Cours détaillé de rhumatologie eso generalites os





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date de publication13.10.2019
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PLAN DE COURS DÉTAILLÉ DE RHUMATOLOGIE ESO

GENERALITES OS


I - SEMIOLOGIE OSSEUSE


  1. La formation osseuse :


Les ostéoblastes, cellules jeunes osseuses sont responsables de la formation osseuse. L’osteoide se minéralise : il y a augmentation des phosphatases alcalines plasmatiques.

Les phosphatases alcalines reflètent l’anabolisme osseux.

Présentation de radiographies :


  • Radiographie de cancer du sein : Il peut y avoir des métastases osseuses, pulmonaires et hépatiques ; 41 000 cas / an, 11 000 décès.

  • Attention : ne pas truster les métastases.



  1. La résorption osseuse :


Les ostéoclastes sont responsables de la résorption osseuse ce qui se traduit sur les radios par des lacunes ou déminéralisation (plages plus noires) : il y a augmentation des produits du collagène dans les urines.

L’os est composé d’une structure protéique : le collagène ; sur lequel vient se fixer le calcium. C’est grâce à celui-ci que l’os apparaît en blanc à la radiographie.

Lorsque l’os se résorbe de façon rapide, le calcium s’élimine dans les urines en quantité majorée.

Le taux d’hydroxyproline et des dérivés N et T terminaux du collagène dans les urines sont le reflet de catabolisme osseux.
II - METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
Les éléments régulateurs de ce métabolisme sont :


  • PTH (Parathormone) : action : stimulation de l'activité ostéoclastique

Si le catabolisme est rapide, augmente la résorption osseuse et donc augmente la calcémie. Si le catabolisme est lent, le rein élimine le surplus de calcium sans que la calcémie soit modifiée.


  • Vitamine D : (environ 70 % de la population est carencée si on fixe le mini à 40ng/ml)

  • A dose normale, elle favorise l’absorption intestinale du calcium et favorise la fixation du calcium sanguin sur les os. A dose supérieure à la physiologie, le calcium est « défixé » de l’os, repasse sans le sang  hypercalcémie. L’excès de vitamine D est très toxique. Dosage : 25 OH vit D3 = 25 ng/ml mais le résultat le plus satisfaisant semble être entre 40 et 80 ng/ml.




  • Calcitonine : inhibe l’activité des ostéoclastes et donc diminue la calcémie. Elle est synthétisée par la thyroïde et utilisée pour traiter les fractures tassements vertébrales.


III - ANOMALIES DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE

- SIGNES FONCTIONNELS :

  • Douleurs osseuses : même sans fractures ni contusions diffuses ou localisées.

  • Fractures pathologiques : surviennent pour un traumatisme minime ou absent (exemple : fractures sur cancer, ostéoporose).

  • Déformations osseuses 


Rachitisme chez l’enfant (en général avant 18 mois) : CARENCE VIT D

  • métaphyses osseuses plus larges que ne le voudrait sa physiologie.

  • extrémités des côtes plus larges juste avant l’articulation avec le cartilage : « chapelet costal ».

  • évasement costal : les dernières côtes sont évasées et celles du dessus sont creuses.


Ostéomalacie: CARENCE VIT D chez l’adulte 

- déformations osseuses vertébrales ; plateaux vertébraux concaves, et déformations cunéiformes.

- Stries de Looser- Milkman



  • Examen clinique dans les troubles du métabolisme phospho-calcique :




  • douleur à la pression de l’os

  • douleur à la mobilisation d’un os

  • tuméfaction osseuse qui fait corps avec l’os dans certains cas




  • Examen radiologique dans les troubles du métabolisme phospho-calcique  :


Anomalies de la trame osseuse localisées ou diffuses :

  • Diminution de la trame osseuse : augmentation de la transparence par diminution du calcium. (Remarque : la radiologie est un mauvais moyen d’évaluation de la charge calcique car la perte est visible seulement si elle est supérieure à 50 % du Ca osseux). L’os apparaît moins blanc( donc plus noir)

  • Majoration de la trame osseuse : la condensation augmente la densité de la trame qui apparaît plus blanche à la radiographie.



