Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées





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Article R. 1333-49

 

 

Toute importation et exportation de radionucléides sous forme de sources scellées ou non scellées, de produits ou dispositifs en contenant, qui ne sont pas de statut communautaire, doit être préalablement enregistrée auprès de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. L’exportateur ou l’importateur remplit un formulaire délivré par l’institut précisant notamment la nature et les quantités de radionucléides importés ou exportés et le joint à sa demande d’enregistrement.

 

L’enregistrement préalable, qui fait l’objet d’un visa sur le formulaire, est présenté à l’appui de la déclaration en douane.

Article R. 1333-50

 

 

Tout détenteur de radionucléides sous forme de sources scellées ou non scellées, de produits ou dispositifs en contenant, doit être en mesure de justifier en permanence de l’origine et de la destination des radionucléides présents dans son établissement à quelque titre que ce soit. A cet effet, il organise dans l’établissement un suivi permettant de connaître, à tout moment, l’inventaire des produits détenus, conformément aux dispositions prises en application de l’article L. 231-7-1 du code du travail.

 

Le détenteur tient à disposition des personnes chargées du contrôle tout document à jour, justifiant du respect des dispositions du présent article. Un relevé trimestriel des livraisons doit être adressé par le fournisseur à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire dans la forme qui lui est notifiée lors de la délivrance de l’autorisation dont il bénéficie ou après réception de la déclaration mentionnée à la section III.

Article R. 1333-51

 

 

La perte ou le vol de radionucléides sous forme de sources scellées ou non scellées, produits ou dispositifs en contenant, ainsi que tout fait susceptible d’engendrer une dissémination radioactive doivent être immédiatement déclarés au préfet du département du lieu de survenance de la perte ou du vol. Le préfet informe l’autorité qui a délivré l’autorisation et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Article R. 1333-52

 

 

Tout utilisateur de sources scellées est tenu de faire reprendre les sources périmées ou en fin d’utilisation. Toutefois, à titre dérogatoire, cette obligation n’est pas applicable lorsque les caractéristiques des sources permettent une décroissance sur le lieu d’utilisation. Les sources détériorées sont reprises dans les mêmes conditions sans aucune dérogation.

 

Le fournisseur de sources radioactives scellées, de produits ou dispositifs en contenant, est dans l’obligation de récupérer sans condition et sur simple demande de l’utilisateur, toute source dont celui-ci n’a plus l’usage ou qui est périmée. Une source est considérée comme périmée 10 ans au plus tard après la date du premier visa apposé sur le formulaire de fourniture, sauf prolongation accordée par l’autorité qui a accordé l’autorisation mentionnée à la section III.

 

Le fournisseur peut soit procéder ou faire procéder à l’élimination des sources reprises par un organisme habilité à cet effet, soit les retourner au fabricant.

 

Le fournisseur doit déclarer auprès du service d’inspection concerné et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire toute source scellée, produit ou dispositif en contenant, qui ne lui aurait pas été restitué dans les délais requis.

 

Tout fournisseur doit disposer d’un site d’entreposage, dans des conditions compatibles avec la protection de la santé et de l’environnement, d’une capacité suffisante pour recevoir des sources en fin d’utilisation pendant la période précédant leur élimination ou leur recyclage.

Article R. 1333-53

 

 

Un arrêté des ministres chargés de la santé et de l’environnement définit les modalités d’application des dispositions de la présente section et en particulier celles concernant :

 

1° L’enregistrement des radionucléides, produits ou dispositifs en contenant mentionnés aux articles R. 1333-47 à R. 1333-49 ;

 

2° Les règles de suivi des sources scellées ou non scellées et des produits ou dispositifs en contenant édictées à l’article R. 1333-50, compte tenu de leurs caractéristiques et de leur destination ;

 

3° Les règles générales selon lesquelles la publicité prévue à l’article L. 1333-14 peut être faite ainsi que les informations minimales qui doivent être portées sur les emballages de sources, de produits ou dispositifs en contenant, soumis on non à autorisation ;

 

4° Les critères techniques sur lesquels reposent les dérogations prévues à l’article R. 1333-52 ;

 

5° La reprise et l’élimination des sources prévues à l’article R. 1333-52.

 

Section 5

 

Contrôle

 

Article R. 1333-54

 

 

Outre les agents mentionnés à l’article L. 1421-1, sont chargés du contrôle de l’application des dispositions des sections I à IV du présent chapitre et des annexes 13-7 et 13-8, qui en définissent les termes techniques et fixent les seuils d’exemption d’autorisation, les agents mentionnés à l’article 4 de la loi n° 61-842 du 2 août 1961 relative à la lutte contre les pollutions atmosphériques et les odeurs.

