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Des qualités de prises en charge trop dépendante des facteurs individuels et de la volonté des enseignants : De véritables discriminations, avec des enseignants ou des inspecteurs opposés à la scolarisation des enfants handicapés, bafouant en toute impunité la loi du 11 février 2005 conduisant à de véritables scandales : Bonjour, je suis la maman de Sara-Eglantine qui a 4 ans et demi et qui est porteuse de la T21. Ma fille est rentrée à l'école l'année dernière à 3 ans, elle avait une instit géniale, très ouverte et complètement partante pour accueillir ma fille dans les meilleures conditions. Nous avons donc décidé d'un commun accord de scolariser Sara 2 matinées par semaine, matinées ou elle avait une AVS , nous pensions ensuite augmenter son temps de scolarisation en ajoutant une matinée sans AVS , puis 2 ..... Il se trouve que cette instit était enceinte , elle est partie en congé début février , période ou nous avions envisagé de scolariser plus Sara .Sa remplaçante , elle, n'était pas du tout partante , elle avait peur que Sara mette des choses à la bouche !!! Jusqu'à la fin de l'année scolaire Sara-Eglantine est allée à l'école 2 matinées par semaine et un samedi matin sur 2 (sans AVS), alors qu'elle était capable de beaucoup plus ! En septembre 2006 il y a une nouvelle maîtresse et Sara a obtenu une AVS toujours 2 matinées par semaine ; la maîtresse ne veut pas la prendre plus de 2 matinées par semaine ou elle a son AVS et 1 samedi sur 2 sans AVS. Aujourd'hui j'ai obtenu une matinée supplémentaire sans AVS et je me suis battu pour cela. Il faut Savoir que Sara-Eglantine n'a aucune pathologie associée à sa trisomie , ni de troubles du comportement elle se débrouille très bien et elle est très épanouie .Je ne désespère pas d'obtenir la dernière matinée. J'aimerai essayer une journée entière, je sais que ma fille est capable de le faire! Ce qui m'énerve beaucoup c'est que c'est vraiment une question de personne, si sa première instit était resté elle prendrait tous les matins et même certains après midis, alors que faire??? Voilà si vous avez besoin de plus de précisions n'hésitez pas, bon courage pour tout de tout coeur avec vous. Valérie S. des refus d’intégration déguisés en manque de moyens : Notre fils est scolarisé depuis septembre dans une "cliss- autistes". Vue la liste d'attente nous devrions être les plus heureux des parents....il n'en est rien, il n'y est pris que 2 demies journées par semaine !!! Et ce n'est pas faute de demander une augmentation de son temps de scolarisation !!! Le reste du temps il le passe chez sa nounou, nous avons une immense sensation de perte de temps...... L'explication de l'instit et de l'éduc était jusqu'en décembre: Nous n'avons pas d'AVS dans la classe. Maintenant elle est là et... toujours rien... Maman d’un petit garçon autiste. de réelles conduites discriminantes : Bonjour, Nous sommes les parents d'Eliott petit gars de presque 6 ans qui est scolarisé à l'école Victor Hugo de Mouvaux. A la rentrée scolaire Eliott a intégré la classe des moyens. L'intégration a été catastrophique avec une instit qui a d'emblée refusé Eliott. Nous avons subi différentes brimades que je passe aujourd'hui. Mi-octobre, sans notre accord la directrice de l'établissement et également responsable de la classe des grands a intégré Eliott... Les raisons : le refus de sa collaboratrice de travailler avec un enfant ayant les difficultés d'Eliott. David & Karine H. 59420 Mouvaux Bonjour, En ce qui nous concerne, nous avons un petit garçon âgé de 6 ans atteint de la maladie de Hirschsprung colique totale; cela implique l'ablation du gros intestin et donc entre autre d'une incontinence. A son âge il porte encore des couches et va à l'école lorsque la pose de sonde fait "son effet". Hors, dans cette école privé du Morbihan (Vannes), la pratique de son enseignante (Grande section) est de maintenir l'enfant par l'avant bras, de ne lui accorder le même travail que ces camarades,....... Concernant l'EVS-i (20h/semaine) elle change à son bon vouloir la couche de l'enfant et ce malgré le risque potentiel de signe d'entérocolite foudroyante, et de surcroît est présente quand