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Le pied

Le pied constitue l'extrémité des membres du cheval. Les autres membres du genre Equus âne et zèbre, possèdent la même morphologie de pied qui les distinguent de leurs ancêtres équidés. Il est un élément essentiel de la locomotion ce qui justifie pleinement l'expression « Pas de pied, pas de cheval »[1]. Le cheval est un périssodactyle, à nombre impair de doigts — en l'occurrence un seul. En anatomie comparée, le pied du cheval correspond aux deux dernières phalanges du doigt médian de l'espèce humaine.

photographie d\'un pied de face, de profil et de dos.

Sommaire

  • 1 Généralités sur l'aspect extérieur

  • 2 Évolution

  • 3 Anatomie

    • 3.1 Structures ostéo-articulaires

    • 3.2 Autres structures internes

    • 3.3 Sabot

      • 3.3.1 Anatomie

      • 3.3.2 Renouvellement de la corne

    • 3.4 Innervation

    • 3.5 Vascularisation

  • 4 Fonctions mécaniques

    • 4.1 Mécanique articulaire

    • 4.2 Cinétique

    • 4.3 Amortissement et protection

    • 4.4 Circulation

  • 5 Entretien

  • 6 Pathologies du pied

    • 6.1 Généralités

    • 6.2 Affections ostéo-articulaires

      • 6.2.1 Défauts d'aplomb

      • 6.2.2 Tares

      • 6.2.3 Fourbure

      • 6.2.4 Syndrome naviculaire

      • 6.2.5 Arthrose

      • 6.2.6 Pied-bot

    • 6.3 Affections du sabot

    • 6.4 Affections cutanées

    • 6.5 Affections traumatiques

  • 7 Notes et références

  • 8 Voir aussi

    • 8.1 Bibliographie

    • 8.2 Articles connexes

Généralités sur l'aspect extérieur

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Empreintes de sabot non ferré : antérieur à gauche et postérieur à droite.

En fonction de son utilisation, un cheval peut avoir des formes de pied différentes bien que ceci ne soit pas déterminant sur ses performances. Ainsi un cheval travaillant sur le plat (course de galop ou de trot, dressage) peut être pourvu de sabots étroits alors qu'un cheval devant sauter (saut d'obstacles, concours complet) aura besoin d'un pied plus large afin que sa surface de réception soit suffisante pour amortir le saut.

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Comparaison des sabots des deux pieds antérieurs.

D'autre part, un cheval aux pieds étroits évoluera mieux sur terrain sec et pierreux, alors que celui aux pieds larges sera mieux porté sur un sol fouillant[2].

La ferrure et le parage des pieds ont également une incidence sur le développement du sabot et peuvent favoriser certaines allures. Ainsi chez les trotteurs de course, on recherchera une surcharge en poids de la pince, afin d'augmenter l'amplitude des battues de trot.

La comparaison de la forme des sabots chez un même cheval peut donner des indications précieuses. Par exemple, si un sabot antérieur est plus large que l'autre, cela signifie que le cheval s'appuie plus souvent dessus. Cet appui plus marqué peut être le résultat d'une compensation, le cheval soulageant un membre controlatéral douloureux, ou d'une anomalie de locomotion provenant elle-même d'un défaut, d'une lésion ou d'une douleur dans une autre partie du corps. Un examen d'ensemble attentif est indispensable afin de déterminer et localiser la cause de cette déformation pour prévenir toute boiterie future.

A noter que pour les cavaliers, lorsqu'ils sont à cheval, la forme seule des sabots, tant qu'elle n'impacte pas la locomotion de l'équidé, n'a pas d'influence sur leur confort propre. La souplesse des articulations et la longueur du paturon jouent par contre un rôle déterminant sur les sensations du cavalier.

