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ENVI501- PID2 (Alimentation et Environnement) 2013-2014 Nom : D. Chu Formation : Biologiste Travail disciplinaire Date : 26 décembre 2013 Groupe 1 Titre Interdisciplinaire : Impacts sur l’environnement de la production et la consommation du lait en Wallonie Titre disciplinaire : Les différents modes d’exploitation laitière en Wallonie et leurs impacts sur l’environnement (Focus : produits vétérinaires et phytosanitaires) Les impacts environnementaux des systèmes d’exploitation laitière ne sont pas seulement circonscrits à la : consommation d’énergie, pertes d’azote, émissions de Gaz à effet de serre sinon à « l’utilisation des produits phytosanitaires et vétérinaires lesquels seront bientôt sous étroite surveillance, ils devront être quantifiés et réduites » Colloque National sur la durabilité filière laitière du Nord-Ouest de l’Europe du 15 octobre 2013 (Baily, Oct 2013). L’impact environnemental des systèmes d’élevage laitiers sur la qualité de l’eau et le maintien de la biodiversité est une des préoccupations de la filière lait. La qualité du lait passe par la santé et le bien être des animaux et ce à travers de leur alimentation et des soins de santé. La fourniture des intrants comprend: les animaux, les aliments, les médicaments, les produits de nettoyage et de désinfection des installations de traite, citerne à refroidissement et les autres machines (alimentationinfo.org.). « L’abandon de la régulation du marché laitier européen par le soutien de prix depuis 2008 et l’arrêt des quotas laitiers en 2015 accroissent la sensibilité des élevages laitiers aux perturbations induites pour un marché mondiale instable ». « La nécessité d’une adaptation permanente des systèmes de production qui devront être souples pour être réactifs et robustes pour être durables » publié sur le site de l’Institut de l’élevage français (a, idele Delaby 2012 :1). La nécessité de choisir la meilleure race de vache laitière en tenant compte pas seulement d’une hyperspécialisation pour la production sinon d’autres atouts selon leur milieu et l’emploi de moins d’intrants, c’est à dire une meilleure autonomie de l’exploitation, l’intérêt est double : économique et environnementale. L’élevage joue un rôle important dans les impacts environnementaux. L’illustration d’un des impacts environnementaux des intrants de la filière Lait est la présence des résidus des médicaments vétérinaires et des produits phytosanitaires dans l’eau (Virlouvet, 2006 :240). L’usage intensif des antibiotiques tant en médecine humaine que vétérinaire présente deux conséquences en matière d’impact environnemental : la présence des résidus de molécules actives et la pression de sélection de bactéries antibiorésistantes (Lévi, 2006 :261). L’impact de l’élevage sur la biodiversité peut être positif s’il utilise les prairies ; il est considéré comme un gestionnaire directe de ces surfaces. (b, idele, 2013 :5). Question de recherche : Question principale Il y a-t-il une différence entre les types d’exploitations laitières qui peuvent conduire à diminuer la consommation des intrants (produits vétérinaires et phytosanitaires)? et donc de diminuer leur impact sur l’environnement. La productivité à tout prix, est-elle la priorité première ?, le choix de races moins productives comme les races rustiques ont des caractères d’élevages qui sont en conciliation avec une meilleure adaptation à leur milieu avec moins des problèmes de santé ? Questions annexes Le choix des races de vaches : entre races très spécialisées ou mixtes (viandeuses et laitières) : Il y a–t-il un impact sur la consommation des quelques intrants? Sont-elles moins ou plus susceptibles à des pathologies récurrentes ? Le choix entres différents exploitations laitières : prairies (régions herbagères), alimentation à base de maïs et autre (une exploitation moins ou plus autonome ?) quel est cet impact sur l’emploi des phytosanitaires? Méthodologie : Recherche bibliographique sur le secteur laitier et voir si on pourrait comparer les différents types d’exploitations laitières en analysants diverses études faites en Wallonie et le projet européen : Dairyman (qui à regroupé des