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11/1/2007 Sans vouloir jouer les trouble-fête, il me semble que l'athlétisme belabbésien de l'époque était représenté par le SABA et non pas par le SCBA. Mais peut-être me trompe-je. Cela dit, et mis à part ce phénomène de Winschell, pur produit de Laperinne, recordman et champion de France junior du disque et du poids, on peut dire l'essentiel de l'effectif de ce club était issu du Collège et formé par l'irremplaçable Michel. On ne peut d'ailleurs imaginer ce que le sport de notre cité, toutes disciplines confondues, peut devoir à cette homme. Et même si parfois nous râlions contre ces fastidieuses séances de plateau qu'il se plaisait parfois à prolonger plus que de raison - nous rêvions, nous, que de taper dans un ballon ! - je crois effectivement qu'il faut rendre un grand hommage à ce bonhomme, capable d'un dévouement sans limite et qui aura réussi à bâtir sa vie autour d'une seule passion: le SPORT Antoine Découvrant seulement ce site je ne peux m'empêcher d'ajouter mon message de gratitude à celui qui restera comme le prof-symbole des anciens de Leclerc, sans pour autant négliger ou déprécier l'apport de la grande majorité de nos profs dont j'ai pu, après avoir vécu en qualité d'élève, d'instit, de prof et de chef d'établissement le respectable total de 54 rentrées scolaires, mieux mesurer l'inestimable apport. Michel nous l'avons vu arriver, en même temps que nous en 6°, avec son inséparable blouson bleu-RAF, son sourire ravageur et son déhanchement impressionnant qui nous l'avait fait surnommer BigBill, héros de BD à l'époque. La tâche accomplie au Collège puis au Lycée mérite tous les éloges et la jeunesse de SBA lui doit énormément, tout comme au "père Morin" son alter ego de Laperrine. Deux véritables missionnaires du Sport! D'abord en cours il m'a "secoué" comme le justifiaient ma fausse nonchalance et mon peu de goût pour les séances de "plateau" pour me laisser libre-cours sur le terrain de foot et enfin m'accorder toute sa confiance en me confiant la responsabilité de l'entraînement et du coaching des équipes de foot en 54 à mon retour à Leclerc comme Pion. Que de belles équipes nous pouvions aligner et dans toutes les spécialités où des collègues comme Ferrari et Herrero étaient venus le rejoindre. Je n'ai pas connu leurs successeurs mais certains profs le soutenaient efficacement comme notamment Mr Lavina ou Mr Fort de l'intendance sous la haute autorité de notre Principal. Avec mes amis nous évoquons souvent ces années-là et le nom de Michel reste toujours présent. La dernière fois que nous l'avons rencontré, à Nimes où beaucoup d'anciens profs dont Mr Lavina étaient présents, nous avions fait une photo de groupe avec les anciens élèves et j'aimerais tant en trouver un exemplaire ! En résumé je dirais simplement que si beaucoup d'entre nous sommes devenus éducateurs l'exemplarité projetée par des hommes de la valeur de Monsieur Michel y est pour beaucoup. valeur de MONSIEUR MICHEL et de nombre de ses collègues JPdeH Effectivement c'était bien la SABA et sa cheville ouvrière Mr Salvatori qui représentait l'athlétisme Bel-Abbésien. Mr Michel était un grand formateur de sportifs et surtout un gagneur. En athlétisme et dans les sports collectifs, Basket et Hand ,il en connaissait un bon chapitre. C'était ses points forts. En volley ,il put profiter de l'excellente école de l'ASBA. Je me souviens que l'essentiel des bons joueurs de volley étaient du faubourg Perrin.Un indice! Quant au foot, il jouait sur du velours. Il n'avait qu'à puiser dans cette nombreuse pépinière de joueurs déjà formée au SCBA,à l'USMBA, au Thiers AC. Il lui suffisait de compléter avec quelques excellents joueurs pensionnaires pour réussir. N'oublions