 
Dédicace.
A Abraham qui lui non plus, ne trouva pas 10 justes pour sauver Sodome.
A tous les parasites qui m’ont amené à la misanthropie et à la jubilation mesquine.
A la Conscience Universelle qui m’a envoyé me faire foutre.
Ce guide se destine à toutes les personnes qui sont victimes de vampirisme, de parasites venant polluer leur existence, leur pomper le temps et l’énergie.
Il s’agit de passer de victime à joueur, de prendre la Sainte Voie de la Jubilation Mesquine afin de se débarrasser efficacement et en toute joie de tous ces suceurs de vie.
L’auteur, initié à différentes techniques de manipulations mentales, vous fera découvrir dans ces pages, le fruit de ses expériences et de ses nombreuses années de recherche sur les parasites.
Ce guide est interactif : l’auteur vous propose de le mettre à jour régulièrement, de développer ses analyses et ses conseils, d’enrichir sa réflexion, d’inclure vos divers expériences.
En vous remerciant.
Né en 1977 dans le Calvados, aux abords de la mer mystique de la Manche, Swâmi Nonobindo vécut, dès sa gestation dans le ventre de sa mère, une Initiation spirituelle décisive.
Les images de ses vies antérieures lui révélèrent qu’il était la réincarnation symbiotique de Shiva, de Thor et d’un bœuf musqué. Son 3ème œil s’ouvrit alors même qu’il n’avait pas encore ouvert les deux premiers.
Swâmi Nonobindo fut délibérément non élevé par ses parents afin qu’il puisse s’adonner à la contemplation des fourmilières et du vol des hirondelles. Son éducation fut ensuite confiée aux mythes grecs, hindous et nordiques.
A 17 ans, un spectre lui révéla une cachette secrète où se trouvaient des bocaux remplis de drogue. Cette révélation et les fruits de la vente lui permirent de parachever son enseignement à Paris où Swâmi Nonobindo passa d’orientaliste à calviniste, une sagesse plus en harmonie avec sa nature ennuyeuse et sa cruauté exemplaire.
Un accident de testostérone lui fit comprendre récemment qu’il était possédé par un bison. Ses jours ne sont plus en danger.
Swâmi Nonobindo a déjà publié aux Editions Misanthropiques :
Comment perdre 10 kilos grâce à l’Evangile de Matthieu et le blanc de dinde.
Comment utiliser correctement la machine à débloquer les chakras des doigts de Swâmi Nonobindo.
Comment faire vibrer votre cosmo énergie au diapason du CAC 40.
Comment vaincre la crise de la trentaine par le crumble au kiwi.
Comment vaincre la mucoviscidose par la contemplation de Nikos Aliagas.
Tout d’abord, apprenez à identifiez vos types de parasites. Selon sa catégorie, il existera différentes méthodes de traitement.
Le dénominateur commun à tous les parasites, c’est leur relation consumériste et l’artificialité du lien qu’ils souhaitent créer avec vous. Ils décrètent unilatéralement que vous êtes leur meilleur ami, leur frère, la seule personne qui les comprend ect…
Si vous vous demandez : « Mais qu’est-ce qu’il me veut au juste » ? Vous êtes à coup sûr en présence d’un parasite.
Autre méthode pour repérer ce genre d’individu : le parasite est dépressif ou scientologue. Les parasites dépressifs diront « merci » au lieu de « au revoir » à la fin d’une discussion. Le parasite scientologue est à classer dans la catégorie « Branque ». Il est identifiable par le harcèlement physique et moral qu’il ne tardera pas à développer.
Swâmi Nonobindo et ses disciples ont identifié jusqu’à présent 10 types de parasites. Cette liste n’est pas exhaustive. Un parasite peut tout à fait cumuler les différents types.
Le Vase Communiquant : Celui-ci se sert de vous comme récipient à ses angoisses, à ses problèmes, à tous ses états d’âmes. Il est à la recherche d’un confident et d’un psychanalyste gratuit, qu’il verra en vous. Il abonde en plaintes et gémissements de toutes sortes. Il est identifiable par des phrases du genre : « Merci, tu m’as bien débloqué » ; « Il n’y a qu’à toi que je peux dire cela, seul toi sait m’écouter ». Une fois l’œuvre de déversement des souffrances accomplie, qu’il vous a rempli de ses problèmes et de ses douleurs, le Vase Communiquant part de lui-même à la recherche de nouveaux récipients et renouvelle éternellement sa tâche. Ce parasite, une fois repus de votre sang, tombe de lui-même, la solution consiste donc simplement à écouter et à attendre.