 

Le contrôle des dispositions des sections II, III et IV est assuré par des agents désignés par le ministre de la défense pour les installations et activités relevant de son autorité ou désignés par le ministre chargé de l’industrie pour les installations et activités intéressant la défense nationale et relevant de son autorité.

 

Section 6

 

Protection des personnes exposées à des rayonnements ionisants

 

à des fins médicales ou médico-légales

 

Sous-section 1

 

Champ d’application

 

Article R. 1333-55

 

 

Les dispositions de la présente section s’appliquent :

 

1° Aux personnes exposées aux rayonnements ionisants à des fins médicales, à titre diagnostique ou thérapeutique, ou dans le cadre soit de la surveillance médicale professionnelle, soit d’un dépistage organisé d’une maladie déterminée ;

 

2° Aux personnes participant volontairement à des programmes de recherche biomédicale ;

 

3° Aux personnes exposées lors de procédures médico-légales.

 

Sous-section 2

 

Application du principe de justification

 

des expositions aux rayonnements ionisants

 

Article R. 1333-56

 

 

Pour l’application du principe mentionné au 1° de l’article L. 1333-1, toute exposition d’une personne à des rayonnements ionisants, dans un but diagnostique, thérapeutique, de médecine du travail ou de dépistage, fait l’objet d’une analyse préalable permettant de s’assurer que cette exposition présente un avantage médical direct suffisant au regard du risque qu’elle peut présenter et qu’aucune autre technique d’efficacité comparable comportant de moindres risques ou dépourvue d’un tel risque n’est disponible.

 

Pour les expositions aux rayonnements ionisants lors de programmes de recherche biomédicale avec ou sans bénéfice direct pour la personne concernée et lors de procédures médico-légales, il est tenu compte des avantages pour la personne concernée par l’exposition et de ceux de la recherche médicale.

 

La justification d’une exposition aux rayonnements ionisants à des fins médicales et médico-légales s’appuie soit sur les recommandations de pratique clinique de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé, soit sur l’avis concordant d’experts formulé dans les conditions prévues à l’article R. 1333-70.

 

Dans le cas où une exposition n’est habituellement pas justifiée au regard des recommandations ou avis mentionnés ci-dessus mais où elle paraît cependant nécessaire pour un patient déterminé dans un cas particulier, le médecin prescripteur et le médecin réalisateur de l’acte indiquent les motifs la justifiant dans la demande d’examen et le compte rendu d’examen.

Article R. 1333-57

 

 

Préalablement à la prescription et à la réalisation de l’acte, le médecin ou le chirurgien-dentiste procède à l’analyse mentionnée à l’article R. 1333-56. En cas de désaccord entre le praticien demandeur et le praticien réalisateur de l’acte, la décision appartient à ce dernier.

Article R. 1333-58

 

 

Les examens de radioscopie effectués au moyen d’appareils sans intensification d’image ou de technique équivalente sont interdits.

 

Un arrêté du ministre chargé de la santé précise les modalités de mise hors service de ces appareils.

 

Sous-section 3

 

Application du principe d’optimisation

 

lors d’exposition aux rayonnements ionisants

 

Article R. 1333-59

 

 

Pour l’application du principe mentionné au 2° de l’article L. 1333-1, sont mises en oeuvre lors du choix de l’équipement, de la réalisation de l’acte, de l’évaluation des doses de rayonnements ou de l’activité des substances radioactives administrées des procédures et opérations tendant à maintenir la dose de rayonnements au niveau le plus faible raisonnablement possible. Sont applicables à ces procédures et opérations les obligations de maintenance et d’assurance de qualité, y compris le contrôle de qualité prévu à l’article L. 5212-1.

Article R. 1333-60

 

 

Toute personne qui utilise les rayonnements ionisants à des fins médicales doit faire appel à une personne spécialisée d’une part en radiophysique médicale, notamment en dosimétrie, en optimisation, en assurance de qualité, y compris en contrôle de qualité, d’autre part en radioprotection des personnes exposées à des fins médicales.

 

La formation, les missions et les conditions d’intervention de la personne spécialisée en radiophysique médicale sont définies par arrêté du ministre chargé de la santé selon le type d’installation, la nature des actes pratiqués et le niveau d’exposition.

Article R. 1333-61

 

 

Lorsque l’exposition aux rayonnements ionisants concerne une femme en âge de procréer, le médecin demandeur et le médecin réalisateur de l’acte doivent rechercher s’il existe un éventuel état de grossesse.

