Pharmacologie Antibiotiques





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titrePharmacologie Antibiotiques
date de publication20.09.2017
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Pharmacologie - Antibiotiques
Application de la prescription médicale : Article 29 du décret 93-221 du 16/2/1993.
I) Pharmacologie

  1. Classification

 Classes thérapeutiques (comme ds le Vidal) : antalgiques, cancérologie, uro-néphro, pneumo…

 Classes Pharmacologiques : anti-infectieux, ATB, antiparasitaires, antifongiques, antiviraux, …


  1. Dénomination

Le nom chimique (N acétyl para-amino-phénol), la DCI (paracétamol) et le nom commercial (Doliprane®).


  1. Classement

  1. Les médicaments non listés

Vente libre, sans ordonnance.

  1. Les médicaments listés

Liste I (étiquette blanche, large filet rouge) et II (étiquette blanche, large filet vert). Ce sont les médicaments dits « substances vénéneuses » avec risques divers. Ceux de la liste I ont en principe un risque + élevé.

Liste I  renouvellement n’est possible que sur la mention du médecin

Liste II  renouvellement possible sauf si l’ordonnance porte une mention contraire

Liste des stupéfiants  ordonnance sécurisée de 7 à 28 jours

  1. Médicaments à prescription restreinte

Comporte 4 régimes :

  • les médics réservés à l’usage hospitalier (PH - Pharmacien Hospt)

  • les médics à prescription initiale hospitalière (PH – puis médecin traitant)

  • les médics nécessitant une SV particulière  la prescription est subordonnée à une SV bio en raison d’une toxicité particulière (ex : le Roaccutane ®)

  • les médics nécessitant une compétence particulière : l’ordonnance est une ordonnance de médicament d’exception (ex : immunosuppresseurs)

  1. Le droit de substitution

Le pharmacien peut donner un médic au mm dosage sous un autre nom qui reviendra moins chère à la SS  médics génériques. Ms le médecin peut spécifier la mention « non substituable » sur l’ordonnance. (ex : les ATB aromatisés pr les enfants).

  1. Médicaments soumis à l’AMM

Article L.601 du Code de Santé Publique spécifie que « toute spécialité pharmaceutique ou tout autre médicament fabriqué industriellement doit faire l’objet avant sa commercialisation ou sa distribution d’une Autorisation de Mise sur le Marché ». Délivrée par l’AFSSAPS, renouvelable ts les 5 ans.

  1. Médicaments disponibles avec une ATU (autorisation temporaire d’utilisation)

Concerne les médics en France qui n’ont pas d’AMM, lorsqu’il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques sur le marché ou qui sont en attente d’AMM.
3) L’ordonnance et les règles de prescription des médicaments

Destinataires : malade, pharmacien, organismes de couverture sociale.

Peuvent prescrire : médecins, chirurgiens dentistes et sages femmes.

Ordonnance lisible, datée et signée comportant : identification du prescripteur, du malade, médicaments avec dénomination, forme, posologie et mode d’emploi, mention « à renouveler » ou « à ne pas renouveler », signature et date.

4 types d’ordonnances : simples, sécurisées, bi zone (ALD) et pour les médicaments d’exception.

Les ordonnances sécurisées sont obligatoires pr la prescription de la commande à usage professionnel des médicaments de la liste des stupéfiants.


  1. Les différentes voies d’administration

  1. Voie parentérale

  • voie intradermique : IDM ; mésothérapie : adm d’1 médic en injections intradermiques multiples

  • voie S/C : volume injecté limité, vitesse de résorption variable (facteurs locaux : sclérose, …)

  • voie IM : vitesse de résorption rapide, produits huileux (retard, LP) et aqueux. CI : ttt anticoag

  • voie IV : IVD ou IV en MP. Biodisponibilité est de 100%. L’injection ne doit pas être trop rapide (risque de réactions graves) ni trop lente (on n’atteint pas alors la concentration thérapeutique efficace). Possibilité de poser des CCP pour les chimiottt.