elle le désire ! Donc, pour notre compte, nous avons établis un rapport expédié au ministère du handicap, ministère éducation nationale (qui à rappeler à la maison), inspecteur d'académie, inspecteur de circonscription, section Dipri, DEGESCO2, médecine scolaire...... Enfin en tout état de cause, je ne suis surpris de voir et de m'apercevoir que votre site relate des cas similaires, et à ce titre vous pouvez largement utiliser ce témoignage pour vos actions. Cordialement Des discriminations en matière d’orientation : Bonjour, Je viens seulement de découvrir votre site. Mon fils est épileptique. Il vient d'avoir 15 ans et est en classe de troisième. Jusqu'à présent, sa maladie n'avait posé aucun problème à l'école. Il y a deux semaines, nous avons appris qu'on lui refusait son choix d'orientation en école d'électrotechnique dû à sa maladie. Le médecin conseil de l'inspection académique, qui a eu le dossier médical ( qui ne comporte d'ailleurs pas le type d'épilepsie ), a pris la décision de lui refuser l'accès dans tous les domaines de l'industrie, les trouvant trop dangereux pour lui. Pourtant, même avec le soutient du neurologue qui suit notre fils, notre médecin traitant, l'infirmière du collège, la conseillère d'orientation, le Lycée dans lequel mon fils doit aller ( qui d'ailleurs accueille déjà plusieurs épileptiques ), ce médecin conseil ne veut pas changer d'avis. Elle nous a dit qu'elle ne voulait prendre aucun risque car une de ses collèges a eu un souci avec un enfant et est au tribunal à l'heure actuelle. Celle-ci est allée jusqu'à téléphoner aux médecins nous soutenant pour les faire se rétracter. Elle est d'ailleurs très persuasive car le neurologue n'ose plus trop se mouiller, lui qui était pourtant si catégorique en nous disant que c'était de la discrimination... Bref, ce médecin conseil ne nous laisse plus qu'un choix d'orientation dans la vente ou le secrétariat, ce qui ne concorde pas du tout avec les compétences et les voeux de mon fils. Aujourd'hui, nous avons compris qu'il faut cacher la maladie de notre fils. Christian M. Des discriminations qui ne se limitent pas au temps scolaire : L'autre jour, je discutais avec mes collègues, et ils n'en revenaient pas que Solène n'ait droit ni à la cantine, ni à la garderie. Ils étaient vraiment loin de s'imaginer que rien que le fait qu'elle puisse aller à l'école à mi-temps, c'était une chance extraordinaire ! Et pourtant, ils font partie de l'Education Nationale ! Le jour où on pourra se permettre de se scandaliser que nos enfants n'aient droit ni à la cantine, ni à la garderie, ce sera vraiment un beau jour... Tout ce que je sais, c'est qu'à la réunion d'équipe éducative (pardon... de suivi de scolarisation) on décide que Solène sera présente à l'école tel jour, de 9h à 12h, ou de 14h à 17h... Mais jamais entre 12h et 14h, ni avant 9h, ni après 17h. Pour ma part, je n'aimerais pas de toute façon la laisser à la garderie ou à la cantine : même pour les enfants "ordinaires", je trouve que c'est fatiguant et bruyant... Franchement, je ne suis pas sûre que Solène supporterait, elle qui est si sensible au bruit. Et puis, il faut être réaliste : je ne sais pas combien il y a d'adultes pour surveiller tous les enfants durant ces temps-là. Mais je sais que Solène est à peu près ingérable si elle n'a pas un adulte pour elle. Elle n'obéit à rien, fugue très facilement, a besoin de quelqu'un pour penser à la faire passer aux toilettes, etc, etc. Une fois, il y avait eu un malentendu, et, en rentrant du travail, vers 13h30, j'avais retrouvé sur le répondeur un mot affolé de la maîtresse, parce que personne n'était venu chercher Solène à midi. Elle avait donc mangé à la cantine. Et bien il avait fallu monopoliser une atsem pour elle toute seule ! M'enfin bon, l'essentiel, c'est quand même que nos enfants puissent être admis un temps correct à l'école, et ça, malheureusement, c'est loin d'être le cas pour tout le monde. Mathilde, maman de Nathanaël (20/04/98 ), Solène (25/07/00, autiste) et Pierre (8/10/02). Leur papa Jean-François, Toulouse Des pressions constantes sur les parents pour déscolariser les enfants, voire des ingérences dans les prises en charges extra-scolaires : Bonjour, Je