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227 | Joli paire de pistolets à silex de facture civile garnis en fer. Canons lisses à pan puis rond tromblonnés à la bouche, montés à tiroir d’une longueur de 130mm. Capuche fer, calotte ovale du type des pistolets de la garde, monture en noyer blond. Platines à bassinet laiton rond montées à rosettes en fer également. Ces pistolets marqués « DUC » en cursive sur les platines, portent sur les pans du tonnerre à gauche le marquage « F par DUC » (fourni par Duc) et sur le flanc droit « À PARIS » également en cursives poinçon en creux couronné « AR ».( Duc étant fournisseur de la garde impériale puis Royale établi rue St Honoré à Paris, il n’est pas déraisonnable d’attribuer cette paire à un officier de la garde impériale ou de la gendarmerie vu leur taille de 265mm hors tout). Très bon état général, légère peau d’orange à la bouche et sur la capuche d’un des pistolets, baguettes différentes sûrement remplacées. C plus. | 4.000/4.500 | | |
228 | Pistolet dans le goût des gardes du corps du Roy premier type. Cette arme splendide est absolument identique au modèle réglementaire mis à part l’absence de marquage d’attribution aux gardes du corps sur le canon, la calotte de crosse lisse et le fait que la monture soit quadrillée. Cette spécificité fait attribuer cette arme à un officier de la garde nationale fortuné. Toutes garnitures en laiton argenté y compris le bassinet, calotte lisse (enfoncée), lèvre avant du pontet découpée en fleur de lys non gravée. Toutes les vis sont guillochées, platine signée « Maubeuge Manuf. Rle » en belles cursives, poinçon de réception « B » couronné. Crosse en noyer blond, fendue et ce depuis de la vis arrière de contre platine jusqu’ à l’arrière du pontet des deux cotés, recollée par endroit numéro 2241 sur le flanc. Canon bleu d’eau patiné, décoré au tonnerre d’une frise dorée et gravée d’un semis de point et d’un décor géométrique, poinçon en creux doré de l’inspecteur sur le pan supérieur (deux lettres entrelacées.) B. | 2.500/3.000 | | |
229 | Pistolet de garde du corps du Roy deuxième modèle (seconde restauration). Exemplaire parfaitement conforme au règlement, issu de la Manufacture Royale de Maubeuge comme en atteste le marquage sur la platine (Maubeuge en fabriquera 1330 paires entre 1816 et 1819). Notre exemplaire est issu d’une des 276 paires fabriquées en 1819 (Poinçon M.R. 1819 sur le pan gauche du canon sous le bois). Bel état général, (toutes les parties aciers grises à relustrer), arme réceptionnée par le contrôleur Compas (poinçon « C » sur la platine). Monture en noyer teinté à l’orcanette, sans fêlures majeures ni bris (légère écaille au niveau de la mise en bois de la platine à recoller).Calotte portant encore ses trois fleurs de lys. Arme de bon goût, parfaitement proportionnée, sûrement un des plus beau pistolet à silex réglementaire jamais fabriqué. B moins | 2.500/3.000 | | |
230 | Coffret de pistolet à silex début XIXeme à la Française. Gainage de velours amande, ce coffret composite rhabillé de manière professionnelle a été garni de manière incongrue avec un maillet malgré le canon lisse des pistolets et la baguette fanon de baleine !! Bel ensemble patiné, contenant un maillet, un moule à balle dont le manche est réparé (brasure), un tournevis, une poire à poudre postérieure au modèle signée « B.A. PARIS » et un huiler mi –XIXeme. La paire de forts pistolets sans signatures est montée avec platines à chiens col de cygne et ressort de batterie vissé de l’intérieur. Garnis en fer, calotte plate ovales à pans, baguettes fanons de baleine embout corne, canons octogonaux lisses de fort calibre (17,5mm) montés à tiroir. Un des chiens porte encore son silex partiellement cachalonisé ! Belle crosse en noyer quadrillé finement à la poignée Le coffre en plaquage de bois précieux porte sur le couvercle un écusson en laiton découpé à onglet cachant la poignée, filet bronze en parti absent et décollé. Bel ensemble. B. | 5.000/6.000 | | |
231 | Pistolet réglementaire Français de gendarmerie modèle 1842. Fabrication de la Manufacture royale de Tulle. Toutes garnitures fer, platine à l’arrière, belle monture en noyer, arme en Bel état, quelques piqûres sans gravité manque la baguette. B. | 800/900 | | |
