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2 – Durée de développement, durées de vie, principales caractéristiques structurales et fonctionnelles des différents types de leucocytes.
3 – Caractéristiques structurales et fonctionnelles des PNE. En déduire les principales pathologies dans lesquelles on peut observer une hyperéosinophilie sanguine. Caractéristiques structurales : - Nombre : 0,05 à 0,5 G/L (1 à 4% les des leucocytes) - Taille : 10 à 14 microns - Noyau bilobé. - Cytoplasme : contient des granulations rouge = lysosomes riches en protéines cationique et en protéines basique majeure. Caractéristiques fonctionnelles : - PNE interviennent dans la RI lorsqu'il y a des vers parasites : Ils sont attirés par chimiotactisme au niveau des helminthes et les détruisent in situ en libérant leurs contenus enzymatiques. - PNE interviennent aussi dans l'allergie : ils phagocytent les CI Ag/Ac et les protéines étrangères allergènes. Une Hyperoésinophilie peut donc se voir : - En réponse à une infection parasitaire par un helminthe (helminthiase, ..), - Dans les réaction allergiques. L'interrogatoire permet d’orienter le diagnostic : des allergies ? Avez vous voyagé récemment ? 4 - Quand doit-on pratiquer un hémogramme ?
5 - Donner les règles de base permettant d'interpréter les valeurs de l'hémogramme. 1/ Chaque lignée doit être interprétée individuellement, quantitativement et qualitativement. 2/ Les données de l'hémogramme sont des mesures de concentration. La numération cellulaire tient compte à la fois des cellules et du contenant (plasma). 3/ Une anémie est définie par la diminution de la valeur de l'hémoglobine (exprimée en concentration), au dessous de la normale en fonction de l'âge et du sexe. 4/ Les anémies sont classées en fonction du VGM (volume globulaire moyen). 5/ Une nouvelle anémie doit s'accompagner de la numération des réticulocytes (non incluse systématiquement dans l'hémogramme). Cela permet de savoir si l’anémie est régénérative ou arégénérative. 6/ Les résultats des différents leucocytes sont donnés en pourcentage et en valeur absolue. 7/ Toute thrombopénie doit être vérifiée sur l'examen du frottis sanguin. 6 - Dans quelles situations doit-on réaliser un Hémogramme en urgence ? On doit réaliser un hémogramme en urgence devant :
7 - Sur quelle paramètre de l'hémogramme définit-on une anémie ? Citez et définissez les autres paramètres biologiques sanguins permettant de classer cette anémie. On définit une anémie par une diminution du taux d'hémoglobine à l'hémogramme en dessous de la limite inférieure d'hémoglobine qui est de :
On ne tient pas compte ni du nombre de GR, ni de l'hématocrite. Les paramètres biologiques permettant de classer les anémies sont : Le Volume Globulaire Moyen : VGM = hématocrite / nombre d'hématies.L-1 - Anémie microcytaire : VGM < 80 fL - Anémie normocytaire : VGM [80 – 100] - Anémie macrocytaire : VGM > 100 fL Pour une anémie normocytaire on va s’intéresser aux taux de réticulocyte afin de la classer en : - Anémie régénérative : Tx > 150 G/L (régénération médulaire, après hémorragie aiguë, hémolyse, chimio ..) - Anémie arégénrative : Tx < 150 G/L (La plupart du temps il s’agit d’une atteinte centrale) La Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine : CCMH = concentration moyenne en Hb par GR (Hb/nombre d’hématie) - Anémie hypochromie : CCMH < 32 g/dL - Anémie normochromie : 32 g/L < CCMH <36 g/L - CCMH > 36 g/L : artifice d'hémogramme. 8 - Quand peut-on parler de fausse anémie et quelles en sont les causes ? Quand on évoque le diagnostic de l’anémie, il faut être certain d’avoir éliminé une fausse anémie qui peut survenir :
9 – Quand parle t’on : 1/ d’hyperleucocytose, 2/ de leucopénie, 3/ d’hyperplaquettose, 4/ de thrombopénie ? Ligné leucocytaire : N = 4 à 10 G/l - Hyperleucocytose : L > 10 G/L - Leucopénie : L < 4 G/L Lignée plaquettaire : N = 150 à 400 G/L - Hyperplaquettose : P > 400 G/L - Thrombopénie : P < 150 G/L 10 - Quelles sont les anomalies de l’hémogramme qui demandent une prise en charge urgente par un spécialiste ?
