TRAITEMENT SEP
Bases du traitement :
Traitement SEP proprement dite :
Traitement des poussées.
Traitement de fond, préventifs (diminuer fréquence et nombre de poussées).
Traitement symptomatique.
Traitement SEP
Traitement des poussées
SOLUMEDROL® (méthylprednisolone) ,corticoïde de synthèse
| Mode d’action
| Anti-inflammatoire.
Anti-œdémateux.
Immunosuppresseur (diminution synthèse des IgG).
| Modalités d’administration
| Cures brèves (3 à 5 jours) à haute dose : 500mg à 1g i.v en bolus /j.
Prescription hospitalière.
| Particularités
| Amélioration significative à court terme.
Grande variabilité des réponses.
Développement de résistance secondaire.
Ne prévient pas les autres poussées.
| Contre-indications
| Absolues
| Tout état infectieux +++.
Antécédents de torsades de pointe.
| Relatives
| Traitement anti arythmique, psychotrope.
Femme enceinte.
| Effets secondaires
| Réveil d’infections : tuberculose, mycoses, affections parasitaires, viroses ( CMV, herpès, zona ).
Facilitation d’infections bactériennes.
Troubles métaboliques : rétention hydrosodée, hypertension artérielle, hypokaliémie, diabétogène ( hyperglycémie ).
Amyotrophie.
Retard de cicatrisation.
Ostéoporose, ostéosténose aseptique de la tête fémorale, fractures spontanées.
Gastrite, ulcère gastro-duodénal.
Troubles psychiatriques : euphorie, insomnie, syndrome dépressif, syndrome confusionnel.
Acné, hypertrichose, vergetures.
Cataracte, glaucome.
|
Traitement préventif
Immuno-modulateurs
Interférons
BETAFERON® , s/c, 1 inj. 3x/semaine, formes secondairement progressives.
AVONEX® , IM, 1 inj. 1x/semaine, dès les premiers symptômes.
REBIF® , s/c, 1 inj. 3x/semaine.
| Mode d’action
| Contrôlent la réponse immunitaire au niveau des lymphocytes B.
| But
| Diminuer la fréquence des poussées.
Diminuer l’évolution et le nombre de plaques de démyélinisation.
| Particularités
| Prescription par neurologues.
Conserver au frais.
Monothérapie (sauf avec corticoïdes).
Durée du traitement : arrêt si effets secondaires ou non réponse.
Pas de donnée d’efficacité si > 2ans.
| Contre-indications
| Troubles dépressifs.
Grossesse, allaitement.
Epilepsie.
Décompensation hépatique.
| Effets secondaires
| Syndrome pseudo-grippal (injection le soir).
Réactions d’hypersensibilité.
Troubles neuropsychiques (!! dépressions suicidaires !!).
Réactions locales au point de ponction.
Palpitations.
Dyskinésies.
| Surveillance
| ECG, NFS, fonction rénale et hépatique.
Hydratation +++.
|
COPAXONE®(glatiramère), s/c, inj. 20mg 1x/j.
| Mode d’action
| Agent immunomodulateur synthétique de nature polypeptidique
| But
| Diminution du nombre de poussées.
Améliorer le handicap.
| Particularités
| Se conserve au frais.
Pour les formes récurrentes (patients ambulatoires).
Pas dans la forme secondairement progressive.
Changer le site d’injection.
| Contre-indications
| Pendant l’allaitement.
Hypersensibilité au produit.
Atteintes cardiaques, rénales et hépatiques surveillance +++.
Relative : grossesse.
| Effets secondaires
| Réactions fréquentes au site d’injection : érythème, induration, prurit, œdème, inflammation, hypersensibilité.
Transitoires : bouffées vasomotrices, compression thoracique, tachycardie, palpitations.
|
Immunosuppresseurs
ENDOXAN® , cyclophosphamide, forme orale , cp à 50 mg.
ENDOXAN® , cyclophosphamide, forme injectable , amp. à 50 et 500 mg.
| Mode d’action
| Cytostatique alkylant du groupe des moutardes à l’azote ayant un effet immunosuppresseur.
| Particularités
| Cytotoxique : se laver les mains avant et après administration.
1 à 2,5 mg/kg/jour.
| Contre-indications
| Grossesse.
Allaitement.
Vaccin.
Fièvre jaune.
| Effets secondaires
| Nausées et vomissements.
Leucopénie.
Alopécie.
Cystite hémorragique.
Stérilité.
| Surveillance et précautions
| Toxicité hépatique : bilan hépatique.
Toxicité vésicale : hydrater.
Emétisant : prendre à jeun.
|
ELSEP® , mitoxantrone,
| Mode d’action
| Activité antiproliférative et immunomodulatrice.
| Particularités
| Cytotoxique : se laver les mains avant et après administration.
12 mg/ml 1 x /mois.
Efficace sur l’apparition des lésions, la fréquence des poussées et le handicap.
| Contre-indications
| Grossesse et allaitement.
Hypersensibilité.
| Effets secondaires
| Risque d’insuffisance cardiaque.
| Surveillance et précautions
| Surveillance cardiaque +++ pendant au moins 5 ans.
|
TYSABRI® , acide monoclonal
| Mode d’action
| Anticorps dirigé contre une intégrine exprimée à la surface des lymphocytes T activés => fixation => empêche le lymphocyte T activé de pénétrer le SNC.
| Administration
| Monothérapie.
PM uniquement par neurologues hospitaliers.
Administration à l’hôpital exclusivement.
1 inj./mois, i.v lente, 2ml/min sur une heure puis surveillance une heure après (NB : Présentation : solution à diluer, 300mg/15ml).
Attention surtout lors de la seconde injection.
| Particularités
| Traitement des formes rémittentes très actives.
Délai d’action court (6 semaines).
Conservation au frais.
Durée de traitement : 2 ans maximum.
| Contre-indications
| | Effets secondaires
| Réaction d’hypersensibilité (motive l’arrêt du traitement).
Vertiges.
Vomissements.
Arthralgies.
Céphalées.
Leucoencéphalite multifocale progressive (2 cas de décès aux USA).
Attention aux infections opportunistes.
| Surveillance et précautions
| Surveillance du dosage car développement d’anticorps.
Patient porteur d’une carte.
Pharmacovigilance +++.
| II . Traitement symptomatique
Raideur
| Améliorée par : LIORESAL® (baclofène), DANTRIUM® (dantrolène).
Ces traitements peuvent cependant aggraver le déficit moteur.
Rechercher les facteurs aggravant la spasticité (infection urinaire, escarre sacrée).
| Troubles sphinctériens
| Anticholinergiques : DITROPAN®, PROBANTHINE®.
Alpha-bloquants : XATRAL®.
Sondages parfois 2 à 3 fois par jour.
Contrôle : interrogatoire, ECBU, bilan fonction rénale, bilan urodynamique.
| Névralgies
| A type de décharges électriques (souvent faciales).
Ce sont des douleurs neurologiques.
Traitées par : TEGRETOL® (bamazépine), RIVOTRIL® (clonazépam).
|
|