viens apporter mon témoignage, je suis la maman d'un petit garçon de 5 ans ayant des troubles de l'opposition et traits autistiques, la maîtresse ne le prend qu'a mi temps car d'après elle il est ingérable il a une aseh avec lui faute d'AVS!!!Mais pour l'année prochaine la psychologue scolaire dit qu'il serait mieux pour lui d'aller en hôpital de jour voir ime alors qu'il est verbal écrit son nom les lettres de l'alphabet et qu'un maintien en maternelle ne serait pas bien pour lui conte tenu de son handicap et de son manque d'attention alors qu'Anthony et content de se rendre a l'école....Le docteur de la pmi m'a dit dernièrement qu'il avait de bonne compétences ainsi que sa psychologue aba qui me conseille vivement de ne pas le déscolarisé ,l'école m'y pousse alors que faire???Voila mon petit témoignage! Nadege L. 59300 Famars. L’absence de solutions alternatives : Un choix limité, trop rares et souvent peu adapté, avec de grandes disparités géographiques : Je suis une maman d'un petit garçon de 6 ans 1/2 depuis ses 1 mois il n'a que des problèmes de santé il a fallut 2 ans pour qu'on lui fasse des examens et des diagnostics il a été scolarisé à 3 ans à cause d'un retard de propreté mais aussi car il a marché très tard. Il n'a été dirigé vers le CAMPS qu'à l'age de 5 ans 1/2 ce qui était trop tard puisqu'il ne prenne en charge les enfants jusqu'à 6 ans. Ils m'ont dirigé vers un orthophoniste, un psychologue et en attente d'une place vers un CESSAD. Aujourd'hui mon fils ne sait toujours pas parler, à des retards staturo-pondéraux, de graphisme,en numérations,mais à une excellente mémoire visuelle. Il a fallu que je demande un maintien en grande section qui a été accordé puisque de toute façon on n'avait rien d'autre à me proposer. Actuellement je suis perdue car je me bats tout d'abord pour savoir ce qu'à mon fils car aucun médecin n'a posé de diagnostic précis, le psychologue me dit qu'il fait parti d'une catégorie d' autisme mais sans examens,ni explications précises et surtout AUCUNE RECONNAISSANCE EN TANT QU'AUTISTE. La psychologue scolaire m'a proposé pour sa scolarité prochaine un cp avec AVS; une ime ou une cliss. Le psychologue de mon fils m'a proposé une cliss en sachant qu'à Hirson (ville ou nous vivons) la classe de cliss correspond à des enfants d'age compris entre 10 et 12 ans. Je ne peux même pas imaginé mon fils dans cette classe inadaptée pour lui, pour l'ime mon fils n'a rien à y faire puisqu'il n'a pas les caractéristiques pour y rentrer. Que lui reste-t-il? le cp avec avs même si l'on sait qu'il ne va pas être encadré pour les problèmes qu'il va rencontrer. Alors quand on parle de chance de scolarité pour tous cela me révolte au plus grand point. On laisse les parents dans une détresse indescriptible, sans aucun moyen de pouvoir donner une chance à leur enfants. On met les enfants où on peut en les oubliant peu à peu Mais moi je dis NON mon fils comme les autres enfants qui ont besoin de scolarité spécifique à LEUR problème ont le droit d'avoir une chance et un droit à l'égalité des chances au sein de l'éducation. Il est inconcevable qu'à notre époque nous soyons encore dans un système d'exclusion scolaire et de mauvaise structuration des besoins de chaque enfant. Tout enfant à le droit à l'éducation scolaire et il est aussi incohérent que certains maîtres des écoles considèrent le handicap comme un échec et qu'ils laissent nos enfants dans une solitude totale face à l'adaptation scolaire. Il y aurait tant de choses à changer mais il faut que chaque famille concernait osent dire leur désarroi et leur colère. Christelle P., Hirson Un nombre de CLIS anecdotique, et des lourdeurs administratives trop importantes pour en ouvrir suffisamment et rapidement. Je suis maman d’un garçon de bientôt 8 ans. Pour l’année prochaine nous avons obtenu une notification de la part de la MDPH : - SESSAD + Clis ou SESSAD + Clis....dans deux lieux différents. En bref l’année dernière j'ai fais circuler une pétition (800 et qq. signatures) pour obtenir de l' inspection du Rhône, non pas une ouverture de clis TED (autiste non acceptable car discriminatoire pour les autres handicap...et pas assez d' autistes....) mais l' obtention