La vue : IL n’y a rien à voir, donc pas de création d’image. Le toucher





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date de publication05.10.2017
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Psychologie anténatale et néonatale : Mme Huillery

Le bébé in utero

De nombreuses découverte ont été faite sur les capacités du bébé in utero : audition, capacité psychique, capacité à percevoir

Beaucoup de choses ont été imaginée (avec excès parois surtout aux usa)

Lien entre lui et là mère, et son entourage, création de lien familier.

La vie psychique va s’enraciner dans la vie sensorielle.

On peut affirmer que ses sensations lui donne une représentation de son monde extérieur.

L’audition :


Il connaît la voix de sa mère, cela créer un lien une sécurité, il prend connaissance de ce que va être son monde après la naissance : rassurance, familiarité.

Il reconnaîtra sa mère sa façon de parler, d’exprimer vocalement des états émotionnels (rire, pleur…)

Depuis 20 ans, il est conseillé de parler à bébé, mais ça ne doit pas être une obligation (certaines personnes ne trouvent pas sa évident du tout de parler à leur bébé)

Un bébé a qui sa maman ne parle pas, n’en partira du moment qu’il est dans sa tête.

Il perçoit aussi d’autres personnes, d’autres chose : voix du père, de ses frères et sœurs, de l’ambiance sonore de la maison.

Cela créera une sécurité quand il rentrera à la maison après la naissance.

La vue :


Il n’y a rien à voir, donc pas de création d’image.

Le toucher :


Il a très vite une capacité à ressentir avec sa peau. Il sera sensible au rythme entraîné par la mère, el tempo

Après la naissance le bébé retrouvera se rythme en étant dans les bras de sa mère. Création d’idée psychique.

Lorsqu’il y a un investissement de la famille par différentes méthodes de ce bébé, cela est très porteur. Ex : haptonomie, préparation à l’accouchement… cela permet d’interpréter des actes du bébé et de lui donner sens avec la naissance, pour continuer ensuite.
Le déni de grossesse

Le déni de grossesse est différent de la dénégation de grossesse.

La dénégation (moins grave) :

Position que prennent certaines femmes qui savent qu’elles sont enceintes, mais le cachent, n’en prennent pas compte.

Souvent mis en route, par une détresse psychologique avec impossibilité de l’assumer

Elles sont souvent plein de raison : sociale, matériel, psychoaffectif.

Le déni :

Elles ne savent pas, ne reconnaissent pas la grossesse ( ≠ versant psychotique)

Tous les signes de grossesse sont perçus, mais elles vont l’interpréter différemment. Parfois elles vont voir le médecin (gastro) et celui-ci au vu de l’entretien de la patiente ne pense pas à ce diagnostique. Souvent ces grossesses sont découvertes lors d’examens 2aire.

L’idée de grossesse n’émerge pas pour ces femmes. Parfois m^me elle découvrent qu’elles sont enceintes en accouchant.

D’autres le découvrent puis repartent dans le déni

Par contre, souvent elles intègrent le bébé très rapidement.

Le déni est contagieux, le mari aussi n’y voit rien, ni l‘entourage. Le déni joue sur le développement de la grossesse, moins de prise de poids.

Certaines gèrent le bébé, d’autres veulent tout arrêter et tuent leur bébé.

L’accouchement

C’est un évènement intense, extrêmement fort, ritualisé pris en charge.

Avec la mort c’est un évènement pris en compte dans toutes les civilisations, codé, ritualisé.

Partout les femmes n’accouchent pas seules, elles sont prises en charges par d’autres femmes. Les hommes étaient mis de côté. Il y avait les mères, les voisines, et une sage-femme.

Les rites et les codes ont toujours mis en évidence, la place de la femme et du bébé.

Le père lui commence à avoir sa place.

L’accouchement est sorti du cadre de la famille pour rentrer à l’hôpital avec le cote médical. De même cela a changé la position de l’homme médecin qui faisait accoucher

Avant les femmes accouchait toujours debout. Depuis 100 ans par confort pour le médecin, on accouche allongé. Aujourd’hui cela commence à évoluer.

L’accouchement a beaucoup évolué avec le médical, diminution de la mortalité infantile, mais diminution de la notion d’évènement familial.

C’est devenu un acte technique.

Depuis 1950, accouchement avec prise en charge pour diminuer la douleur afin que celui-ci se passe tranquillement donc avec moins de traumatisme.

Le bébé lui par contre n’était pas considéré

Le père commence alors à venir dans la salle d’accouchement avec le but d’être un mari pouvant aider sa femme à diminuer sa douleur

En 1975 : livre pour une naissance sans douleur (Le Boyer)

C’est l’histoire du vécu d’un bébé pendant l’accouchement. Le bébé est alors rendu vivant mais que ressent-il ? Proposition d’amélioration pour un accouchement où l’enfant serait protégé. On veut refaire de ce moment un évènement familial.

Après 1980, redéploiement d’accouchement à la maison avec la famille. A une époque les frères et sœurs aussi pouvaient assister à un accouchement. Mais il existait une certaine violence à ses situations: voir sa mère accoucher.

Maintenant, les hommes peuvent faire le choix de rester ou non pendant l’accouchement.
La douleur :

« Tu enfanteras dans la douleur » l’accouchement rime forcément avec douleur.

Après quand on a eu des thérapeutiques disponibles il y a eu des résistances sociales, médicales, et des couples. Les femmes qui mettent au monde un enfant sans souffrir étaient mal jugées.

Il y a eu même des violences énormes : refus de faire des antalgiques pour les IVG.