partenaires des éleveurs de 10 régions laitières de l’Europe Nord-Ouest : les Pays-Bas, le Baden Wüttemberg en Allemagne, le Luxembourg, la Belgique- Flandre et Wallonie- l’Irlande du Nord et la France) (c, idele Foray 2013 :1) La comparaison des quelques études dans lesquels une réduction de l’utilisation de ces intrants (produits vétérinaires et phytosanitaires) peuvent être faite. (Carrefour Production animales Wallonie : CRA-W). Contexte des exploitations laitières en Wallonie. Les exploitations laitières en Wallonie sont très diversifiées. Au nord-ouest les exploitations sont mixtes : lait/culture de maïs, au nord-est la production laitière est dominante sur des prairies permanentes. Le sud, plus froid accueille des troupeaux mixtes lait/viande (Defrance, Synagri, 2011 :2). En 2007, 4625 exploitations laitières, parmi celles-ci 2219 exploitations spécialisées en production de lait, 1806 réalisent de la production bovine mixte, et 600 exploitations possédaient des cultures et des vaches laitières (Dairyman, 2011) Structure des exploitations laitières wallonnes, sur base de recensement agricole (extrait de Dairyman, 2011 :93) type d’exploitations
Les chiffres clés de l’agriculture wallonne de 2013 montrent l’évolution du cheptel laitier depuis l’année 2000, après une légère diminution pendant les dernières années (p.12) Cheptel laitiers
Statistiques laitières en millions de kg dans les années 2000 et 2012 (p.11)
Quelques chiffres sur la consommation des produits vétérinaires en Belgique Dans le rapport de Belgian Veterinary Surveillance of Antimicrobial Consumption (National consumption report 2007-2008-2009, p.13) « l’utilisation élevée d’antimicrobiens en médecine vétérinaire et dans la production animale en Belgique ». La quantité en tonnes de substance active : en 2007 : 318,74, en 2008 : 262,18 et en 2009 : 252,89. Voir Fig I annexe. (accès limité concernant les données de la consommation des antimicrobiens dans les exploitations laitières). Les classes d’antibiotiques le plus utilisées sur les trois années étaient les sulfonamides et triméthoprime (100,6 tonnes en moyenne), tétracyclines (83,7 tonnes), et pénicilines (69,0 tonnes). « Les résultats de ce rapport appellent à un effort continu à grande échelle pour amener la consommation d’antibiotiques chez les animaux à un niveau raisonnable » (ibid ; p.3). Le choix de races dans les futures exploitations laitiers devront tenir compte : de concilier le caractère productivité et la robustesse de la race avec moins de troubles de la santé. La race laitière la plus spécialisée est la race Holstein. Cette race est la plus prisées par sa haute production du lait. La production laitière est de 70 à 80 kg (d, idele ). Autre sa productivité elle a une morphologie fonctionnelle : aptitude à la traite. La Holstein étant issu d’une sélection drastique sur la production laitière, elle ne présente plus les caractères relatifs à la rusticité et des anomalies génétiques (Darnis, 2006 :12). Les pathologies qui affectent le cheptel laitier sont les mammites (la plus récurrente) et les boiteries entre autres (Vagneur, 2010 :88) « La mammite demeure à l’heure actuel la première source de réduction des marges économiques en exploitation laitière, Hoogeven (2009 cité, in Rapport 2010 :1, c,OSAM). « La mammite est une inflammation de la mamelle dont l’origine est infectieuse (des bactéries pénétrant dans le canal du trayon, pendant la lactation ou la période sèche). On distingue la mammite subclinique et la mammite clinique (un indicateur est le nombre des cellules somatiques dans le lait). Les germes se trouvant à la surface de la mamelle sont principalement responsables, à savoir : Stahylococcus, Streptococcus agalactiae, Streptocoocus disgalactiae, et Streptococcus uberis, et les autres se trouvant dans l’environnment comme : Escheria coli. Les mammites peuvent provoque même la mort rapide de l’animal en absence d’un traitement). (Observatoire des mammites, Université de Liège : OSAM, ULg)(a,OSAM) Dans le rapport sur la prévalence de la mammite bovine en Wallonie 2010 (c,OSAM) pour avoir une estimation du « traitement en utilisant la donné : vente de tubes intramammaires de traitement en