télécharger 30.08 Kb.
|
LES DEPRESSIONS I) La dépression est un trouble de l’humeur qui se caractérise par :
La personne déprimée ne souffre pas simplement d’un manque de volonté ou d’une faiblesse de caractère, mais bien d’une souffrance psychologique réelle qui nécessite un traitement. II) Les causes des états dépressifs : Ces causes ne sont pas toujours repérées de manière confirmée.
Critères diagnostiques selon le DSM IV :
III) Les grandes formes de dépression :
IV) Dépression et crise suicidaire. Le suicide est un risque majeur de passage à l’acte chez la personne dépressive. Comment peut-on repérer un risque suicidaire :
Des attitudes aggravantes :
En général les idées suicidaires ne sont pas exprimées, c’est l’importance et l’accumulation des signes précédemment cités qui alertent l’entourage, afin de mettre en place des mesures d’aide médicalisée, en proposant une orientation vers les professionnels de santé (médecins, hôpitaux, centre de santé, centre médico-psychologique). V) Les traitements antidépresseurs. Efficaces dans 70% des cas de dépression, ils raccourcissent l’évolution de la maladie, et réduisent le risque suicidaire. Leur efficacité est constatée après une dizaine de jours de traitement, le traitement est à prendre pendant environ 4 à 6 mois. Son arrêt doit être progressif, sous contrôle du médecin prescripteur. Les modes d’action des antidépresseurs : Les neurones de notre cerveau fonctionnent entre eux grâce à un réseau complexe de connexions (synapses), ces synapses sont mis en relation par des molécules chimiques naturelles, les neurotransmetteurs véhiculent la sérotonine et la noradrénaline qui régulent l’humeur (la thymie).Si les taux baissent, augmentation des tendances dépressives. D’autres médicaments sont parfois utilisés, selon le type de dépression, se sont par exemple des neuroleptiques (haldol, Majeptil), également le lithium dans les formes dépressives liées à des troubles bi-polaires de l’humeur (PMD). VI) Les traitements psychothérapeutiques :
VII) La dépression de la personne âgée : Reconnaître un état dépressif chez le sujet âgé est souvent moins facile, la personne et son entourage, peuvent mettre les troubles observés sur le compte de la vieillesse.
Dépression chez l’enfant :
C’est un état qui est lié au développement normal de l’enfant. Des pédiatres, des pédo-psychiatres et des psychanalystes renommés l’ont décrite (M.KLEI, R.D WINNICOTT, R.A SPITZ, M.SOULE, RDIATKINE.) Elle se caractérise par différentes étapes :
Entre le jeune âge et l’adolescence les médecins et les pédo-psychiatres, parlent d’équivalents dépressifs (végétatifs, hypocondriaques, phobiques, anxieux, dysphoriques.) Les enfants jeunes présentent plutôt des formes psychosomatiques (énurésie, maux de tête, de ventre, peurs nocturnes, crises de larmes.) Les enfants scolarisés des formes cognitives (ruminations, idées et impulsions suicidaires, sentiment d’infériorité et oppression.) Les céphalées sont l’un des symptômes le plus fréquent. B) Les causes Les facteurs génétiques héréditaires sont relativement fréquents (facteurs endogènes) Des tonalités dépressives sont fréquentes dans l’environnement familial proche. C) Signes de dépression chez l’adolescent :
Parfois la position dépressive est inversée, sous la forme d’une exaltation psychomotrice permanente :
Parfois certains signes peuvent alerter sur des éléments pré-psychotiques D) Troubles bi-polaires et dépression de l’enfant : La plupart des psychiatres pensent qu’on ne peut pas parler de troubles bi-polaires chez l’enfant, tout au moins pas avant la puberté. Certains considèrent que les troubles qui se présentent sous l’aspect bi-polaire ont été considérés comme de la turbulence ( phase maniaque) et comme de la paresse (phase dépressive).Pour ces médecins ils s’agiraient des formes embryonnaires de la maladie bi-polaire que l’on trouve plus tard chez l’adulte. E) Traitement : Les anti-dépresseurs peuvent être utilisés chez l’enfant, le discernement du médecin reste essentiel quant à la meilleure adaptation possible pour l’enfant. En cas d’anxiété ou d’insomnie les anxiolytiques sont indiqués. Les psychothérapies de groupes et médiatisées sont un complément nécessaire, au traitement médicamenteux. |
![]() | ![]() | ||
![]() | «diminue» : phase dépressive, mélancolique Entrecoupée d’intervalle sain où l’humeur est stable | ![]() | |
![]() | «Trouble vasomoteur ischémique paroxystique des doigts des mains svt déclenché par le froid et caractérisé par une décoloration suivie... | ![]() | «malade» est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les... |
![]() | «malade» est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les... | ![]() | «d'être calme et/ou attentif» que comme un trouble de «l' autorégulation» ou de «l'autocontrôle» |
![]() | «sleep-in», structure ouverte uniquement la nuit, où les personnes ne peuvent laisser aucun effet personnel et ne savent pas si elles... | ![]() | ... |