  • voie intra artérielle : peu utilisé  Vasodilatateur ds l’artérite, thrombolytique, ttt local cancer

  • voies d’injections locales particulières : injection d’iode (radiologique) ou à visée antalgique, thérapeutique ou ATB. Ex : intrarachidienne, intra-articulaire, intrapleurale, intra péritonéale…




  1. Voie orale ou per os

Peut être utilisée pour un ttt local (pansement gastro duodénaux pr obtenir un effet limité au tube digestif) ou général (voie habituelle, l’absorption digestive est suivie de leur diffusion ds l’organisme). Inefficacité de la voie orale si : refus du ttt, si le patient vomit, si le médic destiné à un ttt général est dégradé ds le tube digestif (pH, flore microbienne, enzymes) ou s’il n’est pas absorbé.

L’absorption digestive peut se faire à tous les niveaux du tube digestif :

  • bouche : voie perlinguale  absorption rapide et évite le passage hépatique (ex : trinitrine)

  • estomac : pH acide, débit de drainage faible

  • intestin : la majorité des médics sont absorbés à ce niveau, irrigation importante

  • rectum : biodisponibilté variable, suppositoires déconseillé si effet général recherché


Médic  tube digestif  foie  cœur poumons  distribution à l’ensemble de l’organisme.

La particularité de l’absorption digestive est le métabolisme de premier passage qui est hépatique. En effet, ce métabolisme de premier passage explique la moindre efficacité de certains médicaments, surtout à dose faible, car ils sont métabolisés en grande partie avant d’arriver ds le sang.


  1. Voie transmuqueuse

  • Voie nasale : ttt local ms effets généraux possibles (antiallergiques) et général (hormones comme la desmopressine). Permet d’éviter le métabolisme de premier passage intestinal et hépatique

  • Voie pulmonaire : médic  poumon  OG  VG  circulation générale. Ttt local (bronchique, aérosols) et ttt général (gazs médicaux et anesthésiques généraux par inhalation). L’intérêt de cette voie est d’éviter le 1er passage intestinal et hépatique (d’où intérêt pr les drogues cocaïne, cannabis, tabac).

  • Voie cutanée ou transdermique : la liposolubilité d’un médic dépend de plusieurs paramètres tels que la région, T° et circulation cutanée, état de la peau, âge ( avec l’âge, + importante chez le NNé). Evite le métabolisme de 1er passage intestinal et hépatique.

  • Voie oculaire, auriculaire et vaginale : ttt à visée local ms effets ds l’organisme possible (ainsi les effets secondaires Bbloquants de certains collyres).

  • Voie rectale : biodisponibilté variable, suppositoires déconseillé si effet général recherché




  1. Quelques définitions de pharmacocinétique

  • Compartiment : désigne un volume réel ou fictif par lequel le médic se distribuerait (le sang 1er compartiment, l’organisme sans le sang 2e compartiment, …). Cela permet ainsi de modéliser le devenir d’un médic.




  • Demie vie d’élimination : temps nécessaire pour observer une  de 50% du taux plasmatique. Cela permet de prévoir la fréquence d’administration du médicament pr obtenir la concentration plasmatique souhaitée. A 98%, est indépendante de la dose administrée.



  • ASC – AUC (Aire sous la courbe – Area under Curve) : intégrale de la concentration plasmatique sur un intervalle de tps défini  permet la mesure de la biodisponibilité d’un médic.




  • Biodisponibilité : fraction de la dose de médic administré qui atteint la circulation générale et la vitesse à laquelle elle l’atteint




  • Volume apparent de distribution : volume fictif ds lequel se serait distribué le médicament en supposant que sa concentration soit homogène.




  • Clairance du médicament : fraction d’un volume théorique totalement épuré (cad ne contenant plus le médic) par unité de temps.




