectabilité-stabilité-résistance.
Le dosage de bentonite ne doit pas être supérieur à 2 %.
Les mélanges bentonite-ciment à injecter ne doivent pas présenter une décantation supérieure à 5 %.

Cette décantation est exprimée par le rapport entre la quantité d'eau et le volume total. La mesure est faite dans un tube à essais de 100 cm3 ayant six (6) centimètres de diamètre.
3.4.1.6.1. Coulis d'injection chargé de sable


3.4.1.7. Assurance de la qualité des coulis

3.4.1.7.1. Différents types d'essais et épreuves
3.4.1.7.2. Epreuves de contrôle

3.4.2. Contrôle extérieur

ARTICLE 3.5. BETON PROJETE

3.5.1. Provenance des matériaux

3.5.2. Définition et exigences relatives au béton
( * ) Indiquer ici les exigences que l’on attend en fonction du type d’ouvrage.
Le CCTP doit préciser :

- la résistance demandée à 28 jours ( mécaniquement une résistance de 30 MPa convient pour ce type d’intervention).
- la classe d’environnement en se référant à la norme P 18-011 (voir le document « Les classes d'environnement » publié par le SNBPE). Les recommandations qui en découlent doivent être appliquées (on pourra se référer au document T48 de la collection technique Cimbéton qui actualise les dénominations des ciments). Pour la voie sèche, le dosage minimal en ciment est vérifié sur le béton projeté en place et non sur la formule projetée.
Le CCTP doit également préciser :

- les exigences particulières vis-à-vis de la résistance à l’action du gel (se référer aux « recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel »).

- le niveau de prévention requis vis-à-vis de l’alcali-réaction (se référer aux « recommandations pour la prévention des désordres dus à l’alcali-réaction- LCPC 1994- complété par le guide de rédaction des pièces écrites – SETRA 1996 »).

( ** ) dans les cas les plus courants, le niveau est B

3.5.3. Mélange à projeter fabriqué en usine

3.5.4. Constituants
3.5.4.1. Granulats

( * ) Dans la mesure du possible, la composition granulométrique doit s’inscrire dans les limites du fuseau défini dans la norme NF P 95-102.
Si les ressources locales en granulats ne le permettent pas, la courbe proposée sera validée lors des essais de convenance et deviendra la courbe de référence autour de laquelle les tolérances admises seront d’amplitude équivalente à celle des fuseaux de référence.
( ** ) En voie sèche, en cas d’emploi de gravillons secs ou poreux, il y a risque d’affaiblissement de la liaison pâte/granulats par absorption d’eau. Le critère d’absorption d’eau des gravillons ≤ 2.5 se justifie pleinement.

3.5.4.2. Sable


3.5.4.3. Eau


3.5.4.4. Ciments


( * ) Préciser ici, le type et la classe de ciment à utiliser

Le ciment doit être de type CEM I PMES ou de type CEM III C et sa classe doit être choisie en fonction du dosage prévu dans la composition du mélange et de la résistance sur béton durci exigée.
En fonction de la classe d’agressivité de l’environnement, ils peuvent faire l’objet de spécifications complémentaires ( type PM conforme à la norme NF P 15-317 « Liants hydrauliques. Ciments pour travaux à la mer » ou type PMES conforme à la norme XP P 15-319 « Liants hydrauliques. Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates ».

PM : spécification requise en présence de chlore,

ES : spécification requise en présence de sulfates
( ** ) Certains ciments sont plus clairs que d'autres. Pour des raisons esthétiques (passage de piétons par exemple), on pourra choisir un ciment qui produit un béton projeté clair.

3.5.4.5. Adjuvants

( * ) L'utilisation des adjuvants spécifiques du béton projeté tels que les "raidisseurs" ou les "raidisseurs-accélérateurs de prise" est déconseillée en dehors des zones de venues d'eau.
( ** ) ils présentent des risques importants pour la santé des utilisateurs et pour l’environnement ; ils réduisent fortement les résistances du béton à moyen et long terme et ils apportent des alcalins supplémentaires (bilan des alcalins vis-à-vis de l’alcali-réaction). Il existe des adjuvants non-alcalins performants. On doit utiliser exclusivement ce type de produits.


