L’inspection académique et la maison départementale des personnes handicapées du Nord





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Aucune souplesse dans l’adaptation des scolarités :
Mon fils (6 ans, CP à temps plein) a été accepté" parce qu'on ne peut pas le refuser, c'est la loi", mais n'a pas été du tout aidé...

Faute de diagnostic, il a du fréquenter l'école à plein temps, mais c'est beaucoup trop !! Pas de possibilité de changer quoi que ce soit sans connaître son problème. Il fait un syndrome d'épuisement, une TS. Je le retire de l'école, mais suit signalée à la mairie malgré des certificats médicaux.

Retours de fiston à l'école, le diagnostic est connu, réunion pour remettre les choses à plat. L'école n'entend que ce qu'elle veut bien entendre, il est déjà décidé que fiston redoublera. de ce jour, pas d'aide pour fiston, on le laisse même de coté.

Les choses en sont arrivées à un tel point que je vais retirer fiston de l'école...mais je ne sais pas encore comment je vais me "couvrir"... je vais leur donner un certificat médical, mais bon, vu l'importance qu'elles y attachent..

Si je fais le bilan de cette année : j'ai emmené le jour de la rentrée un petit garçon tout ce qui a de plus visiblement classique, et je récupère en mai un enfant en grande souffrance, avec des troubles du comportement de plus en plus fréquents et sévères, ayant perdu confiance en lui, ayant peur d'interagir avec ses pairs, régressant sur tout les plans...et n'ayant que peu d'acquis scolaires...

Merci l'école....

Impossibilité de redoubler ou de stagner dans une classe d’âge, le temps d’acquérir un niveau suffisant. Probablement dans le but d’obtenir des chiffres de passage en classe supérieur suffisants pour que nos dirigeants puissent s’en féliciter :
Bonjour,

Je ne suis absolument pas dans votre région mais je suis dans le cas que vous signalez.

Mon fils est dysphasique il ne va pas a l'école a plein temps on commence maintenant à vouloir même l'en écarter encore plus ... il a pourtant une AVS et fait de gros progrès (il a 5ans et demi) mais sous prétexte qu'il n'est pas prêt pour le CP en septembre on me parle de IME de Clis... pourquoi doit il être mis à l'écart ? Pour son bien me dit on !!!! Le bien de qui ? Celui de l'instit surtout oui !

Voila mon témoignage...

Si il y a une asso comme la votre sur la région aquitaine ça m'intéresse vraiment.

Merci et bon courage !!
Pas d’adaptation des programmes :

Moi aussi je prends connaissance seulement aujourd'hui de votre appel à témoignage.

Je suis maman d'une jeune fille de 11ans et demi, scolarisée en Clis, bien sur elle est scolarisée à plein temps, mais que fait elle en classe?

Le travail proposé à Lucie est toujours en dessous de ses capacités.

On sous estime les capacités de nos enfants.

Aucun programme n'est vraiment mis en place.

Je fais travailler Lucie tr l'école on ne lui donne rien à faire à la maison et comme je l'ai déjà dit, ce que fait Lucie à l'école n'est pas suffisant.

L'année prochaine elle doit entrer en UPI.

Je prie pour qu'elle soit acceptée dans le collège que j'ai demandé, proximité du domicile mais surtout j'ai rencontré l'enseignante. Cette personne fait travailler nos enfants croit en leurs capacités, elle me parait exceptionnelle.

Maintenant es-ce que la MDPH va accepter ma demande..

Nous sommes toujours dans l'attente de quelque chose rien ne se fait naturellement, tout est source d'angoisse et de stress.
Claire D.
Mon fils a 8 ans et demi et il a des troubles autistiques.

Jusqu'à peu j'avais envie qu'on fiche la paix à mon fils et qu'on arrête de vouloir le faire rentrer dans le moule.

Maintenant je me rends compte que j'aimerais bien plus tard que mon enfant ait sa place dans la société. Et je préfère le voir à l'école que dans un IME ou autre structure spécialisée. De toutes les façons, son rêve à lui est d'être comme les autres.

Actuellement, je me bats pour que mes enfants soient scolarisés dans de bonnes conditions. Et ce n'est pas gagné !

