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SOCIALDOCS REMERCIE VIVEMENT JEAN-YVES BLOISE POUR CE DOC ... Schéma de l’organisation du dispositif Psychiatrie et Santé mentale En Sarthe (et quelques notions sur les troubles psychiques) ![]() Divisé en 6 Secteurs adultes + 3 secteurs enfants + 1 géronto-psy Centre Hospitalier Spécialisé ![]() Le département est découpé en 6 portions équivalentes à partir de son centre. Une personne est hospitalisée à priori en fonction de son adresse Les admissions des personnes SDF se font à tour de rôle par s ![]() ecteurs. Après son hospitalisation la personne peut être suivie : Dans un CMP (souvent situé en centre ville) Un secteur a implanté son CMP au sein d’un quartier (Ronceray-Glonnières) Secteur 4. Le CMP centralise toutes les demandes d’hospitalisation et de consultations pour le secteur géographique concerné. Les CMP abritent généralement une unité d’hospitalisation de jour La personne suit ses soins à la journée 9h 17h. Et parfois une unité dite : Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) Les soins sont effectués sous forme de séances courtes, parfois moins d’une heure, mais Aussi à la demi-journée. Les objectifs du CATTP sont de permettre à la personne de maintenir une certaine autonomie sociale par différentes actions et activités (sociothérapie). Après son hospitalisation la personne peut éventuellement bénéficier d’une prise en charge en appartement associatif, appartement qui regroupe trois ou quatre personnes suivies par le secteur dont elles dépendent. Il leur est souvent proposé de fréquenter un hôpital de jour Ou de venir pratiquer une activité au CATTP. ![]() ![]() Depuis août 2006 se sont créés des groupes d’entraide mutuelle (300 en France). Les G.E.M regroupent, dans une structure associative gérée par les usagers de la psychiatrie et leurs familles, différentes activités de soutien et de convivialité. (principales associations UNAFAM, CROIX MARINES et FNAPSY). Malgré de nombreuses interpellations de la part des professionnels et des organisations de familles et de patients, le développement des alternatives à l’hospitalisation est à un très faible niveau dans notre pays. La réhabilitation sociale, le réentraînement à la socialisation et au travail ne bénéficie pas des structures nécessaires. Les maladies mentales sont d’un abord très complexe, leurs causes mal connues, leur approche et leur traitement sont en permanente évolution, le caractère individuel, des conséquences des troubles, sur chaque individu ne permet pas une mise en œuvre pertinente des actions de suivis au profit des personnes malades chroniques, qui depuis février 2005, sont considérées comme handicapées psychiques. La psychiatrie est confrontée à de nombreux modèles sémiologiques qui tentent d’apporter des éléments de compréhension aux différents troubles que présentent les malades. On peut observer l’éventail de ces troubles répartis suivant dix grands domaines : 1) Troubles de l’expression et de la présentation.
Le langage peut être perturbé au niveau neurologique, aphasie du dément, par exemple, dans la manière d’exprimer le discours, logorrhée (langage parlé) graphorrhée (langage écrit), verbigération (dévidage automatique de mots). Mutisme, délibéré ou non, total ou partiel, délirant ou non. La palilalie, répétition incoercible de syllabes, de mots ou de phrases, parfois accompagnée d’écholalie (répétition de mots). Perturbation de la syntaxe, suppression des articles, style télégraphique, ou monosyllabique. Détournement du sens des mots (paralogismes), ou encore néologismes, véritables créations linguistiques, avec distorsion ou hermétisme verbal. 2) Troubles des conduites
cauchemars, clinophilie).
3) Troubles du comportement
4) Troubles de la vigilance (considérée comme présence au monde et aux autres)
second, état onirique, rêve éveillé).
inconsciente du corps (membre fantôme, cénestopathies, altération de la sensibilité).
5) Troubles de la conscience de soi
6) Troubles de l’humeur
7) Troubles des perceptions
8) Troubles de la mémoire
9) Troubles de la pensée
10) Troubles du jugement
Quelques situations habituelles entre la personne malade mentale, « handicapée psychique » et son entourage social. La personne malade mentale a parfois une perception différente de la réalité, que celle qui nous est commune. Elles peuvent refuser par exemple l’évidence de leur situation, parfois même déplorable, nier tout besoin d’aide ou d’attention. Face à cette situation les professionnels sont souvent démunis, malheureusement, tenter de faire adhérer la personne à notre point de vue, qui va dans le sens commun, est inefficace, voir contre productif sur le plan relationnel, si il n’y a pas d’urgence, il est souhaitable de faire des propositions, d’envisager des solutions aux problèmes que la personne rencontre, de les lui laisser par écrit, de l’inviter à étudier ce qu’on lui propose avec une personne de confiance, et de différer lors d’une prochaine rencontre. Les personnes handicapées psychiques ont beaucoup de mal à coordonner les informations nécessaires à la vie quotidienne, ceci est du à :
La personne handicapée psychique a besoin d’un accompagnement individualisé mis en œuvre par une « constellation de partenaires » : Les difficultés des personnes touchent des domaines divers, aucun service ne peut répondre à tous les besoins de la personne, il est nécessaire qu’un minimum de cohérence entre les actions mises en œuvre pour la personne soit coordonnées par un intervenant « repère, référent » qui peut être sollicité régulièrement afin que l’accompagnement évolue de manière positive, et ne dérive pas dans toutes les directions, ceci est rendu indispensable par l’aspect de « non linéarité » des troubles psychiques (parcours en dents de scie). Les Groupes d’Entraides Mutuelles créés récemment (août 2006) devraient favoriser les possibilités de « convergences » nécessaires aux accompagnements des personnes « handicapées psychiques ». CEFRAS Jean-Yves BLOISE Notions troubles psychiques Février 2010 |