11- Anémie microcytaire : définition ; causes les plus fréquentes ; quelle voie métabolique doit-on explorer en priorité? Le VGM permet de classer deux groupes pathologiques : l’anémie macrocytaire et microcytaire. L’anémie microcytaire est définit par :
Les causes les plus fréquentes sont :
On dit immédiatement face à ce type d’anémie explorer le métabolisme du fer. 12 - Anémie macrocytaire : définition, principales étiologies ? Le VGM permet de classer deux groupes pathologiques : l’anémie macrocytaire et microcytaire. L’anémie macrocytaire est définit par :
On la trouve dans trois grandes étiologies :
On recherche systématiquement d’autres étiologies faciles à éliminer :
13 – Anémie normocytaire : définition ; intérêt du taux des réticulocytes pour avancer dans la démarche diagnostique ; principales étiologies. Dans une anémie normocytaire, comme pour les anémies micro et macrocytaires, le taux d’Hb est < N. Cependant le VGM est normal : 80 < N < 100 fL. Pour une anémie normocytaire, on va donc s’intéresser aux taux de réticulocyte afin de la classer en : - Anémie régénérative : Tx > 150 G/L. Elle est d’origine périphérique, et traduisent une régénération médullaire : après une hémorragie aiguë, une hémolyse, une chimiothérapie. - Anémie arégénrative : Tx < 100 G/L. Elles traduisent une atteinte centrale. On élimine systématiquement : IR (manque d'EPO), pathologie thyroïdienne, inflammation (trop de TNF = inhibiteurs de l'érythropoïèse). On recherche l'étiologie au myélogramme : I médullaire qualitative, I médullaire quantitative, envahissement, anomalie = myélofibrose, manque de matière première, déficit EPO ou trop de TNF. 14 - Polynucléose neutrophile : définition, principales étiologies ? Il s’agit d’une augmentation des PNN : > 7 G/L (rappel : chez l’adulte, PNN = 1,5 à 7 G/l). Les polynucléoses neutrophiles isolées (sans anémie, thrombopénie ou myélémie) sont exceptionnellement liées à une hémopathie. Causes physiologiques : Elles doivent être éliminées :
Les polynucléose neutrophile « d’entrainement » sont définis par une hyperstimulation de la production médullaire. Elles sont facilement reconnues : hémolyse, ttt par facteurs de croissance, .. Autres causes pathologiques :
15 - Myélémie : définition, principales étiologies ? La myélémie est le passage dans le sang de forme immatures de la lignée granuleuse de la moelle : métamyélocytes, myélocytes et moins souvent promyélocytes. Une myélemie significative, > à 2% est pathologique. Les principales étiologies sont les suivantes :
16 - Hyperlymphocytoses : définition ; démarche diagnostique ; principales étiologies ? Une hyperlymphocytose se définit par une augmentation du nombre absolu de lymphocytes sanguins On a une hyperlymphocytose quand les lymphocytes sont :
Les causes sont très différentes en fonction de l’âge et de la morphologie des lymphocytes :
Toute hyperlymphocytose chronique de l’adulte nécessite ka réalisation d’un immunophénotypage des lymphocytes sanguins, pour affirmer une leucémie lymphoïde chronique ou pour orienter vers un autre syndrome myéloprolifératif. 17 - Monocytose : définition, principales étiologies ? Une monocytose se définit par une augmentation des monocytes : > 1 G/L (Monocytes = 0,1 à 1 G/L) On distingue :
18 - Neutropénie : définition ; risque majeur lié à une neutropénie ; principales étiologies ? Dans les neutropénie, les PNN sont < 1,5 G/L (rappel : PNN = 1,5 à 7 G/l chez l’adulte). Le risque, quelle qu’ne soit l’étiologie, est l’infection (bactérienne et mycosique). Les sujets d’origine africaine ont de façon physiologique une valeur normale de PNN basse, pouvant aller jusqu’à 1 G/L. Le risque est majeur en dessous de 0,5 G/L, et il y a une hospitalisation d’office sous 0,2 G/L.
Les principales étiologies de neutropénie sont les suivantes :
19 - Quels sont les gestes à éviter en cas de thrombopénie ? Une thrombopénie est une diminution des plaquettes < 150 G/L (rappel : N = 150 à 400 G/L).
Les gestes à éviter ou à encadrer de précautions (transfusion de plaquette par ex), en cas de thrombopénie sont :
20 - Intérêts respectifs du myélogramme et de la biopsie ostéomédullaire. (a revoir page 24-25 masson)
21 - Hémostase primaire : citez les principaux acteurs et décrivez la séquence des événements aboutissant à la formation du thrombus plaquettaire. L’hémostase est le processus qui permet à l’organisme d’arrêter de saigner. On distingue l’hémostase primaires, la coagulation et la fibrinolyse. Les principaux acteurs de l’hémostase primaire sont :
L’hémostase ne s’active que lorsque le sang rentre en contact avec le tissu sous endothélial, consécutif à une altération de la paroi des vaisseaux sanguins. L’hémostase primaire contient trois phases :
22 - Rôle physiologique des plaquettes dans l’hémostase.
Ce sont des éléments figurés du sang, sans noyaux, avec un stock de protéines défini (elles ne peuvent plus en fabriquer) et contenant deux types de granulations :
Elles ont deux récepteurs importants, qui sont des glycoprotéines :
Lors de la phase d’adhésion : les PQ fixées au FW via Gp1b, s’activent et libèrent le contenu de leur granulations : protéines et les médiateurs vont activer d’autres PQ qui vont alors adhérer et ainsi de suite : Chaque PQ en recrute d’autres rôle d’auto amplification du processus. Les PQ activées et fixées au niveau de la brèche vasculaire se lient entre elles via le fibrinogène R Gp2b/Gp3a et forment le clou plaquettaire.
23 - Facteur Willebrand : structure, éléments de son métabolisme et rôle dans l’hémostase. Le FW est un facteur plasmatique :
Le FW est indispensable à l’hémostase primaire :
Le FW est aussi indispensable à la coagulation car il transporte le f VIII (si ↓ FW troubles de la coagulation : maladie de Willebrand +++) 24 - Citez les principales causes d’un allongement du temps de saignement en précisant les mécanismes en cause. L’exploration de l’hémostase primaire ce fait par le temps de saignement. La normale est de 1-2 minutes avec la technique de Duke (oreille) et 2-6 minutes avec la technique de Ivy (avant bras). Les allongements de temps de saignement sont dues à :
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