232 | Pistolet d’arçon à silex début XVIII, platine à corps plat, , chien à espalet, batterie fer, ressort vissé de l’intérieur, ressort principal faible. Garniture laiton, contre platine découpée à jour ornée d’un médaillon au profil féminin, forte calotte à oreilles, pontet plat monture en noyer, manque au fut à gauche au niveau de la lèvre de la tuile du canon, baguette bois postérieure incomplète, tonneau de fixation de baguette avant oxydé avec manque, axe de tiroir avant absent. . Canon rond avec décor et bande en relief. Bon état, mécanisme de platine à revoir. C moins. | 1.500/2.000 | | |
233 | Revolver à percussion Savage calibre 36 second model Navy revolver, marquage sur le cadre supérieur de logement de barillet : “ Savage R.F.A. co. Middleton-CT H.S. north patented June 17 1850 January 18 1859 May 15 1860”. Arme polie blanc, cheminées légèrement enfoncées par des percussions à vide. Piqûre peu profonde sur le plat gauche du canon octogonal. Plaquettes de crosse en noyer. Ce révolver atypique contemporain de la guerre assez curieux est doté d’un système de double détente protégée par un vaste pontet, la détente anneau du bas sert à assurer la rotation du barillet et l’armement du chien, la détente supérieure servant uniquement à déclancher le départ du coup. Bel état objet convoitable par son originalité et sa rareté. B. | 2.800/3.000 | | |
234 | Sabre d’officier supérieur de chevau-léger à la chasseur. Arme de facture bourgeoise, monture en bronze doré ciselé à bouton de rivure proéminent , calotte à queue longue portant en haut un médaillon à l’effigie du Béarnais entouré de lauriers, et une décor de volutes florales orné de fleur de lys, oreillon interne gravé d’initiales en Anglaise entrelacées « A.J. » . Fusée gainée de galuchat et habillée d’un filigrane complexe. Lame courbe à dos mi rond et à contre pointe dorée et bleuie au tiers. La dorure à l’or moulu forme un cartouche décoré d’un trophée d’arme lui aussi doré en fond descendu garnie de perles de rosée en relief et mi au bleu d’eau. Talon de la lame décorée d’un croissant de lune dextrogyre sur chaque face. Fourreau fer poli à deux bracelets en bronze ciselé. Bouterolle longue en bronze lui aussi ciselé, non en suite avec le reste des garnitures (portant les foudres de la première compagnie). Cravate de tissu rouge. Très joli sabre en état superbe. A moins | 3.000/3.500 | | |
235 | Epée de service à pied des chevau-légers. Monture en laiton doré portant sur le pommeau un profil du roi Henry IV en relief et une fleur de lys au dos. Plateau de garde en lyre, cartouche portant en relief le chiffre « 1593 » à l’écusson de la croisière de garde, armes de France entourée de drapeaux sur le plateau de la dite garde. Fusée bois habillée d’un filigrane torsadé complexe en fil d’argent très distendu (prévoir une restauration). Lame triangulaire à pans creux léger décor de trophées d’armes, reste de dorure dans les fonds et au talon ce celle ci, traces de bleu d’eau résiduelles ; cravate en tissu rouge. Fourreau en cuir cassé, garnitures en laiton bouton de chape orné d’une fleur de lys en relief. B moins. | 700/800 | | |
236 | Sabre troupe de la première compagnie des mousquetaires gris de la maison du roi, l’existence des mousquetaires de la maison du roi restauration fut de courte durée (du 15 Juin 1814 au 1er Septembre 1815), aussi ce genre de sabre prestigieux fut depuis toujours activement recherché et collectionné. Cet exemplaire de très belle facture porte comme de juste au centre de sa garde de bataille en bronze doré la croix des mousquetaires argentée auréolée de flammes et de fleurs de lys. Fusée gainée de chagrin et filigranée. Lame à double gouttière de 920 mm signée au dos (à l’eau régale ?) par les « frères Weyesberg à Solingen » pointe dans l’axe du dos. Fort poinçon AP (Arsenal de Paris) dans le fond de la gouttière supérieure au talon droit de la lame. Fourreau conforme au modèle en cuir noir à doubles bracelets et à garnitures laiton, bouterolle à bouton fer. Très bel état. B. | 2.500/3.000 | | |
237 | Sabre d’officier supérieur des gendarmes de la maison du roi. Compagnie crée le 15 Juin 1815, les gendarmes de la maison du roi appartenaient à la garde du dehors. Ce rare et beau sabre possède une garde en bronze coulé doré et ciselé portant une majestueuse coquille ronde aux armes de France en relief entourée d’une branche de laurier et d’une branche de chêne, calotte à queue longue, fusée en bois recouvert de chagrin et filigranée. Longue lame droite à deux pans creux de 890mm, bleuie au tiers et dorée, décorée de gravures elles aussi dorées de trophée d’arme et divers. Le talon de la lame porte la signature « J SPAF .M. FOURBISSEUR À METZ » en écriture cursive. Fourreau fer à double anneau fer, montés sur pitons fer sans bracelets, chape en bronze gravé. Très rare et exceptionnel sabre dans un état de conservation d’une très grande fraîcheur. B. | 3.000/3.500 | | |