Aujourd'hui j'ai récupéré ma fille de 10 ans en pleurs à la sortie de l'école. Elle avait pris un coup de pied dans les fesses avec un garçon de sa classe. Et cela s'est passé dans la bibliothèque, lors d'un cours. L'agresseur aura sa punition la semaine prochaine : interdit de BCD. Intelligent !

Je rêve de scolariser mes enfants dans de bonnes conditions. Mais l'école d'aujourd'hui prône la quantité et non plus la qualité. Les écoles deviennent des jungles à l'image de notre société.

Je suis tiraillée.
Cécile, Maman d’un petit garçon autiste.
Mon fils a été diagnostiqué autiste il y a 6 mois (il a 6 ans ) , à l'âge de 3 ans il avait des difficultés à l'école , le docteur de l'éducation nationale nous avais annoncé un problème qui restera toute sa vie , en se gardant bien de nous dire de quel mal il souffrait , nous avions même consulté le professeur EYCHENNE à Montpellier mais là aussi silence , c'est à croire que nous ne sommes pas assez grand pour entendre la vérité .IL a été maintenu à l'école mais uniquement pour 1h le matin et 1h l'après midi , heureusement sa maîtresse a refusé ce mode d'accueil et a souhaité l'accueillir la matinée entière . Maintenant il a 6 ans, il est en grande section maternelle, va à l'école 23h par semaine avec la présence d'une AVS 9h/ semaine , le combat continue , cette année2007/2008 il restera dans cette même école toujours en GS maternelle , nous espérons que l'école acceptera de mettre un programme adapté à son handicap ,

Parce malgré la présence d'une AVS pour l'aider le programme est trop difficile pour lui
Voilà, nous vous remerciant pour votre soutien , nous espérons que notre témoignage apportera un petit plus ...

Maume, CASTELNAU D'ESTRETEFONDS.
Pas d’anticipation des besoins (avec même un refus total des mesures proposées par l’association dans la région Nord, lors d’une réunion avec l’éducation nationale et la MDPH) :
Bonjour.
Tout n'est pas noir, mais c'est loin d'être claire voir rose.

Déjà pour réussir une scolarisation, si elle n'est pas anticipée problème.

- Pour nos enfants ou tout changement des habitudes se préparent.

- De par notre expérience, je dirais que le corps enseignant et les élèves doivent être préparés à recevoir un handicapé. Les remarques et taquineries n'ont pas le même impact, les rituels ne sont pas compris par tous

- Préparer les AVSI et ne pas se faire entraîner dans le handicap.

- Les orientations et pps, entre la décision et l'application!!

- La prise en charge SESSD 1 an après, pour 1e scolarisation et au collège dur dur sans accompagnement.

- aujourd'hui en lycée professionnel mais à 45 km du domicile
Serge.

Papa jeune garçon autiste, LESTREM, Pas de Calais.
Une incertitude permanente sur l’avenir de la scolarisation d’une année sur l’autre :

Rémi est rentré en maternelle sans aucune adaptation vu l'absence de diagnostic. Il a fait toute la maternelle à plein temps, il était en retrait,tout le monde constatais quelque chose de pas normal mais pas de troubles du comportement donc affolement seulement pour la fin de GS!

Pendant ce temps à la maison on dégustait enfin bref...
Il a été question d'un redoublement de GS puis après accord entre tous nous sommes partis sur un CP en 2 ans avec PPS et prise en charge en libéral sur temps scolaire (2/3 demi journée par semaine)
Des mois d'octobre il a eu d'énormes troubles du comportement à l'école aussi .Le quotidien avec lui a l'école ne devait pas être de tout repos loin de la !

Rémi est tombé sur une instit formidable qui a sauvé sa scolarisation!

En janvier nous avons décidé le passage à mi temps et fait une demande d'AVS.

Recherche de structure, dossier de CLISS fait par la psy scolaire (qui a failli partir à 1 semaine près!)
Puis médication+prémices de diagnostic +adaptation des prises en charge ont calmé le jeu et nous avons repris le rythme normal petit à petit.
L'attribution d'AVS date de avril 2005 et la venue d'une EVS (6h par semaine attribué alors que 12h demandée!!) date elle de février 2006!!!
Depuis 2eme CP toujours avec merveilleuse maîtresse, EVS en milieu d'année et adaptation du temps pour prise en charge.