Le Cas Social : Ce parasite a forcément un parent en phase terminale d’un cancer fulgurant, une soeur autiste ou un grand-père pédophile en prison. Il est à la recherche d’un emploi ou d’une formation. Il vit chez ses parents ou dans un logement infâme. Il rêve de partir à l’étranger et se lamente abondamment sur les difficultés que vit sa famille. Il recherche toujours la facilité et se servira de vous afin de s’extirper de sa classe sociale. Il vous mettra à contribution dans toutes ses recherches d’emploi ou de logement. Les plus doués réussiront à squatter chez vous et à vous emprunter de l’argent. La solution pour se débarrasser d’un Cas Social consiste justement au fait de lui demander de l’argent, cela le fera fuir à coup sûr.
Le Dégénéré : Celui-ci porte une tare physique ou mentale : macro ou micro pénis, schizophrénie, paranoïa, bégaiement, pucelage tardif, addictions à l’alcool ou à la drogue, halluciné poursuivi par des sangliers, et s’enduisant le corps de guacamole… Ce qu’il veut : être guéri par vous ou du moins, que vous l’ameniez à assumer ses tares. Il se définit entièrement par elles et ne cherchera qu’à vous en faire partager les moindres détails afin que vous l’aidiez. Il se présentera à vous de cette façon : « Bonjour, je suis schizophrène » ou « Bonjour, je suis un maniaco-dépressif ». Il est inutile de lui conseiller la voie médicale et psychiatrique, il n’aura confiance qu’en vous. Le seul moyen de s’en débarrasser et de le pousser au suicide le plus rapidement possible car il peut devenir dangereux.
L’Initiateur de Mauvais Plans : Ce parasite veut que vous l’aidiez dans un projet. Il compte sur votre talent, votre soutien pour que ce projet aboutisse et lui sauve son existence. Bien vite, il essaiera insidieusement de faire porter sur vos seules épaules la totalité du projet. L’Initiateur de mauvais plans lance différents projets en mêmes temps et manipule de nombreuses personnes afin qu’elles les réalisent à sa place. Il profitera de votre aspiration pour absorber votre travail. Il vous flattera en vous disant que vous êtes la personne la plus douée de sa génération mais vous traitera en salarié. Il se dira plein de reconnaissance mais n’en montrera aucun signe. Une fois le projet abouti, l’Initiateur de Mauvais Plans disparaît jusqu’au prochain mauvais plan. L’idéal est de couper court à tout projet avant que vous ne soyez trop engagé ou de lui dire : « J’attends ton travail avant de continuer ». Cette phrase le fera disparaître.
Le Boulet Négligeable : C’est le parasite le plus passif et le plus pitoyable de la classification. Il ne ressemble à rien et cherche avant tout à rôder dans votre entourage en attendant le bon moment pour s’accrocher à vous. Timide et d’apparence innocente, il se sera démené pour passer par un tiers et aura amené celui-ci à vous le présenter. Le Boulet est toujours l’ami d’un ami. C’est en réalité le parasite de votre ami qui ne tarde pas à s’en débarrasser en vous le mettant dans les jambes. Son seul don consiste à être présent en silence, partout, avec des yeux de chien battu et de béni-oui-oui. Ce type de parasite est un Vase Communiquant en devenir. Il ne tardera pas à se plaindre que la vie est dure en énonçant toutes les catastrophes naturelles et les désordres politiques du pays. Le Boulet est un dépressif contagieux, un no-hope discret, contemplatif et patient. D’un ennui mortel, il sait pourtant se faire inviter aux fêtes. Il ne danse pas, ne boit pas et s’assied gentiment sans parler. Il observe tout et scrute les proies potentielles qui l’aideront à avoir une vie sociale. Il est capable de mimétisme, c'est-à-dire de copier le style de langage et d’attitude des gens qu’il parasite. Ce qu’il veut de vous : se faire inviter partout l’air de rien, et vous laisser prendre toutes les initiatives. Il est également identifiable par des hobbies sans intérêt qui démontrent qu’il n’a pas encore trouvé le chemin de son sexe: collections diverses, jeux vidéos, photographie, ect… Le boulet se passe de main en main. Pour vous en défaire, refilez-le à un ami.