d' une instit spécialisée au sein du SESSAD. Une petite victoire non négligeable, mais pas encore pleinement satisfaisante au goût des parents, qui comme nous n’auront plus le droit de scolariser leur enfant et ce malgré ce qu’en dit la nouvelle loi. Notre fils ne pourra pas suivre un CP normal car non verbal, bien qu’il arrive à dénombrer jusqu' à 6 et ce en 2 mois de travail à la maison car l' instit de maternelle pense qu' il va à l' école que pour la socialisation...comme si mon fils allait communiquer avec les autres enfants alors qu' il ne les voit que - de 2 après-midi par semaine, que l' AVS n' a toujours pas pris ses marques et idem pour l' instit. L’ensemble de l’équipe éducative est contre l' intégration scolaire en milieu ordinaire. Depuis ses 3 ans je suis la seule à croire qu’une scolarisation en milieu ordinaire lui est bénéfique et pour preuve il a été intégré clandestinement pendant presque 1 an puis avec l’accord de l’inspection jusqu' à cette année et ce avec succès, sauf que grâce à la nouvelle loi il a été changé d’école et que les encadrants ne sont pas formés et informés sur le handicap autisme. Que doit-on faire ? Comment faire ouvrir des CLIS plus adaptées pour les enfants non scolarisable en milieu ordinaire ? Nous sommes tous dans les starting-blocks. Hier j’ai eu une maman au téléphone, son fils a le même âge que le mien. Ils vont tous deux au même SESSAD, nous avons les mêmes notifications. Nous sommes tous sur les rangs pour 1 voir 2 places vacantes et sommes averties au dernier moment, après bien des espoirs qui se soldes par des refus de dernière minute....comment prévoir l’avenir ? La MDPH nous fait miroiter des hypothétiques solutions et pas vraiment selon les voeux des parents. On nous propose des établissements à l’autre bout du département avec placement. Mais heureusement pour nous, ils n’ont pas de place...je dis bien heureusement. Quel triste constat ! Le plus scandaleux à mes yeux c’est l' hypocrisie du "projet de vie"...je ne vous en dis pas plus car rien qu' au titre ça se passe de commentaires ! Où trouve-t-on les avancées promises ? Quand à l' AEEH nous sommes passés du complément 4 au 3...avec 2 après-midi de moins que l’année dernière. Merci de l’attention que vous porterez à mon questionnement. Cordialement. Christine P. Rhône Une gestion catastrophique du peu de structures existantes : Dans le Morbihan, une proposition d'orientation CDOESASD pour une élève de 6ème SEPGA (donc non reconnue handicapée) se défini par une orientation en UPI. cette proposition non conforme à la législation indexant pour rappel que l'UPI est destiné à des élèves handicapé et classifié sous quatre déficiences; cela équivaut si nous réagissons pas, à laisser prendre des places pour des élèves non scolarisés faute de places. L’absence de possibilité d’accéder à une vraie scolarisation en milieu spécialisé faute de moyens, notamment d’enseignants spécialisés : Bonjour, J'ai lu votre courrier des lecteurs sur "Déclic" ce jour et vous fait part de notre expérience. Notre fille qui a un retard mental est dans un IME où il n'y a que 2 fois 3h de temps d'instituteur pour tous les enfants et ce par semaine. Impossible d'obtenir des heures supplémentaires, l'éducation nationale joue le temps et maintenant ce qu’ils vont proposer c'est la mise en réseau avec des écoles (UPI) du secteur. Cette formule ne pourra être appliquée que pour qques heures, pour qques enfants. Deux réflexions : -c'est inadmissible que nos enfants ne puissent bénéficier d'une scolarité pour apprendre la base cad lire et écrire alors que s'il manque un prof qques jours dans une école de ses frères, les parents se mobilisent et obtiennent le remplacement du prof manquant. -l'intégration scolaire n'est possible et souhaitable que pour qques enfants. Pour les autres il faut qu'il puissent apprendre dans un endroit sécurisant cad l'IME. Le débat entre Mme Royal et M Sarkosy m'a semblé décalé, car ne répondant pas à nos besoins Cordialement et bon courage pour votre association Arnaud S. Paris 20 Des parents obligés d’enseigner eux-mêmes à leur enfant : En réponse à votre article sur Déclic n°117 de mai-juin, je vous envoie le texte que j’ai envoyé sur le