Ce1 cette année idem sauf que la maîtresse est beaucoup moins engagée....
En septembre nous ne savons pas si quelqu’un l'aidera, attribution sur le papier d'AVS 9h par semaine, impossibilité de réembaucher l'EVS :surprise comme toujours!!!
Cette réussite tiens au diagnostic et à l'adaptation de la prise en charge ,aux boulot supporté par la famille et au niveau de l'école à la grande ouverture du directeur et a cette maîtresse géniale , notons que beaucoup de choses dépendent de la volonté et des capacités d'adaptation et de remise en question de l'enseignant.
Il faudrait aussi des AVS formés à l'autisme!

Anne maman de Rémi 22/08/98 autiste atypique (TEDns) et de Laura 31/03/2000.

Groisy, Haute Savoie
Maëlle est atteinte d'une délétion 2q37 ce qui se traduit par une hypotonie musculaire et des retards dans les acquisitions.

Maëlle a commencé à être scolarisée en septembre 2005 en petite section, elle avait 4 ans. Ce fut un choix de notre part car elle n'a marché qu'à 2 ans et demi et marchait avec difficultés.

Petite section rentrée 2005 : nous avions fait une demande d'AVS afin qu'elle puisse aller à l'école tous les matins ( AVS indispensable pour l'aider dans les tâches à faire et surtout pour la sécuriser dans ses déplacements, elle tombait encore souvent). Nous n'avons pas obtenu d'AVS. Maëlle a fait sa petite section à raison de 4 h30 par semaine ( 2 fois 1 h30 accompagnée de l'éducatrice du sessad et 1 fois 1h30 toute seule le samedi matin car il y avait très peu d'enfants cette matinée là).

Moyenne section rentrée 2006 : Maëlle a attaqué la moyenne section en ayant fait une année de petite section très partielle, les lacunes étaient donc importantes. Nous avons pour cette année, obtenu une AVS à raison de 9 heures par semaine. Cela lui a permis d'aller à l'école tous les matins, nous avons joué avec les heures de l'AVS et celles de l'éducatrice pour permettre à notre fille d'aller à l'école tous les matins. Les progrès ont été spectaculaires, elle est fortement stimulée par ses camarades qui l'aiment beaucoup.

Grande section rentrée 2007 : Maëlle n'a pas atteint le niveau de fin de moyenne section malgré les progrès mais elle ira en grande section pour rester avec ses camarades. Nous avons fait une demande d'AVS, 20 heures par semaine, afin de lui permettre d'aller à l'école tous les matins et deux après-midi, les deux autres après midi étant réservées aux prises en charge extérieures. L'accompagnant est indispensable, pour l'aider dans les activités scolaires, la sécuriser (encore), et l'aider à s'habiller....

Nous attendons une réponse......

Si nous n'obtenons pas d'accompagnant, il nous faudra certainement réduire fortement la scolarisation.....
Voilà notre petit témoignage...
Olivier et Corinne C.(Vosges) qui se battent depuis plus de deux ans pour permettre à leur enfant d'aller à l'école.

Des parcours chaotiques, portés à bout de bras par les parents pour espérer un minimum de réussite :
Louis Etienne a 4 mois. Il reçoit une primovaccination. 3h après, les spasmes en flexions se déclarent, hospitalisé, le diagnostic de syndrome de West est posé. Louis Etienne a 2ans et demi, il marche, commence à babiller. On se lance. Inscription à l’école du village. La directrice alors « bienveillante » à l’annonce des soucis de santé qu’à rencontrer notre fils, nous propose son aide.

1er Tribunal ; psychologue scolaire, médecin scolaire, secrétaire de commission préélémentaire, instit, directrice. Des mots qui résonnent encore « nous avons déjà des enfants handicapés ! il pourra venir seulement s’il y a un « AVS » et pour en obtenir un, il faut deux ans ! il peut peut-être venir le samedi matin, il n’y a presque pas d’enfants ! »

1ères baffes : Louis Etienne a pas encore mis un pied à l’école, qu’il pose déjà problème.