pas que 80% ,pour ne pas dire plus,des joueurs de ces clubs de foot étaient des faubouriens qui fréquentaient, presque tous, le collège leclerc. Mais quel esprit de compétition chez notre Prof de gym.. Il parvenait à nous stimuler et à nous inculquer la rage de vaincre. Quel meneur d'hommes! Manuel Monsieur Michel avait été sélectionné dans l'équipe de France militaire de foot Lycée Leclerc : 59-60. Matches de l'OSSU : monsieur Michel affichait la composition des équipes sous le préau. Sauf erreur, c'était le mardi pour les compétitions du jeudi. Le nombre d'équipes engagées était impressionnante. Il y avait parfois 4 équipes par catégorie d'âge et par discipline. Je me souviens qu'à la récréation, beaucoup d'élèves filaient illico au panneau d'affichage, cela devait représenter leur seul souci de la matinée. cette volonté de donner une chance au plus grand nombre créait une sympathique émulation. Chacun donnait le meilleur de lui-même pour mériter l'équipe 1. Henri D ' un bourricot , monsieur Michel , il aurait fait un cheval de course !!! Bigli . Maladroit au foot, M. Michel me fit jouer en cadet 3, années 55/56, Quelle ne fut pas sa surprise, de nous voir battre les cadets 2 en match officiel ASSU !!! Cette transmission de l amour du sport fut si puissante qu en métropole à part les déjà connus (célèbres) du collège : en foot!!!! DUBITON ex trésorier de l Om et trublion !!! DELSSOL dirigeant de Toulouse d après lui !! TOUBOUL dirigeant de Rouen encore d après lui !!! JP 9/1/2007 bel abbes semble être dès avant l'origine le pays des économes et intendants je peus en citer plusieurs sans chercher tous présents sur photos sauf le premier -vers 1843 la "redoute bedeau" qui est à l'origine de la ville fut envahie et faillit disparaitre tandis que sa garnison était en expédition elle dut sa survie et celle du futur bel abbes dans cet épisode digne du far-west à l'énergie de l'officier économe de l'hopital qui ferma la porte et rameuta les seuls présents: les "portés malades" -plus près de nous: -legrand, économe de leclerc nous emmena à la pêche dans le petit port d'arzew avec ses enfants, journee inoubliable -cames, économe de l'hopital encore ami de mes parents, figure sur la photo des portraits jouait au ping pong avec moi, me donna un microscope -picon, copain de classe puis de fac et cité universitaire avait un lambretta comme moi revint sous-économe à leclerc puis belle carrière d'intendance des lycées du sud ouest salut picon! il y en a surement d'autres Je me permets de commpléter la liste des anciens de Leclerc devenus économes: Manu Ruiz et Julien Torregrossa. Mais il y en certainement d'autres. Concernant Legrand il était parti pour l'Ecole Normale d'Oran. JP de H Je dois à "Veton" Legrand un nez cassé lors d'un match de foot sur le terrain de basket du collège. Le pauvre Yves qui était turbulent recevait des raclées monumentales de son père. Monsieur Legrand, notre excellent intendant, avait demandé son changement à Oran pour semble-t'il soigner son épouse qui souffrait de séquelles neurologiques à la suite d'un accident malheureux, un pot de fleur détaché d'une fenêtre lui était tombé sur la tête. Henri j'ai connu veton lors de cette partie de pêche mémorable au port d'arzew son père avait inventé un trident muni d'un elastique en boucle passé autour du pouce comme fusil harpon mais plus commode on a pris des rascasses contre les rochers de la jetée pour ne pas etre en reste j'avais fait une lampe frontale étanche et la nuit on a pris des poulpes qui rentraient dans le port et on a dormi sur le quai il y avait un grand frere dont le nom m'échappe une belle soeur étudiante en anglais legrand était dynamique, un style officier ou prof de gym plutot qu'économe tous ces souvenirs denses