Nécessaire à la mémorisation





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titreNécessaire à la mémorisation
date de publication21.04.2017
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La mémoire Permanente

Distinctions, Encodage et Récupération


  1. Encodage




  1. Définitions :


Encodage : enregistrement initial et acquisition dans de l’information.
Stockage : maintien de l’information dans le système nerveux pendant une période (conçu comme trace mnésique). Plus la trace mnésique est importante plus l’information est facile à récupérer.
Récupération : processus par lequel une information stocker devient conscient ou affecte le comportement en cours.
Théorie de la force de la trace mnésique : il y a des conditions d’encodage qui facilite la trace, d’autre qui la diminue => principaux effets de performance mesurée selon différents tests mnésiques.



  • L’encodage = processus qui transforme un évènement ou fait en une trace mnésique.

La trace va être plus ou moins forte.

Plus la trace mnésique est importante plus elle permettra un souvenir complet de l’évènement mémorisé.
Neisser : la mémoire est comparable à un paléontologue qui reconstitue un dinosaure (souvenir) à partir de fragment.


  1. Nécessaire à la mémorisation


Illustration avec l’utilisation d’un portable lors de la conduite
Strayer et Drews : pour mémoriser une information, il faut l’encoder « suffisamment ». Pour l’encoder, il faut suffisamment d’attention soit portée sur elle.


  • L’attention et le mémoire sont donc très reliés




  1. Encodage et intentionnalité


Mandler
Point fondamental de la mise en mémoire : ce qui compte = CE QUE L’ON FAIT avec le matériel à apprendre et non ce que l’on a l’intention de faire.
Les P. voient des mots reliés (présentés sur des cartes avec un mot sur chaque)

G1 : apprendre les mots = apprentissage intentionnel

G2 : trier les cartes en catégories (mettre ensembles les mots qui ont quelque chose en commun) = apprentissage incident

G3 : trier les cartes en catégories + «  on leur dit qu’un message leur sera fourni à un moment donnée et qu’il s’agira alors de se rappeler des mots »

G4 : organiser les mots en colonnes.
Rappel des mots : G qui a seulement organisé les mots sur la base de leur sens sans mention d’un rappel ultérieur = score de mémorisation aussi élevé que G. reçu la consigne de « se souvenir des mots » ou « de les organiser et s’en souvenir »
Tous les G. on un score plus élevé que le groupe avec la simple consigne d’organiser les mots en colonne.


  • L’intention d’apprendre ne suffit pas, ce qui compte c’est comment utiliser le matériel.



Hyde et Jenkins
4 groupes de participants :

G1 mémoriser 24 mots = apprentissage intentionnel 16 mots sur 24

G2 compter le nombre de lettres 10 mots sur 24

G3 détecter la présence de E 9 mots sur 24

G4 juger les caractères plaisant / déplaisant des mots 16 mots sur 24


  • L’intention d’apprendre n’est donc pas la méthode la plus efficace.




  1. Encodage et motivation


Nilsson
Des étudiants apprennent une liste de mots.

Aucune pression exercée pour apprendre correctement

Instructions pour les motiver seulement avant le rappel et non avant l’apprentissage : prix substantiel.

Existence d’un prix mentionné avant l’apprentissage.
On observe par les résultats que le fait de gagner quelque chose ne suffit pas à bien apprendre malgré une motivation très forte.


  • Pas d’effet de l‘intention et de la motivation sur l’encodage.




  1. Théorie des niveaux de traitement


Craik et Lockart Alternative aux théories structurelles de la mémoire.
Plus on traite avec le traitement profond meilleurs est l’encodage
Profondeur du traitement :

  • Traitement superficielle : caractères physiques de l’évènement

  • Traitement +/- superficielle : de meilleur qualité. Ne se base pas que sur les caractéristiques physiques mais aussi les caractéristiques phonétiques

  • Traitement profond : le plus efficace. On extrait la signification, accès au sens de l’information.




  • Niveau superficielle : caractéristiques physiques du stimulus de l’information = ligne, angles ou forme visuelle.

  • Niveaux plus profonds : reconnaissance de forme et l’extraction de la signification. (est la plupart du temps un traitement sémantique) => recherche du sens.


Retenir le système de mémoire n’est pas un système militaire et pour bien retenir les informations il faut faire un traitement profond.

EXP Craik et Tulving

Apprentissage incident
Caractère visuelle => « le mot est-il en majuscule ? »

Caractère phonétique => «  le mot rime-t-il avec lion ? »

Caractère sémantique => «  le mot peut-il être insérer dans la phrase … »
Résultats : le premier groupe a le score le plus faible = reconnaisse le moins de mot

Le deuxième groupe a reconnu un peu plus de mots.

Le troisième groupe a le score le plus élevé
Plus le traitement est profond plus la trace en mémoire est efficace.
Roger, Kuiper et Kirker
Tâche d’orientation : liste de 40 adjectifs
Tâche structurelle : « taille de l’adjectif »

Tâche phonétique : « rime »

Tâche sémantique : « synonyme »

Tâche de référence de soi : « adapté à soi ? »
Ensuite tâche de rappel
Résultats : la tâche structural a des moins bonnes performances que que la phonétique ensuite les performances est la tâche sémantique. Mais les meilleurs résultats viennent de la tâche de référence à soi.