site de Déclic. Ce texte avait pour but de trouver des enfants pour la rentrée de septembre 2007 mais il me semble correspondre à votre demande de témoignage. J’ai été obligé de prendre en charge mon enfant pour lui offrir une chance d’apprendre à lire et à écrire et je suis tout à fait d’accord sur l’hypocrisie de l’éducation nationale face au handicap. J’ai fait un choix de vie par amour et par conviction pour mon fils mais je me retrouve seule car bien que vivant en France, pays où les gens sont soi-disant assistés, je n’ai aucune aide pour le choix que j’ai fait. La seule réponse des administrations est la suivante : si la scolarité de votre fils vous coûte trop chère, vous n’avez qu’à le mettre en institution, c’est GRATUIT. C’est honteux d’insinuer que la scolarité est gratuite en France quand on sait que pour bénéficier de cette gratuité, il faut nier les capacités de votre enfant et faire comme-ci il était bon à rien ! Pendant toutes les années en institution, j’ai suivi à la lettre les conseils de l’équipe dirigeante. J’ai suivi une thérapie au sein de l’IME, j’ai été responsable des parents d’élèves, j’ai participé aux activités. Avec le temps, j’ai observé de nombreux disfonctionnements au sein de cette IME. J’ai entendu des conseils tels que : votre enfant ira beaucoup mieux lorsque vous le mettrez en internat ; votre maladie (je suis double greffée) dérange votre enfant, il faut faire le deuil d’un enfant normal, on ne force pas un âne à boire (en parlant de Pierre), si vous voulez que votre fils apprenne à lire, c’est juste pour votre plaisir personnel car vous n’acceptez pas le handicap, etc…. J’ai été manipulée par cette équipe en qui j’avais remis toute ma confiance. Je me suis culpabilisée durant des années en faisant tout mon possible pour suivre leurs conseils. Quand j’ai sorti Pierre de cette institution et que d’autres personnes ont écouté mon expérience, j’ai commencé à voir une autre réalité. J’ai du changer de département pour effectuer les examens médicaux nécessaires au diagnostique car l’IME me menaçait d’envoyer une lettre à la CPAM pour refuser les remboursements si je faisait une IRM ou toute autre recherche. Je sais aujourd’hui que je dérangeais sans le savoir beaucoup de monde et notamment qu’il y a eu une énorme erreur médicale concernant ma grossesse. Pendant que je cherchais des réponses et des solutions pour aider mon fils, une équipe me cachait le dossier médical de peur que je porte plainte. Pendant 12 ans, lorsque je posais la question : d’où viennent les problèmes de Pierre, on me répondait : blocage psychoaffectif. J’ai eu en main le dossier médical de Pierre à ses 12 ans alors que je le réclamais depuis des années. J’y ai découvert une lettre du généticien adressé au pédiatre de Pierre et qui lui demandait de faire pratiquer un caryotype à Pierre et à nous les parents. J’ai consulté durant des années ce pédiatre qui ne m’a jamais parlé de cette lettre ! Quand je vois aujourd’hui combien Pierre à progressé quand on lui apporte ce dont il a besoin, j’ai une rage en moi d’avoir fait confiance à des soi-disant professionnels qui avaient déjà étiqueté Pierre au premier coup d’œil. J’ai été menacée de diffamation par téléphone par le directeur de la CDES lorsque j’ai présenté le dossier de Pierre. C’est uniquement grâce à mon médecin traitant qui m’a soutenu que j’ai eu la force de faire appel devant le juge qui a reconnu le bien fondé de ma démarche. Si vous souhaitez me contacter, j’en serai ravie car cela devient difficile d’être seule. Merci à vous. Alexandra B., Fréjus, Var. Le recours systématique et inadmissible pour une nation comme la nôtre à la « déportation » en Belgique des enfants handicapés, en l’absence de solution en France : Ah... Le joli mot "intégration" derrière lequel se cachent politiques, directeurs d'école, institutrices, institutions, corps médical, ex CCPE ou CDES... On vous l'écrit en haut d'un contrat sur lequel n'est pas prévu une seule ligne pour l'avis des parents et tout est réglé. Sauf... quelques petits détails : L'institutrice qui met votre enfant de 2 ans isolé à une table parce qu'il a débordé avec son feutre sur la feuille du voisin et qui vous lance "il n'a rien