1ères larmes d’amertume passées, nous décidons de l’inscrire dans l’école voisine.

La rumeur courrait déjà « lors d’une réunion entre directeur, il nous a été annoncé que votre fils présenté de graves troubles du comportement, qu’il n’était pas propre…. » , « mais tout cela est faux ! » , « non, vraiment on ne peut l’accepter. De plus un projet d’intégration scolaire est en place ».

C’est quoi un AVS ?, c’est quoi un projet d’intégration ? On a rien signé !!

Enfin une petite école accepte de faire un essai avec AVS.

1ère année : une demi-journée d’AVS puis, on a de la chance ! une deuxième journée arrive en cours d’année. Mais quand A. n’est pas là, Louis Etienne n’a pas le droit d’aller en classe.

Les tribunaux se succèdent, du constat d’incompétence en matière de santé, à l’élaboration d’une psychologie sauvage, Louis Etienne est considéré comme un enfant capable de suivre, fait de gros progrès, étonne car il est propre, s’intéresse et très sociable…. Objectifs pédagogiques et éducatifs :Louis Etienne doit rester dans le groupe pour l’activité du début à la fin. Donc tout va bien mais nous n’avons pas les moyens d’augmenter le temps de présence d’A !

Deuxième rentrée : toujours deux demi-journées.

Jusqu’au ras le bol, après des courriers et appels incessants à un inspecteur d’académie qui ne s’encombre pas avec le handicap qu’il va jusqu’à nier, nous interpellons publiquement les pouvoirs publics. Janvier 2005 : miracle ; une ASEH arrive et Louis Etienne peut aller à l’école 20h/semaine.

Nous décidons d’augmenter progressivement. Louis Etienne est très étonné de voir que l’école est ouverte l’après midi aussi. Je pense qu’il commence à comprendre.

Il fait en septembre 2006, sa rentrée pour la première fois en même temps que les autres.

Mais Louis Etienne a vécu le projet d’exclusion scolaire dès deux ans et demi. C’est tout seul qu’il l’a transformé en scolarité tout court.

Nous parents avons vécu l’humiliation, les insultes, la discrimination.

L’école est le centre de la socialisation, l’enfant hors l’école, c’est la famille hors la société. Aucun contact, complètement isolé, presque honteux…

Et puis, la prise de conscience. Nous avons été stupides d’accepter cette charité scolaire. Louis Etienne avait sa place, sa chance. C’est l’Institution qui a refusé, qui a rejeté. Nous avons été stupides de ne pas se battre de suite, de s’opposer à des décisions imposées comme vérité. Nous avons été stupides de faire confiance à ceux que l’on considérait comme professionnels. Nous avons été stupides de croire qu’engager le combat pouvait porter préjudice à notre enfant.
Aujourd’hui Louis Etienne a 5 ans, progresse à son rythme, aime l’école, ses camarades. Aujourd’hui sortir du non-dit, du silence et faire valoir comme une richesse cette différence qui est la sienne, qui est la nôtre, nous a permis de nous entourer d’autres parents, d’amis, des mamans et papas vrais, sincères authentiques. Aujourd’hui, à l’heure où les politiques font de la lutte contre les exclusions un discours fort, il faut crier que le premier lieu de l’exclusion de nos enfants est l’école maternelle Républicaine et l’Institution Française. Il ne faut plus que les enfants et le handicap servent l’intérêt des politiques mais que les politiques servent enfin l’intérêt de nos enfants citoyens. La scolarité est un droit, un devoir, ce n’est pas une chance !
La loi du 11 février 2005 doit être appliqué immédiatement, pour chacun des enfants, le libre choix des familles de scolariser ou non, doit être effectif.

Il faut arrêter ce gâchis !
Helen, Fabien et Louis Etienne S.

59274, MARQUILLIES
Serge KURZ de LESTREM pour Wladislaw 17 ans scolarisé en lycée professionnel à Wormhout

Bonjour.

Globalement je dirai que le parcours de Vladislav est bien. Mais on nous a pas déroulé le tapis rouge.