3.5.4.6. Additions

( * ) L’utilisation de cendres volantes est déconseillée en voie sèche. Elle est conseillée pour les bétons projetés par voie mouillée. Elles doivent respecter la norme EN 450.
3.5.4.7. Autres ajouts
( * ) Il peut s’agir de fibres, métalliques ou synthétiques, ou de colorants.

Pour la couleur, le CCTP spécifier sommairement la teinte à obtenir. (remarque : une attention particulière doit alors être portée au choix du ciment et des granulats).

Indiquer ici le type de fibres ou de colorants, la teinte à obtenir
3.5.4.8. Armatures et connecteurs

( * ) Dans ce type de réparation, les armatures sont destinées à reprendre le retrait. L’accrochage du béton à la maçonnerie est assuré par l’adhérence du béton et les connecteurs. Le treillis n’est pas là pour assurer la tenue du béton projeté, ni à l’était frais, ni à l’état durci.

En cas de surface irrégulière, sa mise en place est difficile et il est préférable d’utiliser des fibres métalliques.
( ** ) Les armatures peuvent être en :


  • Acier haute adhérence nuance FeE500

  • Acier doux FeE240 (si façonnage en place nécessaire)

  • Treillis soudé

  • Fibres métalliques ou synthétiques.


( *** ) En général, pour les connecteurs des aciers doux FeE240 de diamètre 6 ou 8 mm conviennent et facilitent le pliage en place.
Indiquer les aciers à utiliser.
3.5.4.9. Produits de scellement des armatures
( * ) Il existe des produits à base de liants hydrauliques (préférables dans les maçonneries de mauvaise qualité ou en cas de volume important) ou de résines synthétiques (adaptées aux maçonneries de bonne qualité et aux petits volumes).

3.5.4.10. Cure
( * ) La cure à l’eau est préférable.


( ** ) En espaces confinés ( tunnels…) les produits à base de solvants sont strictement interdits


3.5.5. Composition, fabrication, transport et manutention des bétons
3.5.5.1. Composition

( * ) A ne mettre que pour la voie mouillée :

Elle doit être conduite conformément à l'article 75 du fascicule 65A du CCTG.
3.5.5.1.1 Contenu du mémoire d'étude de composition
( * ) Le béton est considéré comme disposant de références probantes si les deux conditions suivantes sont remplies :
1. Il a été antérieurement fabriqué et mis en oeuvre dans des conditions à peu près équivalentes à celles de la fourniture considérée.
2. Les n résultats de résistance à la compression à 28 jours obtenus dans le cadre des épreuves de contrôle des fournitures de référence ayant donné lieu à une mesure de consistance située dans la fourchette requise, vérifient les deux conditions suivantes :




n  12 fc - K(n) S  fc28




fc est la moyenne arithmétique des n résultats,

S est l'estimateur de l'écart type de la distribution des résistances,

fc28 est la résistance caractéristique spécifiée,

K(n) est un coefficient, fonction du nombre de résultats selon le tableau ci-dessous :



3.5.5.1.2. Délais impartis pour l'étude de composition

3.5.5.2. Fabrication des bétons

( * ) Indiquer ici les éléments correspondants à :

S’il n’y a pas de contraintes particulières de durée de transport et de temps de mise en œuvre, le CCTP laisse la liberté à l’entreprise de proposer sa méthode de fabrication :

- Mélange fabriqué en centrale

- Mélange sec fabriqué en usine

- Mélange fabriqué sur place (dans ce cas, on imposera un dispositif de dosage pondéral).
S’il y a des contraintes liées à une durée de transport et/ou un temps de mise en œuvre excédant 1h30 dans des conditions de température ordinaires, 1h en période chaude (plus de 27-28°C)), le CCTP interdit l’utilisation de mélange fabriqué en centrale pour la projection par voie sèche.
3.5.5.3. Transport et manutention
3.5.5.4. Assurance de la qualité des bétons


ARTICLE 3.6. Epingles - Tirants d’ancrage et d’Enserrement
3.6.1. Coulis de scellement ou de protection


3.6.1.1 Définition du coulis

( * ).On peut accepter une modification de ce rapport sous réserve de justifications.