s'étendent sur une seule journée jjk Only you ecouté au theatre DE BEL ABBES 55/56 ( passage du celebre groupe originel en tournée mondiale) Specialite( la chanson) de la 4eme3 56/57 ? du college leclerc ,célèbre par le nombre de trublions dont j’étais, en representation quasi continuelle, dès cours dans l amphi!! bien à tous JPA Le passage des Platters à SBA, c'était au printemps 58. JPdeH Les platters au théâtre municipal de Bel Abbès, j'y étais, salle comble, très nombreux rappels et à la sortie des airs dans la tête et dans la rue qui remplaceront les "Marie-Christina veut toujours commander" et "toi, ma petite folie". Henri Génès a résisté avec "la tantina de Burgos" et "le facteur de Santa Cruz". Ce fut une date charnière, l'Amérique prenait le pas sur l'Espagne, surtout dans les dancings du bord de mer et les surboums pour les terminales. Aprés échauffement aux danses latino-américaines s'éteignait enfin la lumière (Ahhhh de satisfaction dans la salle!) le Slow allait nous apprendre la vie... NB : Henri Génès avait également sorti une chanson "Sidi-Bel-Abbès" qui n'a pas eu de succés, est-ce que quelqu'un peut nous dire les paroles ? H ah le théatre, ça marchait bien, il y avait de tout! -cinq ans avant: xavier cugat, idole du mambo toute la salle faisait "hou" au bon moment -dix ans avant: "britannicus" par la classe de cinquième benhamou "bison" dans le role de burrhus - "quouâ, mâdâme!" -alliance française, georges duhamel, idole de ma mère -karsenty, operettes, "phi-phi" -idem, chansonniers, les 3 baudets, bouts rimés JJK 9/1/2007 Bonjour à tous. Je crois me souvenir que le chameau était la mascotte de la ville. C'est bien ça? et quelqu'un sait-il pourquoi? Raymond Parce qu'on en voyait à tous les coins de rues attirés par l'odeur saharienne du sable chaud cinematographique... non, je rigole le seul que j'aie jamais vu un dromadaire, au fait était couché sur le côté au glacis sud pres du petit ruisseau aux têtards qui traversait tout droit épuisé par son long voyage - eeh, c'était loin le sahara il refusait de se lever je me souviens encore de ses chameliers passant une poutre sous son ventre pour le remettre sur pattes la poutre a cassé et il est trépassé bonjour la couleur locale JJK C'est exact! Je me souviens de ce dromadaire attaché à un arbre en face du cinéma Olympia, au glacis sud. Comme j'allais à l'école voltaire , je passais quatre fois par jour devant lui et avec les copains nous restions là de longs moments à l'observer en détail. Manuel Eh! encore une retrouvaille! Nous l'avons connu tous les deux! LE dromadaire de SBA! (je pense que c'est le seul) On a meme son portrait dans le texte 'belabbes' de Pavia! JJK 9/1/2007 un compatriote m'a demandé si je me souvenais de l'enterrement de la sardine qui était un jeu ou une fête à SBA, j'avoue que je ne connais pas du tout. Qui a des souvenirs????? Adrienne C'est une tradition espagnole, voir le tableau de Goya "l'Enterrement de la Sardine" = danse qui évoque le tragique de l'existence humaine. C'est l'occasion de se déguiser en sorcières et monstres, ce qui devait être le cas à SBA Henri A boukanéfis l ' enterrement de la sardine avait lieu le mardi gras ."L'entreprise de pompes funêbres" chargée des obsèques était La "Contréras Ltd cie et fils ". C ' était une famille de gitans sédentarisés depuis des lustres et estimés de tous .Le mardi gras , la famille (Dieu seul sait combien ils étaient ) se déguisait et partait du bordj ( quartier où elle habitait )derriere un charreton orné d' une douzaine de sardines et à l ' intérieur duquel gisait une paillasse ( le mort ). Le cortège allait de rue en rue , chaque riverain mettait dans le charreton , qui du vin , qui des fruits etc...