Présentation de radiographies :
- Radiographie de métastases condensantes : L5 est condensée, elle apparaît totalement blanche par rapport au sacrum. Ces métastases sont souvent dues à un cancer de la prostate, parfois à un cancer du sein.
- Radiographie de métastases lytiques : l’épineuse de L2 à disparu.
- Radiographie d’un angiome sur un corps vertébral : aspect réticulé ou peigné verticalement ; les angiomes sont toujours sur une seule vertèbre ; pathologie focale et bénigne.
- Radiographie d’ostéoporose :aspect peigné mais pathologie plus diffuse visible sur toutes les vertèbres.



  • Examen biologique dans les troubles du métabolisme phospho-calcique  :




  • Calcémie : généralement peu modifiée.

  • Phosphatémie : idem

  • Calciurie : plus changeante

  • Phosphaturie suit la calciurie

  • Hydroxyprolinurie : L’hydroxyproline est un acide aminé qui n’existe que dans le collagène osseux. Le dosage de cet acide aminé dans les urines est le reflet du collagène dans les urines. Utilisé depuis longtemps dans le Paget.

  • Dérivés N et T terminaux du collagène : plus fiable. On peut estimer la diminution de la trame osseuse. Utilisée pour suivre l’évolution de l’ostéoporose.

  • Bilan phosphocalcique dynamique avec perfusion de calcium : à l’hôpital uniquement.


IV - DEMINERALISATION SQUELETTIQUE DIFFUSE


  1. Ostéoporose :


La plus fréquente, surtout chez les femmes ménopausées . Diminution de la masse osseuse par diminution de la charpente en collagène. Il n’y a aucune corrélation entre la consommation de produits laitiers et la consolidation de l’os.

Traitement : calcium, produits qui augmentent la charpente et vitamine D.


  • Pas de trouble de la minéralisation

  • Augmentation avec l’âge : 40% après 75 ans

  • Principal danger : tassements vertébraux. La perte de taille est un excellent marqueur de l’ostéoporose. Les vertèbres deviennent cunéiformes en avant, le mur postérieur est respecté. ( à l’opposé des tassements métastatiques)

  • Fracture du col fémoral, directement ou indirectement (1 personne sur 4 en décède dans une période de 6 mois / 1 an).

  • Fracture du poignet

  • Soupçonnée par la radiographie

  • Quantifiée par ostéodensitométrie (qui permet de quantifier la charge calcique d’une zone).




  1. Ostéomalacie :


Trouble de la minéralisation de la charpente donc os MOUS.


  • Carence en vitamine D ( ou encore résistance à la vit D)

  • « Rachitisme chez l’adulte »

  • Douleur osseuse : surtout au niveau du bassin

  • Fatigabilité des racines des mb/ Douleur musculaire, dandinement


Radio de l’ostéomalacie

  • Os hypertransparent, flou sale (n’apparaît pas comme nettement différencié des structures avoisinantes). corps vertébraux biconcaves.

  • Stries de Looser-Milkman : au niveau des branches ischio-pubiennes, du col fémoral et des omoplates. Se traduisent comme des fractures incomplètes : « coups de scies ». Elles sont pathognomoniques de l’ostéomalacie.



Le problème ne vient pas de la charpente mais de l’absence de calcium puisque la vitamine D carencée est censée le transporter du sang vers l’os.
Remarque : le soleil transforme le cholestérol en vitamine D. Les populations les plus exposées aux carences sont donc celles à la peau foncée et/ou les populations nordiques. On prescrira des ampoules de vitamine D pour les enfants et les adultes carencés.


  1. Hyperparathyroïdie :


Hyper PTH par des adénomes, insuffisance rénale et syndrome paranéoplasique.


  • Augmentation de la résorption avec douleurs osseuses

  • Asthénie et troubles psychiques (dépression)

  • Polyurie / Polydipsie

  • Hypercalcémie et PTH augmentée dans le sang

  • Augmentation des dérivés du collagène dans les urines

  • Déminéralisation diffuse

  • Prédominant aux extrémités et aux phalanges



Présentation de radiographies :
- Radiographie d’une lacune = tache noire : si celle-ci se trouve dans l’os, elle ne sort pas de l’os et reste au même endroit si l’on tourne le patient. Attention aux fausses lacunes : un gaz qui dépasse souvent de l’os et se déplace sur les clichés en ¾, profil etc.
- Radiographie de tassement ostéoporotique et métastatique conjointement : aspect peu homogène en radiologie, tomographie évocatrice.

De face : plateaux vertébraux peu visibles et pas assez de trame horizontale  Ostéoporose.

