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Les accidents barotraumatiques(Loi de Mariotte : P1*V1 = P2*V2) ![]() Introduction * Sommaire
1) La suppression pulmonaire : Introduction * Sommaire * Acc.Baro a/ Généralités : C'est l'accident de plongée le plus grave :
Il ne concerne que les plongeurs avec appareil. b/ Étiologie : L'augmentation de la pression intrapulmonaire par expansion des gaz pulmonaires lors d'une remontée à poumons bloqués (panique, spasme glotique réflexe, asthme, laryngocèle), provoque une suppression pulmonaire complète. Une suppression pulmonaire localisée, tout aussi grave, peut être provoquée par la rupture d'une bulle emphysème avec petite bronche à clapet, une séquelle d'abcès B.P, ou une obstruction par bronchite. c/ Physiopathologie : La distension et la rupture des membranes alvéolo-capillaire peut provoquer : l'irruption de gaz dans la circulation pulmonaire suivie d'une embolie gazeuse cérébrale, un pneumothorax, un emphysème médiastinal et/ou sous-cutané. d/ Signes :
Pâleur, froideur des extrémités, prostration, cyanose, angoisse puis perte de connaissance. Aggravation vers le collapsus et le choc, ou reprise de conscience.
Douleur thoracique rétrosternale ou costale, dyspnée, toux, crachats spumeux hémopoïques, emphysème sous-cutané «en pèlerine». A l'ausculation : râles humides, ou crépitements, ou silence localisé (pneumothorax). A la radio, souvent négative, ou au scanner : infarctus ou pneumonie atypique, pneumo-thorax ou -médiastin.
Troubles sensitifs, visuels, auditifs; vertiges, vomissements, crises épileptoïdes (état de mal grand mal); troubles moteurs le plus souvent : hémiplégie (droite), tétraplégie (aréactive), par aéro-embolie cérébrale et bulbo-protubérentielle faisant la gravité de l'accident. «Les signes pulmonaires font le diagnostic, les signes neurologiques, le pronostic...» e/ Diagnostic : Toute perte de connaissance en cours de remontée ou peu après la sortie, doit être considérée comme une suppression pulmonaire et traitée comme tel. Le diagnostic différentiel ne se discute qu'au caisson. C'est celui des pertes de connaissances en plongée : accident de décompression grave, noyade, intoxication au CO2 ou au CO, hyperoxie, anoxie. L'accident neurologique de la suppression est presque exclusivement cérébral, celui de la décompression est surtout médullaire. f/ CAT et traitement :
g/ Prévention :
2) Barotraumatismes de l'oreille moyenne: Introduction * Sommaire * Acc.Baro Représentent les 3/4 des accidents de plongée; touchent toutes les catégories de plongeurs. a/ Étiologie : Descente trop rapide et/ou obstruction de la trompe d'Eustache par une pathologie infectieuse, allergique ou anatomique des VAS. b/ Physiopathologie : La compression de la plongée entraîne une dépression de l'oreille moyenne, possible à équilibrer en forçant l'ouverture tubaire, par contraction des muscles tubaires ou par la manoeuvre de Valsalva, qui ne doit pas dépasser 80 à 100 millibars. Au-delà , se produit un blocage tubaire, ce qui provoque :
Remarque : équilibrage physiologique spontané à la remontée (P > 20 mb) c/ Signes : Douleur violente, sensation de plénitude de l'oreille, bourdonnements, surdité, vertiges, otorragies. Stades lésionnels de HAINES et HARRIS :
d/ Prévention et CAT : Défense de plonger en cas d'inflammation des VAS, équilibrer dés le début de la plongée et remonter si les oreilles ne passent pas. e/ Traitement :
3)Barotaumatismes de l'oreille interne : Introduction * Sommaire * Acc.Baro a/ Formes :
b/ Signes :
c/ Diagnostic : Le diagnostic différentiel recherche des signes d'accident de décompression. L'examen ORL comprend : audiométrie, impédencemétrie, ENG, PEV. d/ C.A.T. : Dans tous les cas une hospitalisation en urgence s'impose :
4) Barotraumatisme des sinus : Introduction * Sommaire * Acc.Baro a/ Étiologie et physiopathologie : Obstruction des méats par une pathologie inflammatoire ou anatomique des VAS. Plus fréquemment à la descente, le sinus se met en dépression relative :
b/ Signes : Douleur violente et brutale en «coup de pioche», frontale ou sous-orbitale, épistaxis, céphalées, vertiges et nausées. c/ Prévention et CAT : Défense de plonger si inflammation des VAS. Remonter si accident. d) Traitement :
5) La colique du scaphandrier : Introduction * Sommaire * Acc.Baro Fréquente et bénigne Dilatation des gaz intestinaux (stress, alimentation ou boissons provoquant des flatulences, etc...), entraînant une distension d'une partie du tube digestif, responsable de douleurs de siège et d'intensité variable. L'émission de gaz entraîne la sédation des douleurs. 6) Les lésions pariétales gastriques : Introduction * Sommaire * Acc.Baro Rares mais graves a/ Physiopathologie :
b/ Signes : Début brutal par état état de choc modéré, douleurs abdominales diffuse, météorisme très important, un vomissement ± hématémèse peu abondante. La radiographie confirme le peumopéritoine et la disparition de la poche à air gastrique. e/ Traitement : Laparotomie en urgence et suture de la lésion, sont réalisées en fonction de la présence ou non d'une suppression pulmonaire, ou d'un accident de décompression, qui nécessitent une recompression préalable. 7) Barotraumatisme dentaire : Introduction * Sommaire * Acc.Baro a/ Étiologie :
b/ Signes : Rage de dent, bris de la dent par explosion. c/ Prévention et CAT : Consulter le dentiste pour radiographies. Remonter. 8) Barotraumatisme par plaquage de masque: Introduction * Sommaire * Acc.Baro a/ Signes : Douleur occulaire, oedème palpébral, saignement de nez, hémorragie sous-conjonctivale. b/ Prévention : Souffler par le nez lors de la descente. Les accidents biochimiques (Loi de Dalton : Pp gaz = PA x % gaz) ![]() Introduction * Sommaire
1) Intoxication par le dioxyde de carbone Introduction * Sommaire * Acc.Bio a/ Physiologie: Il y a hypercapnie si la PpCO2 > à 40 mmHg, qui entraîne une acidose par formation d'acide carbonique qui est en grande partie la cause des effets toxiques. Hypercapnie et acidose, par leur action vasodilatatrice :
b/ Étiologie :
c/ Signes : En fonction de la pression partielle du CO2 :
En plongée, les symptômes peuvent être masqués par l'exercice et l'hyperoxie, avec risque de syncope sans prodrome. De retour à l'air libre, il existe presque toujours un phénomène rebond avec des céphalées et parfois des nausées ou vomissements et plus rarement syncope. d/ CAT :
e/ Prévention :
![]() 2) Narcose aux gaz inertes : Introduction * Sommaire * Acc.Bio |
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