Évolution

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Évolution du pied des équidés
De gauche à droite: Mesohippus, Merichippus, Pliohippus

Les premiers des Hippomorphes connus, tel l'Eohippus (hyracotherium) pendant l’Éocène, il y a environ 54 millions d’années, possédaient quatre doigts à l’extrémité de leurs membres thoraciques et trois aux membres pelviens. Les membres se terminaient par un coussinet plantaire souple en lieu et place du sabot.

Au cours de l’Oligocène, il y a environ 30 millions d’années, la régression des forêts a contraint l’ensemble des équidés à gagner les prairies et les steppes. Devant s’adapter à un sol plus dur et à un milieu plus ouvert, fréquenté par de nombreux prédateurs, et devant donc développer leurs aptitudes à la course, les équidés tels ceux des genres Merychippus et Hipparion ont vu leur nombre de doigts reposant sur le sol se réduire à trois. À la fin du Pliocène, il y a moins de deux millions d’années, apparaît enfin le doigt unique du Pliohippus, précurseur des Equidae moderne. Il possède par contre un sabot fendu, que perdront enfin les animaux du genre Equus, regroupant ânes, zèbres, chevaux domestiques et chevaux sauvages tel que le cheval de Przewalski.

Ces animaux étaient classés dans l'ordre des solipèdes, c'est-à-dire qu'il « n'a pour tout vestige des doigts latéraux que deux stilets placés aux deux côtés de l'os du canon.[3] » Cette dénomination est aujourd'hui obsolète.

Article connexe : Histoire des équidés.

Anatomie

schéma d\'un pied en coupe sagittale

schéma d\'un pied en coupe frontale

structure lamellaire

schéma de la surface plantaire

Vu de l'extérieur, le pied est composé de trois parties principales : la couronne, zone intermédiaire entre le paturon et le sabot; le sabot, qui contient et protège les parties sensibles qui terminent les membres et la surface solaire en contact avec le sol.

Si la structure des pieds antérieurs et postérieurs est identique, en revanche les sabots des antérieurs sont plus bas et évasés que les sabots postérieurs. Leur paroi est moins verticale, leur ligne de pince est plus inclinée sur l'horizontale. Le contour de la face solaire, presque circulaire sur les membres thoraciques, est ogival sur les membres pelviens. La sole présente une concavité plus marquée sur le postérieur.

Structures ostéo-articulaires

Les structures osseuses sont la troisième phalange, ou os du pied, articulé avec la seconde phalange ou os de la couronne et l'os naviculaire ainsi nommé en raison de sa forme rappelant une nacelle[4]. Les deux cartilages latéraux prolongent vers l'arrière la troisième phalange.

Le tendon de l'extenseur du doigt est inséré sur la face antérieure de l'os du pied au niveau du processus extensorius, il participe à l'extension du pied.

Le ligament suspenseur du boulet englobe les os sésamoïdes proximaux et s'unit avec le tendon de l'extenseur. Ce ligament correspond au résidu évolutif du muscle interosseux III, mais est, chez le cheval, entièrement tendineux et ne comporte plus de fibre musculaire. Il participe à la stabilité du pied lors de l'extension forcée.

L'appareil fléchisseur est principalement composé de deux muscles, dont seule la partie tendineuse apparaît au niveau du pied. Le tendon du fléchisseur superficiel (ou tendon perforé) s'insère sur la partie inférieure de l'os du paturon et sur le bourrelet de l'os de la couronne. Le tendon du fléchisseur profond (ou tendon perforant) est inséré sur les deuxième et troisième phalanges en passant par-dessus l'os naviculaire. Le tendon perforant traverse le perforé au niveau de la manica flexoria ou anneau du perforé.

Considérant la masse et la motricité des chevaux, les articulations sont parfaitement adaptées à des sollicitations importantes. Ainsi, les articulations sont stabilisées par une puissante capsule articulaire tapissée par une membrane appelée synoviale qui secrète le liquide synovial, un lubrifiant.

Autres structures internes

Le coussinet plantaire est un tissu élastique, situé entre les cartilages latéraux. Il joue un rôle d'amortisseur.