Disparition d’un pédicule (vertèbre borgne)  Métastase.
- Radiographie de tassement vertébral entre deux disques conservés : vertébra plana : métastase (ou histiocytose) :

Dans le cas d’un écrasement vertébral complet : la vertèbre est réduite à une ligne blanche. Cependant les signes n’ont pas tous la même valeur :

  • Normalement, les métastases ne respectent pas le mur postérieur ;

  • Situation des méta osseuses : elles touchent globalement le squelette axial (tête, cervicales, dorsales, lombaires, bassin, sacrum, côtes, sternum), + la moitié de l’humérus et du fémur. Les pieds, mains dans 2 à 3 % des cas de métastases osseuses.

  • Les cancers primitifs des os (ostéosarcomes, chondrosarcomes) touchent essentiellement les membres.

  • Les cancers de la prostate sont à l’origine de métastases ostéocondensantes principalement au niveau du bassin et des lombaires.


- Radiographie de la maladie de Scheuermann : l’épiphysite de croissance vertébrale

Le 1er signe est l’épiphyse qui reste libre. En effet, la vertèbre termine sa croissance par le listel marginal, et parfois celui-ci est désolidarisé de la vertèbre.

Le 2e signe de cette maladie est la hernie intra spongieuse : le nucleus pénètre à l’intérieur des corps vertébraux.

3eme signe aspect feuilleté des plateaux

Le trou nourricier vertébral apparaît comme une demi fracture vertébrale à l’IRM.
- Radiographie d’un tassement ostéoporotique : le plus souvent chez les personnes âgées.

Respect du mur postérieur, moelle ou queue de cheval non menacées.
- Radiographie d’un ostéome ostéoide du tibia : constitué d’un nidus central, au sein d’un épaississement de la corticale. Remarque : sensibilité à l’aspirine.


  • Radiographie d’un ostéosarcome : le plus souvent au niveau des membres, chez un sujet jeune : souvent au niveau du genou.



Tumeurs primitives cancéreuses : SIGNES EN IMAGERIE

  • rupture de la corticale

  • envahissement des parties molles

  • ASPECT hétérogènes



Remarque en passant :

A l’IRM, on voit presque tout mais on voit très mal le cartilage, on fera plutôt un arthroscanner pour le voir (mais on ne voit plus les muscles, tendons et assez mal les ligaments en scanner).
- Comparaison d’une radiographie et d’un IRM d’une tumeur à cellules géantes des os :

  • Radiographie : on voit une lacune (tache noire ; par opposition la tache blanche se dénomme condensation). Ces tumeurs sont bénignes la 1ere fois mais peuvent devenir malignes dans les cas de récidives ou si elles sont pas assez largement enlevées chirurgicalement.



    1. OSTEOSCLÉROSES:


Hyperdensité osseuse, hypertrophie corticale.


  • Génétique rarissime, on oublie…

  • Fluor en excès idem

  • Métastases : surtout au niveau de la prostate

  • Métastases mixtes : condensantes et lytiques à la fois

  • Hémopathies malignes : en particulier la maladie de Hodgkin (lymphome)

  • Maladie de Paget : très fréquente, augmentation du remaniement osseux, catabolisme et anabolisme exagérés, renouvellement trop rapide  « gros os mous », aspect : corticales des os épaisses, augmentation de la densité, hypertrophie, et la trame : aspect floconneux, en écheveau. Remarque : au niveau du bassin, le début de densification commence par l’épaississement de la ligne innominée.



Présentation de radiographies :
- Radiographie de chondromes : on appelle cela une métaplasie synoviale . la synoviale fabrique du cartilage qui tombe ensuite dans l’articulation : au niveau de la hanche, du genou, de l’épaule. Ils sont invisibles en radio standard mais ils forment des lacunes au sein d’un produit de contraste.

Remarque : un ostéochondrome est un chondrome calcifié. Visible en radiographie.


  • Radiographie d’algodystrophie : pendant plusieurs mois, la radiologie est normale, il faut faire un IRM ou une scintigraphie pour la détecter.




Puis est présenté le tableau des différences entre les ARTHROSES ET LES ARTHRITES ET DE MEME LES DOULEURS MÉCANIQUES ET LES DOULEURS INFMAMMATOIRES
IL EST INDISPENSABLE D’AVOIR CELA PRÉSENT À L’ESPRIT JUSQUÀ LA FIN DE VOTRE CARRIÈRE PROFESSIONNELLE.

TRAVAIL CONJOINT de Delphine Dutheil et Dr Jean-Michel ISSARTEL

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