lactation ». En 2007, « insertion de 4 tubes intramammaires antibiotiques pour le traitement d’une mammite clinique ». Les tubes employés dans cette année a été de 400,000 tubes de traitement vendues en Wallonie » et « on pourrait supposer une prévalence terrain de la mammite de près de 100,000 cas théoriques par an (perte économique de 21.000.000 d’euros)( ibid ;p.6). Un des objectifs de l’OSAM est mettre en évidence que le problème de mammites est multifactoriels pour lequel il faut tenir compte de l’alimentation, la gestion génétique, la machine à traire, la gestion de la traite et le logement des animaux (Arsia Infos, 2009 :4 ) Selon l’observatoire des mammites de Ulg, « le bovin consomme à lui tout seul 18% du tonnage total des antibiotiques vétérinaires » (b,OSAM : utilisation des antibiotiques en médecine vétérinaire, déc. 2012). Le période de tarissement (définition Larousse : arrêt de la sécrétion laitière d’une femelle) est aussi susceptible de subir un traitement par antibiothérapie. Aujourd’hui la stratégie est de « supprimer le traitement intra-mammaires au tarissement des vaches supposées saines (Newsletter mars -10, 2013 :1) (e, idele). Il faut tenir compte que la consommation en médecine humaine est aussi importante. La pression des antibiotiques venant des soins de la médecine humaine et vétérinaire s’ajoutent dans notre environnement. Pour avoir une idée en chiffres de la consommation en médecine de 2010 (usage ambulatoire : c'est-à-dire hors usage hospitalier), en 2002 : 89,839.438 vol DDD et en 2010 : 111.696.666 vol DDD (DDD : dose moyenne journalière est la dose usuelle d’un médicament utilisé dans sa principale indication chez l’adulte). (I.N.A.M.I, 2010 :48), voir Fig. 2 annexe. Le rapport de 2012 :25 (Arisia : Association Régional de Santé et d’identification Animales) où l’observatoire se réfère sur l’actualité concernant la résistance aux antibiotiques montre l’évolution pour le MRSA (méthicilin-résistant Staphylococcus aureus) entre les années 2008 et 2012 (voir fig. 2 annexe) (cette résistance est aussi très répandues en milieu hospitalier Jans, 2010). On doit tenir compte que la race Holstein a certaines anomalies génétiques. Une de ces anomalies est localisé sur un gène (BLAD) « Bovine Leucocyte Adhesion Deficiency ». Cette mutation provoque la perte du pouvoir qu’on les neutrophiles et monocytes de combattre les agents pathogènes (Sélection de bovins, ULg) (Rupp, 2003 :673). L’effet de la haute production de cette race « pourrait être associé à un accroissement des problèmes de santé et de reproduction. Il semble exister une relation génétique négative entre le niveau de production et l’incidence des maladies métaboliques, infectieuses et reproductives (vaches Holstein au Canada) (Chenais, 2004 :3). La race Holstein à été tellement répandue dans les exploitations laitières en détriment des races rustiques. Les races mixtes (viandeuses et laitières) ont été choisies après la deuxième guerre mondiale pour l’approvisionnement de viande et de lait, comme le Pied rouge mixte (PRm) (a, Bay 2010 :2). A partir de 1970, commence l’importation des taureaux Holstein et « au cours des années 1980, lors de l’établissement des quotas laitières, cette race a été fortement incités en vu de réaliser leur quota laitier avec moins de vaches possibles (ibid p.2). La race (PRm) a été croisée avec la race Holstein. « Les nombreuses pressions extérieures ont initié l’extinction de cette race. Actuellement cette race n’existe plus en Belgique mais il y a encore quelques éleveurs qui sont détenteurs des quelques individus (ibid. p.3). Le projet européen : EuReCa vise à la conservation de races bovines locales. L’autre race présente en Belgique en 1960 a été le Blanc Bleu mixte avec 45% du cheptel belge. L’objective de cette race est de rester compétitive grâce à une « facilité d’élevage » (b, Bay 2010 :4). Dans le cadre du programme européen INTERREG IV, les autorités françaises et wallonnes collaborent dans un projet « BleuSel » pour éviter la disparation d’autre race rustique : la « Bleue Mixte »(BM), appellation créée dans le cadre du projet européen BleuSel. (Muchembled et al, 2013 :23). « L’intérêt de races mixtes dans les