à faire ici. Il y a des établissements pour des enfants comme ça" La jeune fille qui arrive après des mois d'attente, sans aucune formation, en retard ou absente chaque "matinée" (2 heures IMPOSEES par ce fameux contrat) et que la maman doit attendre pour ne pas déranger l'institutrice qui de toute façon refuse de garder l'enfant tant que l'auxiliaire n'est pas là. Et quand elle ne vient pas ? La maman repart avec son enfant sous le bras, ne peut se rendre à son travail qu'elle finira par perdre. Mon enfant a du "s'intégrer" à l'étranger après avoir été maltraité par le pays de sa et de ma naissance. Depuis l'age de 4 ans, il fait 250 Kms par jour pour aller à l'école. Dans une école digne de ce nom qui "intègre" les enfants même invalides à près de 100 %. Mes impôts sont pourtant bien encaissés par la France. Mais on ne veut pas des "enfants comme ça" chez nous. Ce n'est qu'une question de volonté. Car la Belgique, toujours elle, a un budget moindre que la France pour la création de structures ou la formation d'institutrices spécialisées. Ce contrat d'intégration a été décrété dans notre pays afin de ne pas devoir ouvrir des établissements adaptés aux maladies et handicaps de nos enfants, afin de ne pas devoir former et payer du personnel supplémentaire. Tous les 2 ans, ce qui est devenu la maison du handicap me propose un établissement inadapté pour mon fils en me précisant qu'il n'y a pas de place !!! Pour que mon enfant puisse aller dans une école française, il faudrait que j'achète le terrain, que je la construise, que je la dirige et que j'en forme le personnel enseignant à mes frais !!! Que fait-on du droit à l'éducation ? Que fait-on de l'Article 7 de la déclaration des droits de l'enfant, proclamée par l'ONU le 20/11/59 ??? "Le droit a une éducation gratuite, à des activités récréatives et à des loisirs" Gratuite l'éducation !!! Je paie 45 euros de l'heure entièrement à ma charge et remboursés par aucun organisme pour une thérapie comportementale à domicile, afin de donner une petite chance à mon enfant de "s'intégrer" dans ce pays qui ne veut pas de lui. Le traitement réservé à notre avenir, à notre chaire est SCANDALEUX Karine DW Mon petit garçon de 6 ans et 10mois avec autisme et langage est scolarisé à temps plein à MONS, BELGIQUE. Nous faisons la route 2 fois par semaine depuis la pointe sud de l'ESSONNE, secteur sud Etampes. De notoriété publique entre parents, et d'après mes démarches téléphoniques,les listes d'attentes varient de 2 à 12 ans dans le département du Nord. Ces délais, et ce que vous décrivez ( quarts temps scolaires etc...) sont également une réalité en Essonne. Je cautionne et soutien votre action, en souhaitant que vous puissiez faire entendre. Mes quêtes de renseignements téléphoniques donnent des résultats différents et parfois contradictoires, selon que je me présente comme professionnel de santé ou parent. Je voudrais transmettre le courriel qui suit au Député . Auriez vous son adresse e-mail ? La suggestion que je voudrais faire au Député est de lui demander de téléphoner comme parent ayant un enfant à scolariser. Il comprendra vite que son enfant fictif passera de liste d'attente en liste d'attente. Le parcours merveilleux de la prise en charge scolaire de l'enfant avec autisme comporte des étapes incontournables, d'après les recommandations professionnelles, comme celles de la fédération française de psychiatrie, éducation nationale, ministère de la santé... Parcours pour un premier diagnostic de 3 mois à x années selon le domicile et les capacités financières: Un suivi dans le privé peut faire gagner des années. Très rares sont les écoles qui acceptent de se mettre hors des recommandations qui préconisent une "confirmation du diagnostic par une équipe pluridisciplinaire, spécialisée, expérimentée". Accéder à une confirmation nous à pris 27 mois. Très rares sont les centres médico psychologiques de secteur infanto juvénile qui posent le diagnostic. La préférence est donnée à un diagnostic type "retard global", ou retard de langage, retard psychomoteur... Ces imprécisions ont pour vocation de "ne met pas d'étiquettes lourde pour lui donner sa chance"! Bien sûr, sans cette confirmation, Pas de