(je pense que le plus apprécié des lots était une bouteille d ' anisette !!! ). Nous , les gosses , étions tenus à distance par un officiant qui avait pour mission de bénir la foule en trempant un pinceau dans un pot de chambre rempli par ... on n' a jamais su de quoi . Je n ' ai jamais entendu de lamentations aussi authentiques , (même les pleureuses arabes n ' arrivaient pas à leurs chevilles ). Pour adoucir leur peine , les verres de vin et d ' anisette étaient le remède ad hoc , si bien qu ' aprés deux ou trois heures de procession , le seul capable de retrouver la maison , était ....l ' âne , à qui , il tardait de retrouver son écurie !!!... Il m ' arrive de revoir un de ces Contréras à Courbessac et nous évoquons chaque fois , ce souvenir avec émotion . Que l ' on puisse le faire encore longtemps . Bigli . L'enterrement de la sardine avait lieu le jour de carnaval. Les enfants du village déguisés faisaient le tour du village avec plusieurs arrêts où ils dansaient autour d'un manequin porté par 4 personnes adultes et la sardine était accrochée à la braguette !!! Puis tout ce monde se retrouvait sur la place du village et là on brulait la sardine et l'on chantait " ya sa muerto la sardina !!" Voilà comme cette tradition se déroulait à OUED-IMBERT !!! JPH Juste un bref rappel pour compléter les réponses( de Bigli et Haro): Cette cérémonie se déroulait aussi à SBA et je me souviens du cortège qui chaque année marquait l'évènement en arrivant depuis "le Camp de Spahis", empruntant l'avenue Fallières pour atteindre le centre ville. Habitant le Point du Jour j'ai donc assisté, avec tous les copains du quartier, à ce spectacle bon enfant. Mais cela se passait au tout début des années 50 et reste un souvenir lointain. Après.. JPde H L'enterrement de la sardine est une viellle coutume espagnole 'el entierro de la sardina". A la calle del sol un goupe d'hommes du quartier ,de la génération bien au-dessus de la mienne( 1915 à 1920), célébrait l'événement qui marquait la fin du carême. On allait enfin pouvoir manger de la viande et donc plus de poisson au menu, la sardine notamment .On célèbre donc son enterrement. C'était un genre de carnaval . Les participants déguisés passaient dans les rues du quartier avec une calèche toute fleurie , transportant le cercueil de la sardine . Ils observaient des haltes aux points stratégiques , chantaient et inventaient des dialogues où les curés étaient parfois un peu chahutés. Un exemple que nous rappelons toujours entre gens du quartier lorsqu'on se revoit de temps à autres à Mîmes: Le meneur de jeu criait: - Cuando el cura Montesinos confiesa a una mocita, dónde le pone la mano? Tous reprenaient , en faisant le geste. -Ahí! Il enchainait alors: -No! Que eso es una cueva de lagartos donde se meten gordos y salen flacos. J'espère que tout le monde aura compris la métaphore. Nous ne l'avons jamais, jamais oubliée tellement elle nous avait fait rire. En Espagne, il m'arrive d'assister à des retransmissions de cet événement sur "TVE "ou surtout" Canal sur Andalousie", chaines internationales captées par le satellite. Dans la région de Murcia" l'enterrement de la sardine" est toujours très fêté. Dans de nombreuses localtés de la région, le jour est férié. Un monde fou dans les rues, grands et petits. Manuel L'enterrement de la sardine avait lieu le jour de carnaval. Les enfants du village déguisés faisaient le tour du village avec plusieurs arrêts où ils dansaient autour d'un manequin porté par 4 personnes adultes et la sardine était accrochée à la braguette !!! Puis tout ce monde se retrouvait sur la place du village et là on brulait la sardine et l'on chantait " ya sa muerto la sardina !!" Voilà comme cette tradition se déroulait à OUED-IMBERT !!! JPH |
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