systèmes laitiers ». Dans cette étude ils ont comparé deux systèmes : les BM ont été regroupées selon deux systèmes herbivore et polyculture-élevage, et comparées aux exploitations laitières Prim’Holstein (PH). Les résultats démontrent la capacité des éleveurs de vaches BM à obtenir des performances environnementales, elles s’avèrent plus économes et autonomes avec une valorisation des prairies » (ibid. p.23). La longévité de la race rustique est mise en évidence. Cette longévité est favorisée par une productivité modérée de 4225 litres par vache par an. La fertilité des vaches avec une faible mortalité des veaux est aussi un atout très important dans les exploitations tant à l’orientation plus laitière ou plutôt viandeuse (en tenant compte des fluctuations du prix atténuées par la mixité lait-viande) (ibid, p. 23). La valorisation des surfaces en herbe est « le point forts de la race BM ». La part des cultures fourragères (maïs, betteraves) varie de zéro à un tiers. « Les surfaces fourragères sont très bien valorisées. L’alimentation de ces troupeaux est basée à plus de 80% sur de l’herbe pâturée et récolté en forme d’ensilage. (ibid ; p27) L’alimentation du cheptel est très importante avec des performances différentes. Dans une communication de l’INRA (cap.élevage 2010 :1) en comparant les races Holstein et Normandes des troubles de santé en pourcentages différents. Les vaches Normandes race mixte) avaient moins des troubles de santé que la race Holstein, voir annexes Tableau 2 (ibid, 2010 :1). De systèmes de culture associés aux exploitations plus économes en produits phytosanitaires. La réduction des micropolluants dans les sols et dans l’eau est une de préoccupations de l’agriculture et les exploitations laitières associées avec une culture fourragère. Les principaux types de micropolluants sont les organiques. Les pesticides regroupent les herbicides, les insecticides, les fongicides, les rodenticides et les bactéricides. (Chalon 2006 :404). «Ces résidus de produits phytosanitaires présents dans l’eau destinées à la production d’eau alimentaire » (Livre Vert Belga-Aqua 2002 :1). « La directive 98/83/CE, qui fait objet d’une transposition dans le droits des Etats-membres, fixe à 0.1 µg de matière active la quantité admise de chaque pesticide par litre d’eau potable. Une limite de 0.5 µg par litre d’eau potable est imposée pour la somme des concentrations de matière actives individuelles » (ibid , Livre Vert 2002 :1 ). Dans le rapport du Programme Wallon de réduction de pesticides, la consommation totale de pesticides en Belgique en 2006 a été de 6943 tonnes (actives ingrédients/ éléments actifs) (PWRP, 2013 :7 , annexe voir tableau 4). Une des cultures fourragères associées aux exploitations est la culture de maïs. L’emploi du maïs sous la forme d’ensilage « méthode de stockage, après broyage ou hachures des plantes entières dans un silo. A l’abri, la conservation de ces aliments s’obtient par acidification grâce au développement de fermentation lactique » (f, idele, 2012 :6). La superficie cultivée de maïs en Wallonie en 2000 a été de 5.229.532 et en 2009 elle a atteint 5.973054 ares (INS, Recensement agricole et horticole, 2009) soit un accroissement de 14.22% et d’une diminution de la superficie des prairies temporaires de 50.7%. Voir tableau annexe. Le maïs fourragé est cultivé en permanence sur les mêmes parcelles sans rotation. Le maïs a comme caractéristiques « une facilité de culture, rendements élevée, facilité de récolte, de conservation et une ingestion élevée par les animaux d’élevage. (Deprez et al, 2007 :1). Les inconvénients sont très importantes : faible teneur en protéines, pertes souvent importantes en nitrates et en pesticides durant l’interculture, érosion du sol en hiver et au printemps (ibid, p.1). Les analyses de la diversité des exploitations laitières en Wallonie montrent que un de ces systèmes d’exploitation qui ont en moyenne 16% de la superficie agricole utile (SAU) ont un coût moyen de pesticides le plus élevé, soit 62 euros /ha. En réduisant la superficie des cultures de maïs l’emploi des pesticides se décroit, donc le meilleur système a été celui où la surface des prairies permanentes est de 