Le Branque : Harceleur en puissance, le Branque est capable de venir sur votre lieu de travail à l’improviste, de vous inonder de mails et de messages téléphoniques pendant des mois, voire des années. Il est incapable de couper les liens artificiels qu’il a créés. Il a décidé de jeter son dévolu sur vous et veut vous asphyxier de sa présence. Il essaiera de prendre le contrôle total de votre vie. Il a bien sûr déclenché une passion amoureuse pour vous et recherchera à avoir des relations sexuelles le plus vite possible. D’un naturel manipulateur, le Branque est identifiable par sa capacité à décider unilatéralement de la nature des liens que vous entretenez avec lui : « Je suis heureux que tu fasses partie de ma vie ». Le Branque oscillera entre compliments et critiques blessantes, de : « Tu es vraiment unique » à : « Tu es vraiment décevant ». Le Branque peut être membre d’une secte, plombier psychopathe, artiste…La seule véritable façon d’identifier un Branque, c’est les nombreuses questions qu’il vous pose au sujet de votre passé, de votre famille et de vos amis. Les plus doués réussiront à obtenir toutes les informations nécessaires à la manipulation sans vous les demander, car il sera capable de créer un climat de confiance suffisant pour que vous vous livriez à lui. Le Branque cherche à assouvir sa soif de domination, à vous enfermer dans une relation fusionnelle. Il faut donc à tous prix s’extirper de ses griffes avant qu’il ait prit le contrôle absolu. Il faut rompre tout contact, ne jamais céder, et ne pas hésiter à contacter des associations spécialisées dans la lutte contre le harcèlement en cas de danger. Si cela persiste : voir la leçon n°10 du « Jeu du Parasite »
Le Disciple : Ce parasite s’abandonne complètement à vous. Il veut que vous deveniez son gourou, son maître à penser, son Branque. La moindre de vos paroles est toujours pour lui chargée de sens. Il ne vous lâchera qu’une fois que vous lui aurez expliqué le sens de la vie. Il extirpera de vous vos idées et vos opinions pour les faire siennes car à moyen terme, il cherche à vous ressembler. Il est à la recherche de quelqu’un à cloner, de connaissances à assimiler. Il est facilement identifiable car ce type de parasite est assez distrait : il vous recrachera des phrases que vous lui avez dites comme si elles étaient les siennes. Le meilleur moyen de le faire disparaître est de lui enseigner l’autonomie ou de faire preuve d’indigence intellectuelle.
La Belle-Mère : Ce genre de parasite est malheureusement l’un de ceux avec lesquels vous devrez apprendre à vivre jusqu’à son décès. Toujours dépressive, hypocrite et arrogante, la Belle-Mère vous pourrit l’existence en espérant que vous partirez de la vie de son enfant. C’est le parasite le plus intrusif de tous, s’incrustant chez vous sans prévenir, ouvrant les portes quand vous vous habillez, téléphonant plusieurs fois par jour pour parler à son enfant. Le cordon du téléphone est une sorte de cordon ombilical entre votre conjoint et sa mère qu’il faudra couper. Elle se sentira chez son enfant comme chez elle et vous fera comprendre que vous êtes l’intrus. Elle commandera sans vous prévenir un canapé ou un meuble quelconque que vous n’aimez pas afin de laisser sa marque dans votre domicile. La Belle-Mère se définit avant tout par une attitude de mépris : elle soupire quand vous parlez, elle commente vos relations de couple, geint auprès de son enfant de la façon dont vous lui parlez. Le meilleur moyen de « jeter la vioque », c’est de provoquer un arrêt cardiaque avec ces phrases : « Le jour où tu vas crever, je serai tellement heureuse que ferai l’amour comme une chienne à ton fils » ; « A ta mort, on distribuera toutes les merdes que t’as accumulées pendant ta vie de merde à Emmaüs » ; « A ta mort, on fera piquer ton connard de chien ». Si elle veut être incinérée, il faut lui promettre un enterrement et vice-versa.