 

Si la femme est en état de grossesse ou allaitante ou si l’éventualité d’une grossesse ne peut être exclue, une attention particulière doit être accordée par chacun d’entre eux à la justification de l’acte. Celle-ci doit être assurée en tenant compte de l’urgence, de l’exposition de la femme et de celle de l’enfant à naître.

 

Si, après justification, une exposition par des radionucléides est réalisée chez une femme en état de grossesse ou allaitante, ou si l’éventualité d’une grossesse ne peut être exclue, l’optimisation de l’acte tient compte de cet état.

 

Des conseils doivent, le cas échéant, être donnés à la femme pour suspendre l’allaitement pendant une durée adaptée à la nature des radionucléides utilisés.

Article R. 1333-62

 

 

Les médecins pratiquant les actes de radiothérapie externe ou de curiethérapie déterminent, au cas par cas, les expositions des tissus et organes visés par le rayonnement, en maintenant au niveau le plus faible possible les doses reçues par les organes et tissus autres que ceux faisant directement l’objet du rayonnement.

Article R. 1333-63

 

 

Pour les patients qui acceptent volontairement de se soumettre à une pratique de radiothérapie externe expérimentale, et qui devraient en retirer un avantage, le médecin réalisateur prévoit au cas par cas un niveau cible de dose.

Article R. 1333-64

 

 

Pour les actes de médecine nucléaire à visée diagnostique, les médecins réalisateurs doivent mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour maintenir la quantité de radioactivité des produits administrés à la personne au niveau le plus faible possible compatible avec l’obtention d’une information de qualité.

 

Pour les actes de médecine nucléaire à visée thérapeutique, les expositions des tissus et organes sont déterminées au cas par cas, en veillant à ce que les doses susceptibles d’être reçues par les organes et tissus autres que ceux directement visés par l’exposition soient maintenues au niveau le plus faible possible, compatible avec le but thérapeutique et la nature du ou des radionucléides utilisés.

 

Avant de réaliser un acte diagnostique ou thérapeutique utilisant des radionucléides, le médecin doit donner au patient, sous forme orale et écrite, les conseils de radioprotection utiles pour l’intéressé, son entourage, le public et l’environnement. Il tient compte, pour la justification, l’optimisation et les conditions de réalisation de l’acte, des informations qui lui sont données sur la possibilité pour le patient de suivre ces conseils.

 

A l’issue d’un acte de médecine nucléaire à visée diagnostique ou thérapeutique, le médecin réalisateur fournit au patient ou à son représentant légal toutes informations adaptées et nécessaires pour limiter l’exposition aux rayonnements ionisants des personnes qui seront en contact avec lui. Ces informations comportent des éléments obligatoires définis par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article R. 1333-65

 

 

Lorsqu’une exposition aux rayonnements ionisants à des fins médicales ne présente pas de bénéfice médical direct pour la personne exposée, en particulier lors des expositions effectuées dans le cadre de la recherche ou de procédures médico-légales, le médecin réalisant l’acte doit accorder une attention particulière à la justification et à l’optimisation de celui-ci, en déterminant notamment une dose maximale de rayonnement. Une mention relative à l’utilisation des rayonnements ionisants et à cette contrainte de dose doit figurer dans le document d’information prévu par l’article L. 1122-1.

 

Une contrainte de dose est également établie par le médecin ou le chirurgien-dentiste lors d’une exposition aux rayonnements ionisants des personnes qui, en connaissance de cause et de leur plein gré, en dehors de leur profession, participent au soutien et au réconfort de patients à l’occasion du diagnostic ou du traitement médical de ces derniers.

 

Un arrêté du ministre chargé de la santé précise les modalités d’établissement et de validation des contraintes de dose et des niveaux cibles de dose.

Article R. 1333-66

 

 

Aucun acte exposant aux rayonnements ionisants ne peut être pratiqué sans un échange préalable d’information écrit entre le demandeur et le réalisateur de l’acte.

 

Le demandeur fournit au réalisateur les informations nécessaires à la justification de l’exposition demandée dont il dispose. Il précise notamment le motif, la finalité, les circonstances particulières de l’exposition envisagée, notamment l’éventuel état de grossesse, les examens ou actes antérieurement réalisés et toute information nécessaire au respect du principe mentionné au 2° de l’article L. 1333-1.

 

Le médecin réalisateur de l’acte indique sur un compte rendu les informations au vu desquelles il a estimé l’acte justifié, les procédures et les opérations réalisées ainsi que toute information utile à l’estimation de la dose reçue par le patient. Un arrêté du ministre chargé de la santé précise la nature de ces informations.
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