  • Fraction libre d’un médicament : la forme du médicament active ds l’organisme


6) Pharmacocinétique et métabolisme des médicaments

On peut distinguer 4 étapes : absorption, diffusion, métabolisme, élimination

  1. Absorption

La voie IV est la voie de référence. L’absorption se fait de 2 manières, soit par diffusion passive (du milieu le + concentré vers le -) soit par transport actif. Cette absorption est influencée par :

  • les caractéristiques du médicament (physico-chimiques, hydro/lipo solubilité, taille et morphologie de la molécule, forme galénique détermine la vitesse de dissolution du médicament)

  • les caractéristique de l’individu (pH digestif, vitesse de vidange gastrique et motilité intestinale, alimentation, prise associée de médics, l’âge et les patho associées).

Biodisponibilité est nulle si absence de résorption, est de 100% si la résorption est complète (voie IV).


  1. Distribution

Le médic se trouve alors ds l’organisme sous 2 formes :

  • lié, non diffusible, sans action immédiate ms réversible correspond à une forme de stockage

  • libre, dc immédiatement disponible et qui diffuse ds les tissus

Ds le sang, les médicaments peuvent se fixer aux protéines plasmatiques. Le médic diffuse ds l’ensemble de l’organisme à partir du plasma ; sa distribution dépend du médicament (sa concentration plasmatique ss forme libre, ses carac. physico-chimiques notamment liposolubilité) et des tissus / organes (membranes spécifiques à franchir, irrigation…).

Facteurs modifiant la distribution :

  • volumes liquidiens de l’organisme : âge, déshydratation, rapport masse maigre / masse grasse

  • hémodynamique : état de choc, insuf cardiaque chronique

  • modif des protéines plasmatiques



  1. Métabolisme

Le foie métabolise les médics grâce à son arsenal enzymatique.

D’un médic actif, il peut faire un métabolite inactif, un métabolite actif, un métabolite toxique (paracétamol à fortes doses).

D’un médic inactif il peut faire un métabolite actif par activation du médicament.


  1. Elimination

Les médics et les métabolites s’éliminent essentiellement ds l’urine et la bile. L’élimination pulmonaire concerne les produits volatils.

II) Les antibiotiques


Ce sont des substances chimiques produites par des micro-organismes ou par synthèse, dépourvus de toxicité pr les autres C. Ils peuvent détruire les MO (pouvoir bactéricide ou fongicide) ou empêcher leur développement (pouvoir bactériostatique ou fongistatique). Le choix de l’ATB dépend du germe responsable et peut être orienté par l’ATBgramme.

  1. Rappels sur les principales bactéries

2 types de germes : saprophyte qui vivent en harmonie avec l’organisme et les germes pathogènes.

Classification selon leur morphologie, la coloration du gram (violet = gram +) et leur condition de culture (aérobie et anaérobie). Les principales bactéries sont les cocci Gram + (Streptocoques) et Gram – (Méningocoque), les coccobacilles Gram – (Brucella), les bacilles Gram - + (Bacillus) et Gram -.


  1. Mode d’action des ATB

Les ATB agissent sur plusieurs structures des bact par :

  • inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne (ex : beta lactamines)

  • inhibition du fonctionnement des membranes (ex les polymixines)

  • inhibition de la synthèse protéique (ex les aminosides)

  • inhibition de la synthèse’ des acides nucléiques (ex les quinolones)




  1. Propriétés des ATB

  1. Antibactérienne

Tue les bactéries de façon ciblée. Inactif sur les virus ms peuvent être prescrits si l’organisme est affaibli, afin qu’il ne soit pas vulnérable aux bact. l’ATB est défini par son spectre d’act. qui correspond à l’ens. des bact pathogènes habituellement sensibles à cet ATB.

b) Pharmacocinétique

Résorption :

  • Voie digestive : l’absence de destruction par les sucs digestifs autorise la voie orale. Certaines classes d’ATB ont une bonne résorption digestive (macrolides, sulfamides, …) d’autres ont une résorption nulle (aminosides, polypeptides) et la voie IV est nécessaire pr obtenir alors un effet systémique.