Départ à 2 ans 1/2 essais de scolarisation après 2 mois échec passage par le camps direction 1e hôpital de jour 1 an ( Dr Potencier ) pas bon. 2e hôpital de jour 5 ans ( Dr Leuliet ) méthode teach. 3 ans à IME ST JANS CAPPEL toujours la même méthode et début de scolarisation avec le CP du village.

Depuis septembre 2001

Scolarisation temps plein en collège 6e SEGPA UPI à Hazebrouck. Le principal, le directeur et une grande partie du bloc enseignant très bien, par contre les élèves n'étaient pas tous prêt et si l'accord d'orientation sessd est accordé, le manque de place fait qu'elle n'est pas effective avant sept 2002. Les premiers mois ont étés très durs pour Wladislaw et nous: Tout ses rituels sont sujet à brimades et rigolades malgré une protection de ses camarades de sa classe. Du coup nous refusons de signer l'orientation CDES, avec l'IME et la direction du collège nous faisons passer un film et explication du handicap dans toutes les classes et un passage de Wladislaw à FR3 apporte une meilleure sérénité dans le collège même s'il a fallut faire une piqûre de rappel en 2003.

Sept 2003 nouvelle directrice de SEGPA en 4e segpa un le prof. menuiserie peinture a accueillie Wladislaw de façon rude et il n'a plus voulu faire cet atelier, la vérité nous a été cachée en prétextant qu'il n'aimait pas le bruit.

Fin d'année scolaire 2005, nous avons fait les vœux d'orientation pour le lycée professionnel, pour nous un seul puisqu'il s'était prépare pour ça la connaissance et un seul lycée possible pour le suivie géographique du SESSD. Mais le logiciel d'orientation de l'éducation ne l'entendait pas comme ça et voulait mettre Wladislaw dans un autre lycée, dans une spécialité qu'il détestait (agent de pressing) cette chère directrice a même essayé de me faire signer une feuille de vœux en blanc car les vacances arrivées. Enfin on a eu gain de cause début juillet. Aux dires de Mr SANSEN en fin 2006 le problème ne devrai plus poser de problèmes.

Sept 2005 entrée au lycée professionnel de Wormhout pour un CAP d'Agent Polyvalent de Restauration, la même si le lycée a une expérience des cas difficiles il n'avait pas une idée précise du handicap, voir pas d'idées, et malgré une certaine discipline, des enfants plus âgées voir majeurs, IL lui arrive encore de se faire (chahuter).

Pour le PIS de 2005 avec l'équipe du lycée le SESSD et nous ça c'est bien passé. Pour cette année le 24/11/2006 PPS avec l'équipe du lycée, du SESSD, l'Enseignante Référent et nous, dans l'énoncée du bilan par le proviseur nous avons assisté à une l'énoncée interminable d'une situation négative du début à la fin, laissant ressortir d'après le lycée que le stress de l'examen faisait perdre les moyen de Wladislaw voir régresser, je passe les détails de la discussion. J'étais pourtant passé en octobre aux journées parents professeurs pas d'alarmisme, ni pour la prendre réunion lycée, SESSD et nous fin septembre, pareil pour l'éducatrice SESSD qui suit Wladislaw 1h par semaine au lycée. Nous avons donc fait une 2e réunion PPS fin décembre pour partir sur un CAP en 3 ans avec plus de stages, demander pour que l'AVSI qui l'aide dans les cours atelier reste plus en retrait car Wladislaw comptait trop vite sur elle, le SESSD mettrait plus l'accent sur l'enseignement général et le passage de la partie pratique de l'examen cette année servirai de mise en confiance.

Le PPS de cette année plus les problèmes de cohabitation en fin d'année font que nous avons perdue de la confiance en ce lycée.

Autre détail le collège était à 25km, le lycée est à 45km du domicile Mais c'est le Conseil Général qui prend en charge le transport.

Serge K.
Je suis de près depuis de nombreuses années les problèmes d’intégration scolaire puisque ma fille, spina bifida, vient d’avoir 21 ans ; elle a toujours été scolarisée en milieu ordinaire, cela n’a pas toujours été simple, tout d’abord trouver une école accessible puisqu’elle se déplace en fauteuil roulant, ensuite trouver une infirmière pour les soins (sondages vésicaux) quand l’école était trop éloignée du domicile (et pas forcément l’école de quartier), etc…. Cela ne l’a pas empêché, malgré toutes les interventions chirurgicales depuis la naissance de suivre un enseignement ordinaire et de passer son Bac à 17 ans et demi.

