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CCTP type de DCE de réparation ou de renforcement des ouvrages en maçonnerie - version mise à jour au fascicule 65 - version 2.3 du 12 janvier 2012

REPARATIONS DES OUVRAGES EN MAçONNERIE
******************

Rejointoiement et reconstitutions locales des maçonneries

Protection des maçonneries par béton projeté

Injections des maçonneries

Épingles - Tirants d’ancrage et d’enserrement

Étanchement
*****************

CCTP Type

*****************
PRÉambule
Ce document traite de la réparation des ouvrages d’art en maçonnerie. Il aborde les sujets suivants :
I - Rejointoiement et reconstitutions locales des maçonneries

II - Injections des maçonneries

III - Protection des maçonneries par béton projeté

IV - Épingles –Tirants d’ancrage et d’enserrement

V – Étanchement
Ce document traite le sujet de l'étanchement qui n'est pour l'instant pas abordé par le logiciel "PETRA réparation".
ATTENTION :

Pour les sujets I à IV, ce document ne prend pas en compte les évolutions apportées

lors de l'intégration dans le logiciel "PETRA réparation".

Les opérations traitées dans ces documents sont des opérations qui relèvent soit du domaine de l’entretien spécialisé, soit du domaine de la réparation.
Comme indiqué dans la norme NF P 95-107 « Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des maçonneries. Spécifications relatives aux techniques et aux matériaux utilisés. », pour un ouvrage à entretenir ou à réparer :
« …Le choix du procédé de réparation doit être l'aboutissement d'une étude détaillée visant à évaluer la nature et l'importance des désordres constatés, à en déterminer les causes premières, à identifier des méthodes de réparation permettant de remédier aux causes mêmes des désordres.
L'analyse prend également en compte les éventuelles modifications intervenues depuis la construction dans les conditions d'exploitation des ouvrages, le niveau de service, les sujétions du chantier et les contraintes de site. Elle nécessite donc une connaissance suffisante de l'ouvrage à réparer et implique de procéder à des investigations préalables… »
*******
Pour un ouvrage donné, après diagnostic complet de son état, on choisit le type de réparation jugé le mieux adapté. Le CCTP qui est alors réalisé peut utiliser soit séparément les techniques Ma 1, 2, 3, 4, 5 et 6, soit, si l’ouvrage le nécessite une compilation des six. Ce document traite des techniques de réparation le plus souvent utilisées.

Au contenu de ce document, si l’ouvrage à réparer le nécessite, il peut être ajouté des opérations complémentaires non développées dans ces derniers.

PRÉsentation

Ce C.C.T.P. type concerne tous les travaux en rapport avec le rejointoiement et les reconstitutions locales, la protection par béton projeté, les injections, les épingles, les tirants d’ancrage et d’enserrement et l’étanchement. Étant donné qu’il est destiné à être utilisé avec des possibilités d’adaptations au cas par cas, il présente quelques particularités :


  • Le document est scindé en deux colonnes. Une colonne de droite qui donne le texte rédactionnel du CCTP, et une colonne de gauche qui donne des commentaires et des aides à la rédaction.


Les éléments de commentaires de la colonne de gauche ne devront pas figurer au document de rédaction finale.


  • Les articles ou éléments d’articles concernant des techniques non utilisées pour une réparation donnée sont à supprimer.


Termes, abréviations et définitions
*******
Adjuvant pour bétons : produit incorporé au moment du malaxage du béton à une dose inférieure ou égale à 5 % en masse de la teneur en ciment du béton, pour modifier les propriétés du mélange à l'état frais et/ou durci.
Appareil : disposition et agencement de pierres ou de briques qui constituent la maçonnerie.
Assise : rangée de pierres plus ou moins plates dont la plus grande face est disposée horizontalement et formant la surface d’appui d’éléments accolés dans une construction.
Bain de mortier : couche de mortier déposée sur une assise et destinée à recevoir une autre assise. Poser à bain de mortier : c'est étendre une couche de mortier pâteux, puis, déposer dessus un élément de maçonnerie.
Bandeau : appareil de liaison entre le corps de voûte et le tympan.