238 | Sabre d’officier supérieur des gardes du corps du roi. Somptueux sabre à monture en bronze doré ciselé à couvre chape et branches multiples écusson aux grandes armes de France, calotte à queue longue décorée en haut d’une fleur de lys. Fusée gainée de galuchat filigranée. Lame à double gouttière de 900 mm en damas de la plus belle qualité qu’il soit, dorée au tiers à décors en relief venu à l’eau forte et repris à l’échoppe de trophées d’armes, de fleurs de lys de feuillages et d’armes de France signée au dos « Manuf re de Klingenthal Coulaux frères ». Marquage « GARDES DU CORPS DU ROI » encadré de fleurs de lys sur le plat droit de la lame, bouton de rivure de la soie rebattu anciennement, pointe retouchée (légèrement). Fourreau en tôle de fer à deux bracelets plats et anneaux fer. Chappe en bronze ciselé non ajouré. B. | 4.000/4.200 | | |
239 | Sabre de garde du corps du roi Deuxième modèle par son fourreau. Bel exemplaire d’une arme parmi les plus attachante des armes blanches de la restauration. Monture en bronze doré ornée d’un plateau de garde supportant les grandes armes de France ciselées, numéro 194 frappé sur la calotte. Divers poinçons de contrôle et marquage « Versailles » à l’intérieur de la queue du plateau. Fusée bois gainée de galuchat et filigranée. Longue lame en blanc « à la montmorency » de 925 mm de long gravée au tiers d’un trophée d’armes, et d’un marquage « GARDES DU CORPS DU ROI »sur une face, encadré de deux belle fleurs de lys et de trophées d’armes et des armes de France sur l’autre. Lame marquée au dos « Manufacture royale du Klingenthal Mars 1815 » (1198 exemplaires produits cette année la, cet exemplaire à quelques jours prés est construit sous la première restauration !!), bouton de rivure de la soie rebattu. Fourreau en tôle d’acier à deux bracelets fer, chape en bronze ciselé (manque vis), bouton de bouterolle ovoïde tronquée. B. | 2.200/2.500 | | |
240 | Sabre des gardes du corps de Monsieur. Ce très élégant sabre créé par Manceaux fourbisseur à Paris fut affecté aux gardes du corps du Comte d’Artois. Monture en bronze doré, garde à branches multiples terminées en fleuron, calotte à courte queue, queue de plateau découpée en fleur de lys et numéroté « 203 » sur sa face interne. Lame à la montmorency en blanc de 930mm, signée au dos « Manufacture Royale du Klingenthal Coulaux frères » décor de la lame au tiers inférieur trophée d’arme et fleurs de lys encadrant le marquage « GARDES DU CORPS DE MONSIEUR » sur une face et trophée d’armes, armes de France et soleil rayonnant sur l’autre. Fourreau en tôle de fer à deux bracelets godronnés en bronze, numéro « 151 » au niveau de la chape au dos du fourreau, signature Manceaux sur le flanc de celui-ci. Bouton de bouterolle ovoïde tronquée, un enfoncement sur le fourreau sinon très bel état. B. | 3.000/3.500 | | |
241 | Epée de cérémonie officier supérieur ou généraux époque restauration. Monture en bronze ciselé, plateau aux armes de France, branche principale de garde à médaillon tête de lion. Fusée en ébène à flancs quadrillés. Lame triangulaire bleuie au tiers et dorée, pointe légèrement faussée. Fourreau à garnitures bronze, cuir du fourreau cassé en trois morceaux. Arme séduisante en bel état.B. | 700/900 | | |
242 | Epée des officiers généraux ou supérieurs de la garde impériale second empire. Monture bronze ciselé portant un « N » couronné sur une gloire rayonnante sur la branche de garde, plateau de coquille extérieur portant les grandes armes de l’empire entourées d’un collier de la légion d’honneur sur fond de drapeaux. Coquille interne ornée de rameaux et portant un marquage en relief « GARDE IMPERIALE ». Fusée en corne noire filigranée. Lame triangulaire à pans creux en blanc portant à sa base le marquage en script « -Mre. Imple. De chât - O. de la Garde -Mle 1860 ». Fourreau cuir à garnitures bronze, bouton de chape au casque empanaché. Très bel état. B plus. | 500/700 | | |
![]() | ![]() | «Bian Shi» (aiguilles de pierre). Selon le «Dictionnaire étymologique des caractères» écrit par XI shen (58-147) sous la dynastie... | |
![]() | ![]() | «histoire de montmélian», première capitale de la savoie. Chambéry, 1956, 430 p | |
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