  1. Interaction entre condition d’encodage et condition de récupération

Si je refais un traitement superficielle, est ce que cela va améliorer mes capacités de mémoire.
EXP Morris, Bransford et Franks
T superficielle = « aigle rime avec seigle ? »

T profond = aigle est un oiseau de grande taille

Test de reconnaissance standard

Test de reconnaissance de rime
Résultat :

Encodage phonétique + reconnaissance de rime = résultat identique et bon

Encodage sémantique +reconnaissance de rime = mauvais résultat
Il faut se mettre dans les mêmes conditions lors d’un encodage et lors de récupération.


  1. Encodage et élaboration


Craik et Tulving
Le processus d’encodage actif dans l’analyse sémantique est l’élaboration.
Elaboration =

  1. Associations entre l’item traité et le contenu de la MLT.

  2. Mise en relation de l’item avec le contexte d’encodage

Contexte = informations présentent lors de l’encodage mais qui n’ont pas à être traitées.


  1. Effet du contexte d’encodage


Craik et Tulving : rappel de mots sur lesquels les part. Ont effectué une tâche d’orientation sémantique.
Tâche d’orientation : décider si un mot peut être inséré

Si le mot pomme est l’item sur lequel le sujet doit porter son jugement. Les phrases pourraient être :

Simple : il a fait cuire la …

Moyen : la … mûre avait un gout délicieux

Elevé : le jeune homme a rapidement cueilli la grosse … pomme rouge.
Plus on se pose de question meilleurs sont les résultats.

Si simple, le nombre de mots rappelé est moins important.
Complexité du contexte = élaboration plus riche et amélioration du rappel MAIS le rappel est affecté uniquement quand les mots jugé és par le sujet comme compatible avec la phrase présentée (réponse positive).

  1. Hypothèse de l’élaboration : pas nouvelle


James : « celui qui réfléchit le plus sur ses expériences et tisse entre elles un réseau de relation systématiques aura la meilleure mémoire. Toute amélioration de la mémoire repose sur la faculté d’élaborer des associations »



  1. Encodage distinctif


Anderson

Efficacité de l’élaboration liée à l’établissement d’un encodage spécifique au fait encodé = encodage DISTINCTIF.
EXP Stein et Bransford
Participants doivent mémoriser dix phrases comme « le gros homme a lu le panneau avertisseur »

  • Condition de contrôle = les sujet ne faisait qu’étudier la phrase

  • Condition 1 = l’expérimentateur fournit un complément imprécis à la phrase à étudier

  • Condition 2 = l’expérimentateur fournit un complément précis à la phrase à étudier

  • Condition 3 les sujets devaient eux même générer un complément à la phrase à étudier


Après l’étude : présentation des même phrase et demande l’adjectif qui allait dans la phrase.
Observation :

  • Contrôle : 4.2/10 phrase

  • Complément imprécis 2.2/10

  • Complément Précis : 7.8/10 phrases

  • Complément Généré par le sujet : 5.8/10 phrases


La précision des élaborations est déterminante pour le rappel.


  1. Effet du contexte de l’encodage


Tulving dit : ce qui est stocké est en mémoire = une combinaison d’information entre le matériel à apprendre et le contexte.

  • Principe de l’encodage spécifique




  1. Comment peut-on améliorer sa mémoire




  • Mieux apprendre ? en distribuant l’apprentissage ?


Apprendre peu et souvent
EXP Baddeley et Longman
Conseiller à la poste britannique un plan de formation de postier à la frappe sur un clavier. 4 apprentissages


  1. Apprentissage intensif = 2 sessions de 2h par jour

  2. Apprentissage intermédiaire

  3. Apprentissage graduel = une session de 1h par jour


Les deux fois une heure par jour amène à des meilleures performances que le une fois 2h par jour. Mais la pire des performances est deux fois deux heures par jour. Et une heure par jour ne suffit pas.


  • Mieux apprendre en dormant


Etude sur la privatisation de sommeil chez les êtres humains : privatisation avec un processus de consolidation.

[Encodage-stock-récupère]
Les performances augmentent plusieurs jours après dans des tâches de discrimination visuelle malgré l’absence de pratique subséquente.

On voit une amélioration : pas observé dans le groupe privé de sommeil la nuit immédiatement suivant l’apprentissage.

Si l’on sent une rose pendant que l’on apprend une tâche et que l’on est exposé à la même odeur lors de son sommeil, cela aide à mieux enregistrer ce qui a été appris.

Ce qu’on apprend la journée est consolidé la nuit. Les souvenirs sont réactivés pour devenir des souvenirs permanents.


  • Procédés mnémotechniques




  • Méthode des loci

Se représenter mentalement.

