télécharger 203.07 Kb.
|
LABORATOIRE DE TOXICOLOGIE CHU BAB EL OUED LES ANTIDEPRESSEURS Encadré par : Dr ETTAIEB ERRAHMANI Présenté par : BENELFOUL ASMAA Année universitaire : 2012/2013 Plan :
La dépression est un trouble de l’humeur défini par la présence d’une constellation de plusieurs symptômes suffisamment intenses, nombreux et durables pour justifier ce diagnostic, et d’une souffrance cliniquement significative associée à une altération du fonctionnement social ou professionnel marquée. Ces symptômes peuvent être:
Le malade est sans joie et opprimé, parfois il est incapable de percevoir tout sentiment. En général l'humeur est au pire le matin. Chez les enfants et adolescents, cela peut se manifester par une irritabilité accrue.
Chaque personne étant unique, les signes de dépression diffèrent considérablement d'une personne à l'autre, ainsi que l'ordre d'apparition des symptômes. Le premier signe est souvent constitué par la modification du comportement habituel. L'anhédonie et les troubles du sommeil viennent ensuite, suivis des troubles du comportement alimentaire. Parfois, les personnes dépressives se plaignent de problèmes physiques en ignorant les facteurs de la dépression, et consultent pour douleurs chroniques, maux de tête, des douleurs persistantes au dos ou à l'estomac inexpliqués, problèmes digestifs, de bouche sèche ou de constipation…. Être constamment préoccupé, anxieux ou irritable peut aussi représenter d'éventuels signes « masqués » de dépression. En dépit de troubles massifs et de la souffrance qui en résulte, la personne dépressive n'a quelquefois pas le sentiment d'être réellement malade, mais est accablée par les sentiments de culpabilité et se fait des reproches. Cette absence de sentiment réel de la maladie (Anosognosie) rend également le diagnostic difficile à établir.
On appelle dysthymie, un trouble chronique de l’humeur moins intense que la dépression mais suffisant pour causer des perturbations significatives chez le patient. Les symptômes de la dysthymie sont similaires à ceux de la dépression majeure, bien qu'ils tendent à être moins intenses. Les symptômes peuvent s'accroître et mener à une période de dépression majeure. Cette situation est parfois appelée "double dépression" parce que la période de dépression intense se superpose au sentiment général d'humeur sombre. Les personnes atteintes de dysthymie ont un risque supérieur à la moyenne de développer une dépression majeure. Alors que la dépression majeure se déclare souvent par épisodes, la dysthymie est plus constante et durable, commençant parfois dès l'enfance, ayant pour conséquence que la personne affectée par la dysthymie tend à croire que la dépression fait partie de sa personnalité. ![]()
Le trouble dépressif unipolaire est un trouble dépressif majeur de l’humeur ne comportant qu’une symptomatologie dépressive, au contraire du trouble dépressif bipolaire, caractérisé par une alternance d’épisodes dépressifs majeurs et d’épisodes maniaques (trouble bipolaire de type I), hypomaniaques (trouble bipolaire de type II) ou mixtes. Un trouble bipolaire peut démarrer par un épisode dépressif et être initialement diagnostiqué comme trouble unipolaire. Il est estimé que 10% des patients présentant un épisode dépressif majeur souffrent d’un trouble bipolaire. Il existe différents sous-types de dépression, soit psychotique, soit mélancolique en fonction des symptômes prédominants, mais la limite est parfois difficile à établir de façon claire. ![]() |
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | «coup de hache» ou une simple dépression perçue lors de la palpation du tendon sur les six premiers centimètres | |
![]() | «coup de hache» ou une simple dépression perçue lors de la palpation du tendon sur les six premiers centimètres | ![]() | |
![]() | «Je n’ai plus ni appétit, ni de désir, qu’une seule envie : fuir le monde et me coucher. C’est la déprime !» Confie t-elle | ![]() |