Mais sur le plan psychique, les femmes avaient des scrupules à accoucher sans avoir mal.

De plus les péridurales à l’époque provoquait des sensations étranges : elles ne sentaient plus leur jambes.

Aujourd’hui, les péridurales sont mieux dosées et les femmes ne sont pas douloureuses et sentent passer l’expulsion du bébé.

On sait que psychiquement, les femmes qui n’ont pas senti l’expulsion ont plus de difficulté à établir des liens avec l’enfant.

Quand on choisi d’avoir mal, alors on a pas de traumatisme. Par contre une femme qui choisit de ne pas avoir et qui va avoir mal durant son accouchement, restera traumatisée par cette douleur, celle-ci sera majorée.

Cela les freinera pour un prochain bébé.

Il est naturel d’avoir peur d’avoir mal, et peu en général disent ne pas en avoir peur.

Ce qui peut traumatiser, une hémorragie par exemple, il faut en parler avec la patiente pour éviter que cela parasite sa relation avec son enfant.
La césarienne

Source d’angoisse.

Différence entre césarienne programmée et en urgence.

En amont, le traumatisme sera lié au niveau préexistant de toutes les intrusions dans son corps (piqûres, bilan sanguin,…) Une césarienne est traumatisante. Pour d’autres la césarienne ne fait absolument pas peur.

Il est important qu’une femme reparle de sa césarienne. Une césarienne en urgence est un acte extrêmement traumatisant qui génère des angoisses de mort.

La césarienne sous anesthésie générale.

L’avant et après provoque un grand vide, qui est troublant, étrange. Il faut aider les mamans à recréer le moment de la naissance de leur bébé, il faut leur dire ce qui s’est passé, le temps qu’il s’est passé.

Surtout quand l’enfant est envoyé ailleurs. Le père doit aider sa femme à reconstituer l’évènement. Ca donne le sentiment d’avoir raté quelque chose.

Il faut réussir à déculpabiliser la mère pour qu’il n’y ait pas de parasitage pour le lien mère enfant.

C’est une blessure narcissique, qui rattache la césarienne ratée à tous les autres actes ratés.

La rupture

L’accouchement est d’abord une rupture.

C’est une bascule rapide de quelque chose qui a mis du temps à venir. C’est un événement intense en peu de temps. Il faut recréer plein de chose : famille, statut de mère,…

Effet de désorientation, effet de perte (ne plus être enceinte), de déstabilisation.

Provoque de la fatigue physique, psychique. Effet d’affect dépressif (dans les premiers mois) : fatigue, absence de bonheur, tristesse, impression que ça va durer, que personne n’y peut rien, ne comprend rien.

Mais il y a un décalage car la société ne comprend as qu’une nouvelle maman soit triste.

La rencontre avec le bébé restaure ce moment vécu difficilement.

La maman contemple son bébé pour se l’approprier, pour se rendre compte que c’est bien le sien.

Mais la rencontre peut-être difficile : pleurs, difficulté à manger…

Le père aussi à un rôle pour restaurer ce moment psychologique. Même pour les femmes ayant choisi d’accoucher seule sans le père du bébé, il est difficile à ce moment là de faire face. Le père est là pour affirmer à la mère que c’est son bébé.

La reconnaissance par l’entourage et la famille de la maternité de cette femme aussi est très importante. « Il a les yeux de sa maman… »

Le soutien des professionnelles de la maternité va aider la femme à se remettre de cet événement pour qu’elles puissent se débrouiller seules au retour à domicile
Les complications de l’accouchement

La dépression du post-partum


Vécu permanent qui dure de tristesse, d’épuisement, de sentiment qu’on ne peut rien pour elle. Regret de la situation d’avant.

Plus à distance de l’accouchement, après 2 semaines durant environ 2-3 mois.

Sensation de ne pas être heureuse, ne pas ressentir ce qu’elle pensait de la parentalité, difficulté à s’occuper du bébé.

Cette dépression peut devenir une vraie dépression avec traitement nécessaire en hospitalier et thérapeutique.

Généralement on ne donne pas de médicaments, car cela peut bloquer le lien mère enfant (maman plus stone)

Par contre on surveille de près les troubles de sommeil, d’insomnie.

La psychose puerpérale :


Ca peut exister chez une femme sans antécédent. Il n’y a pas d’explications spécifique : apparition et disparition subite, sans récidive généralement.

La psychose : maladie psychologique grave qui fait que le patient n’est plus dans le monde, tout est imaginaire, pas de différence entre fantasme et réalité.

Parfois délires : projection sur le bébé trop interprétative, idées bizarres. Il faut protéger l’enfant de sa mère, souvent séparation, maman hospitalisée en psychiatrie.

Problème alors du lien mère –enfant.

Chez une maman déjà psy, c’est très grave

Chez une maman sans antécédent, moins grave.

C’est très rare

Décompensation psychotique


Maman psychotique surtout celle sous traitement, elles sont suivies par des médecins. Comme le traitement est modifié pour la grossesse, il y a un risque de décompensation mais durant la grossesse c’est plutôt bien géré. Mais à la maternité il faut faire très attention, risque de décompensation +++.

Acting out : il faut que ses femmes acceptent ce geste, qu’elles intègrent cet évènement comme ayant eu lieu, pour pouvoir le laisser dans le passé.

Névrose obsessionnelle 


Besoin d’emprise, de contrôler peur de l’imprévu, de l’inconnu, or la maternité est faite d’imprévu. Du coup risque de décompensation, d’augmentation de son angoisse de l’obsession : propreté, nettoyage, de tout ce qui touchera au bébé.


27/09/2017 Ecole de puéricultrice


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