Nota : c’est aussi le parement vertical du corps de voûte d’un pont en maçonnerie.
Barbacane : orifice pratiqué dans une maçonnerie et destiné à l’écoulement des eaux d’infiltration.
Bâtard : résultat d'un mélange de deux produits différents. Un mortier, ou un coulis, bâtard comporte en général deux liants différents qui peuvent être dosés à divers pourcentages : chaux et ciment ( cas le plus courant ).
Batardeau : digue, barrage provisoire établi sur un cours d’eau pour assécher la partie où l’on veut exécuter des travaux. Enceinte située autour d’un appui pour le mettre à sec. Elle peut être provisoire ou définitive. Dans le cas où elle reste en place, elle est remblayée et sert à protéger l’appui.
Bentonite : argile qui gonfle au contact de l’eau et possède un grand pouvoir thixotropique.
Béton : matériau formé par le mélange de ciment, de sable, de gravillons, d’eau, et éventuellement d’adjuvants et d’additions, qui durcit grâce à l’hydratation du ciment.
Calcite : carbonate de calcium cristallisé. Traces blanches sous un ouvrage provoquées par les eaux d’infiltration délavant les mortiers ou bétons.
Calepin d'appareil : dessin qui reproduit, à une échelle déterminée, la façade, la partie de l'édifice à construire.
Chaux : terme générique désignant toutes les formes physiques et chimiques dans lesquelles peuvent apparaître l'oxyde de calcium et de magnésium (CaO et MgO) et/ou l'hydroxyde de calcium et/ou de magnésium (Ca(OH)2 et Mg(OH)2).
Chaux aériennes 1) : aussi appelées chaux grasses, chaux constituées principalement d'oxyde ou d'hydroxyde de calcium qui durcissent lentement à l'air sous l'effet du dioxyde de carbone présent dans l'air. En général, elles ne durcissent pas sous l'eau, car elles n'ont pas de propriétés hydrauliques. Elles peuvent être soit des chaux vives, soit des chaux hydratées.

1) Traduction d'un terme utilisé dans la plupart des pays européens.
Chaux vives : chaux aériennes constituées principalement d'oxyde de calcium et de magnésium produits par la calcination de calcaire et/ou de dolomie. Les chaux vives ont une réaction exothermique au contact de l'eau. Les chaux vives se présentent sous différents états granulaires, allant de la roche à des matériaux finement pulvérisés.
Chaux hydratées : chaux aériennes résultant de l'extinction contrôlée des chaux vives. Elles sont produites sous forme de poudre sèche, de pâte ou de coulis (lait de chaux)
Chaux hydrauliques naturelles, NHL : chaux produites par la calcination de calcaires plus ou moins argileux ou siliceux avec réduction en poudre par extinction, avec ou sans broyage. Toutes les NHL ont la propriété de faire prise et de durcir en présence d'eau. Le dioxyde de carbone présent dans l'air contribue également au processus de durcissement.
Chaux hydrauliques, HL : chaux principalement constituées d'hydroxyde de calcium, de silicate de calcium et d'aluminate de calcium produites par mélange des constituants appropriés. Elles ont la propriété de faire prise et de durcir en présence d'eau. Le dioxyde de carbone présent dans l'air contribue également au processus de durcissement.
Ciment : matière minérale finement moulue qui, mélangée à de l’eau, forme une pâte qui durcit par l’effet de réactions chimiques, et demeure stable, même sous l’eau.
Clé de voûte : partie centrale d'une voûte. Ensemble des pierres en forme de coin placées à la partie centrale d’une voûte et servant à maintenir en équilibre les autres pierres.
Crépine : sorte de filtre placé à l’entrée d’un tuyau d’évacuation ou d’une gargouille.
Défaut : imperfection physique mineure sans cause mécanique. Anomalie constructive due au non-respect des règles de l’art.
Dégradation : défaut évolutif qui ne modifie pas le fonctionnement mécanique d’un ouvrage.
Déjointoiement : opération de démolition mécanique d’un joint pour effectuer ultérieurement l'opération correcte de rejointoiement.
Désordre : défaut évolutif qui modifie le fonctionnement mécanique d’un ouvrage.
Disjointoiement : détérioration naturelle d’un joint.
Douelle : partie inférieure du corps de voûte, située entre les bandeaux.
Epingles ( ou clous ) : barres, en acier, mises en place dans des forages non débouchant, dans le sol ou un ouvrage, injectés ou scellés. Ces barres sont passives et ne sont sollicitées que par les déformations de l’ouvrage.
Etaiement : ouvrage provisoire en charpente destiné à soutenir ou à épauler une construction.

Etiage : baisse périodique des eaux d’un cours d’eau, plus bas niveau des eaux.
Event : conduit ménagé dans une maçonnerie pour l’échappement du coulis en excédent lors d’une injection.
Extrados : face supérieure d'un arc ou d’une voûte.
Faïençage : formation d’un réseau plus ou moins serré de microfissures à la surface d’un mortier, d’un béton …
Fillers : matériaux minéraux, fins et non réactifs, minéraux provenant de roches massives ou de gisements alluvionnaires.
Fissure : discontinuité linéaire du matériau au tracé plus ou moins régulier, sans totale désolidarisation des deux éléments situés de part et d’autre de la fissure.
Flèche : hauteur entre la clé d’une voûte ou d’un arc et la ligne joignant les naissances.
Foisonnement : augmentation de volume.
Fracture : discontinuité mécanique se traduisant par une séparation totale des deux éléments de structure situés de part et d’autre des lèvres de la fracture.
Gargouille : canalisation traversant un élément ou une voûte en maçonnerie pour rejeter les eaux pluviales loin des parements.
Gélif : qui s’est fendu ou peut se fendre sous l’action du froid, terme approprié pour des arbres ou des roches.
Hourdage : maçonnage de moellons assemblés au moyen de mortier.

