Les depressions I la dépression est un trouble de l’humeur qui se caractérise par





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date de publication06.02.2017
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LES DEPRESSIONS
I) La dépression est un trouble de l’humeur qui se caractérise par :


  • Tristesse

  • Souffrance morale

  • Ralentissement de l’activité

  • Troubles du sommeil

  • Dévalorisation de soi

  • Diminution des capacités intellectuelles (concentration, attention, mémoire)

  • Perturbations de la sexualité

La personne déprimée ne souffre pas simplement d’un manque de volonté ou d’une faiblesse de caractère, mais bien d’une souffrance psychologique réelle qui nécessite un traitement.
II) Les causes des états dépressifs :
Ces causes ne sont pas toujours repérées de manière confirmée.


  • Facteurs personnels, antécédents familiaux, personnalité névrotique

  • Facteurs liés à l’environnement, surmenage, stress, manque de sommeil, solitude et isolement social.

  • Facteurs génétiques, prédisposition à la dépression endogène.

  • Facteurs physico-chimiques, diminution du taux de sérotonine.

  • Facteurs liés à des maladies chroniques associées.


Critères diagnostiques selon le DSM IV :


  1. Humeur dépressive

  2. Diminution de l’intérêt et du plaisir

  3. Perte ou gain de poids significatif (sans régime, ou cause évidente)

  4. Insomnie ou hypersomnie

  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur.


III) Les grandes formes de dépression :



  1. Les dépressions endogènes qui s’associent à une psychose maniaco-dépressive, souvent génétique. Cette dépression peut aller jusqu’à un accès mélancolique (forme dépressive majeure).

  2. Les dépressions psychogènes, considérées comme moins profondes, et moins biologiques que les dépressions endogènes

  3. Les dépressions exogènes de type névrotique ou réactionnel. Les dépressions de type névrotiques sont liées à la personnalité, influencées par les caractéristiques du développement psychologique du sujet. Les dépressions réactionnelles sont le plus souvent déclenchées par un événement extérieur traumatisant (deuil, accident, maladie, rupture, échec, etc.).

  4. Les dépressions atypiques, ce sont des états dépressifs parfois passagers qui sont le plus souvent associés ou la conséquence de maladies mentales par exemple.

  5. Les dépressions symptomatiques, elles accompagnent des affections organiques graves, en réaction à la maladie, ou résultant de lésions physiques ou cérébrales.

IV) Dépression et crise suicidaire.
Le suicide est un risque majeur de passage à l’acte chez la personne dépressive.

Comment peut-on repérer un risque suicidaire :


  • Expression d’idées et d’intentions suicidaires

  • Un contexte de vulnérabilité, la personne est en proie à une grande fatigabilité, une tristesse intense, des crises de larmes, elle est irritable, agressive. Elle exprime des sentiments de dévalorisation de soi, de culpabilité face à son état, d’insomnie persistante.

Des attitudes aggravantes :

  • Un calme ou une euphorie d’apparition soudaine, inattendue chez cette personne en particulier.

  • La préparation d’un départ qui n’était pas prévu.


En général les idées suicidaires ne sont pas exprimées, c’est l’importance et l’accumulation des signes précédemment cités qui alertent l’entourage, afin de mettre en place des mesures d’aide médicalisée, en proposant une orientation vers les professionnels de santé (médecins, hôpitaux, centre de santé, centre médico-psychologique).
V) Les traitements antidépresseurs.
Efficaces dans 70% des cas de dépression, ils raccourcissent l’évolution de la maladie, et réduisent le risque suicidaire. Leur efficacité est constatée après une dizaine de jours de traitement, le traitement est à prendre pendant environ 4 à 6 mois. Son arrêt doit être progressif, sous contrôle du médecin prescripteur.
Les modes d’action des antidépresseurs :
Les neurones de notre cerveau fonctionnent entre eux grâce à un réseau complexe de connexions (synapses), ces synapses sont mis en relation par des molécules chimiques naturelles, les neurotransmetteurs véhiculent la sérotonine et la noradrénaline qui régulent l’humeur (la thymie).Si les taux baissent, augmentation des tendances dépressives.
D’autres médicaments sont parfois utilisés, selon le type de dépression, se sont par exemple des neuroleptiques (haldol, Majeptil), également le lithium dans les formes dépressives liées à des troubles bi-polaires de l’humeur (PMD).
VI) Les traitements psychothérapeutiques :


  • Écoute et relation d’aide

  • Psychothérapies d’orientation psychanalytique ou psychanalyse

  • Psychothérapies de groupe (relaxation, luminothérapie, gym-douce ect.)

  • Psychothérapies médiatisées (art-thérapie, musicothérapie).