  • Voie parentérale : voie IM plus rapide et plus fiable, posologie + élevée dc une meilleure concentration sérique, la voie IV a une action immédiate et complète. En cas de d’infection grave, fortes doses possibles.

  • Voie locale : l’ATB est en contact direct av le foyer infectieux

Diffusion : seule la forme libre de la molécule est active (exemple pr 2 céphalosporines de 3e Génération : le Fortum® à une fixation de 10%, la Rocéphine® de 70%). Le pic sérique est fonction de la voie d’admin (IV 15’ – IM 30’ – per os 1 à 2h). La barrière fœto-placentaire est traversée par les ATB.

Métabolisme : hépatique

Excrétion : rénale et biliaire


  1. La relation concentration – effet recherché

On peut déterminer pr un germe des CMI (concentration minimales inhibitrices qui entraînent une bactériostase – empêchement de la multiplication – dans un délai défini) et des CMB (concentrations maximales bactéricides qui entraînent une lyse définie ds un délai défini).

Patient immunocompétent avec infection peu sévère  effet bactériostatique

Patient immunodéprimé  effet bactéricide


  1. Effet secondaires

 Liés à l’ATB lui même

  • allergie (choc anaphy, urticaire, réaction fébrile)

  • accidents digestifs : ulcérations œsophagiennes, candidose, diarrhées, nausées

  • manifestations toxiques : néphrotoxicité, toxicité cochléo-vestibulaire, hématoxicité (anémie, leucopénie, thrombopénie, aplasie médullaire rare), hépatotoxicité, toxicité neurologique (encéphalopathies, convulsions, neuropathies périph), photosensibilisation, articulaires et accident par modification bactérienne

 Liés au terrain :

  • femme enceinte

  • NNé

  • insuf rénal

  • insuf hépatique

  • sensibilité individuelle




  1. Choix du traitement ATB

Monottt  patient immunocompétent lors d’infection peu sévères

Association d’ATB  patient immuno-déprimé pour fav la synergie et permettre l’élargissement du spectre.


  1. L’efficacité du ttt

S’évalue par la clinique et par des prélèvements. Critère de guérison  absence de rechute. Dosage sérique de l’ATB est un critère de l’efficacité du ttt.


  1. Les résistances aux ATB

Résistance naturelle : si toutes les souches d’une mm espèce sont résistantes à un ATB.

Résistance acquise : advient lorsque quelques souches d’une mm espèce normalement sensibles deviennent résistantes. Résistance acquise alors par mutagenèse (résistance chromosomiques).

Autres types de résistances : les bact peuvent transférer de l’info génétique. Les bact se rencontrent à l’hôpital  c’est dc 1 information génétique exogène qui est récup par la bact.
Résistances acquises courantes :

  • le pneumocoque : 50% de souches résistances en ville, en 2000 !

  • les staphylocoques méti-résistants : IN sévère, responsables d’une lourde mortalité

  • la production de bêta lactamase concerne plusieurs souches (gonocoques, entérocoques, anaérobies…)




  1. Les familles d’ATB

Interfèrent avec

Classe Chimique

Exemple

Synthèse de la paroi bactérienne

Bêta lactamines (pénicilline, céphalosporines)

Clamoxyl®

Rocéphine®

Synthèse de protéines bactériennes

Macrolides, lincosanides, synergistine, aminosides, cyclines et phénicolés

Pyostacine®

Synthèse de l’ADN


Quinolones, fluoroquinolones, sulfamides, imidazolés

Oflocet®

Divers


Glycopeptides, acide fusidique, fosfomycine, polypeptides

Vancomycine®




  1. Autres

Tienam®  choc septique +++

ES aminosides  toxicité auditive, rénale, neuro et allergique

ES cyclines  pas d’exposition au soleil

Vancomycine  sinon risque d’arrêt cardiaque

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