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Description de la promenade Promenade A/R de 5 km env. Départ Quitter le parking en passant devant la Mairie.Prendre à droite le chemin de la Cure. Suivre le bord de l’ariège,passer entre les terrains de sports et la rivière.Suivre le balisage des flêches vertes. A la route goudronnée ,continuer tout droit,passer la barrière empêchant les voitures de passer,contourner les serres et revenir par le chemin de la Bartherole,continuer sur le chemin de l’Aliette,puis le chemin de la Cure pour revenir au parking. Pour les marcheurs rapides,ne pas tourner au chemin de la Bartherole,mais aller tout droit pour apercevoir le château de Lacroix-Falgarde. Revenir au chemin de la Bartherole. Patrimoine et Histoire Le Château de Lacroix-Falgarde En 1570, un certain François Delpech, Capitoul de Toulouse, entreprend la construction du château de Lacroix-Falgarde, sur l'emplacement d'un moulin à Pastel qui lui-même avait été bâti sur les ruines d'un très ancien temple dédié à Aphrodite. Les archives d'époque, trouvées dans les combles du château, font mention d'une certaine Elisabeth, épouse du fils du constructeur du château. Elisabeth s'intéressait à cette science alors en vogue que l'on nommait Alchimie ou Art du Grand-Oeuvre. Le but de cette science : la conception de la Pierre Philosophale, poudre de couleur rouge sang supposée permettre la guérison de toutes les maladies, rallonger de façon considérable l'espérance de vie, et bien entendu changer le plomb et l'argent en or. Elisabeth se lança corps et àme dans cette quète mystique, et les comptes de l'époque font apparaître des dépenses énormes du fait de la châtelaine, qui furent sans doute à l'origine de la ruine de la famille Delpech. Ces dépenses étaient consacrées à l'achat de coûteux grimmoires, d'instruments de chimie et autres produits rares. Ses recherches furent interrompues aux environs de l'année 1615, des rapports désastreux ayant été émis par les autorités médicales et religieuses quant à l'état de santé physique et psychologique de Elisabeth. Elle finit sans doute ses jours au couvent, avant d'avoir pu découvrir ce secret qu'elle convoitait si ardamment. Nous avons pu mettre la main sur divers extraits du carnet de travail de l'alchimiste, qui ne manqueront de plonger dans la perplexité les lecteurs cainites. L'être invisible dont elle fait sans cesse référence est sans doute à rapprocher de Martial, bien qu'aucune preuve concrête n'étaye cette théorie. En lisant entre les lignes, il est aisé de comprendre que Elisabeth, terrifiée par l'idée de vampirisme, tenta de mettre au point une "anti-Pierre Philosophale", dont la fonction serait de dissoudre la magie du sang vampirique. Suite aux événements que nous avons vécu lors de cette soirée au château de Lacroix-Falgarde, force nous est de penser qu'elle y avait réussi, du moins en partie. |