Le Collègue Gluant : Veut-il votre place ? Veut-il votre cul ? En fait, le Collègue Gluant veut tout. C’est un genre parasitaire des plus répugnants. Très observateur, il repérera le moindre changement dans vos habitudes vestimentaires, et vous complimentera à chaque fois que vous serez allé chez votre coiffeur. Il est identifiable par des phrases du genre : « Mais vous avez mis une jupe aujourd’hui ? Ouaaaahhhh ! Qu’est-ce qui vous arrive ? » ou : « Je viens à votre étage parce que le café est meilleur ». Le Collègue Gluant, souvent ex-responsable détrôné, très frustré, vous parlera de tout et rien, cherchera à lancer des sujets de conversation sans intérêt lus dans Le Parisien, fera la promotion du Nouveau Centre ou vous racontera ses vacances au Maroc. Il vous empruntera votre matériel en attendant que vous le lui réclamiez et viendra inlassablement vous demander les mêmes explications sur la façon dont on prend les CPE, sur les Tickets Restaurant ou sur la fiche de paie. Il squattera votre table à la cantine, et repérera vos heures d’entrée et de sortie de l’entreprise afin de se retrouver avec vous dans l’ascenseur ou de vous croiser dans les couloirs en vous souriant d’un air complice. C’est un pot de colle repoussant, qui a souvent une haleine douteuse et des ongles sales. La version féminine porte un maquillage abondant et bon marché. Vous vous débarrasserez du Collègue Gluant par cette phrase : « T’es pas heureux mais je n’ai plus pitié, dégage ou je te fous une beigne ».
Le Conjoint Janus : Vous êtes en couple avec un parasite ! Heureusement, vous venez de prendre conscience que vous deviez vous débarrasser de ce conjoint qui entraîne votre vie vers le néant. Le Conjoint Janus est doué d’un pouvoir spécial : celui de posséder deux visages, un lumineux et un obscur. La difficulté à le quitter réside dans votre espoir de le voir abandonner son visage obscur, votre optimisme et votre confiance en l’amour : « Avec le temps, grâce à l’amour, cela va s’arranger ». Le Conjoint Janus est capable de paraître adorable et parfait en société mais violent et détestable dans l’intimité. Le Conjoint Janus est identifiable par des comportements d’égoïsme, de jalousie, de radinerie, de cynisme facile et d’inadaptation à la vie quotidienne. Les Conjoints Janus sont des bâtisseurs de souffrances qui construisent au fil du temps une prison faite de maltraitance et de tendresse. Cette ambivalence ne doit pas vous arrêter, vous devez vous échapper de cette situation infernale en vous répétant : « Demain, je trouverai quelqu’un qui n’a qu’un seul et beau visage ».
A) L’inquiétude obsessionnelle du parasite.
Le parasite pense beaucoup à vous et tremble en permanence. Il est persuadé qu’il vous arrivera les pires malheurs s’il n’est pas auprès de vous. Il fait régulièrement des cauchemars dans lesquels vous vous faites écraser par un camion ou kidnapper par des entités supérieures. Il vous laisse alors sur votre répondeur ou votre mail des messages paniqués, par groupes de 4 à 5. Il vous dira qu’il « sent » que quelque chose va se passer. Le parasite inquiet dit « sentir » beaucoup de choses, c’est son mot favori. Il aime s’inquiéter inutilement, cela lui procure une grande jouissance. Ces attentions sont bien sûr destinées à vous transmettre ses mauvaises vibrations.
B) La bienveillance agaçante du parasite.
Le parasite dit vouloir votre épanouissement et votre bonheur. Mais derrière cela, il cache une volonté de prendre en main votre existence. Il cherche à faire de votre vie un exemple d’harmonie et d’équilibre. Il jouera les coaches, les gourous, les parents…Il n’hésitera pas à faire vos courses, votre ménage pour vous aider, vous transmettre des titres de livres New Age sur le bien-être, vous refiler l’adresse de son psy ou d’un hammam.
La gentillesse inconditionnelle est l’instrument des parasites pour entrer dans vos plaies et sucer votre sang. Cette pseudo bienveillance entraîne une redevabilité : vous avez l’impression de lui devoir quelque chose, vous vous sentez coupable à l’idée de jeter ce parasite qui semble tant de bonne volonté ! Mais tôt ou tard, ces attitudes finiront par vous irriter et vous crierez, je l’espère : « Lâche-moi, espèce de pauvre tâche ! ».
C) Le parasite et le vol d’amis :
Le vol d’amis est une pratique à laquelle tous les parasites s’adonnent. Ils se servent de vous comme tremplin pour diversifier leur vie sociale et pour rechercher de nouvelles proies. Ils s’adresseront à vos amis pour casser du sucre sur votre dos et se lier à eux grâce aux nombreux reproches qu’ils vous font. Avant tout, le parasite ciblera votre meilleur ami afin qu’il devienne le sien. Il ne faut pas trop s’inquiéter de cela, dans la grande majorité des cas, votre parasite se fera jeter naturellement par votre ami dans un délai assez bref.