Je trouve, enfin cela n’engage que moi que l’intégration ou l’insertion est devenue plus difficile depuis quelques années ; je ne sais pas si c’est par manque de bonne volonté ; on me répond souvent que les enseignants n’ont pas reçu de formation spéciale pour accueillir ces enfants ; mais pour moi, il suffit d’un peu de cœur, de bonne volonté et de bon sens et être à l’écoute des enfants et de leurs parents (qui peuvent expliquer le handicap de leur enfant, leur communiquer des documents sur la pathologie, car bien entendu chaque handicap a ses spécificités et chaque enfant handicapé a des besoins différents.
Il ne faut pas baisser les bras, il faut faire valoir les droits à l’intégration d’un enfant différent. Attention, il ne faut pas non plus tomber dans l’excès faire de l’intégration à tout prix si l’enfant n’en est pas capable ou ne se sent pas bien dans un environnement ordinaire. Il vaut mieux parfois être scolarisé en milieu spécialisé où l’enfant peut travailler à son rythme et ne pas être découragé plutôt que d’être « noyé » dans une classe ordinaire où tout va trop vite pour lui et où il risque d’être à jamais rebuté par la scolarité.
N’hésitez pas à me faire savoir de quel handicap il s’agit, spina bifida ou autre, quel est votre problème.
Cordialement

Danielle D., Normandie.
Bonjour, je suis entièrement d'accord avec vous. Aujourd’hui, j'ai 19 ans, je fais des études pour devenir assistante sociale. Lorsque j'étais en maternelle, en primaire ou encore au collège, je n'ai eu l'aide de personne! Lorsque je suis rentré au lycée, en seconde, je n'ai pas eu d'AVS non plus! Ce n'est qu'en première et en terminale que l'on m'a accordé l'aide d'une AVS. La première AVS de première était géniale, elle prenait son boulot très à coeur, m'aidait à prendre des notes, à me faire réciter mes leçons, m'aidait en maths, me faisait réviser pour le bac, m'écoutait, me respectait, m'accompagnait pour mes prendre les plateaux repas à la cantine... bref, une vraie AVS! Par contre pour la terminale, on m'a changé d'AVS, je suis passé d'une aide de 18h par semaine à 4h par semaine. Alors là, je pouvais travailler qu'avec des photocopies des cours des élèves de ma classe, pour la plupart incomplètes et illisibles. Restriction de budget oblige! Au niveau de l'accessibilité du lycée: 1 ascenseur pour 1 vingtaine de personnes en fauteuil et pour les élèves "normaux indisciplinés), des salles trop petites avec trop de tables qui bloquent les passages, tables trop basses, parcours du combattant pour passer dans les couloirs trop étroits, écrasée par les autres élèves... bref, il faut être motivé pour étudier au lycée! après le bac, j'ai fait 1 an de fac: là encore, vétusté des locaux, salles inaccessibles, coincée au fonds des amphis sans que personne ne puisse prendre place à côté de moi, immensité de l'établissement, 1 seul ascenseur, impossible d'entendre les cours, pas de réponse des enseignants pour qu'ils transmettent les cours que je n'ai pas su entendre puisque j'étais à 15 000 mètres du bureau et que le prof n'avait pas de micro...association pour handicapées inefficace au sein de la fac le bordel quoi! bien sûr, je n'ai plus le droit d'avoir une AVS pour les études supérieures par découragement, j'ai arrêté au bout de 3 mois. Actuellement, je suis donc des études d'ASS. J’ai mis 4 mois à obtenir une revalorisation de l'AEH. Mes parents ont dû payer les transports (mon école n'a pas de convention avec le conseil général) soit 4,60euros l'aller retour par jour!! Et 17,30 pour que l'auxiliaire de vie d'une asso passe m'aider pour les toilettes 1 demie heure tous les jours pour les 4 premiers mois. La facture est grosse! Surtout quand vous êtes issus de la classe moyenne. Bien évidemment, je suis 'trop grande" pour avoir l'aide d'une AVS!!! Autonome pas tellement, mais adulte mentalement, c'est ce qui compte n'est ce pas! Je galère pour réussir ma formation, je prends beaucoup sur moi et dépense beaucoup d'énergie. J’habite dans le nord, qu'on ne vienne pas me chanter que tout va bien pour les élèves de cette région. Mes amis handicapés vous diront la même chose! Les aides annoncées ne sont que de la poudre aux yeux!! Heureusement que je n'ai pas attendu leurs aides, sinon, je serais déscolarisée depuis de nombreuses années!! Cordialement, Lou (Nord)
Je viens de prendre connaissance de votre témoignage et faute de pleurer, il m'a fait sourire. .....Toujours le même discours : tout va bien, tout est parfait pour nos enfants. A si seulement cela était vrai !!!!Pour que mon fils trisomique soit accepté au sein d'une école, il a fallu négocier. Pour que mon fils soit admis auprès des parents, il a fallu expliquer. Pour que mon fils soit reconnu en tant qu'élève il a fallu convaincre les enseignants. Pour que mon fils puisse bénéficier d'une AVS il a fallu menacer,…et la liste n'est pas terminé.
Jean Marie C., Sainte-Menehould, Marne.
Je suis maman d'un petit garçon de 5 ans qui a un handicap moteur et qui est scolarise en maternelle,et depuis trois ans c'est un perpétuel combat que nous menons face a l'éducation nationale et aux corps enseignants qui est dans l'école.