VII) La dépression de la personne âgée :
Reconnaître un état dépressif chez le sujet âgé est souvent moins facile, la personne et son entourage, peuvent mettre les troubles observés sur le compte de la vieillesse.



  1. Des causes diverses, biologiques (troubles vasculaires cérébraux), des troubles psychologiques, conflits, deuils, veuvage, isolement, retraite, précarité.

  2. Des signes associés :




  • Troubles de l’humeur

  • Ralentissement et inhibition psychomotrice

  • Troubles somatiques (soma = corps), altération du sommeil asthénie, grande fatigabilité.




  1. Des formes diverses :

  • Réactionnelles, désarroi du vieillard.

  • Mélancoliques, douleur morale intense, inhibition psychomotrice majeure.

  • Associées ou secondaires, dépression qui se greffent sur une pathologie psychiatrique ou somatique (maladie de parkinson, troubles vasculaires, évolution démentielle).

  • Des formes atypiques avec beaucoup de plainte somatiques, constipation, troubles du sommeil, douleurs diverses mal précisées des formes d’allure psychiatriques, délirantes, caractérielles, anxieuses, démentielles, conatives (démotivation totale à vivre).




  1. différencier démence et dépression :

Démence

Dépression

Patient entouré

Patient seul

Cache ses déficits cognitifs, inconscient de son état

Le patient se plaint de ses pertes de mémoires, et de ses autres déficits intellectuels.

Évolution lente des symptômes

Installation rapide des symptômes

Le patient fait des efforts mais se sent frustré

Le malade est apathique, et fait peu d’efforts, désabusé.

Affectivité labile et superficielle

Troubles de l’humeur profonds

Attention affaiblie

Attention et concentration relativement intacte.

Dépression chez l’enfant :


  1. La position dépressive chez le tout jeune enfant :



C’est un état qui est lié au développement normal de l’enfant. Des pédiatres, des pédo-psychiatres et des psychanalystes renommés l’ont décrite (M.KLEI, R.D WINNICOTT, R.A SPITZ, M.SOULE, RDIATKINE.)
Elle se caractérise par différentes étapes :


  • Angoisse du sixième mois

  • Dépression anaclitique, dans les cas de carence émotionnelle et affective (perte d’appétit, troubles du développement, perte de poids, désintérêt pour l’environnement et l’entourage, insomnies fréquentes.)

  • Réaction dépressive de base (entre le 18 et 24eme mois, expérience de la séparation et des obstacles à l’autonomie)


Entre le jeune âge et l’adolescence les médecins et les pédo-psychiatres, parlent d’équivalents dépressifs (végétatifs, hypocondriaques, phobiques, anxieux, dysphoriques.)
Les enfants jeunes présentent plutôt des formes psychosomatiques (énurésie, maux de tête, de ventre, peurs nocturnes, crises de larmes.)
Les enfants scolarisés des formes cognitives (ruminations, idées et impulsions suicidaires, sentiment d’infériorité et oppression.)
Les céphalées sont l’un des symptômes le plus fréquent.
B) Les causes
Les facteurs génétiques héréditaires sont relativement fréquents (facteurs endogènes)

Des tonalités dépressives sont fréquentes dans l’environnement familial proche.
C) Signes de dépression chez l’adolescent :


  • Conflits d’ambivalence (amour, haine)

  • Perte de l’estime de soi (pensé mais non exprimé le plus souvent)

  • Sentiment permanent d’incapacité ( compulsion à l’échec et l’abandon)


Parfois la position dépressive est inversée, sous la forme d’une exaltation psychomotrice permanente :


  • Instabilité psychomotrice

  • Variations de l’humeur

  • Pitreries

  • Exhibitionnisme

  • Comportements délictueux et anti-sociaux

  • Passages à l’acte


Parfois certains signes peuvent alerter sur des éléments pré-psychotiques
D) Troubles bi-polaires et dépression de l’enfant :
La plupart des psychiatres pensent qu’on ne peut pas parler de troubles bi-polaires chez l’enfant, tout au moins pas avant la puberté.
Certains considèrent que les troubles qui se présentent sous l’aspect bi-polaire ont été considérés comme de la turbulence ( phase maniaque) et comme de la paresse (phase dépressive).Pour ces médecins ils s’agiraient des formes embryonnaires de la maladie bi-polaire que l’on trouve plus tard chez l’adulte.
E) Traitement :

Les anti-dépresseurs peuvent être utilisés chez l’enfant, le discernement du médecin reste essentiel quant à la meilleure adaptation possible pour l’enfant.
En cas d’anxiété ou d’insomnie les anxiolytiques sont indiqués.

Les psychothérapies de groupes et médiatisées sont un complément nécessaire, au traitement médicamenteux.

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