projet d'intégration scolaire. Pas d'AVS. Pas de pédagogie différenciée à l'école ordinaire. Pas de possibilité pour se mettre sur une liste d'attente comme le SESSAD Autisme. Il a donc toutes ses chances. Débrouillez vous, Monsieur le Député, pour vous arrêter de travailler pour vous occuper d'un enfant dont le handicap n'est pas reconnu. Débrouillez vous également avec les équipes éducatives, équipes de Médecine scolaire, psychologue scolaire, qui ont tout le champ libre pour interpréter les difficultés scolaires de l'enfant selon leurs critères, et qui comme vous ont peine à croire qu'il ne puisse pas y avoir de diagnostic. Vous ne pourrez pas faire valoir vos compétences acquises pour répondre à la spécificité du handicap. Après des années, le jour J arrive...Vous l'avez le Diagnostic. Vous constituez un dossier pour une AVS. Constituez un dossier pour une intervention SESSAD ( une équipe de 8 pour des centaines d'écoles). Constituez un dossier pour la demande des aménagements horaires permettant la rééducation orthophonique. Chaque dossier pour chacune des instances: CCPE, MDPH, SESSAD. Ces trois instances vérifient la "validité du projet"... Votre avis compte: vous acceptez un quart ou tiers temps scolaire, ou vous ne le faites pas scolariser. Le recrutement de 'L'AVS est"très difficile", et ne serait présente que trois demi journées par semaine. Le SESSAD Autisme existe, mais sa mission ne peut s'effectuer : une équipe réduite pour deux cents écoles. En plus votre fils est sur leur liste d'attente, au minimum un an. Il est trop tard, votre enfant a grandi, il a fini son cycle de maternelle. Me croirez vous ? 7 semaines de délai en Belgique en Mai- Juin 2006 pour organiser une scolarité adaptée à l'Autisme avec toutes les prestations françaises paramédicales d'un Institut médico éducatif, et avec une intégration en milieu ordinaire possible. Une institutrice spécialisée pour 6 enfants tous les jours scolaires ouvrés. C'est le secteur public Belge. Les postes sont budgétisés et suivent la demande par décret ! Scolarisation à temps plein avec succès depuis Septembre. Me croirez vous si je vous dis que la MDPH et la sécu vous refusent la prise en charge des transports ? L'internat est également à votre charge. Me croirez vous si je vous dit que aucun prix de journée n'est facturé à la FRANCE: les fonctionnaires ne sont pas sollicités par leurs administrations centrales pour comptabiliser les enfants français. Il n'y a donc pas de possibilité de facturation séparée. L'école accueille environ la moitié d'enfant français, région Nord et région Parisienne. J'ai une question, Monsieur le député: que font les soixante à soixante dix enfants du département du nord, dans l'école de MONS ? Peut être pensez vous que j'exagère. Mais je les croise, ces enfants, et ils existent. Je souhaite que cette réalité s'infiltre dans la vôtre. Vous souhaitant la meilleure des continuations, Monsieur la Député, veuillez recevoir mes salutations les plus respectueuses. Olivier B. Maman d'un enfant de 6 ans hyperactif et autiste a été scolarise 2 demi matinée de 8h30 a 10h le lundi et vendredi dans une maternelle avec AVSI qui était la plusieurs demi journée mais l'école n'a jamais voulu prendre Alexis plus de temps donc je ne suis pas d'accord comme quoi la loi est appliquer. Et maintenant mon fils est scolarise en Belgique depuis septembre 2006 en Belgique a 85 km de la maison. Ludivine P., maman d’un petit garçon autiste et hyperactif de 6 ans, Nord. |
![]() | «Travailleurs Handicapés» par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (mdph) | ![]() | «auxiliaire de vie scolaire». Les personnes recrutées à ce titre sont employées par l’Éducation Nationale |
![]() | Les établissements recevant du public définis à l’article R. 123-2 et les installations ouvertes au public doivent être accessibles... | ![]() | «registre nominatif» des personnes à contacter en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence au profit des personnes âgées... |
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![]() | ![]() | «L’adaptation de l’intervention auprès des personnes handicapées vieillissantes» | |
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