Individus qui se rappellent une listes de 20noms à l’aide de cette technique = score de 72% pour ceux qui recourent à cette méthode.


  • Procédés mnémo-verbaux

Prendre la première lettre de chaque mot difficile et en faire un nouveau mot par exemple et en faire une phrase.


  • Technique de l’histoire

Reprendre les mots et les remettre dans une histoire.


  • L’effet du feedback

Rappel pour P avec feedback environ 5fois supérieur que pour P sans feedback une semaine plus tard.



  1. Récupération


« Je l’ai en tête mais je n’arrive pas à y accéder »

On ne peut pas tout apprendre et on peut aussi oublier.


  • L’oubli


Peut-on ne rien oublier ?

Une patiente avait une mémoire prodigieuse du passé, elle se souvient de tout ce qu’elle a fait / ces souvenirs sont vifs à la manière d’un film. Mais très rare
Bahrick

L’oubli d’une langue étrangère est très rapide. Il faut donc réactiver les souvenirs.


  • Disponibilité et accessibilité


Une mémoire peut être en mémoire mais non accessible.
Mandler, Pearltone et Koopmans : liste de 100 mots à des participants pendants 5 essais consécutifs.

Test de la rétention des mots soit par rappel, soit par reconnaissance

Pour le rappel les participants rappels 38% des mots pour la reconnaissance 96%.

  • Plus on a d’indices au moment de la récupération plus cela aide à retrouver l’information.

  • L’information est souvent en mémoire mais pas toujours accessible


Oubli ou est-ce que ce terme n’est pas seulement réservé à une difficulté d’accessibilité à l’information ?
[Connaitre les dates des théories]


  • Facteurs de l’oubli


Action du temps : difficile à établir avec des données comportementales
Fluctuation des contextes : les changements de contexte peuvent expliquer, au moins en partie « l’amnésie infantile ». Ainsi par exemple, les jeunes enfants n’ont pas développé le langage et n’ont pas à leur disposition le contexte contextuel et linguistique qui existe chez l’adulte
Interférences : lorsque les souvenirs sont similaires, les traces mnésiques correspondantes sont difficiles à distinguer. Il peut arriver ainsi que sur son lieu de travail on salue plusieurs fois la même personne dans la journée.


  • Indices de récupération


Indices = allusions ou indications qui peuvent être utilisées pour évoquer un item

Efficacité des indices de récupération


  • L’accès au pensé

Voir livre de Proust
La madeleine de Proust : « souvenons-nous de l’épisode si connu de la madeleine »



  • Contexte et mémoire


C’est le fait de retourner dans l’environnement original réinstaure le contexte dans le lequel l’évènement a été encodé, ce qui facilite la récupération.
« Lorsque que l’on part chercher un objet à la cuisine et que l’on oubli ce que l’on voulait une fois arriver »
Contexte d’un stimulus = autres stimuli qui ont été présenté concomitamment.

Plusieurs types de contexte :


  • Contexte externe :


EXP : un danseur avait pris des cours toujours dans le même lieu où il y avait un gros coffre. On observe que le coffre disparait et de se fait la performance du danseur a diminué, ne se souvient plus des pas.

  • Montre que le contexte a une influence sur la récupération.


EXP : apprendre des mots soit sur terre soit sous l’eau (encodage), lors de la phase de rappel la moitié des participant les rappels sur terre les autres sous l’eau.

  • Ceux qui rappel sur terre devraient mieux rappeler sur terre et ceux qui ont appris sous l’eau rappel mieux sous l’eau




  • Contexte interne :


EXP : soit le patient qui apprend est sain soit l’autre est alcoolisé

La moitié des gens sain doivent rappeler, les autres doivent boire, inversement pour les alcooliser.

  • Notre état interne influence la mémorisation, individu alcoolisé redonne plus de mots en étant alcoolisé.


Données cliniques : sont en faveur de la dépendance mnésique à l’égard et aux états internes.

« Un alcoolique se souvient mieux ou est la bouteille qu’il a caché quand il Ets alcoolisé »
EXP : apprentissage sous cigarette et sous « pétard ». Pour le rappel on sépare en deux les deux groupes.

  • Plus de mots sous le même effet au moment de l’apprentissage.


Miles et Hardman (1998)
Dépendance mémorielle avec expériences cardio- vasculaires

P. écoutaient une liste de mots présentés auditivement, soit en étant assis confortablement sur un vélo au repos, soit en pédalant jusqu’à ce que le rythme cardiaque augmente jusqu’à 120-150.

On fait ensuite une pause

Puis une tâche de rappel : soit au repos, soit après avoir pédalé jusqu’à atteindre le même rythme cardiaque.
Quand l’état physiologique est le même on observe 20% d’amélioration en rappel.
Eich, Macaulay et Ryan (1994)
P. : générer des évènements de leur passé en réponse à des mots-indices comme « bateau », « rue »…

L’état émotionnel induit avec la musique lors de l’encodage : plaisant versus déplaisant
Rappel : deux jours après // plus élevé quand congruence des états émotionnels


  • Induction émotionnel

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