Le tissu kéraphylleux est fortement uni à la corne. En raison de son aspect, il est nommé chair feuilletée dans la partie ne reposant pas sur le sol, chair veloutée, dans la partie correspondant à la sole.

Sabot

Anatomie

Le sabot est une boîte cornée qui contient les parties vives du pied sur lesquelles il se moule , l'ossature étant en suspension dans la boîte cornée son extrémité l' "os naviculaire" repose et est rattachée au coussinet plantaire par la chair velouté , le pourtour de la 3ème phalange " os naviculaire " est rattaché au sillon circulaire par la chair cannelée . Il est formé de plusieurs parties fortement unies entre elles, mais séparables et constituées de différentes natures de corne. La corne est le plus souvent pigmentée si le poil sus-jacent l'est lui-même. Elle est blanche quand elle fait suite à une balzane. Il n'existe pas de différence de qualité entre les deux couleurs de corne.

La paroi ou muraille est la partie visible du sabot lorsque le pied est posé sur le sol. On lui distingue artificiellement plusieurs régions, qui sont, de l'avant vers l'arrière, la pince, les mamelles, les quartiers et les talons. Elle se réfléchit ensuite en arrière et en dessous pour former les barres.

La paroi diminue d'épaisseur et de hauteur depuis la pince vers les talons. Elle est résistante, son côté extérieur est lisse, son côté interne présente un aspect en lamelles qui s'engrènent avec la chair feuilletée.


Le périople est une bande de corne un peu plus molle, situé au bord supérieur de la paroi et qui se confond en arrière avec la fourchette. Il sécrète un vernis " le périople " protégeant la corne du dessèchement.

La partie du sabot qui repose sur le sol est nommée surface plantaire. Elle est concave et ouverte vers l'arrière. Son pourtour est formé par la partie inférieure de la paroi, qui constitue la surface réellement portante du pied.

La sole est la partie concave de la voûte plantaire, formée de corne sèche et parfois friable. La zone située entre la sole et la paroi se nomme ligne blanche.

La fourchette est une saillie en forme de V à pointe antérieure, composée d'une corne plus molle. Elle recouvre le coussinet plantaire. Les creux de chaque côté du V sont nommés lacunes latérales, le sillon entre les branches du V, lacune médiane.

Les branches du V rejoignent en arrière le bourrelet périoplique pour former les glomes.

Renouvellement de la corne

La corne du sabot est synthétisée grâce à la prolifération des cellules au niveau du bourrelet périoplique situé juste au-dessus du sabot.

La corne pousse à la manière des ongles, de 1 à 2 cm par mois ; la pousse dans la saison chaude étant légèrement plus importante qu'en saison froide. Cette différence serait une adaptation en fonction du besoin saisonnier. En été les sols plus durs usent davantage aussi les équidés ont besoin d'un meilleur renouvellement de leurs sabots. Mais il n'a pas été détecté d'adaptation du taux de synthétisation de la corne en fonction de son usure.

En liberté, dans le milieu naturel, l'érosion de la corne compense exactement la pousse chez l'équidé en bonne santé. En revanche, lorsque l'animal travaille sur un sol plus dur, parcourt des distances plus importantes que celles parcourues en liberté, ou exécute des efforts spécifiques (sport équestre, travail de traction,…), l'usure du sabot peut s'avérer plus rapide que la pousse. D'autre part, un manque d'usure ou des contraintes particulières peuvent provoquer des déformations.

Une usure trop importante de la corne induit une douleur, qui à terme, provoque des boiteries. Dans ce cas, les équidés recherchent spontanément les sols plus tendres et minimisent leurs déplacements, diminuant ainsi l'usure.

La déformation du sabot entraîne un mauvais appui du pied sur le sol. Ceci amène, à moyen terme, des défauts de locomotion dus généralement à un effet de compensation. Ces défauts de locomotion peuvent devenir définitifs si la forme du sabot n'est pas rectifiée rapidement.

innervation du pied
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