95%. Le système où la superficie de maïs est de 5% le cout en pesticides en moyenne est de 12 euros/ha (Lebacq et al, 2013 :16) Le moindre cout en frais vétérinaires est aussi l’exploitation où la plus grande superficie des prairies sont permanentes (en moyenne : 78 euros/ vache) et les coûts les plus élevées a été issus du système associé à la culture de maïs (108 euros/ vache) (ibid, 2013 : 17) voir tableau 5, annexe. L’impact négatif de la culture du maïs a été l’emploi des herbicides comme l’atrazine (l’atrazine : appartient à un groupe de pesticides de la famille triazine) (Santé Canada, biosurveillance, 2013 :253). « Les produits contenant l’atrazine comme seule substance active ont été retirés du marché en date du 18/02/2002. (Livre vert Begaqua-Phytofar, 2002 :2), malgré cette interdiction on constate que les résidus sont toujours présents dans l’eau. « Les molécules les plus problématiques sont l’atrazine et son principale métabolite (la deséthylatrazine), la benzatone et le 2-§-dichlorobenzamide (BAM), car elles présentent des concentrations les plus élevées dans la moitié des sites de contrôle de la qualité des eaux souterraines » (PWRP 2013 :16). La simazine est un autre herbicide de la famille de triazine (associée à la culture du maïs), son usage non agricole est interdit. La dose maximum est de 1 kg/ha, les applications peuvent uniquement être faites par des professionnels. (Livre-vert Belgaqua-Phytophar 2002, op cit : 2) Les exploitations laitières avec des prairies permanentes restent pour une longue période et les prairies temporaires ont une durée de vie et de production plus brève, les deux servent au pâturage du bétail. Quels sont les avantages des prairies ? Elles constituent des couches protectrices des nappes phréatiques en prenant compte que la Wallonie contient des zones de captages d’eau potable et en plus les pâturages offrent des protéines dans l’alimentation du cheptel à faible coût, c’est à dire : moins d’intrants. Les chiffres du recensement agricole de mai-Région Wallonne depuis 2000 à 2009, montrent une augmentation de 14.22% de la superficie de maïs et une diminution de la superficie des prairies temporaires de 50.7%. Voir tableau 5 annexe. Autre atout de l’élevage laitier associé à des prairies est son rôle direct comme « gestionnaire des surfaces, des milieux et des infrastructures agro-écologiques importantes qui fournissent à la collectivité de nombreux services éco-systémiques et environnementaux » La présences des prairies aide au maintien de la biodiversité (a, idele, 2012 :5). Conclusions : Les exploitations laitières en Wallonie seront plus autonomes (avec moins d’intrants) si on concilie deux paramètres : le choix des races et l’emploi des pairies temporaires et permanentes. Le choix de races pourrait être dirigé vers les races rustiques présentes en Wallonie avec des atouts de « facilité d’élevage », diversité génétique dans le cheptel laitier. La production est la santé des animaux peuvent se joindre. Les exploitations tenant des animaux plus robustes moins réactifs à un changement d’alimentation sont des atouts à être envisagés. « La capacité d’adaptation des vaches Holstein sera mis à rude épreuve » quel avenir pour la Holstein ? » (a, idele, Delaby « Quelles vaches laitières pour quel système 3R ». Peut-on considérer ces animaux seulement comme des « des machine à produire ? » ou pouvons-nous les considérer comme des êtres vivants conciliant la productivité et leur bien-être ? Concernant l’emploi des antibiotiques le ministère de l’agriculture en France le 14 novembre de cette année a lancée le programme « Une seule Santé» pour mettre de manière conjointe les préoccupations tant en médecine humaine et vétérinaire sur la surconsommation des antibiotiques (Colloque le concept : « Une seule santé », novembre 2013). « Les antibiotiques sont largement prescrits chez l’homme et chez l’animal, autant à titre curatif que préventif. Dans tous les cas, leur usage est susceptible d’entraîner l’émergence de résistances bactériennes qui peuvent se disséminer dans l’environnement ou la chaîne alimentaire » (Plan national de réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire, 2102 :1). |