Nous savons bien que ce n'est que le début mais nous en sommes déjà très fatigués ! heureusement notre fils n'en pâtie pas et aime beaucoup aller a l'école. Mais nous savons très bien qu'il ne pourra pas poursuivre dans une école normale après le ce2 peut être même avant vu le déroulement de cette scolarisation.

Nous ne faisons pas partie du nord et je suis sur qu'une association comme la votre dans notre département apporterait beaucoup!

Si vous souhaitez en savoir plus n'hésitez pas a me poser des questions ,je vous y répondrez avec grand plaisir,et encore bravo a vous! Et un grand merci a vous et votre association!
Boris a commencé à aller à l'école en PS, une demi journée par semaine sans accompagnement (il ne se passait pas grand chose à l'école), puis en février nous avons embauché une AVS d'association (personne ne nous en avait parlé avant) et à Paques, il est passé à é demi journées!!!

en MS, 2 demi journées puis 3 avec AVS (toujours embauchée par nous).

En GS, 3 demi journées avec AVS. En novembre il a commencé à avoir de gros troubles de comportement (nous avions commencé une détoxification, la cata ..) il a alors été question d'établissement spécialisé, IME ou CLIS (couplé à HdJ obligatoirement ici) En février, nous avons changé d'AVS et la miracle les troubles se sont calmés (on a arrête la détoxification en décembre) et la maîtresse a changé d'avis, si elle avait fait un CP, elle nous a dit qu'elle l'aurait pris mais elle restait en GS. On avait un avis de la CCPE (juin 2005) qui disait "CP banal avec réexamen au cours du Premier Trimestre" (car la CLIS ne les prenait qu'a 7 ans et il ne les avait pas en septembre).

Du coup, nous avons cherché une école privée. Et sur 25 contactées, 5 nous ont dit de venir voir et 2 sont restées d'accord jusqu'au bout.

En CP, il était à l'école tous les matins avec une AVS (toujours embauchée par nous) et une psychologue qui vient une matinée par mois a l'école, qui a fait des réunions avec l'équipe enseignante, ... plus une prise en charge à domicile et en libéral.

Cette année, il est en CE1 en 3/4 temps depuis février. Au début de l'année, il y allait tous les matins, 1 après midi jusqu'à15h et à la piscine. Et on a profité d'une occasion pour faire un 2ème après midi entier (toujours avec l'AVS).

Et tout le monde est ravi. L'école fait tout pour que cela marche, les parents, les copains, aussi.

Entre la maternelle dans le public, ou ils faisaient leur BA (le prendre 1,2 voire 3 demi journées) et le privé ou on sent qu'ils sont avec nous (la directrice cherche dans quel college il pourra aller...) on voit vraiment la différence.