3.6.1.2 Eau

3.6.1.3 Ciment
3.6.1.4 Adjuvants

3.6.1.5 Essais de convenance du coulis

3.6.1.6 Coulis d’injection des tirants précontraints
3.6.2 Produits de scellement et de calage
3.6.2.1 Généralités

3.6.2.2 Scellement au coulis



Figure 2 : exemple de scellement avec un coulis
3.6.2.3 Scellement au mortier

3.6.2.4 Scellement au mortier de résine
( * ) Ce produit ne peut pas être utilisé pour les scellements des épingles, il n’est utilisé que pour des scellements provisoires.
( ** ) La norme NFP 18-822 sera caduque en décembre 2008.

3.6.2.5 Scellement mécanique


Figure 3 : exemple de scellement mécanique
3.6.2.6 Produit de calage des plaques d’appui

3.6.3 - Barres constituant les tirants et épingles


3.6.3.1 Barres HA
( * ) donner le diamètre des barres

3.6.3.2 Barres de précontrainte


3.6.3.3 Autres barres


3.6.3.4 Boulonnerie

3.6.3.5 Protection contre la corrosion des tirants précontraints

3.6.4 Plaques d’ancrage



Figure 4 : exemple de plaque d'ancrage

( * ) Ne faire figurer ce paragraphe que si l’on prévoit de galvaniser les plaques d’ancrage.
3.6.4.1 Plaques simples
( * ) Indiquer ici les dimensions
3.6.4.2 Plaque en croix
( * ) Indiquer ici les dimensions

3.6.4.3 Plaque en croix architecturales



Figure 5 : exemple de plaque architecturale
3.6.5 Conduits

( * ) Le choix des conduits doit être fait dès le DCE ( incidence sur le coût )

3.6.6. Contrôle extérieur

ARTICLE 3.7. ETANCHEMENT

( * ) Pour mémoire. Voir le document Etanchement
ARTICLE 3.8. PRODUITS DE SCELLEMENT ET D’ACCROCHAGE

( * ) Ces normes seront caduques en décembre 2008

( ** ) Ces exigences performantielles sont optionnelles, et ne doivent être spécifiées que dans le cas où elles sont effectivement nécessaires. Ces exigences n’apparaissent pas complètement dans la norme NF EN 1504-6

ARTICLE 3.9. Barbacanes

ARTICLE 3.10. DECHETS

(*) Remplir le tableau en fonction des déchets prévus





1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   ...   31

similaire:

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconLes ragréages locaux manuels et les revêtements, les calfeutrements...
«Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie Reprise du béton dégradé superficiellement. Spécifications...

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconLes ragréages locaux manuels et les revêtements, les calfeutrements...
«Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie Reprise du béton dégradé superficiellement. Spécifications...

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconLes ragréages locaux manuels et les protections générales de surface,...
«Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie Reprise du béton dégradé superficiellement. Spécifications...

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconCe document traite le sujet de l'étanchement qui n'est pour l'instant...
«Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des maçonneries. Spécifications relatives aux techniques et aux matériaux utilisés.»,...

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconBpu type de dce de changement d'appareils d'appui version 1 du 26 avril 2007

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconProgramme de réparation des Ouvrages d’Art du patrimoine départemental

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconProgramme de réparation des Ouvrages d’Art du patrimoine départemental

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconProgramme de réparation des Ouvrages d’Art du patrimoine départemental

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconCctp de renforcement de piles de ponts Protection contre les chocs de VÉhicules

Cctp type de dce de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie version 1 du 19 juin 2008 iconDécret n° 2008-632 du 27 juin 2008





Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
m.20-bal.com