Injecteur : conduit ménagé dans une maçonnerie pour l’injection d’un coulis.
Intrados : face inférieure d'un arc ou d’une voûte.
Joint : se rencontre en parement d’une maçonnerie. Il remplit l'espace entre les pierres de parement et masque le mortier de hourdage dont il constitue la protection vis-à-vis des agressions extérieures.
Jointoiement : remplissage des joints de maçonnerie dans leur partie apparente.
Lacune : absence d’un ou plusieurs éléments d’un appareillage en maçonnerie.
Lit : dans une construction, intervalle empli de mortier, qui sépare horizontalement les éléments de deux assises.
Matage : action de tasser ou de refouler une matière malléable ( ex : un mortier dans un joint ).
Maté : soumis au matage.
Mise en état de recette : mise en état d’un support. Toute opération, préalable, nécessaire à la mise en œuvre de la réparation dans de bonnes conditions.
Moellon : élément de pierre brute de petite dimension qui s'emploie dans les massifs de construction et pour des maçonneries appareillées.
Moellon assisé : pierre de petite dimension (volume inférieur à 0.15 m3) dont la tête est équarrie et travaillée plus ou moins finement pour dessiner un parement d'assises régulières.
Montée : nom donné à la flèche pour les voûtes qui ne sont pas surbaissées.

Mortier : mélange de sable et de liant, malaxé avec de l'eau, qui sert à lier les matériaux de construction, à sceller des pièces dans ces matériaux, à calfeutrer des interstices d'ouvrages secondaires, à réaliser des enduits...
Naissances : extrémités, bases, d’une voûte.
Ouverture : distance libre entre les parements de deux appuis successifs.

Pierre de taille : élément de pierre destiné à faire partie d'une construction, appareillé et taillé conformément au calepin d'appareil.

La pierre de taille, même de petite dimension, se différencie du moellon en ce qu'elle a une place précise à occuper dans l'ouvrage dont elle va faire partie.
Pouzzolannique : de pouzzolane, qui est une variété de terre d’origine volcanique, formée de scories restées à l’état meuble et qui, mélangée à la chaux, entre dans la composition de certains ciments.
Pulvérulent : qui est à l’état de poudre ou se réduit facilement en poudre.
Queutage : ensemble de pierres de formes allongées disposées verticalement pour former la partie supérieure du corps d’une voûte
Récolement : sur un ouvrage, en fin de travaux, le dossier de récolement décrit toutes les opérations réellement réalisées sur ce dernier.
Reins : zones de la voûte, à mi-hauteur entre les naissances et la clé, sauf pour les voûtes peu surbaissées où les zones se situent dans les sections inclinées d’environ 60° depuis l’intersection de l’axe verticale de la voûte avec la ligne joignant les naissances.
Remplissage : Remblai contenu entre les murs de tête et le corps de voûte d’un pont en maçonnerie. Il peut être de qualité plus ou moins bonne selon les matériaux utilisés : sables, graves limoneuses, argiles,…voire des « résidus » du chantier de construction.
Rejointoiement : technique consistant à appliquer un mortier dans les joints dégradés d’une maçonnerie après préparation de ceux-ci.
SEL : Système d’Etanchéité Liquide anciennement dénommé Film Mince Adhérent au Support (FMAS)
Sonnage : action consistant à faire vibrer un parement, sous un choc au marteau par exemple, pour détecter les zones creuses ou non adhérentes.
Surbaissement : rapport de la flèche à l’ouverture d’un pont en maçonnerie.
Tirants d’enserrement : barres en aciers mises en place dans des forages débouchant de part et d’autre de l’ouvrage.
Tirants d’ancrage passifs : barres en aciers mises en place dans des forages non débouchant dans un ouvrage et injectées. Les tirants passifs ne sont sollicités que par les déformations de l’ouvrage.
Tirants d’ancrage précontraints: tirants en acier dur, barres ou torons, mis en place à l’intérieur de forages, ancrés dans le sol par injection puis précontraints.
Tympans : mur vertical d’un pont en maçonnerie au-dessus du bandeau et soutenant le remplissage de l’ouvrage.

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BAEL : règlement de calcul du Béton Armé aux Etats Limites.
BSI : système de normalisation Britannique.
CE : marquage de la Communauté Européenne.
CCAG : Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés publics de travaux.
CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières dans un Dossier de Consultation des Entreprises en marchés publics de travaux.
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières dans un Dossier de Consultation des Entreprises en marchés publics de travaux.
CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés publics de travaux. Cahier constitué de différents fascicules ( à titre d’exemple : le fascicule 65A ).
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