D) Le parasite et le don du propos maladroit:
L’une des faiblesses du parasite, c’est sa capacité à la maladresse. Vous l’identifierez souvent grâce à cela. Il a une grande aptitude à sortir une phrase blessante, sortie de nulle part et sans but précis. Cela révèle simplement le mauvais fond et l’agressivité du parasite qui ressortent assez fréquemment.
Les phrases typiques des maladresses de parasites : « T’as grossi, fais attention à ne pas devenir obèse » ou « Avec tous les gens que t’as croisé, et ta négligence, tu devrais faire un test du Sida » ou encore « Hé ! Donne moi de tes nouvelles, je ne vais pas te courir après » (ce qu’ils font toujours pourtant), ou encore : « Bientôt, tu auras 40 ans et tu vas te retrouver comme moi sans mari et sans gosses ».
E) Le cumul des parasites :
Le parasite n’a jamais conscience d’en être un ! Souvent, il se dira lui-même victime de parasitage.
Les parasites ne sont pas solidaires et se parasitent entre eux. Cependant, ils s’acharnent assez souvent sur une même proie et semblent chasser en meute. La réalité est toute autre : ils se font concurrence. Si vous vivez un cumul de parasites, jouez de cette concurrence en les présentant les uns aux autres, ils se feront alors une guerre sans merci. Vous disposerez alors de temps pour développer une stratégie.
F) Le parasite et la bouche en cœur :
Vous devrez très vite établir le constat qu’il est difficile de se débarrasser d’un parasite du premier coup. Plusieurs tentatives seront nécessaires afin de prendre vos distances.
Le parasite a une aptitude déconcertante au « Youpi tra–la-la, entre nous, tout va bien ». Après plusieurs semaines de tensions et de silence, le parasite reviendra à l’assaut de votre vie et fera comme si rien ne s’était passé. Il aura effacé de sa mémoire tout ce que vous lui avez dit sur votre ardent désir de ne plus le voir. Revenu à la charge, il sera tout sourire, la bouche en cœur et reprendra la relation là où elle en était avant votre clash.
Le parasite à une grande faculté à l’oubli mais aussi à éluder toutes les questions qui fâchent. La superficialité est une arme nécessaire au parasitage.
E) Le parasite et son sixième sens
Le parasite, essentiellement celui de la catégorie : « Branque » est doué d’un véritable sixième sens, capable de détecter à distance, le moindre instant de fragilité de votre part.
Il devine quels sont les moments propices pour agir. Il détecte la moindre faille, la moindre plaie et s’y engouffre à coups de SMS, de messages téléphoniques et de mails. Vous vous direz : « Ils sont forts, ces branques » ! Mais ils sont simplement guidés par des instincts qui les poussent à attaquer les proies les plus faibles. Ne soyez pas admiratif de leurs facultés extralucides, voyez les comme de simples charognards qu’il faut fuir ou éliminer.
Les expériences et les diverses visions de Swâmi Nonobindo, l’ont amené à la misanthropie puis à la pratique de l’élagage radical.
Comparant sa vie à celle d’un arbre dont les branches sont les relations, les occupations et les pensées, Swâmi Nonobindo a décidé très tôt dans sa vie, de se débarrasser de tous les glands, les parasites qui l’empêchaient de croître, toutes les personnes qui n’ont qu’une vision consumériste des relations.
Il a pris conscience que les victimes de parasites sont souvent des personnes bienveillantes et d’un naturel tolérant, poussées par l’envie d’aider.
Swâmi Nonobindo, manipulateur repenti a décidé d’aider ces victimes de la gentillesse en leur transmettant une initiation spirituelle véritable : la Sainte Voie de la Jubilation Mesquine.
Cette voie consiste à :
- Prendre l’ascendant sur les parasites en leur donnant le faux espoir qu’ils ont atteint leur but.
- Les voir se démener et échouer.
- Les détruire en se délectant du spectacle de leurs souffrances.
La Sainte Voie de la Jubilation Mesquine est constituée de 10 étapes, présentée sous la forme d’un jeu ci-dessous.