(et pourtant je suis plutôt pro public a priori....).

Nous avons tous connu notre parcours du combattant pour scolariser nos enfants handicapés dans une école classique; voici notre histoire
Notre fils a commencé à présenter des troubles psychomoteur dès le début mais les professionnels rencontrés nous ont rassurés.
Première inscription à la maternelle
Pas de diagnostic mais nous débutions un bilan. Il ne parlait pas mais se faisait comprendre  et il n'était pas propre. La directrice a joué le jeu et il a été propre en 15 jours. Par contre le bilan montrait l'absence de lésion neurologique et une origine autre était évoquée .Nous pensions tous à l'autisme mais toujours sans diagnostic. A l'école c'était difficile car il ne tenait pas en place et n'avait aucune autonomie. Bilan redoublement de la petite section à mi temps avec pour le mi temps restant l'hôpital de jour.
Obtention d'une AVS à mi temps sur le mi temps scolaire.
Poursuite de la maternelle et diagnostic d'autisme atypique obtenu à l’arracher. Il a parlé à 4ans et demi.
Fin de maternelle: quelle orientation? On nous proposait plein temps à l'hôpital de jour avec une partie de scolarisation sur ce temps là.
Nous avons refusé et on nous a accordé le droit à l'entrée en CP: charge à nous de trouver l'école. Nous avons feuilleter l'annuaire et contacté toutes les écoles primaires dans un rayon de 15 km autour de la maison. Nous avons trouvé une petite école géniale à 15 km de la maison en pleine campagne où il s’épanouit. Nous avons donc augmenté le temps de scolarisation pour passer à plein temps car le vrai diagnostic est celui de syndrome d'Asperger. Pour augmenter le temps d'AVS il a fallu se battre (même au tribunal) et nous nous battons toujours car le temps de présence de l'AVS n'est qu'un mi temps tout à fait insuffisant compte tenu des troubles de l'enfant.
Au total: difficulté pour obtenir un diagnostic, difficultés pour trouver une école, difficulté pour intégrer un enfant en école ordinaire, absence de formation des maîtres, absence d'aide financière à ces établissements accueillant ces enfants

Anne-marie T., maman d’un petit garçon Asperger
Bonjour,

j'ai un enfant de 7 ans autiste, j'ai eu de réelles difficultés à le scolariser les 3 premières années de maternelle, le directeur de l'école n'en voulait pas, après il m'a accordé deux demi journées par semaine, j'ai dû me battre afin qu'il puisse aller à l'école. Mais cela valait le coup aujourd'hui il est au CP avec l'aide d'une AVS à mi temps, alors qu'à 4 ans on n'en voulait pas de mon petit Cyril.

Si vous voulez plus de renseignements ou si je peux aider l'association n'hésitez pas

Salutations

Anne S.
En effet ma fille cassandre est atteinte de neurofibromatose (maladie d'éléphant man) qu'elle développe de façon interne en comprimant les organes vitaux !

L’année dernière cassandre devait bénéficier d'une AVS qui ne lui a jamais été attribué par manque de personnel, et cette année à la rentrée on m'a répondu qu'elle y avait droit à condition d'être scolarisée en public. Seulement l'école public de mon village m'avait clairement expliqué il y a trois ans qu'il ne pouvait pas continuer à la garder trop de responsabilité pour eux (moi je n'avais pas réalisé trop prise ds le boulot étant donné que je l'élève seule) mais cette année étant à mi-tps j'ai du monter jusqu'au député pour faire valoir en compagnie du médecin scolaire et en alertant les médias que ce n'était plus liberté égalité fraternité étant donné que l'on m'a imposé de la mettre en public et que maintenant que sa vue à terriblement baissée il était inconcevable de la changer d'école le sujet était donc complètement insoluble. En privé sans AVS = échec scolaire et en public avec AVS = échec scolaire.

J'ai obtenu son AVS et un ordi portable pour ses problèmes d'écritures mais parce que je suis apte à me battre seule face à l'adversité mais que deviennent les enfants de parents désemparés !

Si ce témoignage peut étayer vos recherches en ce sens je me tiens à votre dispositions pour de plus amples détails

Cordialement Aurélie O.
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