Tout doit commencer par un cri de guerre, celui de Swâmi Nonobindo et de la Sainte Voie est : VENGEAAAAAAANCE !
Ce cri doit être répété chaque jour. A la longue, il suffit à déclencher une envie irrépressible de jouer avec les parasites.
Voici les 10 étapes…
Les parasites sont comme des vampires : n’ayant aucun sang à eux, ils veulent le vôtre. Inutile de se replier, de fuir ! Ils vous harcèleront et profiteront d’un moment de faiblesse pour planter leurs crocs. Bien au contraire, donnez-leur plus que demandé et pensez: « Bois à grande gorgées et crèves-en ». Les parasites ne supportant pas le trop-plein de profondeur et de sincérité, ils risquent assez rapidement de mourir d’overdose. Pensez quand même à déterminer la catégorie du parasite et ce qu’il veut obtenir de vous. Laissez donc le parasite se rassurer et choisir les règles de cette relation artificielle, vous les transgresserez en temps voulu.
Complimentez le parasite sur ses propos, mêmes les plus insipides. N’hésitez pas lui dire que vous avez trouvé chez lui un alter ego. Ne relevez jamais ses fautes d’orthographes ni son humour navrant. Dites lui que vous appréciez ses calembours et que vous adorez l’originalité de sa pensée et la profondeur de ses émotions. Cirer les pompes du parasite est un exercice infiniment jouissif et hilarant. Eux-mêmes le pratiquent, c’est d’ailleurs l’une des armes favorites du parasite.
Pendant quelques jours, ne répondez à aucun message du parasite. Vous le verrez se tortiller d’une inquiétude niaise, se poser mille questions, se désespérer. Attention, ce spectacle peut provoquer des orgasmes.
Ressurgissez soudain en lui disant que vous ne vous sentez pas bien et laissez le parasite vous proposer ses solutions faciles et vous assaillir de sa gentillesse travaillée. Regardez le échouer à vous aider et s’en lamenter. Le parasite chouine beaucoup, et se plaint abondamment de la difficulté de l’existence. Avec un peu de chance, vous le verrez s’effondrer en larmes. Une relation sexuelle avec le parasite peut-être alors envisagée à ce moment.
Entretenez son addiction à vous en le comblant de petites attentions qui ne coûtent rien en disant, par exemple : « Je pense à toi », « J’ai hâte de te revoir », « Tu me manques cruellement », « A tout bientôt ». Les « Je t’aime » ne sont pas nécessaires.
Envoyez des messages contradictoires. Faites sentir au parasite qu’il peut vous perdre. Tous les 3 jours, passez de « Je t’adore, merci » à « Pourquoi je te parle, tu ne me comprends pas ».
Faites un cadeau au parasite, une bougie parfumée ou un petit bouquet de fleurs et voyez ou écoutez le vous remercier pendant des semaines entières.
Partagez avec d’autres victimes, les moments de jubilation, d’hilarités que vous avez passé en jouant avec votre parasite. De bons moments en perspective !
Débarrassez vous du parasite en lui expliquant que votre relation, bien que forte au départ, n’a plus aucun sens car vous avez changé et que cette relation ne mènera jamais à rien. Dîtes lui que votre lien est véritablement superficiel et basé sur des illusions, que vous vous êtes trompé radicalement à son sujet puis disparaissez de sa vie sans jamais répondre à ses messages. Avec un peu de chance, cela détruit le parasite sur le champ. Pour les plus coriaces, la catégorie : « Branque », voir ci-dessous.
Pour les Branques, contactez Swâmi Nonobindo sur nonotaure@gmail.com qui exécutera la base besogne de péter le crâne du parasite, l’Ultime Jubilation. N’HESITEZ PAS !
Que soient bénis ceux qui ont déjà participé à l’élaboration et la transmission de la Sainte Voie :
-Petitefleur pour l’inspiration générale.
-Freyja pour la Belle-Mère et le Collègue Gluant.
-L’ami de Freyja pour le Conjoint Janus.
Swâmi Nonobindo vous remercie de votre confiance et vous dit à très bientôt pour de nouvelles aventures misanthropiques.
Un dernier conseil à titre préventif : pour vivre tranquille, hors du champ de prédation des parasites, masquez vous derrière des apparences peu enviables : humour navrant, arrogance, pauvreté…Cela fonctionne très bien.
Et n’oubliez pas :
VENGEAAAAAANCE !
Swâmi Nonobindo.
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